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Le processus de mise en place du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) suit son cours.

Sous l’impulsion du Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, mandaté par ses pairs pour conduire le processus, une campagne de plaidoyer se poursuit afin que davantage d’Etats souscrivent au MUTAA et que les pays qui l’ont déjà fait, accélèrent la mise en œuvre des mesures concrètes en vue de sa pleine opérationnalisation.

C’est dans cette optique que Lomé abrite du 25 au 28 mai prochain, la première réunion du Groupe de Travail ministériel pour l’opérationnalisation du MUTAA, depuis son lancement le 28 janvier 2018 en marge du 30ème Sommet de l’UA.

A Lomé, il sera question de la mise en œuvre des mesures immédiates pour le fonctionnement efficace du Ciel Unique Africain. Les 25 Etats déjà membres du marché Unique, procèderont à l’harmonisation des Accords Bilatéraux des Services Aériens (BASA). Ceux en cours de l’être, profiteront de l’occasion pour signer des BASA.

Pour ce faire, il a été demandé à toutes les délégations de disposer des accréditations appropriées pour signer le BASA, le protocole d’accord et tout autre document convenu au nom de leurs pays. La Réunion de Lomé constituera donc une étape majeure vers l’atteinte du MUTAA.

 

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, procèdera dans quelques jours à l’ouverture officielle d’un nouvel établissement à l’Université de Lomé (UL). Il s’agit de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M).

Comme son nom l’indique, il sera exclusivement consacré à la formation des professionnels du secteur maritime.

La création de cet institut spécialisé s’inscrit dans la droite ligne de la volonté gouvernementale de faire de l’économie bleue, un des leviers du développement du Togo. Le pays, bien que doté d’un fort potentiel, avec son port en eau profonde et ses ressources halieutiques, manque cruellement de professionnels qualifiés. L’I2M permettra de combler ce déficit. Les autorités togolaises ambitionnent en effet de faire du Togo, un véritable hub-transportuaire dans la sous-région ouest africaine.

Une Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral (SNPLM) a été lancée. Elle vise à renforcer la sûreté et la sécurité maritimes, promouvoir les opportunités d’emplois et le partenariat public-privé, moderniser le tourisme, développer l’économie bleue et gérer durablement l’environnement marin.

Le leadership du Togo sur le continent s’agissant d’Economie bleue s’est également illustré par l’accueil en octobre 2016 du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, sur la sûreté et la sécurité maritime et l’adoption de la charte dite Charte de Lomé.     

Depuis quelques mois, le gouvernement togolais peaufine un Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Le document final devrait être rendu public au mois de juillet 2018. Il prendra en compte le développement des secteurs sociaux et du capital humain, le développement à la base et de la jeunesse, la consolidation des bases de la croissance économique, etc.

Il est prévu dans le cadre du PND la création de deux parcs industriels. Ces derniers seront orientés vers des industries exportatrices et intensives, spécialisées dans le textile, les chaussures, etc.

Dans le domaine du textile, l’accent sera mis sur le savoir-faire local, la production de coton et la recherche de partenaires stratégiques étrangers. L’objectif est d’attirer de nouveaux investisseurs directs étrangers. Ces investissements devraient être de l’ordre de 1000 milliards de FCFA, investis sur la période de 2018 à 2022. Ils devraient permettre de faire émerger des champions nationaux et de créer jusqu’à 100 000 emplois.  

Des dizaines d’usines devraient être érigées dans ces deux parcs d’ici 5 ans. Le Gouvernement envisage réaliser une croissance annuelle moyenne du secteur industriel et manufacturier de l’ordre de 10% par année, porté par de nouvelles filières.

Lomé abrite depuis ce lundi, la 3ème réunion extraordinaire du Comité des Experts du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Togo).

Conduite par Abdoulaye Mahamadou, Secrétaire exécutif adjoint de l’institution, les travaux consisteront à en renforcer la gouvernance administrative et financière de l’organisation. Dans cette optique, il a été effectué un audit institutionnel et organisationnel.

A Lomé, les experts  plancheront également sur un nouveau plan stratégique (2018-2022) pour les cinq prochaines années. Ledit document doit incorporer les questions liées au genre, à la jeunesse, à la migration, ainsi que son évaluation financière. 

Le Comité des Experts du Conseil de l’Entente balise la voie au prochain Conseil des Ministres de l’institution.  

Le Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est reuni à Lomé depuis ce lundi 14 mai pour sa 38ème Réunion ordinaire. Au menu des échanges qui se poursuivent jusqu’au 16 mai prochain, les questions liées aux défis sécuritaires de la sous-région.

Le bilan de la mise en œuvre des décisions prises lors de la 37ème réunion, la mise en place de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) et les orientations à donner aux missions de la Paix en Guinée Bissau et en Gambie, seront discutés.

Les travaux de cette session ont été ouverts par le Ministre d’Etat chargé des Affaires Présidentielles, M. Solitoki Esso, représentant le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO.

Pour lui, le Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est également un moteur de l’intégration sous-régionale. De ce fait, face aux multiples menaces et à leur compléxité, les professionnels des questions sécuritaires doivent travailler de concert pour garantir « la paix et la sécurité pour une intégration effective et le développement harmonieux auxquels nos peuples aspirent legitimement ».

Il s’agira pour cela de formater les armées de la sous région en adaptant régulièrement leur formation aux exigences du terrain.

Notons qu’au cours de cette cérémonie, le Gal Kadangha, Chef d’Etat-major des Forces Armées Togolaises, a été officiellement porté à la tête du Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO.     

Depuis le mai 2011 et la loi numéro 2011-010, les représentations diplomatiques et les institutions de la République ne sont plus considérées comme des lieux publics. C’est fort de cela que le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des collectivités locales Payadowa Boukpessi a, dans sa lettre-réponse, opposé un refus catégorique à la demande de sit-in introduite par la Jeunesse de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), un parti d’opposition. « Force doit rester à la loi », a indiqué le Ministre.   

Cette  formation politique avait prévu des sit-in les 11, 16, 17, 23, 24, 30 et 31 mai 2018 devant les Ambassades de France, d'Allemagne et du Ghana, les ministères de l'enseignement supérieur et de la recherche, de l'administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, des infrastructures et des transports, ainsi que devant la Commission Electorale.

Par contre, le même courrier ministériel, autorise les meetings les 12, 13, 19, 20, 27 mai 2018 et les rencontres avec les jeunes de l’ANC les 18 et 25 mai 2018, prévus à divers endroits de la capitale togolaise, à Tsévie et Atakpamé. Les initiateurs devront néanmoins éviter les places des marchés, précise le Gouvernement.  

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé sera ce mardi 15 mai à Anfoin (62 km de Lomé). Il y présidera la cérémonie de lancement du Compte ECO CCP. Cette initiative du Ministère des Postes et de l’Economie Numérique est portée par la Société des Postes du Togo (SPT) en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile Togocel et Moov.

ECO CCP est en effet un compte bancaire mobile, accessible partout au Togo à travers les deux réseaux de téléphonie mobile. Il se présente comme un produit « innovant et révolutionnaire qui va modifier, de façon irréversible, les modes de gestion de l’économie domestique » selon Mme Cina Lawson, Ministre en charge de l’Economie numérique. En effet, il permet de disposer instantanément, sans aucune formalité, d’un compte épargne gratuit et rémunéré, à partir d’une application mobile tenant lieu de porte-monnaie électronique (PME).  

Pour les autorités togolaises, le lancement du Compte ECO CCP vise plusieurs objectifs : accroître le taux de bancarisation des populations et l’amélioration de l’inclusion financière du monde rural ; promouvoir et encourager la mobilisation de l’épargne des couches sociales vulnérables et contribuer, par la même occasion, à l’éducation financière des jeunes et à la sensibilisation du monde rural à l’économie digitale.

Le monde rural, mais également les jeunes urbains, en sont les cibles principales.

L’objectif espéré sur un horizon de 3 ans est d’enregistrer 300 000 comptes mobiles avec une épargne nette mobilisée de 5 à 10 milliards FCFA. Cette épargne constituée servira à alimenter le circuit économique des banques commerciales par des placements financiers.

A l’initiative de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), un atelier de lancement d’un projet régional s’est tenu à Lomé les 10 et 11 mai derniers. Il s’agit du projet régional de gestion durable des déchets et de réduction des émissions de polluants organiques persistants non-intentionnels (UPOPs) et de mercure.

Six (6) pays de l’UEMOA sont concernés, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

A travers la mise en œuvre de ce projet, les Etats bénéficiaires, pourront mettre en place des politiques, règlements et normes efficaces, cohérentes et harmonisés, pour promouvoir une bonne gestion des déchets.

Il s’agit de développer des capacités et des échanges d’expériences entre les acteurs aux niveaux régional, national et local, pour la promotion des meilleures techniques et pratiques environnementales en matière de gestion des déchets. Mais aussi de promouvoir des modèles économiques adaptés aux entreprises opérant dans le domaine de la collecte, du traitement et du recyclage des déchets. 

Ce projet permettra également la construction ou la mise aux normes d’infrastructures telles que les Centres intégrés de valorisation des déchets, dans les six pays concernés.   

 

Elu président suite aux élections générales du 31 mars 2018, Julius Maada Bio a été officiellement investi ce samedi 12 mai à Freetown.

La cérémonie solennelle s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etat de la sous-région au premier rang desquels, le Président de la République togolaise, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Une présence qui allait de soi. La CEDEAO s’est investie dans la résolution des difficultés post-électorales en Sierra Leone. Faure Gnassingbé y a dépêché de nombreuses missions, notamment pour ramener la sérénité au sein du Parlement où les députés de l’opposition refusaient de siéger.

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Le président en exercice de la Cedeo avait, en outre, personnellement effectué le déplacement de Freetown pour exprimer la compassion et la solidarité de la communauté après les éboulements meurtriers d’août 2017.  

Ce samedi, il a réitéré la disponibilité de l’organisation sous régionale à accompagner le processus de consolidation et de renforcement de l’unité nationale dans ce pays frère.

Le nouveau président sierra-léonais s’est, quant à lui, engagé à dérouler un ambitieux plan de développement avec, comme mesure phare, la gratuité de l'enseignement primaire et secondaire. Julius Maada Bio œuvrera également au renforcement  de l’intégration régionale.   

Démarré le mercredi 09 mai dernier, un atelier technique sur les modalités opérationnelles de la mise en œuvre de la convention générale de la CEDEAO sur la sécurité sociale, s’achève ce vendredi à Lomé. 

Il a vu la participation des membres du Comité d’Experts sur la sécurité sociale, des représentants les 15 Etats de la CEDEAO, du Bureau International du Travail (BIT) et de l’UNICEF. 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’extension de la couverture de la sécurité sociale aux migrants et à leurs familles dans l’espace communautaire CEDEAO.

Ladite Convention, une fois appliquée, garantira la portabilité des droits des travailleurs migrants, la totalisation des droits par le cumul de la période d’emploi ou de cotisation et l’exportation des prestations à l’étranger. Une manière de matérialiser un peu plus la libre circulation des biens et des personnes et de faciliter l’intégration régionale.

Mais avant d’en arriver là, une harmonisation des textes et législations nationales de sécurité sociale est nécessaire.

 A Lomé, il a été, à cet effet, question de la mise en place d’un Centre de liaison régional pour la gestion de la Convention, et de l’adoption d’un plan d’action biennal pour la mise en œuvre de la convention générale de la sécurité sociale.