Au Togo, les pèlerins partis à la Mecque dans le cadre du Hadj 2024 feront l'objet de contrôles sanitaires renforcés destinés à leur garantir un retour sécurisé au pays. Le gouvernement a en effet pris vendredi 28 juin, une série de dispositions particulières dans ce sens.
Des décès ont été enregistrés au cours du #Hadj2024, dont certains dans un contexte de détresse respiratoire et de déshydratation. En vue de limiter la contamination des pèlerins togolais, le @GouvTg a pris des dispositions particulières. Les détails dans le communiqué ?? pic.twitter.com/B1xp9CH1RN
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) June 28, 2024
La décision intervient alors que plusieurs centaines de décès (plus de 1.300 selon les chiffres officiels) ont été enregistrées au cours du grand pèlerinage de la Mecque (Hadj), notamment du fait de déshydratation, et de maladies respiratoires parmi lesquelles le Covid-19.
Dépistage systématique à Lomé et mesures barrières
Concrètement, des masques et autres matériels seront mis à disposition des pèlerins à leur départ de Jeddah (Arabie Saoudite), afin de permettre déjà l’application des mesures de prévention. A l’arrivée à Lomé, le contrôle sanitaire sera renforcé avec le dépistage systématique du Covid-19.
Durant le séjour à la Maison du Hadj, les mesures sanitaires seront également renforcées, avant le retour à domicile où les pèlerins devront continuer d’observer des mesures spécifiques (limitation des contacts, port de masque, éviter les rassemblements.).
Quant aux familles des pèlerins, elles devront “s’abstenir de se rendre à l’aéroport et à la Maison du Hadj avant la disponibilité des résultats” des dépistages, a exhorté le gouvernement, qui a également invité à se rendre dans la formation sanitaire la plus proche en cas de suspicion de maladie respiratoire (toux, mal de gorge, difficulté à respirer).
Pour rappel, près de 2.500 Togolais ont pris part au Hadj cette année.
Au Togo, la gestion des produits chimiques devrait connaître une amélioration. Le ministère de l’environnement a en effet lancé jeudi 27 juin, le projet de mise en place d’un mécanisme de recouvrement des coûts pour la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques tout au long de leur cycle de vie.
Financé par le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), le projet sera exécuté sur une période de trois ans et permettra au Togo de disposer de ressources nécessaires pour la réalisation des actions importantes en faveur de la préservation de l’environnement.
Concrètement, il s’agira de faire à travers ce programme, une analyse de la situation et créer une base de données des acteurs du secteur privé impliqués dans l’import-export des produits chimiques pour une gestion plus rationnelle.
« Les produits chimiques, lorsqu’ils sont mal gérés, peuvent entraîner d’énormes risques tels que les incendies et les explosions. Et donc pour éviter ces catastrophes, l’État a besoin de mener des actions de contrôle », a expliqué Essolakina Bafei, chef section chimiques et matières radioactives.
Pour rappel, depuis la double explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise en 2020, le Togo a pris de nouvelles dispositions pour encadrer surtout la gestion des produits chimiques dangereux
Au Togo, les efforts se poursuivent pour améliorer la production du riz. Une formation axée sur l’approche « Smart Valleys » qui est un système d’aménagement sommaire des bas-fonds, a démarré il y a quelques jours à l’endroit d’un pool de riziculteurs formateurs à Blitta.
L’initiative soutenue par le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), vise à renforcer les capacités techniques des riziculteurs pour l’appropriation et l’extension de la technologie d’aménagement simple, durable et peu onéreuse des bas-fonds rizicoles pour la gestion de l’eau et de l’espace à travers l’approche « Smart Valleys ».
Concrètement, cette approche est mise en place pour faciliter la rétention et la gestion d’eaux pluviales dans les champs, réduisant ainsi la perte d’engrais dû aux inondations et favorisant une augmentation des rendements à la récolte.
Ainsi, pour faciliter la mise en œuvre et la diffusion de cette pratique, les producteurs ont bénéficié des outils d’aménagement composés de brouettes, de bottes, cordeaux, coupe-coupe, décamètres et des pioches.
Pour rappel, l’ambition du Togo est de porter sa production de riz à 1 115 087 tonnes à l’horizon 2030.
L’Assemblée nationale a clôturé vendredi 28 juin, la première session ordinaire de l’année 2024, ouverte depuis mars. La cérémonie, dirigée par le nouveau président de l’institution, Kodjo Adedze, s'est déroulée en présence du ministre chargé des relations avec les Institutions de la République.
Le Président du @ParlementTogo Son Excellence Monsieur Sévon-Tepé Kodjo Adédzé, a procédé ce vendredi 28 juin 2024 à la clôture de la première session ordinaire de l'année, conformément aux dispositions de l'article 12 alinéa 1er de la Constitution. La cérémonie s'est déroulée… pic.twitter.com/r5mUzvmaNA
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) June 28, 2024
Durant quatre mois, cette première session aura été rythmée par de nombreuses activités parlementaires, menées principalement par la législature sortante. En tout, deux projets de loi, une proposition de loi et une proposition de résolution ont été adoptés, et deux élections organisées (pour la CNDH et la Cour Constitutionnelle).
Sur le plan de la diplomatie parlementaire, la Représentation nationale a notamment accueilli à Lomé, la 53ème session ordinaire du comité interparlementaire (CIP) de l’Uemoa, et vu l’un de ses membres, Mémounatou Ibrahima portée à la présidence du Parlement de la Cedeao.
“Je salue le travail remarquable accompli avec dévouement par le bureau sortant de la sixième Législature de la quatrième République sous la présidence de Madame Yawa Djigbodi Tsegan. Nous nous engageons à poursuivre et consolider les grands chantiers de réformes institutionnelles amorcés par la précédente législature en vue du rayonnement de notre Togo chéri, l’Or de l’humanité”, a indiqué Kodjo Adedze, avant d’inviter la nouvelle législature à renforcer la qualité de la législation et à donner une nouvelle dimension au contrôle et à l’évaluation de l’action Gouvernementale.
C’est parti pour deux mois d’intersession ou de vacances parlementaires, avant le retour à l’hémicycle.
La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a adressé jeudi 27 juin, une mise en demeure à la chaîne de télévision française France 24, pour “traitement inéquitable de l’information et diffusion de fausses nouvelles”. Cette mise en demeure, “la dernière” selon le régulateur, est intervenue après une plainte du directeur général du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO) de Lomé.
En cause, la diffusion le mardi 25 juin dernier dans l’édition du ‘Journal Afrique’ de la chaîne, d’un reportage tourné dans les locaux de la maternité du centre hospitalier.
Concrètement, il est reproché au média la non-obtention d’une autorisation de tournage, la publication de faits “matériellement faux et non-avérés”, ainsi que l’absence d’une confrontation avec l’administration du CHU, au mépris des règles d’éthique et de déontologie journalistiques.
En outre, la HAAC a déploré une série de manquements, liés notamment aux correspondants ou envoyés spéciaux de la chaîne de télévision, ainsi qu’à leurs antécédents au Togo.
“Ces inexactitudes répétées dans vos reportages ne sont pas seulement préjudiciables à l’image du CHU-SO et du Togo, mais violent également les principes fondamentaux du journalisme”, a souligné le Président de la Haute autorité, Pitalounani Télou dans la note adressée à la directrice générale de France 24, avant de prévenir que l’institution se verrait “contrainte d’envisager des mesures appropriées, y compris la suspension du droit de diffusion sur le territoire national”, si de tels agissements se répétaient.
En outre, une demande de correction du reportage a été effectuée, et une réponse formelle sous 7 jours attendue.
Pour rappel, en mai dernier, la HAAC avait également mis en demeure un autre média français, la RFI, pour les mêmes motifs.
Au Togo, la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kayi Mivedor-Sambiani a procédé ce vendredi 28 juin au lancement des journées de l’artisanat togolais (JAT). L'événement qui en est à sa 4ème édition, est placé cette année sous le thème : « l’artisanat, moteur du développement économique et social du Togo ».
Cette édition prévue du 28 juin au 10 juillet vise à mettre l’accent sur les actions du gouvernement en faveur de l’artisanat. Il s’agit en outre d'offrir des opportunités au public, notamment de découvrir les potentialités du pays en matière de production et de prestations artisanales.
De façon concrète, ces journées constituent un cadre de promotion et de valorisation des produits artisanaux.
« L’artisanat se trouve ainsi aujourd’hui dans une dynamique telle qu’on peut le considérer valablement comme l’un des leviers essentiels de développement économique, social et culturel de notre pays », a indiqué la ministre.
Au cours de cette nouvelle édition, plusieurs activités seront menées sur l’étendue du territoire. Entre autres, des opérations de reboisement dans toutes les préfectures, des mini-foires de promotion des produits locaux, des conférences- débats, des séances de sensibilisation et d’information ainsi que des actions de salubrité dans les hôpitaux et les chambres de métier.
Pour rappel, au Togo, l’artisanat compte plus de 165 métiers classés dans trois groupes notamment l’artisanat de production et de transformation, l’artisanat de services et l’artisanat d’art. Le secteur contribue à plus de 18% au produit intérieur bruit.
Au Togo, la route reliant les localités de Tchaasémondè-Gandé-Agbang (Région de la Kara) sera bientôt construite. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé le jeudi 27 juin, une enveloppe de 30 milliards FCFA pour sa réalisation.
?142ème CA de la BOAD,
— Banque Ouest Africaine de Développement (@boad_official) June 27, 2024
9⃣ nouvelles opérations approuvées pour un montant global de ???,??? ????????? ????.
Plus d'infos ici ⬇️https://t.co/cCwTjeT35K
Le financement, autorisé à l’issue du 142ème conseil d’administration de l’institution bancaire, servira à aménager et bitumer ce tronçon, assurant ainsi le désenclavement de la zone. L’objectif du gouvernement à travers le projet, est notamment de dynamiser les localités concernées et de faciliter les échanges économiques, sociaux et culturels aux niveaux national et sous-régional.
Selon les projections, la réalisation du projet facilitera la création de plus de 4.200 emplois directs et indirects, et contribuera à réduire de 80% les accidents sur le tronçon.
Pour rappel, plusieurs chantiers ont été ouverts sur le territoire, afin de renforcer le maillage en infrastructures routières.
Au Togo, le ministre de l’accès universel aux soins, Jean-Marie Tessi a démarré cette semaine, une tournée dans les districts sanitaires de la région de la Kara. Le coup d’envoi de ce périple a été donné mercredi 26 juin au centre médico-social d’Adabawéré, dans la commune Kozah 1.
L’objectif est de prendre contact des réalités des communautés et des initiatives de santé développées par les partenaires.
« Ma tournée dans la Kara vise fondamentalement à porter un message d’encouragement à tous ceux et à toutes celles qui travaillent sans relâche pour la prise en charge de nos concitoyens à la base, de saluer le partenariat entre le Togo et l’ONG américaine SI qui accompagne le Togo particulièrement sur la santé communautaire, la prise en charge de la femme enceinte et de la petite enfance », a expliqué le ministre.
La tournée se poursuit dans les autres préfectures de la région jusqu’au 29 juin.
Notons que dans la Kara, 25 Unités de soins périphériques (USP) qui étaient à la charge de l’ONG SI ont basculé vers le programme WEZOU, mise en place pour accompagner la femme enceinte et le nouveau-né.
La capitale togolaise abrite depuis le jeudi 27 juin, un atelier régional de concertation sur la révision de la stratégie régionale d’inclusion financière. Les travaux, organisés par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), visent à doter la zone Uemoa d’un nouvel outil de promotion et de facilitation de l’accès aux services financiers aux populations.
Ce jeudi 27 juin 2024, s'est ouvert à #Lomé l'atelier régional de concertation sur la révision de la stratégie régionale d'inclusion financière. Adoptée en 2019, cette stratégie a connu des succès notables, mais des défis persistent. Face à ce constat, il est apparu nécessaire… pic.twitter.com/nqLumMR9so
— Ministère inclusion financière et secteur informel (@IFSIPRtg) June 27, 2024
Durant deux jours (l’atelier s’achève ce vendredi), les assises permettront de passer au peigne fin, les résultats obtenus cinq ans après l’élaboration de la stratégie initiale, de relever les défis et de plancher sur les axes d’amélioration.
Selon les projections, la nouvelle stratégie devra mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque catégorie de la population, renforcer l'éducation financière et la protection des consommateurs, favoriser l'inclusion financière numérique, et exploiter les avancées technologiques pour rendre les services financiers plus accessibles et abordables.
“Il nous revient de réfléchir sur les défis émergents à prendre en compte pour renforcer durablement l’inclusion financière et améliorer son impact positif sur les conditions de vie des populations et la croissance des PME”, a souligné la directrice nationale de la BCEAO, Akuwa Dogbé.
Pour le Togo, locomotive de la sous-région depuis plusieurs années, cette nouvelle stratégie permettra de renforcer les acquis et de faire mieux. Le pays, qui enregistre à ce jour un taux d’inclusion financière de 87%, s'est doté en 2021 de sa stratégie nationale quinquennale.
Au Togo, le Projet de transformation agroalimentaire (PTA), porté depuis 2018 par le gouvernement à travers les agropoles, vient d’enregistrer un nouvel appui significatif. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé jeudi 27 juin, un nouveau financement de 30 milliards FCFA en faveur de ce projet. Ceci, après un premier financement de 10 milliards FCFA au moins.
L’enveloppe, annoncée à l’issue du 142ème conseil d’administration de l’institution régionale, vise à soutenir la deuxième phase du projet, après une première partie marquée par de “grands progrès”.
Concrètement, un accent particulier sera mis sur l'augmentation de la production agricole dans des filières ciblées telles que le riz, le maïs, le soja, le sésame, le poulet de chair et la noix de cajou. En outre, ce financement substantiel permettra de poursuivre le renforcement des capacités des acteurs des filières agro-industrielles prioritaires.
Plus de 800.000 bénéficiaires directs à terme
Lancé il y a un peu plus de cinq ans par l’exécutif pour booster le secteur agricole national et réduire la dépendance aux importations alimentaires, le PTA prévoit la construction de 10 centres de transformation agricole (CTA) ou agropoles sur tout le territoire.
Le premier, développé dans la région de la Kara et soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) ainsi que d’autres partenaires comme la Fondation Saemaul, a d’ores et déjà atteint sa vitesse de croisière.
A terme, plus de 800.000 personnes bénéficieront directement de ce programme, avec une attention particulière pour l'inclusion des femmes, qui représentent 50% des bénéficiaires. De plus, le projet entend améliorer l'accès à des services de base, avec au moins 10.000 personnes qui auront un nouvel accès à une source d'eau potable et autant qui seront connectées à l'électricité.