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Barkoissi, dans la Préfecture de l’Oti, se prépare activement pour accueillir un évènement qui devrait changer la vie de ses populations, notamment des jeunes de la localité.

Ce lundi 14 mai, le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, y procèdera à la pose de la première pierre pour la construction d’un 2ème Institut de Formation pour l’Agro-Développement (IFAD), dédié à l’élevage. 

Le Président de la République s’était déjà plié au même exercice en décembre 2017 en lançant les travaux de construction du tout premier IFAD à Elavagnon (Est-Mono) dédié à l’aquaculture. 

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L’IFAD de Barkoissi a, quant à lui, pour finalité, la mise en place d’une filière de formation pour les métiers de l’élevage, notamment de bovins laitiers pour accompagner la mise en place d’une filière laitière, de petits ruminants, de volailles ainsi que de porcins.

La jeunesse est de nouveau au cœur de ce projet gouvernemental. Les jeunes de la localité, mais aussi de toutes les régions du pays, seront admis dans l’Institut pour bénéficier d’une formation qui leur permettra de mettre en place leur propre exploitation. Des stages de perfectionnement seront également dispensés aux adultes et aux professionnels du secteur.

La création de l’IFAD-Elevage de Barkoissi participe en outre au vaste projet de modernisation du secteur agricole, avec un accent mis sur la transformation et de la commercialisation des produits laitiers et de la viande.

Ce mercredi 09 mai a été célébrée à travers le monde « la Journée de l’Europe ». Placée sous le thème de la valorisation du Patrimoine Culturel, la manifestation a été marquée au Togo par une réception organisée par la Délégation de l’Union Européenne. Y étaient conviés les membres du gouvernement togolais, les diplomates et de nombreuses personnalités du monde politique, culturel et de la société civile.

C’était l’occasion pour la Cheffe de la diplomatie européenne de faire le tour d’horizon des relations entre l’Europe et l’Afrique et d’appeler à une unité d’action pour affronter les défis auxquels sont confrontés les deux continents.

Mme Cristina Martins Barreira s’est également appesantie sur la situation politique qui prévaut au Togo. Elle a indiqué que l’UE suit de très près l’évolution de la situation actuelle dans le pays. Ensemble, avec le « Groupe des Cinq, nous saluons et accompagnons les efforts des facilitateurs et de l’ensemble des pays de la région ».

Elle a également lancé un appel aux acteurs politiques et émis le vœu de les voir « poursuivre dans la voie d’un dialogue sincère, constructif et qui privilégie l’intérêt du pays, afin de parvenir à une solution durable ». Mme Cristina Martins Barreira a conclu son intervention en déclarant que « les amis du Togo ne veulent pas le voir sombrer dans la spirale de l’incertitude ».

Bonne nouvelle pour les populations togolaises. Elles verront sous peu la qualité de la connexion internet s’améliorer et les coûts des services de téléphonie mobile se réduire.

Le Gouvernement vient de donner son aval pour l’attribution des licences 4G aux deux opérateurs de téléphonie mobile, Togo Cellulaire et Atlantique Telecom (Moov). Le ministère des Postes et de l’Economie numérique est chargé de conduire le processus, conformément à la déclaration de politique sectorielle.

Cette nouvelle attribution induit la mobilisation, dans les meilleurs délais, de ressources financières exceptionnelles dans le cadre de la loi de finances 2018. S’en suivront, pour les consommateurs, l’accès aux services 4G (internet très haut-débit mobile), la réalisation de l’objectif de couverture 4G d’au moins 40% de la population à l’horizon 2022 et l’accompagnement du processus de transformation du Groupe Togo Telecom, en procédant à la mise à niveau de ses licences.

Le Ministère des Postes et de l’Economie a, en outre, été autorisé à étendre la durée et le périmètre des licences octroyées aux deux opérateurs jusqu’en 2032.

Par ces décrets, le gouvernement togolais réaffirme sa volonté de faire du secteur des télécommunications, un des axes de sa politique de développement.

Les acteurs et usagers nationaux de la science de la mesure, la métrologie, sont réunis à Lomé depuis ce mardi 08 mai. Ils prennent part à une rencontre nationale de vulgarisation des textes communautaires relatifs à la métrologie.

Cette assise est organisée par la commission de l’UEMOA en collaboration avec le ministère du commerce et de la promotion du secteur privé.

Pendant deux jours, les participants vont passer en revue la règlementation de l’UEMOA, instituant un système harmonisé de métrologie dans les Etats membres, et ses règlements d’exécution. Les catégories d’instruments de mesure et les dispositions de contrôle métrologique légal, les produits préemballés ou assimilés et les unités de mesure légales seront au menu des travaux.

Cette rencontre est également l’occasion, pour le Togo, de préciser les rôles et responsabilités des différents acteurs nationaux dans la mise en œuvre des textes communautaires, de sensibiliser les associations de consommateurs et d’examiner les difficultés qui pouvaient entraver la mise en œuvre de ces règlements.

La vulgarisation de ces textes et son appropriation par les Etats membres participent à renforcer l’intégration régionale. Le Togo, pour sa part, joue pleinement sa partition. Une loi-cadre portant organisation du schéma régional d’harmonisation des activités de normalisation, d’agrément, de certification, d’accréditation de la métrologie et de l’environnement, ainsi qu’une autre portant création de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement au Togo, ont été adoptées en 2009.

Le Conseil des Ministres s’est tenu ce mardi 8 mai, sous la Présidence du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Deux projets de loi et deux décrets ont été adoptés. L’un d’eux porte code du cinéma et de l’image animée.

Le gouvernement veut ainsi redonner de l’allant à l’industrie cinématographique togolaise qui souffre de « la domination écrasante des films étrangers ».  Il s’agit, à travers la nouvelle législation, de revaloriser le patrimoine culturel national en général et cinématographique en particulier, et d’en faire « une force motrice du développement socio-économique du Togo.

Le projet de code du cinéma et de l’image animée s’inscrit dans la dynamique du renforcement de la législation et de l’administration publique de l’industrie cinématographique et de l’image animée, afin de créer un cadre juridique et économique adapté à son développement. Les cinq régions économiques du pays seront prises en compte dans sa mise en œuvre. Des programmes seront mis en place afin, qu’autant la quantité que la qualité des productions togolaises, s’en ressentent positivement.

La jeunesse et la lutte contre le chômage ne sont pas en reste. Une industrie cinématographique bien structurée et rentable attirera de nombreux jeunes qui pourront développer leur esprit de créativité.   

Dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les autorités togolaises, avec le soutien du PNUD et du Japon, ont exécuté un  projet de prolongement du Canal d’évacuation des Eaux de la Dépression du Triangle des rails, dans le Grand Canal d’Equilibre (GCE), à Hanoukopé.

La réception des travaux a eu lieu le 04 mai dernier en présence des responsables de la Direction de l’Assainissement, des équipes du PUDC, de l’ANASAP et des comités de développement des trois quartiers acteurs et bénéficiaires.

Ces travaux d’assainissement vont en effet au bénéfice des populations des quartiers de Tokoin, Hanoukopé et Gbadago. Désormais, les habitants qui ont été associés à chaque étape de l’exécution des travaux, vivent dans un environnement plus sain. Ils se réjouissent notamment d’une meilleure évacuation des eaux pluviales qui éloigne les risques d’inondations auxquels ils étaient confrontés.

Pour Daniel Tchapi, représentant des comités de développement de quartiers (CDQ), l’aménagement dudit canal favorisera « la dynamisation des activités socioéconomiques à travers le marché de Hanoukope qui polarise nos 3 quartiers ».

Semeglo Koffli, Directeur de l’assainissement souhaite pour sa part, que les populations contribuent à la sauvegarde de leur environnement en adoptant des comportements citoyens.  

Le gouvernement est parvenu  à un accord avec les centrales syndicales, notamment le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) et la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), qui ont suspendu leurs mouvements d’humeurs pour « donner une chance aux discussions ».  

Cette décision est le résultat de fructueux échanges, vendredi dernier, entre l’exécutif et les centrales syndicales, au sein du groupe de travail sur le secteur de la santé.

Pour le gouvernement, notamment le Ministre du Travail et de la Fonction Publique, Gilbert Bawara, ces « récentes initiatives de la STT et du SYNPHOT vont dans le bon sens. Elles contribuent au nécessaire climat de sérénité indispensable pour une issue heureuse. Nous allons bâtir un véritable partenariat social pour le progrès et de meilleures conditions de travail et de vie ».

Comme annoncé, le ministre confirme la tenue de discussions et de négociations avec l’ensemble des Centrales syndicales, le 11 mai prochain. Toutes les questions inscrites dans leurs cahiers de doléances seront mises sur la table et feront l’objet de franches concertations.

Gilbert Bawara a souhaité qu’une « confiance mutuelle », s’installe lors des échanges afin que le système de santé togolais retrouve sa sérénité et que les populations puissent bénéficier de services adéquats sur toute l’étendue du territoire national.

Les victimes non vulnérables des préfectures de l’Ogou, Amou, Wawa et Akébou sont, depuis ce lundi, convoquées par le Haut-Commissariat pour la Réconciliation et le Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN).

C’est dans la grande salle des Affaires sociales d’Atakpamé que Mme Awa Nana Daboya, Présidente du HCRRUN, a officiellent lancé cette étape de la phase des indemnisations. Une étape particulière, vu que, de toutes les localités qui ont connu des troubles socio-politique au Togo, Atakpamé a été l’un des épicentres des violences en 2005.

Près d’un millier de victimes bénéficieront d'une prise en charge psychologique, médicale et de compensation financière, selon un quota défini.

Mme Awa Nana Daboya, avec à ses côtés  Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, Evêque d’Atakpamé, et Togbui Agokoli IV, président des chefs traditionnels du Togo, tous deux respectivement président et membre de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), ont adressé des messages de réconfort aux victimes présentes et appelé à la réconciliation et au pardon.

La Présidente du HCRRUN a également invité les victimes à faire preuve de patience, notamment celles qui ne retrouvent pas encore leur nom sur la liste.

D’autres listes seront rendues publiques au fur et à mesure que l’Etat mettra les moyens à la disposition de son institution, informe-t-elle. Un milliard de FCFA ont été débloqué par le gouvernement pour cette première phase.  

Le Togo avait ratifié en 2000 le protocole de Carthagène, portant sur la biosécurité, et compte bien respecter ses engagements au plan international.

Le gouvernement entend ainsi intégrer la question de la prévention des risques biotechnologiques dans les plans et politiques sectoriels, dans le cadre de la mise en œuvre intégrée dudit protocole, de celui additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation, ou de la Convention sur la biodiversité. 

Le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières a procédé à cet effet, avec l’appui du Japon, à la validation d’un plan d’action pour matérialiser cette intégration. Avec ce document, il est désormais possible pour l’exécutif de planifier de manière cohérente les actions à mener en matière de prévention des risques biotechniques.

En se conformant à ces textes internationaux, le Togo pourra exploiter en toute sécurité les possibilités offertes par les biotechnologies modernes et bénéficier des avantages liés au protocole : échanges d’informations scientifiques, techniques, écologiques et juridiques, données d’expérience relatives aux organismes vivants modifiés). Le pays aura également accès à des financements pour développer une industrie biotechnique.  

Photo : le Ministre de l'Environnement, André Johnson.

 

M. Hiroshi Kawamura, Ambassadeur du Japon au Togo, en fin de mission dans le pays, a été reçu ce lundi 07 mai par le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé. C’était l’occasion pour le diplomate de procéder aux salutations d’usage et de remercier son hôte pour son accompagnement et celui de tout l’exécutif togolais tout au long de sa mission.

Les échanges entre le diplomate nippon et le Président de la République, ont porté sur le bilan de la coopération entre le Togo et le Japon. Lomé et Tokyo ont signé divers partenariats pour la mise en œuvre de nouveaux projets de développement des infrastructures et de soutien aux services sociaux de base.

Le pays du Soleil Levant a notamment accordé une aide financière non remboursable de 15,8 milliards de FCFA au Togo pour la construction de deux ponts sur les rivières de Kara (120 m) et de Koumongou (160 m) ainsi que pour le projet relatif à l’aménagement du port de pêche de Lomé.

L’appui du Japon est également important dans la réalisation du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), initié par le Président de la République.

La promotion du genre, le civisme, la santé, la sécurité alimentaire, sont les domaines qui ont illustré, ces dernières années, le riche partenariat entre Lomé et Tokyo.