Au Togo, des cas de dengue ont été enregistrés au cours du second trimestre par le système de surveillance épidémiologique, a annoncé jeudi 27 juin, le ministère de la santé et de l’hygiène publique.
Si, comme à l’accoutumée, des dispositions immédiates ont été prises notamment pour la détection précoce, la notification, la prise en charge des cas et la sensibilisation des populations, les investigations se poursuivent.
Pour l’heure, les populations sont invitées à adopter les mesures de lutte antivectorielle, afin de réduire le risque de contraction de la maladie : éviter les piqûres de moustiques en dormant sous une moustiquaire ou en portant des vêtements appropriés, détruire les gîtes larvaires, éliminer les déchets autour des habitations, et assainir régulièrement l'environnement immédiat, entre autres.
“Devant toute suspicion, informez le personnel de santé de la formation sanitaire la plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate”, a exhorté le ministre Moustafa Mijiyawa dans un communiqué.
Pour rappel, la dengue est une maladie infectieuse du groupe des fièvres virales hémorragiques, devenue de plus en plus récurrente dans la sous-région ouest-africaine. Causée par des piqûres de moustiques, elle se manifeste entre autres par une fièvre, une faiblesse intense, des céphalées, des douleurs articulaires et ou musculaires, des nausées, des vomissements, et des éruptions cutanées. Ces symptômes peuvent s’accompagner de saignements.
Au Togo, les acteurs de la filière horticole ont été formés les mardi 25 et mercredi 26 juin sur les technologies agricoles innovantes. La session initiée par le ministère de l'agriculture s'inscrivait dans le cadre du Projet Promotion des Filières horticoles au Togo (PROFIT), soutenu financièrement par le département de l’agriculture des États-Unis d’Amérique (USDA).
La rencontre qui a connu la participation des représentants d'ONG membres du consortium PROFIT, de l’ITRA, de l’ICAT, ainsi que des agents de la direction de l’environnement, avait pour but de dresser le répertoire des technologies et techniques sensibles aux changements climatiques en vue d’identifier celles qui sont accessibles aux producteurs de gombo, de piments et de manioc.
Concrètement, il s’agissait de trouver des stratégies devant permettre d’adapter les filières horticoles aux changements climatiques.
L’occasion pour Boabekoa Guidan, directeur adjoint du PROFIT, d’inviter les participants à s’investir davantage afin de proposer des solutions concrètes qui seront utiles à tous les acteurs de la filière.
Pour rappel, le projet PROFIT vise à renforcer la production, la transformation et la commercialisation des produits tels que le piment, le gombo et le manioc au Togo, jusqu’en Septembre de 2028. Il est mis en œuvre par Lutheran World Relief (LWR) et ses partenaires (GRED, ODIAE, RAFIA, OADEL et CRS).
Au Togo, un rapport sur la viabilité des entreprises est en gestation. Une rencontre organisée par le ministère de la promotion de l’investissement a eu lieu dans ce sens mercredi 26 juin à Lomé.
À cette assise, il était question de présenter le rapport provisoire élaboré par un consultant aux différentes parties prenantes que sont les représentants de la Cellule climat des affaires, la cellule présidentielle pour le suivi des projets prioritaires, du ministère en charge du commerce, du ministère de l'économie et des finances, du secrétariat d'État en charge de l'inclusion financière, ainsi que ceux du secteur privé.
La rencontre a également permis de faire un état des lieux de la viabilité des entreprises sur la période de 2015 à 2020, d'identifier les facteurs de mortalité, et de proposer des recommandations. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d'appui à la promotion de l'investissement et au développement des partenariats public-privé (PAPIDPPP), financé par le gouvernement et la BAD.
Le rapport final prenant en compte les contributions de chaque partie, devrait être disponible dans les prochaines semaines.
Au Togo, le ministère de la sécurité et de la protection civile, à travers le Comité national anti-drogue (CNAD), a procédé mercredi 26 juin à l’incinération à Lomé, de plus de 90.000 kg de drogues et autres produits illicites. L’opération s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues observée chaque 25 juin.
Dans le détail, il s’agit de 16 kg de cocaïne, 52 kg d’éphédrine, 1 Kg d’héroïne, 0,222 Kg de méthamphétamine, 4.100 Kg de cannabis, 1 kg de Djéri-Djéri, 135 kg de psychotropes, 40.400 kg de médicaments illicites, 6 kg de papier à fumer, 46.100 kg de cigarettes illicites, et 309 kg de produits de tabac illicites.
L'objectif, comme chaque année, est de montrer la détermination des pouvoirs publics à venir à bout de ce fléau aux effets dévastateurs sur la société.
« La drogue est un fléau qui menace notre société à tous les niveaux. Elle sert de carburant au terrorisme, à l’extrémisme violent et compromet le développement de nos pays. C’est pourquoi il est crucial de prendre des mesures préventives pour lutter contre ce problème », a indiqué le Colonel Amayi Kossi, Secrétaire permanent du CNAD.
La célébration de cette année, axée sur la prévention, a été l’occasion pour le ministre de la sécurité, Calixte Madjoulba de rappeler mardi 25 juin dans son message, la priorité portée sur la prévention qui enregistre des résultats encourageants surtout en milieu scolaire.
Au Togo, la phase pratique de l’examen national du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) a officiellement démarré le mardi 25 juin sur toute l’étendue du territoire national. Au total, plus de 5.600 candidats sont en lice pour cette session 2024, un effectif en hausse par rapport aux 4.000 enregistrés l’an dernier.
En tout, une quinzaine de spécialités sont concernées dans des catégories diverses comme l’industriel, l’agropastoral, l’artisanat artistique, la coiffure esthétique, la couture, l'hôtellerie, l’agroalimentaire, ou encore la mécanique.
Comme chaque année, la tradition a été respectée, avec la tournée du ministre délégué chargé de l'Enseignement technique et de l'Artisanat, Kokou Eké Hodin, dans plusieurs centres d’examen de la région des Plateaux. L’occasion pour l’officiel de s’assurer du bon déroulement des épreuves, et d’encourager les candidats : “Nous avons besoin de tout le monde pour la construction du Togo”, a-t-il insisté.
Pour rappel, le CAP ouvre la voie à l’insertion dans le monde socioprofessionnel.
Le gouvernement a accordé mercredi 26 juin via un arrêté interministériel, une prime spéciale mensuelle de 30.000 FCFA aux professionnels paramédicaux.
Ce coup de pouce de l’exécutif s’adresse particulièrement aux acteurs effectuant, à titre exceptionnel et sous la supervision d’un chirurgien généraliste et/ou d’un gynécologue obstétricien, des actes de chirurgie générale et de gynéco-obstétrique dans les formations sanitaires publiques périphériques avec antenne chirurgicale ne disposant pas de médecins spécialisés en chirurgie générale ou en gynéco-obstétrique.
Pour ce qui concerne les chirurgiens généralistes et/ou gynécologues obstétriciens assumant les fonctions de superviseur ou de coordonnateur des activités de chirurgie générale et de gynéco-obstétrique dans les formations sanitaires publiques du lieu d’exercice des professionnels paramédicaux cités plus haut, ils percevront une indemnité équivalente à celle des chefs de section, a également décidé le gouvernement.
Lancés depuis 2020, les travaux de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou sont presque achevés. C’est le constat effectué mardi 25 juin par la ministre des travaux publics, Zouréhatou Tcha-Kondo Kassa-Traoré en visite sur les chantiers de la deuxième phase du projet.
Visite des sites du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou. En présence de Mme la ministre des travaux publics @PublicsTogo @wabiola et @AmbUETogo ont constaté l’avancée des travaux. Une route qui favorise réellement l’intégration régionale. #transport @AfDB_Group pic.twitter.com/3BErwwhrTR
— Banque Africaine de Développement - Bureau du Togo (@Afdb_COTG) June 25, 2024
L’officielle, accompagnée d’une délégation de partenaires techniques et financiers (UE, BAD, BOAD) a également visité les ouvrages connexes réalisés dans le cadre du projet. Entre autres, le marché de Baguida, où des hangars ont été construits, la passerelle, le poste de péage d’Aného, le centre multifonctionnel d’Abalo-Condji et le centre de santé d’Agbodrafo.
Concrètement, les travaux de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou ont consisté en la construction en 2X2 voies d’Aflao jusqu’à la frontière avec le Bénin, passant par le rond-point du port, Avépozo et Aného.
Notons que le projet est financé à hauteur de 44,78 milliards FCFA par la Banque Africaine de Développement (BAD) et de 20 millions d’euros par l’Union Européenne. La BID, la BOAD et la Banque mondiale ont également contribué à sa réalisation.
« La banque prévoit de continuer à investir dans des projets d’infrastructures routières au Togo, en partenariat avec le gouvernement. Nous travaillons actuellement avec d’autres partenaires du Togo sur le projet de l’autoroute Lomé-Cinkassé », a indiqué Wilfrid Abiola, représentant résidant de la BAD.
Le ministre de l’économie maritime, Kokou Edem Tengue a reçu mardi 25 juin, la toute première femme de la marine marchande du Togo, Simone Adjoto Kéké. Ceci dans le cadre la journée internationale des gens de Mer, célébrée chaque 25 juin.
? En célébration de la #JournéeDesGensDeMer ! Heureux d'avoir lancé les événements d'aujourd'hui et d'avoir rencontré KEKE Adjoto Simone, la première femme capitaine de notre marine marchande. ? Le thème de cette année, "Naviguer vers l'avenir : la sécurité d'abord !", souligne… pic.twitter.com/dEOY7pmwaI
— Kokou Edem TENGUE (@kokouedemTENGUE) June 25, 2024
Au cours des échanges, la jeune femme a partagé son parcours, et exprimé sa gratitude aux autorités pour les diverses actions en faveur de la femme.
Après son baccalauréat série D en 2012 au Togo, Simone Kéké a poursuivi ses études à l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM) d’Abidjan d’où elle est sortie diplômée Lieutenant au long cours. A l’issue des formations pratiques suivies au Port de Lomé, elle obtint un Brevet d’officier chef de quart passerelle qui lui a permis d’intégrer l’Institut Supérieur des Etudes Maritimes (ISEM) à Casablanca (Maroc) et de s’adjuger le diplôme de Capitaine au long cours.
Célébration de la journée internationale des gens de mer
Axée cette année autour du thème « Naviguer vers l’avenir : la sécurité d’abord », cette journée a été marquée par diverses activités allant dans le sens de la promotion d’un environnement sûr et durable pour les générations futures.
Pour rappel, au Togo, les gens de mer disposent depuis l’an dernier d’une convention collective. Plusieurs autres initiatives sont mises en œuvre par le gouvernement pour garantir la sécurité des travailleurs maritimes.
La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) s’apprête à mettre à jour ses compteurs prépayés (Cashpowers). Le fournisseur public d’électricité a lancé ce mercredi 26 juin, la première phase du processus avec ses agents.
Concrètement, l’opération vise à garantir le fonctionnement des appareils de consommation, au-delà de leur date prévue d’expiration (24 novembre 2024), conformément aux normes et spécifications internationales.
Dans la pratique, les utilisateurs devront payer un crédit de rechargement de 150 FCFA minimum qui générera des codes à saisir dans l’ordre sur le compteur, puis suivre les instructions. “Cette opération de mise à jour est totalement gratuite pour le client. Elle se fera une seule fois et n'impactera ni le fonctionnement des compteurs, ni la consommation du client”, a rassuré la Compagnie.
Pour rappel, le système de consommation d’électricité prépayée a été introduit depuis 2009 par la CEET, sous le nom de ‘Compteur Lafia’. Il permet au client de payer sa consommation à l’avance, en rechargeant le compteur monophasé (2 fils) ou triphasé (4 fils).
Le Togo participe depuis le mardi 25 juin au Festival international de théâtre de Grigny en France. Le pays, représenté par la Compagnie Artistique EDU, est invité aux côtés d'autres nations.
Durant une semaine (jusqu’au 29 juin), plusieurs activités (ateliers, représentations, événements artistiques et festifs) seront organisées, permettant à la délégation togolaise non seulement de faire connaître la richesse culturelle togolaise, mais aussi de tisser des liens dans une perspective de coopération.
“C'est une reconnaissance importante pour le Togo d'être invité à participer à cette manifestation culturelle de renom”, a souligné le groupe spécialisé notamment dans les percussions ‘Atopani’ et la danse théâtrale.
Pour rappel, le Festival de Grigny a été créé il y a quelques années, dans le but de réunir des compagnies artistiques d’Afrique, des Caraïbes et d’ailleurs autour de la cause théâtrale.