Au Togo, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche donne un ultimatum aux établissements privés en situation irrégulière. Leurs promoteurs ont jusqu’au 19 juillet pour régulariser leurs nouvelles filières.
Cette mise en demeure fait suite au constat selon lequel certains établissements ont ouvert de nouvelles filières sans avoir préalablement procédé aux formalités d’accréditation.
« Cette situation préjudiciable aux apprenants pose le problème de fiabilité des formations délivrées dans ces établissements privés », a indiqué le ministre Ihou Watéba, chargé de l’enseignement supérieur.
Et de préciser que « toute demande de régularisation de filières est assujettie au paiement des frais contre une quittance au Trésor public ».
L’occasion également pour le ministre de rappeler aux responsables d’établissements, l’obligation de demander une autorisation préalable du ministère de tutelle avant toute ouverture de filière. « Tout contrevenant à cette règle se verra refuser la régulation à l’avenir ».
Notons que l’an dernier, le Togo a lancé un processus d’harmonisation des offres de formation universitaire. La démarche qui concerne les parcours Licence des établissements privés d’enseignement supérieur, vise à rendre officiels tous les curricula.
Le Togo renforce un peu plus son engagement pour la cause environnementale. Le pays a lancé il y a quelques jours, l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT). Le programme, appuyé par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), vise à soutenir les pays bénéficiaires dans la mise en place d’un cadre de transparence renforcé pour l’action climatique.
Financé à hauteur de 168 645 de dollars américains, soit un peu plus de 103 millions FCFA, le projet permettra au Togo de renforcer sa gouvernance climatique ainsi que son cadre de Mesures Notifications et Vérifications (MRV) et de développer un système de suivi de ses contributions déterminées au niveau national (CDN).
Concrètement, sur une période de 14 mois, il s’agira d’améliorer la qualité des données d’inventaire des gaz à effet de serre (GES) et d’instaurer des dispositifs et des procédures pouvant garantir l’exactitude des données aux fins de son intégration à des niveaux infranationaux, puis dans le processus d’élaboration des rapports.
En s’appuyant sur cette initiative, le Togo pourra mettre en place un cadre qui répond aux priorités nationales en matière de gestion des problèmes climatiques.
Outre le projet ICAT réalisé actuellement dans huit pays (Namibie, Ouganda, Madagascar, Côte d’Ivoire, Mali, Malawi, Guinée et Togo), plusieurs actions sont mises en œuvre par le gouvernement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et assurer la transparence dans l’action climatique.
Au Togo, la mobilisation fiscale connaît une tendance positive depuis le début de l’année 2024. Au premier trimestre, l'Office Togolais des Recettes (OTR) a enregistré un total de 207 milliards FCFA de recettes.
Ces résultats, dévoilés par le ministère de l’économie et des finances dans ses récents tableaux des opérations financières de l'État (TOFE), révèlent une hausse de 17% par rapport aux 176,8 milliards FCFA collectés durant la même période en 2023.
Concrètement, 108,6 milliards FCFA ont été mobilisés par le Commissariat des impôts (soit 23,6% de l'objectif annuel de 460 milliards FCFA), en hausse de 14,7% par rapport à l’an dernier, tandis que le Commissariat des douanes et droits indirects a levé 99,3 milliards FCFA, (22,8% de l’objectif de 434 milliards FCFA). Là également, on observe une hausse de 21,1% par rapport aux 82 milliards obtenus de janvier à mars 2023.
Dans le détail des contributions spécifiques, plusieurs taxes et impôts ont connu des augmentations significatives. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les importations a ainsi atteint 43,69 milliards FCFA, soit plus du double des 21 milliards FCFA perçus sur la période l’an dernier, la TVA sur les marchandises consommées localement et la taxe sur les activités financières (TAF) ont généré ensemble 35,9 milliards FCFA, et les droits de douane se sont élevés à 35 milliards FCFA. Quant à l'impôt sur les sociétés (IS), il a rapporté 30 milliards FCFA.
Pour rappel, cette année 2024, l’Office devra collecter un peu plus de 1.000 milliards de recettes fiscales, dont 895 milliards FCFA de recettes fiscales liquides.
Au Togo, le processus de renouvellement des instances de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo) est entré dans sa dernière ligne droite, depuis le 15 juin dernier et le lancement de la campagne électorale. Au total, 277 opérateurs économiques ont été retenus comme électeurs sur les 597 dossiers reçus, a annoncé en fin de semaine écoulée la Commission électorale consulaire.
Ce jeudi 20 juin 2024, Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du @CommercegouvTg, a présidé une réunion d’échanges avec la Commission électorale consulaire, sur l’état d’avancement du processus électoral consulaire à la CCI-Togo. ➡️ https://t.co/QIfeU7Isnw@GouvTg#Denyigban pic.twitter.com/l5qGSUT1iC
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) June 20, 2024
Sur le terrain, la campagne se poursuivra normalement jusqu’au 28 juin, avant le scrutin prévu deux jours plus tard (30 juin). A l’issue du processus, une nouvelle Assemblée consulaire de 75 membres sera mise sur pied, conformément aux réformes initiées par le gouvernement.
Pour rappel, la Chambre de commerce et d’industrie est la principale interface entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics.
Les officiels togolais ainsi que les fonctionnaires détenteurs de passeports de service n’ont plus besoin de visa pour se rendre en Afrique du Sud. Les deux pays ont en effet scellé depuis le 18 juin dernier un accord dans ce sens.
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— Ministère des Affaires Etrangères ?? (@Maeirte_Togo) June 21, 2024
The Minister of Foreign Affairs, Prof. @rdussey, thanks his South African counterpart, Dr. Naledi Pandor, for the visa waiver agreement for diplomatic and official passport holders between #Togo and #South_Africa...#Africanophone#APA #Panafricanism#Lome2024 #OurAfrica pic.twitter.com/EnFY2KXgOm
Avec cette nouvelle facilité, la Nation arc-en-ciel rejoint la liste des pays avec lesquels le Togo a conclu des ententes similaires, comme le Gabon, le Maroc, la Russie, le Brésil, ou encore le Qatar.
“Nous travaillons d’ores et déjà pour les autres catégories de passeports”, a rassuré le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, qui a remercié son homologue, Naledi Pandor pour son engagement à oeuvrer également pour le renforcement de la coopération bilatérale entre Lomé et Prétoria.
L’entraîneur-sélectionneur de l’équipe nationale masculine sénior de football du Togo, Paulo Duarte, a officiellement présenté sa démission jeudi 20 juin, a annoncé la fédération (FTF).
?Eperviers | Communiqué relatif à la démission du sélectionneur national Paulo Duarte En savoir plus ➡️ https://t.co/65plVEuijM pic.twitter.com/IMcNJIc51r
— FTF-Fédération Togolaise de Football (@FtfTogolaise) June 21, 2024
Intronisé en août 2021 à la tête des Eperviers, le technicien portugais avait pris la suite du français Claude Le Roy. Son bilan en 23 matchs est de 7 victoires, 6 défaites et 10 nuls.
“Je tiens à le féliciter pour le travail remarquable qu'il a entrepris avec les Éperviers et qui augure d'un lendemain meilleur pour notre équipe”, a indiqué la ministre des sports, Lidi-Bessi Kama à l’issue de l’annonce.
De nouvelles concertations ont d’ores et déjà été lancées par la fédération pour le recrutement d’un nouveau sélectionneur. Pour rappel, le Togo est actuellement engagé dans les qualifications pour la prochaine Coupe du monde de la FIFA.
Sur la période 2018-2022, l’aide publique au développement pour le Togo s’est établie à environ 3.000 millions $, soit environ 2.000 milliards FCFA. C’est l’une des principales informations communiquées le mercredi 19 juin dernier, à l’issue d’une réunion avec un groupe de partenaires techniques et financiers du pays.
Madame le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, @SandraA_JOHNSON, a présidé ce 19 juin 2024, une réunion d’échanges avec un premier groupe de partenaires techniques et financiers.https://t.co/A9QUWBT2oz pic.twitter.com/IvBADe6PaS
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) June 20, 2024
La rencontre, présidée par la ministre, Secrétaire-générale de la République, Sandra Johnson, avait pour objectif de faire l’état sur la coopération, et d’identifier les principaux défis relatifs aux différents projets de développement.
L’ambition pour le Togo, engagé sur plusieurs projets, est notamment d’accélérer l’exécution de ces derniers, afin d’obtenir des impacts significatifs.
Rationaliser les interventions, optimiser les ressources
Dans un contexte économique particulier, marqué entre autres par des conditions de financement beaucoup plus difficiles, l’exécutif a en effet revu sa stratégie, pour coordonner et rationaliser efficacement les différentes interventions, et optimiser les ressources.
D’ailleurs, une nouvelle mouture de la plateforme dédiée aux partenaires sera présentée à ces derniers dans les prochains jours. En outre, “des discussions plus approfondies se tiendront dans les prochaines semaines pour affiner ensemble la stratégie de l’outil et d’accélération”, a annoncé la ministre.
D’autres rencontres sont attendues avec d’autres groupes de partenaires.
Au Togo, la journée du vendredi 21 juin 2024 est fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. La décision a été prise par le gouvernement, en raison de la commémoration de la Journée des Martyrs.
La journée du vendredi 21 juin 2024 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. Les détails dans le communiqué ci-dessous. ⬇️ pic.twitter.com/4xBzNmeA3Q
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) June 20, 2024
Toutefois, les épreuves du Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) prévues pour la journée sont maintenues aux horaires fixés. Ceci, afin de respecter la programmation établie dans le cadre de l’harmonisation de l’examen au niveau régional (Uemoa).
Pour rappel, les épreuves écrites ont démarré depuis lundi, avec plus de 70.000 candidats en lice.
Au Togo, les organes de presse étrangers pourront de nouveau obtenir une accréditation pour la couverture de l’actualité et des manifestations à compter du 26 juin prochain. L’annonce a été faite jeudi 20 juin par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), via un communiqué.
« La suspension de l'accréditation des organes de presse étrangers pour la couverture de l'actualité et des manifestations au Togo est levée », a indiqué le gendarme de l’audiovisuel.
Et de préciser que « la demande d'accréditation doit être soumise au président de la HAAC au moins 15 jours avant le début de l'événement, sauf en cas d'urgence ».
Pour bénéficier de l’accréditation, l’organe de presse doit désigner un journaliste professionnel ou un technicien des médias pour assurer la mission demandée en qualité d’envoyé spécial.
Cette accréditation n’exempte pas le bénéficiaire de l'obligation d'obtenir une autorisation d'accès à la manifestation, délivrée par l'organisateur.
Pour rappel, en avril dernier, la HAAC avait suspendu la délivrance de ces accréditations aux médias étrangers. Cette suspension, intervenue dans le contexte des élections législatives et régionales, faisait suite à une série d’observations en lien notamment avec les problèmes liés à un envoyé spécial de la chaîne Africa XXI ou encore les manquements constatés dans la couverture de l’actualité politique sur le Togo par RFI et France 24.
Le Togo dispose désormais d’un schéma national d’analyse et de couverture des risques (SNACR). Les acteurs de la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes (PNRRC) et des organisations de la société civile, réunis les 19 et 20 juin à Kpalimé ont procédé à la validation du nouveau document.
L’initiative portée par l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) avec le soutien du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) vise à réduire les risques de catastrophes.
Le nouvel outil qui prend en compte les besoins sectoriels présente une analyse des risques auxquels le Togo est confronté.
Concrètement, le SNACR permettra d’identifier sur le territoire, les risques auxquels les populations sont confrontées et les structures capables d’y répondre. Il sera utilisé pour planifier les interventions et apporter les réponses adéquates. Les communes pourront également s’en servir dans l’orientation de leurs Plan de développement communal (PDC).
La validation de ce document intervient dans un contexte où la région Maritime et le Grand Lomé, subissent ces dernières semaines, de très fortes pluies et des inondations, liées au dérèglement climatique, qui engendrent des dégâts matériels.
Pour rappel, l’élaboration du SNACR s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des communautés vulnérables face aux changements climatiques et aux catastrophes dans les zones très exposées aux risques.