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Quatre ans après sa mise en place, la Faîtière des communes du Togo (FCT) passe à l’heure du bilan. L’entité a en effet tenu jeudi 14 novembre sa 4ème assemblée générale à Lomé réunissant les 117 maires.

La rencontre, ouverte par le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a été l’occasion de passer en revue les différentes activités menées. Les travaux ont également porté sur la présentation et l’approbation du rapport annuel 2024.

« Au cours de ces quatre années, la faîtière s’est attachée à mettre en œuvre son plan stratégique décliné en plusieurs axes prioritaires. Il s’agit notamment de la formation, la promotion du genre et du renforcement des capacités des élus. Des efforts de consolidation du partenariat avec les institutions de l’État, les ministères et le secteur privé ont été également enregistrés », a indiqué Yawa Kouigan, ministre chargé de la communication et présidente de la FCT.

Pour sa part, le ministre chargé de l’administration territoriale a mis en avant les progrès significatifs réalisés dans le processus de décentralisation, notamment le renforcement du cadre juridique et institutionnel, le financement des collectivités territoriales et l’amélioration des infrastructures. L’officiel a exhorté la faîtière à poursuivre sa mission avec plus d’engagement et d’abnégation, en ayant pour objectif la satisfaction des besoins des populations à la base.

À l’issue des échanges, il a été convenu de conserver le bureau national de la faîtière jusqu’aux élections communales prochaines. Pour rappel, la FCT sert d’interlocuteur entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers pour les questions liées à la décentralisation. Elle est dirigée par un bureau de huit membres.

Présent à Bakou dans le cadre des travaux de la COP29, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé multiplie également les échanges bilatéraux. Le chef de l’Etat a reçu dans ce sens, le mercredi 13 novembre, des partenaires internationaux pour l’action climatique au Togo. 

Vers plus de capitaux pour les PME et le secteur agricole

Le leader togolais a notamment échangé avec le Secrétaire exécutif du Fonds d’équipement des Nations unies dédié à la mobilisation des capitaux (UNDFC), Pradeep Kurukulasuriya. Les discussions, axées sur le partenariat entre le Togo et l’institution onusienne, ont permis de plancher sur des moyens de mobilisation de fonds, en faveur du secteur agricole et des PME. 

L’UNDFC, a indiqué son Secrétaire général, entend apporter des garanties aux services financiers locaux, pour améliorer la mobilisation des ressources financières pour les secteurs public et privé. 

Nouvelles solutions en vue pour l’amélioration de la sécurité énergétiques

Avec le Directeur général de l’Alliance Mondiale pour l’Énergie des Peuples et de la Planète, les discussions ont été essentiellement axées sur les priorités nationales et la collaboration pour favoriser le développement durable à partir des énergies renouvelables. 

Le responsable de l’Alliance, Woochong Um, a notamment affirmé la volonté de son institution à soutenir les efforts du Togo dans son apport aux Contributions Déterminées au Niveau National (CND), afin d’atteindre ses objectifs climatiques. 

Nous avons eu une très bonne discussion avec le Président togolais sur la manière dont nous pouvons continuer à collaborer afin de fournir des solutions au pays, notamment à travers l’énergie renouvelable et le stockage de l’énergie par batterie, car la sécurité énergétique est importante pour le Togo”, a-t-il notamment indiqué à l’issue de l’entretien.

jeudi, 14 novembre 2024 18:15

Projet CoSo : le gouvernement fait le point

Au Togo, le comité de pilotage du projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (CoSo) a tenu en début de semaine sa 3ème réunion ordinaire à Lomé. Les travaux, présidés par le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, ont permis de faire le point sur la mise en œuvre du projet lancé en 2022.

La rencontre a été l'occasion d'adopter le rapport d’activités 2024, ainsi que le plan de travail et le budget pour l'année 2025. Les résultats obtenus ont été jugés globalement satisfaisants, tant par le gouvernement que par la Banque mondiale, partenaire de l’initiative.

« Après plus de deux années de mise en œuvre, nous avons tous constaté des avancées significatives, en termes d'investissements dans les secteurs prioritaires d'intervention du projet. Ainsi, les secteurs de l'éducation, de l'énergie, de l'eau, de l'agriculture, du développement à la base, de la jeunesse ont été fortement impactés par les activités du projet, principalement dans la région des Savanes qui concentre 90% des cantons bénéficiaires », a indiqué la cheffe du gouvernement.

Pour sa part, le représentant résident de la Banque mondiale, Fily Sissoko, a salué la bonne exécution du projet au Togo, malgré son intégration tardive. « Le Togo a rejoint le CoSo après les autres pays, mais affiche aujourd'hui les meilleurs résultats. D'ailleurs, je crois que la Côte d'Ivoire et le Bénin sont en train de voir comment est-ce qu'ils peuvent apprendre de l'expérience du Togo », a-t-il affirmé avant de préciser que « ce ne sont pas seulement les taux de décaissement qui sont excellents, mais aussi les ouvrages réalisés, la démarche qui permet de renforcer la confiance entre les populations et l'État, ce qui est pour nous extrêmement important ». Le responsable a également mis l’accent sur le guichet d'appui aux communautés et réfugiés qui a permis de mobiliser un financement de 23 millions de dollars.

Déployé grâce à un investissement de 33 milliards de FCFA de la Banque mondiale et à un financement additionnel de près de 14 milliards FCFA pour intensifier les activités, le projet CoSo vise à améliorer la collaboration régionale et la résilience socioéconomique et climatique des communautés frontalières dans les régions du nord des pays du Golfe de Guinée. Il y a un an, le Togo abritait la première édition du Forum annuel des acteurs sur la cohésion sociale dans le cadre du CoSo.

Le processus d’admission à l’École normale supérieure d’Atakpamé se poursuit. Les candidats présélectionnés à l’issue du dernier recrutement, sont convoqués pour un test psychopédagogique les 18 et 19 novembre dans l’enceinte de l’établissement.

Les candidats, dont la liste peut être consultée sur le portail électronique de l’école, doivent se munir de leur pièce d’identité en cours de validité. « Tout candidat n’ayant pas répondu à l’appel devant le jury est considéré comme démissionnaire », a précisé le ministère en charge de l’enseignement supérieur.

Pour rappel, l’ENS d’Atakpamé fonctionne désormais selon les textes fixant le statut des universités publiques après avoir fait l’objet de réformes. L’objectif pour l’exécutif est de rendre accessible la formation à tous les étudiants éligibles afin de renforcer le vivier d’enseignants formés et les mettre à disposition des établissements publics et privés.

La dématérialisation des services publics se poursuit. La commune Golfe 3 a lancé le mercredi 13 novembre une plateforme destinée à simplifier la délivrance des pièces d’état civil.

Concrètement, l'outil qui devrait être opérationnel dans les prochains jours, permet d’exécuter des requêtes d'extraits et de copies intégrales d'actes de naissance, de décès et de mariage. En outre, il offre la possibilité aux utilisateurs de suivre l’évolution de leurs demandes en temps réel.

L’objectif poursuivi par la municipalité, conformément aux ambitions gouvernementales, est de faciliter l’accès des services aux citoyens. Cette initiative fait suite à la télédéclaration des naissances et des décès déployée il y a quelques mois.

Pour rappel, la commune Golfe 3 a également déconcentré depuis plusieurs années ses services de légalisation des pièces, permettant aux usagers de réduire les délais d’obtention.. 

Le Togo intensifie ses efforts pour soutenir une gestion durable des ressources et favoriser la cohabitation pacifique des communautés pastorales et agricoles. Le pays, représenté par son ministre d'État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damhame, a en effet pris part du 06 au 08 novembre derniers, au 2ème forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest à Nouakchott, en Mauritanie.

L'événement, organisé par le Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) avec l’appui de la Banque Mondiale, s’est déroulé sous le thème : « Nouakchott+10, une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales : bilan et trajectoires futures ». Pendant trois jours, il s’agissait pour les parties prenantes de faire un état des lieux des projets menés en faveur du pastoralisme et de l’élevage au Sahel et en Afrique de l’Ouest, ainsi qu’un bilan de la mise en œuvre de la déclaration de Nouakchott de 2013.

Notons que le Togo, membre du CILSS depuis 1995, est très engagé sur les questions de pastoralisme et de transhumance.

Le CILSS est l’organisation chargée de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification. Elle compte 13 États membres.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a présidé ce mercredi 13 novembre à Bakou, le deuxième sommet africain sur le climat (Africa Climate Summit). L'événement, organisé en marge de la COP29, vise à unifier les voix et mettre en avant les positions clés des pays africains, afin de renforcer les négociations du Continent à la Conférence des parties. 

Face à ses pairs et autres participants, le chef de l’Etat a exposé la situation du changement climatique sur le continent, et proposé des pistes de solutions endogènes basées sur les potentialités naturelles et des investissements contextualisés.

Penser des solutions africaines 

Il faut nécessairement penser des solutions spécifiquement africaines, des approches sur mesure qui prennent en compte des investissements en infrastructures de base avec un accent sur des structures décentralisées mais aussi sur les potentiels naturels et les priorités urgentes et fondamentales du développement des nations”, a souligné Faure Gnassingbé, avant de saluer la Déclaration des dirigeants africains de Nairobi sur le changement climatique et l’appel à l’action. 

Dans cette dynamique, le leader togolais a invité ses homologues à investir davantage dans la politique de développement des énergies renouvelables : “Il n’y aura pas de transition énergétique mondiale réussie sans l’Afrique et sans cette source d’énergie, il n’y aura pas de transition énergétique mondiale sans l’Afrique et ses ressources. L’Afrique n’est pas seulement une région nécessitant du soutien, c’est aussi un leader potentiel de la transition énergétique à l’échelle mondiale”, a-t-il affirmé. 

“Essentiel que l’Afrique parle d’une seule voix”

Enfin, le Président de la République a exhorté le Continent, à une unicité de voix et de position, particulièrement sur la question du financement de l’action climatique : “Je pense qu’il est plus important que jamais de démontrer un leadership africain sur la question climatique en affichant une position unifiée. Il est essentiel que l’Afrique parle d’une seule voix. Soyons unis dans nos voix d’orientation afin que nous obtenions une place centrale et une écoute respectée dans les discussions ouvertes sur le climat. Une Afrique unie est une voix puissante qui rappelle que le développement durable et l’action climatique doivent avancer dans la paix”, a-t-il déclaré. 

En rappel, la veille, au sommet des leaders mondiaux sur l’action climatique, Faure Gnassingbé avait plaidé pour plus d’engagement et d’actes concrets, et appelé à “une solidarité climatique authentique où les engagements financiers sont tenus et renforcés”.

Lire aussi:

Faure Gnassingbé à la COP29 : “Nous ne pouvons pas nous contenter de discussions génériques ni de solutions standardisées”  

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mercredi 13 novembre à Bakou, avec son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev. Le tête-à-tête, premier du genre entre les deux dirigeants, s’est déroulé en marge des travaux de la COP29, que le pays d’Asie Occidentale abrite.  

Au cours de leur entretien, le chef de l’Etat et son hôte ont passé en revue l’état de la coopération entre le Togo et l’Azerbaïdjan, ainsi que les perspectives de renforcement de ce partenariat. Déjà liés par des accords dans les domaines des douanes et du transport aérien, les deux pays envisagent d’élargir la relation bilatérale aux secteurs de l’éducation et de l’agriculture. 

Les deux leaders se sont en outre réciproquement félicités pour leur engagement pour la cause climatique, et salué l’organisation de la 29ème Conférence des Parties dans ce sens. 

Pour rappel, Lomé et Bakou entretiennent des relations diplomatiques depuis 2010.

mercredi, 13 novembre 2024 17:26

Début des rencontres "Autour de l'IA" à Lomé

Au Togo, une série d’activités immersives dénommée « La rencontre autour de l’IA » s’est ouverte ce mercredi 13 novembre à Lomé. Les travaux lancés par la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, réunissent plus de 300 participants, dont les membres de la Communauté Togolaise d’Intelligence Artificielle (CoTIA).

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Pendant trois jours, il sera question d’ateliers, de panels, de sessions de présentations, de plénières et de networking autour de thématiques en lien avec l’IA. L’ambition du gouvernement est de renforcer l’engagement du pays sur le sujet et d'encourager les acteurs locaux, notamment les startups, les chercheurs et les entreprises, à exploiter le potentiel de cette technologie pour répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

« Nous allons nous concentrer sur l’aspect pratique de l’intelligence artificielle, comment utiliser cet outil pour améliorer la productivité, générer des emplois et renforcer le capital humain », a indiqué la ministre avant de préciser que le gouvernement envisage un projet visant à intégrer l’IA dans le système éducatif pour améliorer la qualité de l’enseignement.

Cette initiative, soutenue par la GIZ, l’Allemagne et l’Union européenne, intervient un mois après l’entame des manœuvres visant à doter le Togo d’une stratégie nationale.

Le renforcement de la résilience des populations dans la partie septentrionale du pays se poursuit. 176 éleveurs issus de la région des Savanes ont récemment bénéficié d’un accompagnement du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).

Au total, 704 géniteurs ovins et caprins ont été distribués aux éleveurs. L'initiative, menée en collaboration avec l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), s'inscrit dans le cadre du Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS).

L’objectif est de renforcer la capacité des petits éleveurs à faire face aux défis sanitaires et sécuritaires qui affectent leur activité. La démarche devrait également permettre la modernisation de l’élevage traditionnel, souvent exposé à des risques de mortalité animale élevés en raison de maladies.

« Nous effectuons des tests de brucellose sur les géniteurs avant de les remettre aux bénéficiaires. Comme la brucellose est une zoonose (transmissible à l’homme) qui peut se propager facilement, les tests nous permettent non seulement de connaître l’état de santé de l’animal mais de aussi de nous assurer de ses capacités à se reproduire une fois remis au bénéficiaire », a expliqué Tchalon, biologiste à l’ITRA.

Pour rappel, en 2023, la région des Savanes a produit 597 000 ovins et 1,2 million de caprins.

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