La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) et les acteurs de la filière ont signé, le mercredi 27 novembre, un accord-cadre déstiné à renforcer la compétitivité du riz togolais. C’était à l’occasion de la journée dédiée à la CCI-Togo à la 19ème Foire internationale de Lomé.
L’entente, qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT), vise à soutenir l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, des producteurs aux commerçants, en passant par les transformateurs. Il s’agit en outre de stimuler la productivité et de répondre à la demande croissante en riz de qualité.
« À travers cette convention que nous venons de signer, notre action ne sera pas ponctuelle, mais s’inscrira dans le temps et dans la durée pour que nous puissions tirer les entrepreneurs et les agriculteurs vers le haut, afin qu’ils puissent contribuer sérieusement au développement économique du pays », a indiqué José Kwassi Symenouh, président de la CCI-T.
Pour rappel, le PAVRIT s’articule autour de deux principaux axes : un soutien technique et financier aux producteurs de riz et le renforcement du réseau des acteurs. L’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et de devenir un exportateur net de riz togolais à l’horizon 2030.
Au Togo, les députés se renforcent depuis mardi 26 novembre sur les fondamentaux de l’égalité des genres et la budgétisation sensible au genre. Les travaux, officiellement lancés par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, visent à doter les élus de connaissances approfondies sur l’intégration du genre dans les processus législatif et budgétaire.
Formation parlementaire, ce mardi 26 novembre 2024 au siège de la Représentation nationale, sur les fondamentaux de l’égalité de genre et la budgétisation sensible au genre. Objectif : intégrer les besoins de tous dans les lois et budgets pour réduire les inégalités.… pic.twitter.com/ps2sfHbu4G
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 26, 2024
Durant deux jours, les parlementaires s’affûtent dans les concepts du genre afin de mieux les insérer dans l’examen et l’étude des projets et propositions de lois. Objectif : renforcer leurs capacités à intégrer les besoins de tous, sans distinction dans la planification budgétaire. L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre », initié par le Centre Parlementaire du Canada et le Centre des Affaires Parlementaires en Afrique (ACEPA).
« Ce projet constitue un levier important pour la mise en œuvre de la politique nationale pour l’équité et l’égalité de genre. Il s’aligne parfaitement sur les priorités définies dans la feuille de route du gouvernement et contribue de manière significative à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) », a indiqué le président de l'Assemblée nationale.
Ces dernières années, le Togo a entrepris plusieurs réformes visant à promouvoir l'équité entre les sexes. Depuis 2020, le pays a en effet introduit la budgétisation sensible au genre dans neuf ministères et institutions. L’ambition est de l’étendre plus tard à toutes les institutions publiques.
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Les services d’état civil des communes de la région des Savanes devraient améliorer leurs prestations. Les 16 municipalités ont en effet bénéficié, le mardi 26 novembre, d’un lot de matériels informatiques.
Ce don offert par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) vise à moderniser les services d’état civil et renforcer la résilience socio-économique des communautés locales. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo.
Estimé à plus de 87 millions de FCFA, l’appui comprend notamment des ordinateurs, onduleurs, scanners, imprimantes et cartes mémoires. Ces équipements permettront aux communes de mieux gérer l’enregistrement des actes et d’assurer un suivi administratif efficace.
Récemment, dans les Savanes, 14.871 citoyens avaient été dotés d'actes de naissance dans le cadre du PURS (Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés). Une initiative du gouvernement qui œuvre à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables en renforçant leur accès aux services essentiels et en favorisant leur intégration dans la société.
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Au Togo, l’introduction des postes de comptables des matières dans les ministères et institutions se précise. Une rencontre a eu lieu dans ce sens le mardi 26 novembre à Lomé, réunissant les Secrétaires généraux et les directeurs administratifs et financiers des ministères.
Les travaux, organisés par la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) visaient à sensibiliser ces acteurs de l'administration publique aux enjeux et modalités de mise en œuvre de la comptabilité des matières ainsi qu’à ceux de la déconcentration de la fonction comptable. Concrètement, cette réforme introduite par l’exécutif en septembre dernier devrait permettre de rapprocher l’appareil comptable de l'État des différents ordonnateurs par la déconcentration des postes comptables matières et des trésoreries.
« Cette réforme comptable permettra à l’État d’assurer la sécurisation et la protection de son patrimoine mobilier et immobilier et d’exécuter le paiement des dépenses avec beaucoup plus de rapidité », a expliqué le Secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, Akaya Stéphane.
Dans les faits, les comptables-matières seront chargés d’assurer la garde et la conservation des biens mobiliers et immobiliers des ministères, de tenir la comptabilité des matières et la reddition du compte de gestion des matières à la Cour des comptes.
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La Banque ouest-africaine de développement (Boad) a ouvert le mardi 26 novembre un centre de documentation à l’Université Lomé. L’inauguration de cet espace moderne a été couplée avec la signature d’un accord-cadre de coopération avec cinq établissements d’enseignement supérieur notamment l’Université de Lomé (UL), l’École nationale d’administration (ENA), l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), l’Institut régional d’enseignement supérieur et de recherche en développement culturel (IRES-RDEC) et l’École supérieure d’audit et de management (ESAM).
L’objectif est d’accompagner les enseignants et les étudiants dans la réalisation de leurs travaux académiques et professionnels. Ainsi, le nouveau centre ouvert exclusivement aux étudiants et enseignants des cinq établissements en phase pilote, offre un cadre avec plus de 7.000 ouvrages, 55 titres de magazines spécialisés et des ressources numériques accessibles via une bibliothèque virtuelle.
Il met à disposition des outils d’intelligence artificielle, tels que ChatGPT-4, pour des recherches personnalisées et accepte des prêts de documents à domicile. L’infrastructure dispose également une salle de lecture, une salle multimédia et une salle polyvalente adaptée à des ateliers, conférences et webinaires.
« Nous voulons exprimer toute notre gratitude aux dirigeants de cette banque pour être descendus dans les arènes des citoyens, notamment sur le côté de l’éducation et de la recherche. Parce que l’investissement dans l’éducation et dans le capital humain constitue un gage de développement et de prospérité de nos États », a indiqué le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan stratégique Djoliba 2021-2025 qui met l’accent sur le développement inclusif et durable. « Favoriser l’accès à l’information et à la connaissance à des enseignants chercheurs est pour nous une grande satisfaction », a déclaré le Vice-président de la BOAD, Braima Luis Soares Cassama.
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Au Togo, les contours du prochain budget se précisent. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres le mardi 26 novembre, a adopté le projet de Loi de finances, exercice 2025.
Le Conseil des ministres s’est réuni ce mardi 26 novembre 2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République. Le Conseil des ministres a examiné et adopté un (01) projet de loi et écouté deux communications. Le compte… pic.twitter.com/MG9dPdzcKC
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 26, 2024
Élaboré dans un contexte mondial de ralentissement continu de l’économie et de durcissement des conditions financières, avec en toile de fond les impacts des crises internationales, le nouveau projet de budget demeure également soumis au contexte sécuritaire régional.
En hausse de 9,9%, priorité maintenue pour le social
Dans le détail, le cap des 2000 milliards FCFA franchi pour la première fois l’année précédente est maintenu, avec pour 2025, un budget projeté à 2394,2 milliards FCFA. Soit, une progression de 9,9% par rapport aux 2179,1 milliards de l’exercice 2024.
Dans la lignée des dernières années, la priorité accordée au volet social est également maintenue, voire légèrement augmentée, avec une part de 49,7% des dépenses budgétaires qui y sera dédiée, contre 48% précédemment. L’ambition de l’exécutif étant notamment de renforcer l’inclusion sociale et économique, accroître la satisfaction des besoins des populations et le soutien aux couches vulnérables de la société. Par ailleurs, l’accent demeurera sur la réponse au défi sécuritaire pour défendre le territoire national et protéger les populations.
A l’issue de l’adoption du projet, le chef de l’État a instruit le gouvernement de continuer de privilégier l’efficacité de la dépense publique ainsi que l’amélioration de la qualité des services aux citoyens. Conformément à la tradition républicaine, le projet sera soumis au vote de la Représentation nationale.
L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres le mardi 26 novembre à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont permis d’examiner un projet de loi et d’écouter deux communications.
Au titre du projet de loi
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi de finances, exercice 2025.
Élaboré dans un contexte mondial de ralentissement continu de l’économie, et de durcissement des conditions financières, avec leur impact sur les investissements et la dette, sur fond de crises entre la Russie et l’Ukraine et au Moyen-Orient, le projet de budget 2025 demeure tributaire du contexte sécuritaire régional et de la persistance des menaces liées au terrorisme et à l’extrémisme violent.
En dépit d’une conjoncture marquée par un fléchissement de la croissance et des projections mesurées de reprise dans l’espace CEDEAO et dans la zone UEMOA, l’activité économique sur le plan national est restée dynamique grâce à la bonne exécution des projets et réformes de la Feuille de route gouvernementale, avec une croissance de 6,6% en 2024, qui devrait atteindre 6,8% en 2025.
Le projet de budget de l’État, exercice 2025, s’équilibre en ressources et charges pour un montant de 2.394,2 milliards de francs CFA contre 2.179,1 milliards de francs CFA dans la loi de finances de l’année 2024, soit une hausse de 9,9%.
Ayant passé le cap des 2.000 milliards de francs CFA pour la première fois en 2024, le budget de notre pays poursuit sa dynamique de croissance, avec la priorité accordée au volet social qui représente 49,7% des dépenses budgétaires, contre 48% précédemment.
L’accent demeure mis sur la réponse au défi sécuritaire pour défendre le territoire national et protéger les populations, tout en renforçant l’inclusion sociale et économique, pour accroître la satisfaction des besoins des populations et le soutien aux couches vulnérables de notre société.
La poursuite des réformes pour l’assainissement des finances publiques devrait continuer de produire des effets bénéfiques, les efforts engagés par le gouvernement concourant d’année en année à la maîtrise du déficit budgétaire qui ressortirait à 3% du PIB en 2025 contre 6,7% en 2023, et une prévision de 5,9% en 2024.
Suivant les orientations du chef de l’État, le gouvernement continuera de privilégier l’efficacité de la dépense publique ainsi que l’amélioration de la qualité des services aux citoyens.
Au titre des communications
Le Conseil des ministres a écouté une communication relative à la gestion des équipements, matériels et mobiliers médicaux, présentée par le ministre de la santé et de l’hygiène publique.
Dans le cadre des projets mis en œuvre dans le domaine de la santé pour l’amélioration de l’offre de soins aux usagers, des matériels et mobiliers médicaux ont été récemment acquis et déployés dans 160 formations sanitaires de tous les districts du pays, avec un taux de satisfaction de 100 % des besoins exprimés.
Les équipements comprennent, entre autres, plus de 7.000 lits d’hospitalisation mécaniques et électriques, plusieurs centaines de lits d’accouchement et de tables d'accouchement mécaniques et électriques, des ambulances médicalisées, du matériel et des consommables de laboratoires, des appareils bureautiques et du matériel roulant.
Ainsi, les hôpitaux ayant reçu du matériel neuf ont pu transférer leurs équipements existants et encore en bon état de fonctionnement aux formations sanitaires des autres niveaux.
Le Président de la République a instruit le gouvernement de mettre en œuvre un plan rigoureux de suivi, d’entretien et de maintenance des équipements acquis au profit des formations sanitaires, afin d’en assurer une utilisation durable au service des populations.
Le Conseil des ministres a également écouté une communication relative au lancement de la campagne d’identification biométrique, présentée par le ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale.
L’identification biométrique de tous les résidents sur le territoire national, dénommé projet e-ID Togo, qui vise à attribuer à chaque personne une identité lui permettant d’accéder à tous les services essentiels, entre dans sa phase opérationnelle, avec la campagne d’enregistrement général des personnes qui va bientôt commencer.
Un communiqué du gouvernement précisera les modalités pratiques du déroulement de cette opération.
Le gouvernement invite toutes les parties prenantes, notamment au niveau local, à sensibiliser les populations sur l’importance de l’identification biométrique et la nécessité de se mobiliser massivement pour la réussite de la campagne d’enregistrement.
Fait à Lomé, le 26 novembre 2024
Le Conseil des ministres
Au Togo, l’opérateur de télécommunications Togocom s’appelle désormais Yas Togo. La nouvelle dénomination a été officialisée ce mardi 25 novembre, au cours d’une cérémonie organisée à Lomé.
Le changement, qui concerne également l’identité visuelle de l’opérateur, s’inscrit dans le cadre d’un rebranding initié par le groupe panafricain Axian qui détient 51% de Togocom depuis 2019.
Bonjour à tout le peuple togolais, Anciennement Togocom et TMoney, Yas Togo et Mixx by Yas ont pour mission de vous permettre de saisir les opportunités du monde numériques pour un avenir plus radieux. Plus d’infos ici : https://t.co/qUSgXhrhcJ#YasTogo #CestNotreMoment pic.twitter.com/cg373LKiw3
— Yas Togo (@togocom_tg) November 26, 2024
TMoney devient Mixx by Yas
Dans le même mouvement, le service de mobile money ‘TMoney’ change également de dénomination, et devient ‘Mixx by Yas’.
Si la structure commerciale reste inchangée, la nouvelle identité devrait néanmoins permettre de “favoriser des synergies entre les différents marchés, facilitant le partage des meilleures pratiques, l’optimisation des coûts et une expérience client fluide, sans frontières”, a expliqué le groupe Axian.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le lundi 25 novembre à Lomé, le Vice-président de la Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné. Au centre des échanges, les relations entre les deux pays, ainsi que des perspectives de renforcement du partenariat bilatéral.
Le Président de la République, @FEGnassingbe a reçu, ce 25 novembre 2024 à Lomé, le Vice-président de la Côte d’Ivoire, @Meyliet_KONE . Le chef de l’Etat et son hôte ont échangé sur les relations d’amitié et de coopération entre le Togo et la Côte d’Ivoire dans différents… pic.twitter.com/yD4YGLFkhf
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 26, 2024
Les deux personnalités ont ainsi abordé plusieurs sujets d’intérêt commun, et évoqué la situation dans la sous-région, notamment sur les plans sécuritaire, politique et socio-économique. Le Vice-président de la Côte d’Ivoire a dans ce sens remercié le chef de l’Etat pour son implication dans le renforcement de l’intégration économique régionale, la paix et la stabilité.
Membres de différentes organisations régionales telles que l’UEMOA et la CEDEAO, le Togo et la Côte d’Ivoire se consultent régulièrement sur les questions d’intérêt commun, particulièrement celles liées à l’essor économique de la sous-région.
Au Togo, 130 acteurs communaux issus de vingt communes se forment à Blitta depuis lundi 25 novembre, sur la gouvernance municipale et le leadership. Les travaux, organisés par l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT), en partenariat avec le Programme de décentralisation et gouvernance (ProDeG IV) de la GIZ, sont prévus jusqu'au 3 décembre.
L’initiative vise à doter les participants des compétences nécessaires pour améliorer la gestion des communes. Elle devrait également permettre de renforcer la gouvernance locale.
Les modules abordent des thèmes clés tels que les principes de la gouvernance municipale, le rôle des acteurs de la gouvernance locale et le processus de prise de décision dans une collectivité territoriale. Un accent particulier est mis sur le leadership dans le secteur public.
« Ces sessions s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation pour une meilleure gestion des affaires publiques », a indiqué le directeur général de l’ANFCT, Denyo Dodzi.
La démarche contribue au renforcement du processus de décentralisation, permettant ainsi aux collectivités locales de mieux gérer leurs affaires et d'offrir des services de qualité aux populations.
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