Les rideaux sont tombés jeudi 26 juin à Lomé sur la 2ème édition des Rencontres africaines pour les ressources éducatives (RARE). Les travaux, ouverts mardi, ont mobilisé quelque 200 participants, représentants des ministères de l’Éducation nationale, de la Culture et acteurs professionnels de la chaîne du livre (éditeurs, libraires, auteurs), issus de treize pays francophones d’Afrique subsaharienne.
? ?????? ?? ?????? ??? ?? ??́??́????? ?’????????? ??? ???? ???? ?̀ ????́! Accueillis par le Togo, hôte de cette 2e édition, les participants ont été chaleureusement accueillis par le comité d’organisation togolais, marquant… pic.twitter.com/781hEhr2pa
— Ressources éducatives (@REducatives) June 25, 2025
A l’issue des différentes sessions plénières et des panels axés sur des thématiques spécifiques, les acteurs ont relevé plusieurs défis et points saillants, et mis en lumière la nécessité de mieux coordonner et diffuser les ressources éducatives au profit des principales cibles. La structuration de la chaîne du livre de jeunesse, le rôle des festivals et salons du livre, le renforcement des bases de données documentaires, ou encore le développement continu des capacités des ministères a également été souligné.
“La 2e édition des Rencontres Africaines pour les Ressources Éducatives à Lomé a été un succès retentissant, consolidant le rôle du Togo comme acteur clé dans l'innovation éducative continentale. Au-delà des retombées immédiates en termes de visibilité, de renforcement des capacités et d'opportunités de partenariat, ces assises ont surtout affirmé la nécessité d'une transformation profonde et durable des systèmes éducatifs africains”, a synthétisé Koffi Séna Agbozoh, le Directeur des Programmes et des innovations pédagogiques du ministère des Enseignements Primaire et Secondaire, à l’issue des travaux.
Les examens pratiques du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ont officiellement démarré au Togo depuis le mardi 24 juin sur tout le territoire national. En tout, 7632 candidats composent dans 52 centres.
? #CAP2025 | Supervision des examens pratiques à #Lomé ce 25 juin 2025
— Ministère de l'Enseignement Technique & Formation (@EdutechGouvTg) June 26, 2025
Le Ministre Isaac TCHIAKPE aux côtés des candidats, les encourage et rappelle
?️ « Le CAP est une clé pour bâtir son avenir professionnel »
?52 centres – 7 632 candidats#FormationProfessionnelle #MEPSTA pic.twitter.com/RY2NV1D23V
Plusieurs spécialités sont concernées, comme l’hôtellerie, l’agroalimentaire, l’artisanat ou encore les services. Mercredi 25 juin, le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe a visité plusieurs centres d’examen dans la capitale. Objectif, s’assurer du bon déroulement des épreuves, assurer de l’attention du gouvernement pour la formation professionnelle, et encourager les candidats, les formateurs et les équipes pédagogiques.
“Le CAP constitue une réponse concrète aux défis de l’employabilité et de la qualification des jeunes”, a rappelé le ministre lors de sa tournée.
Accessible après la classe de troisième, le Certificat d’Aptitude Professionnelle est un diplôme d’État qui atteste de la maîtrise d’un métier. Il se prépare en trois ans et concerne aussi bien les jeunes que les adultes en reconversion professionnelle, et est conçu pour permettre une insertion rapide sur le marché du travail, tout en gardant la porte ouverte à une poursuite d’études.
Au Togo, l’évaluation des politiques publiques et budgétaires va se renforcer. Une session de formation a démarré dans ce sens le mercredi 25 juin à l’endroit des cadres du ministère des finances, des ministères sectoriels ainsi que des organes de contrôle, notamment l’inspection générale des finances, l’inspection générale d’État et la Cour des comptes.
L’initiative soutenue par le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne vise à outiller les participants à l’utilisation de méthodes et outils d’évaluation. Jusqu'au 27 juin, les travaux permettront de diagnostiquer les pratiques existantes, de combler les lacunes et de bâtir une culture de l’évaluation au sein de l’administration.
« Cette formation marque une étape importante dans notre engagement à promouvoir une gestion publique axée sur les résultats. Elle permettra de doter nos cadres des compétences nécessaires pour évaluer avec rigueur, l’efficacité des politiques mises en œuvre, conformément à la vision du gouvernement en matière de bonne gouvernance financière », a indiqué la directrice de cabinet du ministère de l’économie et des finances, Mawussé Adetou Afidenyigba.
Pour rappel, depuis 2020, le Togo est passé au budget-programme. Un outil qui permet d’instaurer une cohérence entre les objectifs de développement et les capacités budgétaires du pays.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, en présence d’Universitaires, cadres des ministères du commerce, de l’agriculture et du ministère de l’Economie et des Finances, a lancé mercredi 25 juin à la Présidence de l’Université à Lomé, les activités du programme des Chaires de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Un lancement en alignement avec la sélection de l’Université de Lomé par l’organisation internationale comme l’un des 5 nouveaux établissements universitaires pour participer au quatrième cycle du programme de Chaires de l’OMC.
Le ministre de tutelle se félicite d’une sélection qui est « le fruit d’un engagement sans faille de toute la communauté universitaire et d’un engagement politique de haut niveau ».
S’agissant du Professeur Akoété Ega Agbodji, titulaire de la Chaire OMC à l’U.L, il souligne que le lancement du programme va « nous permettre de renforcer les connaissances en matière de commerce international, également d’aller vers les formateurs afin de mieux les doter d’outils de politique commerciale, ce qui permettra à notre économie d’être compétitive. Il traduit, l’intérêt accordé au commerce en tant que levier de développement ».
Concrètement, le programme permettra « aux opérateurs économiques qui ont des activités au niveau externe ou qui sont ouvertes sur le reste du monde d’affronter la concurrence à travers la production, la commercialisation de produits de qualité et de maîtriser le système mondial commercial », précise le titulaire de la Chaire OMC.
Le plan de travail validé par l’U.L et l’OMC repose sur 3 piliers : d’abord le pilier Recherche avec des activités s’organisant autour de deux centres d’intérêt : l’étude sur l’impact de la ZLECAf sur les chaines de valeur agricoles, et l’étude de cas sur la chaine de valeur du coton dans la Cedeao. Ensuite le pilier Développement de Curricula autour d’un cours de commerce international pour les masters spécialisés. Et enfin, la Sensibilisation (organisation de conférences, séminaires et ateliers visant à disséminer les travaux de recherche auprès des acteurs publics : le gouvernement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, en général).
Ravi, Prof Adama Kpodar, président de l’U.L, déclare que la coopération entre l’U.L et l’OMC, se renforce au fil des ans, le temple du savoir ayant accueilli deux fois déjà, des sessions du cours régional de politique commerciale de l’OMC. Il évoque des statistiques de la Banque mondiale qui attestent depuis 1990, la forte valeur ajoutée du commerce dans les économies. « Le commerce a fait progresser les revenus de 24% au niveau mondial et de 50% pour les 40% de taux de pop. Plus d’un milliard de personnes sont sorties de la grande pauvreté grâce à une croissance économique soutenue par de meilleures pratiques commerciales. Selon des études récentes, la libéralisation des échanges accroît la croissance économique de 1, 0 à 1,5 point de pourcentage en moyenne », a-t-il indiqué en outre, entre autres.
Deux tables rondes : « Commerce, développement des chaines de valeurs agricoles, emplois et transformation structurelle » et « Commerce et Intégration régionale inclusive » ont été organisées, en marge de la cérémonie de lancement des activités de la Chaire de l’OMC, avec comme modérateur Prof Koffi Sodokin, titulaire adjoint de la Chaire OMC à l’U.L.
En rappel, le programme des chaires de l’OMC, lancé en 2010, vise à améliorer la connaissance et la compréhension des universitaires et décideurs des pays en développement sur le système commercial, par l’élaboration de programmes d’enseignement, la recherche et des activités de communication au niveau des universités et des établissements de recherche.
Au Centre hospitalier universitaire de Kara (CHU Kara), les chantiers de modernisation enregistrent des avancées. C’est le constat effectué en fin de semaine dernière par le ministre de la santé, Tchin Darré, lors d’une visite de terrain.
Le Prof Tchin DARRE, Ministre de la Santé a visité ce vendredi 20 juin 2025, les différents chantiers en cours d'exécution au CHU Kara pour constater l'état d'avancement des travaux. Il s'agit notamment du Projet Ellipse, de l'unité d'hémodialyse et de la maternité de KfW. pic.twitter.com/2llSWzXlIC
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) June 21, 2025
Plusieurs projets majeurs sont en cours pour renforcer l’offre de soins dans la région. Le projet Ellipse, lancé l'an dernier, progresse et enregistre un taux d’exécution de 35 %. Ce chantier comprend la construction de deux bâtiments : le bâtiment A qui abritera les urgences, la réanimation, les blocs opératoires et les services d’imagerie, ainsi que le bâtiment B dédié à la maternité, la pédiatrie et la chirurgie gynéco-obstétrique.
Un service d’hémodialyse est également en construction. Ce bâtiment, prévu pour accueillir des lits de dialyse, une salle de traitement d’eau et plusieurs espaces techniques, affiche un taux d’avancement de 15 %. Sa livraison est programmée pour février 2026.
En outre, les travaux du bâtiment des spécialités médicales ont repris et devront être finalisés dans un délai de trois mois. Enfin, le projet KfW, soutenu par la coopération allemande, concerne la rénovation de la maternité et des blocs opératoires gynécologiques. Les travaux sont exécutés à 80 %.
« L’objectif, c’est d’achever les travaux dans les meilleurs délais pour améliorer significativement la qualité des soins offerts à nos populations », a souligné le ministre Tchin Darré, qui a encouragé les différents responsables à maintenir le rythme et à renforcer le suivi.
Une campagne nationale de vaccination des animaux démarre ce jeudi 26 mai sur toute l’étendue du territoire. L’activité dont le lancement officiel est prévu à Sokodé, est organisée en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Elle vise à lutter contre les maladies animales prioritaires, notamment les zoonoses, à travers une série d’interventions subventionnées par l’État. À cet effet, la vaccination des chiens, chats et singes contre la rage est totalement gratuite. Pour les bœufs, le vaccin contre le charbon bactéridien est fixé à 100 FCFA, soit une subvention de 75 %, tandis que celui contre la péripneumonie contagieuse bovine revient à 300 FCFA, représentant une subvention de 25 %. Les moutons et chèvres bénéficieront quant à eux, d’une vaccination contre la peste des petits ruminants au tarif de 100 FCFA, grâce à une subvention de 50 %.
Par ailleurs, « cette première journée de vaccination sera entièrement gratuite pour tous les animaux présentés sur le site de lancement à Sokodé », a précisé le ministre d’État, ministre des ressources halieutiques, animales et de la Réglementation de la Transhumance, Yark Damehame.
Depuis plusieurs années, le Togo fait du bien-être animal une priorité. Cette campagne de vaccination s'inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la résilience du secteur animalier, essentielle à la sécurité alimentaire.
Durant la période de suspension des cours (vacances scolaires et jours non ouvrés), les élèves régulièrement inscrits dans les établissements publics continueront de bénéficier des prestations médicales prévues par la couverture School AMU. Ce rappel, effectué par l’Institut national d’assurance maladie (INAM), vise à garantir la continuité des soins.
En l’absence des bons d’accès habituellement délivrés par les établissements scolaires, les structures de santé sont invitées à poursuivre la prise en charge des élèves sur présentation de tout document justifiant leur inscription au titre de l’année scolaire 2024-2025. Il peut s’agir, entre autres, d’une carte scolaire, d’un bulletin de notes, d’un livret scolaire ou encore d’une attestation de scolarité.
Par ailleurs, il est recommandé que le nom ou le code de l’établissement soit mentionné sur la feuille de soins. L’objectif est de faciliter la vérification et le traitement administratif.
Pour rappel, depuis le début de l’année académique 2024-2025, le programme présidentiel “School Assur”, lancé en 2017, a intégré le dispositif national d’assurance maladie universelle (AMU) pour devenir “School AMU”. L’ambition du gouvernement est de favoriser une meilleure protection et de rendre les conditions de prise en charge souples et simplifiées.
L’Organisation des Nations Unies s’apprête à célébrer ce 26 juin 2025, le 80ème anniversaire de la Charte des Nations Unies. Le texte, signé le 26 juin 1945 à San Francisco aux USA et entré en vigueur le 24 octobre de la même année, a posé les bases du nouvel ordre international contemporain, au lendemain de la seconde guerre mondiale.
A l’occasion de cette célébration, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé, au nom du Togo, un important message, et appelé à un rééquilibrage du multilatéralisme mondial.
“Pour l’Afrique, cette promesse a ouvert la voie des indépendances, du dialogue entre les nations et de la reconnaissance pleine et entière de notre place dans la communauté internationale. Grâce à la Charte, des avancées majeures ont vu le jour en matière de droits humains, de lutte contre la pauvreté, de maintien de la paix”, a -t-il indiqué, après avoir rappelé la portée historique de ce document constitutif.
En dépit des défis persistants qui fragilisent le multilatéralisme, comme les conflits prolongés, l’urgence climatique, les inégalités croissantes, et la perte de confiance dans les institutions internationales, le Président du Conseil demeure confiant : “L’idéal de la Charte demeure une référence universelle, mais il nous faut aujourd’hui l’incarner dans des institutions plus représentatives, plus réactives, plus justes”, a-t-il formulé.
“Nous appelons à multilatéralisme réinventé”
Le Togo, qui a adhéré à l’Organisation quelques semaines avant l’entrée en vigueur (20 septembre 1960), reste pour sa part attachée à une ONU fondée sur la coopération et la souveraineté partagées.
“Le Togo reste fermement attaché à une ONU fondée sur le dialogue, la coopération et la souveraineté partagées. Mais nous appelons à un multilatéralisme réinventé, un multilatéralisme qui protège les plus faibles autant qu’il régule les plus puissants, un multilatéralisme qui ne se contente pas de gérer les désordres, mais qui prévient, qui répare, qui transforme”, a exhorté Faure Gnassingbé.
Le Président du Conseil a appelé à redonner à la Charte, ses lettres de noblesse, sa portée politique et sa capacité d’action, conformément à la vision initiale des Nations unies pour un monde radieux et en paix : “Face au péril commun, il est urgent de redonner à la Charte sa force contraignante, sa portée politique et sa capacité d’action. Préserver son esprit ne suffit plus, il faut la renforcer, il faut en restaurer la crédibilité, agir ensemble pour un avenir commun, solidaire et pacifique. Le Togo croit fermement à cette refondation, non par nostalgie, mais par lucidité et par nécessité. À l’heure des incertitudes, la Charte doit redevenir notre boussole collective, parce que la coopération entre les nations reste notre meilleur espoir “, a-t-il conclu.
Pour rappel, le 25 avril 2019, le Togo avait réitéré son attachement aux buts et aux principes clairement énoncés dans la Charte des Nations Unies auxquels le pays a souscrit.
Au Togo, tout agrément en qualité de Directeur général ou de gérant d’une société de courtage en assurance est désormais conditionné à la délivrance préalable d’un avis favorable, à l’issue d’une enquête de moralité. Cette exigence réglementaire, introduite depuis 2024, a été rappelée aux professionnels du secteur à l’occasion d’un séminaire national de formation organisé le mardi 24 juin à Lomé.
Les travaux, axés autour du thème : « présentation et élaboration des bordereaux et états modèles du Code CIMA », ont rassemblé les principaux acteurs de l’intermédiation en assurance. Il s’agissait de renforcer leurs capacités en matière de production des états réglementaires exigés par la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), dans une logique de mise en conformité, de transparence et de professionnalisation du secteur.
L’occasion pour le directeur des assurances, Assignon Koffi, de mettre l’accent sur la nécessité pour les intermédiaires d’exercer leurs missions avec rigueur, compétence et éthique. Le responsable a également fait état de plusieurs irrégularités relevées lors des derniers contrôles, parmi lesquelles une méconnaissance persistante des textes en vigueur, des anomalies dans la transmission des états réglementaires, ainsi que le niveau élevé des primes impayées, estimées à plus de 2,5 milliards FCFA en 2024.
Face à ces constats, une réorganisation du secteur s’impose. Toutefois, le Conseil des Assureurs du Togo (CAT) souligne une évolution positive du marché, avec un chiffre d’affaires passant de 62 milliards FCFA en 2019 à 98 milliards FCFA en 2024. Cette croissance de 58 % témoigne du potentiel important du secteur, à condition de consolider les bases en matière de gouvernance et de professionnalisme.
L’Assemblée nationale renforce son engagement dans la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure. Un séminaire parlementaire d’information et de communication s’est ouvert dans ce sens le mardi 24 juin à Lomé.
Face à la prolifération des faux médicaments, l’Assemblée nationale renforce son engagement législatif. À travers un séminaire parlementaire organisé en partenariat avec la Fondation Brazzaville, les députés échangent, s’informent et s’engagent pour bâtir un système de santé plus… pic.twitter.com/BJ9itSOXQb
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) June 24, 2025
La rencontre, organisée en collaboration avec la Fondation Brazzaville et le ministère de la santé, vise à sensibiliser les parlementaires aux enjeux de santé publique liés à la circulation de faux médicaments. Pendant deux jours, les participants échangeront sur les mécanismes de prévention, les défis liés à l’identification de ces produits illicites, les instruments juridiques existants, ainsi que les actions à renforcer pour protéger durablement les populations.
« Durant ces deux jours d’information et de communication, réfléchissons à bâtir un avenir où aucun enfant ne perdra sa vie à cause d’un médicament falsifié, où aucune mère ne pleurera son enfant pour des situations fatales que nous aurions pu empêcher », a indiqué le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé à l’ouverture.
Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Tchin Darre, a pour sa part, salué l’initiative et plaidé pour une adoption rapide des projets de loi en instance, afin de renforcer l’arsenal juridique contre ce trafic illicite.
Les travaux de la première journée ont permis de dresser un état des lieux de la prolifération des médicaments contrefaits au Togo, en Afrique (70 à 90 % des médicaments consommés en Afrique subsaharienne sont importés) et dans le monde. Plusieurs interventions ont suggéré la création d’un centre de recherche dédié aux médicaments traditionnels, afin de promouvoir la production locale, des traitements adaptés, sûrs et efficaces.
Du reste, les parties prenantes ont été édifiées sur l’Initiative de Lomé, lancée en 2020, qui encourage les pays africains à adopter des sanctions pénales sévères et à ratifier les principaux instruments juridiques internationaux dont la Convention Medicrime du Conseil de l’Europe et la Convention de Palerme des Nations unies.