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Objet d’une attention particulière au cours de la dernière décennie, le système éducatif national continuera d’observer de profondes mutations au cours du nouveau mandat présidentiel. Faure E. Gnassingbé en a fait une priorité fondamentale, en s’engageant à prendre des initiatives pour le renforcement, la réorientation et la transformation substantielles du secteur.

Gouvernance et réorientation

Il est ainsi envisagé de moderniser la gestion, la gouvernance, le système d’orientation et de formation du système éducatif, afin de l’adapter aux objectifs et priorités de développement du pays, ainsi qu’aux besoins réels de l’économie et de l’emploi. Dans ce sens, des initiatives seront implémentées pour améliorer et renforcer la coordination entre les divers degrés de l’enseignement national. Un nouveau service d’orientation scolaire et professionnelle, avec des antennes préfectorales dans toutes les régions du pays sera mis sur pied, de même qu’une structure unique de formation du personnel enseignant et d’encadrement, afin de professionnaliser le métier.

Dans l’enseignement supérieur, des réformes seront entreprises pour le développement de filières à haute valeur ajoutée. Dans ce prolongement, des mesures permettront d’assurer la limitation des effectifs dans les filières universitaires non-porteuses et leur réorientation progressive.

Infrastructures

Si plus de 20 000 salles de classes ainsi que quelques Instituts de formations professionnelles ont vu le jour pendant la décennie écoulée, les pouvoirs publics entendent mettre les moyens pour doter davantage le secteur éducatif en infrastructures.

Il est ainsi prévu la construction de 25 000 nouvelles salles de classes, trois collèges universitaires régionaux d’enseignement supérieur, et des structures d’apprentissage et de formation pratique et professionnelle dans toutes les préfectures. Le tout, par le biais d’un mécanisme de financement innovant associant le secteur privé.

De même, le programme de création des IFAD sera poursuivi, avec un accent mis sur des filières comme l’agrobusiness, les énergies renouvelables, l’économie numérique et les métiers de la mer.

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Aucune baisse des tarifs dans les transports n’a été décidée au Togo, contrairement aux fausses rumeurs qui circulent depuis plusieurs jours, surtout après la levée des restrictions sur les transports interurbains. La mise au point a été faite lundi soir par le gouvernement, via un communiqué conjoint des ministères en charge des transports et du commerce.

Ces informations, qui détaillent des prix supposés être les nouveaux applicables dans le secteur, « relèvent d’une pure manipulation » précisent les autorités. Car, poursuivent-elles, malgré la diminution du prix du carburant à la pompe, des instructions ont été données par le Chef de l’Etat, de maintenir les tarifs actuels en l’état. Les tarifs interurbains et urbains de personnes et de marchandises sont donc ceux qui sont en vigueur depuis le 10 mars 2017, et les derniers arrêts interministériels sur la question.

Les usagers de la route sont donc invités au « respect scrupuleux des tarifs en vigueur », concluent les ministres tout en précisant que des peines sont prévues par la Loi pour tous les contrevenants.

lundi, 15 juin 2020 15:39

Reprise effective des cours

Les élèves en classes d’examen des divers degrés d’enseignement (CM2, 3ème,1ère, Terminale, CAP et BT) ont effectivement repris le chemin des écoles ce lundi, conformément à la décision du gouvernement de rouvrir partiellement les établissements. C’est donc parti pour six semaines de cours en présentiel, essentiellement consacrées à des cours de révision, de soutien et de consolidation des programmes déjà réalisés, afin de mettre chaque apprenant au niveau requis avant les différents examens nationaux dont les dates seront indiquées prochainement.

 

24348 reprise copyUne délégation gouvernementale, composée du ministre des enseignements Primaire et Secondaire, Affoh Atcha-Dédji et celui de l’enseignement Technique (Taïrou Bagbiègue) a effectué ce matin une tournée dans plusieurs établissements de Lomé, afin de « constater de visu cette reprise » : « nous sommes heureux de constater que partout où nous sommes passés, publics, privés ou confessionnels, les mesures barrières sont respectées et que des dispositions ont été prises », ont indiqué les ministres.

Par ailleurs, ont-ils annoncé, « ces cours seront accompagnés à partir de cette semaine, par des enseignements à distance chaque soir à la télévision (TVT et New World TV), toujours afin de mieux préparer les examens ».

Plus de 108 000 foyers, soit environ 540 000 personnes vivant en milieu urbain pourront bientôt bénéficier d’un meilleur accès à l’électricité. Ceci, grâce au Programme d’Extension de Réseau Electrique dans les Centres Urbains du Togo (PERECUT).

Ce projet d’envergure porté par le gouvernement et soutenu par plusieurs partenaires (AFD, KfW et UE), ambitionne en effet d’augmenter significativement le nombre de foyers ayant accès à l’électricité, grâce à l’extension du réseau de distribution et à l’acquisition de matériels de raccordement au réseau national. Concrètement, il s’agit de réhabiliter et renforcer le réseau dans 53 localités dans les 5 régions (48 km de réseau de moyenne tension et installation de 226 nouveaux transformateurs, entre autres), le tout, pour un coût global de 46 milliards FCFA.

Le ministre en charge de l’énergie, Marc Ably-Bidamon, qui a passé en revue il y a quelques jours par visioconférence les différents points du projet avec les partenaires, a évalué les avancées obtenues malgré la pandémie de coronavirus, et a rappelé au passage, l’impact significatif qu’il aura en termes d’emplois directs dans sa phase de construction et d’exploitation.

La politique énergétique du Togo depuis quelques années tourne principalement autour de trois grands objectifs parmi lesquels permettre aux Togolais d’avoir un accès total à une électricité fiable, de qualité et abordable. A fin 2019, le taux d’accès à l’électricité dans le pays tournait autour de 55%. Le Togo ambitionne d’avoir son indépendance énergétique totale d’ici 2030.

Afin de faciliter une bonne reprise des cours après presque 03 mois de mise en berne du système éducatif, le gouvernement s’est penché sur la situation des acteurs de l’enseignement privé et des volontaires.

Ainsi, au niveau de l’Etat, il a été décidé de reporter sur une période de 03 à 06 mois, toutes les charges fiscales que les écoles privées payent. La décision, annoncée par le Premier Ministre, vise à alléger la situation de ces dernières et leur permettre de remplir leurs obligations vis-à-vis de leurs enseignants.

Également, l’Etat apportera son appui afin de faciliter les discussions entre le secteur bancaire et les responsables d’établissements privés : « Le ministre de l’économie et des finances fera un travail avec les banques pour que celles-ci puissent continuer à appuyer les fondateurs », a expliqué Komi Selom Klassou.

Quant aux enseignants volontaires, des dispositions ont aussi été prises sur le terrain par l’Etat, qui a examiné leur situation, a rassuré le Chef du Gouvernement.

Les établissements scolaires rouvrent leurs portes ce lundi sur tout le territoire national, une réouverture qui ne concerne que les classes d’examen de l’enseignement général et technique.

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Après avoir opté pour les cours en ligne afin d’achever l’année académique, l’Université de Lomé va bientôt passer aux évaluations.

Dodji Kokoroko, président de l’institution vient en effet d’annoncer que les évaluations du semestre Mousson pour le grade Licence ont été programmées pour le 17 juin 2020, soit une semaine après l’arrêt des enseignements à distance, le 10. Aucune information n’est pour l’heure communiquée sur le déroulement de ces examens. « Les modalités seront précisées ultérieurement », a indiqué l’UL.

Rappelons que les cours ont été dispensés aux 64 000 étudiants via l’interface virtuelle du Réseau Social et Collaboratif de l’Université (RESCOUL).

L’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) a annoncé ce vendredi la suspension du mécanisme. La décision de cet arrêt intervient, en lien avec le récent assouplissement des mesures par le gouvernement comme la levée du couvre-feu et du bouclage à Lomé et Sokodé, les principales villes que couvrait le programme.

Toutefois, il n’est pas exclu que d’autres mécanismes d’aides de même inspiration soient mis en route, indique la Directrice Générale de l’Agence, Mazalo Katanga : « Novissi est suspendu, mais les pouvoirs publics poursuivent leur réflexion pour trouver d’autres moyens d’aider la population », a-t-elle assuré.

Lancé début avril (et étendu à Tchaoudjo un mois plus tard) pour venir en soutien aux personnes les plus affectées par les mesures gouvernementales, le système de filet de sécurité sociale innovant a permis de débourser plus de 11,3 milliards FCFA à 566 000 personnes en 03 mois. D’ailleurs, l’initiative avait eu un écho favorable à l’international et avait été salué par de nombreux experts parmi lesquels les Prix Nobel d’économie 2019, Abhijit Banerjee et Esther Duflo.

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Les établissements scolaires rouvriront à partir du lundi 15 juin 2020, a décidé ce vendredi le Gouvernement.

Cette réouverture ne concerne dans un premier temps que les classes d’examen (CM2, Troisièmes, Premières et Terminales). Pour les classes de passages, des indications seront données sur les modalités et la période pour les évaluations sur des programmes déjà enseignés.

La décision de cette reprise et ses conditions ont fait ces dernières semaines l’objet de nombreuses concertations et de travaux préparatoires entre l’exécutif, les acteurs éducatifs et les partenaires. Des dispositions ont été prises afin de garantir un maximum de précautions et un respect des mesures barrières.

Un nouveau calendrier sera dévoilé pour les différents examens de fin d’année.

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Réouverture des écoles : le gouvernement met fin aux spéculations

Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi a rencontré jeudi à Lomé les représentants des confessions et associations religieuses du pays.

Au centre des discussions, les conditions d’une éventuelle réouverture des lieux de culte et d’une reprise des activités publiques religieuses. Le Gouvernement avait en effet pris la décision le 20 mars dernier de fermer pour un mois tous les lieux de cultes et de suspendre toutes les activités religieuses, afin de contenir la propagation de l’épidémie. Décision prolongée quelques semaines après par l’instauration de l’état d’urgence sanitaire.

Les différents leaders religieux ont donc, au cours des échanges, formulé des propositions allant dans le sens d’une ouverture sécurisée des lieux de cultes, assortie de mesures de prévention. Ces propositions feront l’objet d’examen par l’exécutif, avant qu’une quelconque décision ne soit prise. « S’il y aura une ouverture, cela doit se faire dans le respect des règles édictées par les autorités et dans l’intérêt des fidèles des différentes religions », a précisé Payadowa Boukpessi. Aucune date n’a été retenue pour l’instant.

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Le Togo a entrepris ces dernières années de se doter de nouvelles infrastructures, dans le cadre de la réforme en profondeur de son système judiciaire. Des chantiers de construction et de réhabilitation ont ainsi été lancés afin de doter le pays de nouveaux établissements destinés à améliorer la détention, l’orientation et la réinsertion.

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A Lomé, les travaux sont presque à terme pour la réception d’un nouveau centre de réinsertion pour les enfants détenus. Cette nouvelle Brigade pour mineurs qui traduit l’intention du gouvernement de privilégier l’éducation et la réinsertion des enfants en conflit avec la Loi, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’accès des enfants à la Justice au Togo.

L’infrastructure équipée et adaptée ambitionne d’être une référence en termes de prise en charge dans le système de justice juvénile togolais. Un centre similaire est également prévu à Kara.

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