Un an après la mise en œuvre de la contractualisation dans le cadre de la phase 2 du projet national de reboisement, l’heure est au bilan d’étape. Une rencontre a eu lieu dans ce sens en fin de semaine dernière à Sokodé.
Evaluation de l'approche prestataire expérimentale de la campagne intensive de reboisement de l'année 2024@TogoOfficiel @PresidenceTg @CommunicationTg @GouvTg @Afreepress @ActuTogohttps://t.co/pVmdWjAwe6
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) March 26, 2025
Les travaux, présidés par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Foli-Bazi Katari, ont permis d’évaluer les résultats obtenus et d’identifier les défis rencontrés. Ils ont également servi à définir les ajustements nécessaires pour améliorer l’efficacité des opérations de reboisement.
Les premières données révèlent qu’après un an de contractualisation, les prestataires ont reboisé une superficie globale de 461,5 hectares, avec des taux de réussite de 51 % dans la région Centrale et 82 % dans la région de la Kara. Pour le projet bois énergie, 83,63 hectares ont été reboisés, avec des performances de 52 % dans la région Maritime et 83,33 % dans la région Centrale.
Une analyse comparative des résultats obtenus en 2023 par les directeurs régionaux et préfectoraux de l’environnement et de ceux réalisés en 2024 par les prestataires a mis en lumière des disparités. Si les structures publiques ont obtenu de meilleurs résultats dans les régions Maritime, Plateaux et Centrale, les performances des prestataires ont été plus mitigées dans les régions de la Kara et des Savanes.
Les défis évoqués incluent la rareté de la main-d’œuvre, les feux de végétation criminels, la transhumance ainsi que les périodes de sécheresse prolongées. Face à cette situation, plusieurs recommandations ont été formulées, allant de la reprise du reboisement sur les sites où les résultats ont été insuffisants, au renforcement de la collaboration entre les prestataires et les directeurs régionaux et préfectoraux de l’environnement, pour un meilleur suivi. Pour l’année en cours, il a été convenu de privilégier des sites de reboisement d’au moins 7 hectares par préfecture, avec une attention particulière portée aux zones communautaires et aux aires protégées nécessitant une restauration.
Un outil de géolocalisation des surfaces reboisées
Au cours de la rencontre, un nouvel outil de géolocalisation des surfaces reboisées a été présenté. Cette application innovante a été conçue pour permettre un suivi en temps réel des opérations de reboisement à travers le pays. L’objectif est de localiser précisément les zones reboisées, de suivre leur état de santé et de s’assurer du respect des engagements pris par les prestataires.
Pour rappel, l’ambition du gouvernement est de planter un milliard d'arbres à l’horizon 2030.
Au Togo, le processus de modernisation et de renforcement de l’administration publique, engagé depuis quelques années, s’apprête à franchir une étape significative. Le gouvernement a en effet initié dans ce sens un projet de construction d’une cité ministérielle à Lomé.
Porté par le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation et aligné sur les objectifs de la feuille de route gouvernementale qui visent à moderniser le pays et ses structures, le futur parc immobilier administratif doit permettre d'améliorer la gestion des affaires publiques et les conditions de travail des fonctionnaires, à travers notamment la création d’infrastructures modernes, fonctionnelles et écologiques.
En tout, 18 immeubles, dont 8 tours, seront érigés sur un espace d’une superficie globale de 90.000 m² situé dans la commune du Golfe 3. La cité ministérielle envisagée devrait également comprendre d’autres infrastructures, qui permettront de soutenir l’économie nationale. Mercredi 25 mars, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) réunie en conseil d’administration a approuvé un financement de 20 milliards FCFA, pour la construction et l’exploitation de la cité.
?Le 145ème CA de la BOAD, réuni au Sénégal ??, a approuvé 15 nouveaux projets pour un montant de 391,923 milliards FCFA.
— Banque Ouest Africaine de Développement (@BOAD_official) March 26, 2025
Un pas de plus vers la transformation économique de la sous-région !
Plus d'infos ici ➡️ https://t.co/w4C8EUWsjY pic.twitter.com/KmcXBWx8Pg
Une fois lancés, les travaux devraient faciliter la création de plus d’un millier d’emplois et générer à terme des milliards FCFA de valeur ajoutée indirecte ou induite, selon les projections de l’institution.
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Lancés en 2024, les travaux de construction du nouveau campus de l’Université de Kara (UK) progressent. La phase du gros œuvre est achevée à plus de 90 %, a constaté, le lundi 24 mars, le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, en visite sur le chantier.
? Suivi des travaux des infrastructures de l'Université de Kara ? Le lundi 24 mars 2025, une réunion du comité de supervision des travaux des infrastructures de l'Université de Kara s'est tenue, précédée d'une visite du chantier en cours. Le Président de l'Université a salué… pic.twitter.com/2DjIRqHJ2s
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) March 26, 2025
À l’issue de la visite, une réunion du comité de supervision des travaux s’est tenue pour faire le point sur l’avancement du chantier. L’occasion pour le ministre d'encourager les parties prenantes à maintenir leur mobilisation pour assurer un suivi rigoureux et respecter les délais fixés.
Le nouveau campus aura à terme une capacité d’accueil d’au moins 30.000 étudiants. Les infrastructures prévues, comprennent notamment des bâtiments pour la Faculté des sciences de la santé, l’Institut des métiers de l’agriculture, l’Institut polytechnique et la Présidence de l’Université. Le tout, sur une superficie de 250.000 m².
Pour rappel, l’UK est actuellement basée sur le site de l’ancienne École normale des instituteurs (ENI) de Kara et accueille plus de 20.000 étudiants.
Le Togo poursuit ses efforts visant à renforcer la prévention et la gestion des conflits dans les zones frontalières. Le pays a accueilli, les 24 et 25 mars à Kpalimé, une rencontre des représentants des femmes et des jeunes du Bénin, du Burkina Faso et du Togo sur le sujet.
Les travaux ont été organisés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ils s’inscrivent dans le cadre de la deuxième phase du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l'extrémisme violent dans les zones frontalières des trois pays.
L'objectif est de renforcer les capacités des jeunes et des femmes afin d’encourager la collaboration transfrontalière et de favoriser la mise en place d’une plateforme d’échange sur les stratégies de prévention des conflits. Les participants ont partagé leurs expériences en matière de résilience communautaire et ont discuté des défis liés à la lutte contre l’extrémisme violent.
« Le chemin vers une paix durable est un travail de longue haleine qui exige coopération, engagement et persévérance », a souligné le Secrétaire général du ministère du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Pakidame Maïpa.
Lancée en 2023, la deuxième phase du projet d’appui à la prévention des conflits et de l'extrémisme violent dans les zones frontalières vise à renforcer les mécanismes de dialogue, à soutenir des initiatives locales de paix et à impliquer davantage les communautés dans la prévention des tensions.
L’Office Togolais des Recettes (OTR) dispose d’un nouveau cadre institutionnel et de gouvernance. L’Assemblée nationale a en effet adopté mardi 25 mars à Lomé, le projet de loi modifiant et complétant la Loi du 14 décembre 2012 sur sa création.
@assnatTogo a adopté, ce 25 mars 2025, à l’unanimité, le projet de loi modifiant et complétant la loi n°2012-016 du 14 décembre 2012 portant création de @otr_togo et le projet de loi portant régime juridique applicable aux entreprises publiques en République togolaise. Lire… pic.twitter.com/iZzdPbMShG
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 26, 2025
Le texte, soumis il y a quelques semaines par le gouvernement, vise à corriger les insuffisances observées à l’issue de l’audit de performance, malgré les résultats encourageants enregistrés dans la collecte des ressources publiques depuis 12 ans.
Concrètement, la nouvelle mouture, qui s’inspire des meilleures pratiques internationales, introduit une restructuration substantielle du cadre institutionnel et de la gouvernance de l’Office. Les innovations apportées concernent notamment l’élargissement des missions à travers la perception d’autres ressources permettant de mieux appréhender l’assiette de perception et de faire des économies d’échelle, la réorganisation des organes dirigeants, la suppression du conseil de surveillance, la fréquence des réunions du Conseil d’administration, la réduction du nombre de membres au sein du Conseil d’administration, ou encore le renforcement du rôle des tutelles des ministères.
En outre, la nouvelle réforme consacre la simplification de la procédure de nomination du commissaire général, des commissaires et des directeurs, ainsi qu’un renforcement de la performance des acteurs et un contrôle renforcé à travers des organes tels que l’Inspection générale d’État, l’Inspection générale des finances et de la transparence.
L’objectif, a assuré la Représentation nationale en approuvant le texte, est de doter le pays d’un office moderne, capable de faire face aux défis actuels auxquels la plupart des administrations fiscales et douanières sont confrontées.
Au Togo, le devoir de mémoire envers le Père de la Nation, Gnassingbé Eyadéma, décédé il y a 20 ans, se poursuit. Une cérémonie d’hommage s’est déroulée dans ce sens mardi 25 mars à Lomé, en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a été l’invité d’honneur à une cérémonie d’hommage au Père de la Nation marquée par une conférence scientifique organisée ce 25 mars 2025 à Lomé, couplée d’une cérémonie de décoration des forces de défense et de sécurité.… pic.twitter.com/lAFfMyGknT
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) March 26, 2025
L’évènement, qui s’inscrivait dans le cadre de la commémoration du 32ème anniversaire de l’attaque terroriste de mars 1993, a été marquée par deux temps forts : une décoration d’officiers supérieurs, subalternes, sous-officiers et soldats de rang en reconnaissance de leur mérite, engagement et contribution pour la nation, et une conférence scientifique sur le parcours de Gnassingbé Eyadema en tant que soldat et fondateur des forces armées togolaises (FAT). L’occasion pour des enseignants-chercheurs, de retracer la trajectoire de l’illustre disparu, depuis son enrôlement dans l’armée française jusqu’à la consolidation de l’outil de défense national.
A l’issue de la cérémonie, le ministre de l’Administration territoriale, Awate Hodabalo, président du comité d’organisation des hommages pour le 20ème anniversaire de la disparition du Père de la Nation, a salué l’engagement du Chef de l’État en faveur de la modernisation des forces de défense, notamment par la mise à disposition de moyens adaptés à la lutte efficace contre le terrorisme.
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Au Togo, plus précisément dans la région des Savanes, la commercialisation des boissons frelatées et des antalgiques morphiniques, notamment le tramadol, est désormais interdite. La mesure a été prise par le gouverneur de la région, Affoh Atcha-Dedji, à travers un arrêté le lundi 24 mars.
L'interdiction concerne non seulement la vente, mais aussi la production, l’importation, la distribution et la détention de ces produits. La consommation de ces produits est également prohibée, sauf en cas de prescription médicale. L’objectif est de protéger la population contre les effets néfastes de ces substances dont la consommation abusive représente un risque majeur pour la santé publique et la sécurité.
“Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera puni conformément aux dispositions pénales en vigueur”, a précisé le gouverneur. Les sanctions prévues incluent la fermeture des points de vente, la saisie et la destruction des produits interdits après expertise, ainsi que des amendes, sans exclure des poursuites judiciaires.
Pour rappel, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans. Ceci, pour permettre au gouvernement d’adapter la riposte à l'évolution de la menace, et de poursuivre les actions déjà engagées dans le sens de la protection des citoyens et des biens.
Au Togo, les candidats à l’examen du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) peuvent désormais s’inscrire en ligne et effectuer leur demande de diplôme via une plateforme numérique dédiée. Cette innovation a été officiellement lancée le mardi 26 mars à Lomé par le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Isaac Tchiakpé.
Accessible via le portail national des services publics, la plateforme simplifie les démarches administratives en permettant aux candidats de soumettre leur dossier en quelques clics. Elle offre également un suivi en temps réel de l’état d’avancement des demandes, réduisant ainsi les délais d’attente.
“Avec la nouvelle procédure, la direction des examens et concours sera en mesure de délivrer l’ensemble des diplômes d’une session d’examen dans un délai de six mois après la proclamation des résultats”, a indiqué le ministre Isaac Tchiakpé.
Cette réforme marque une avancée significative vers la modernisation de la gestion du CFA et le renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement de faciliter l’accès aux qualifications et d’adapter le système de formation aux exigences du marché du travail.
Le Centre régional de formation pour l’Entretien routier (CERFER) a entamé la restructuration de son offre de formation afin de mieux répondre aux besoins évolutifs du secteur de l’entretien routier et des grandes infrastructures. De nouveaux programmes sont en cours de validation à travers une rencontre de deux jours qui a démarré ce mardi 26 mars à Lomé.
Au total, 11 nouveaux curricula pour les offres de formation dans les secteurs du BTP, du chemin de fer, de la mécanique et des mines, ont été élaborés suivant l'Approche Par Compétence (APC). Dans le détail, chaque secteur bénéficie d'un ensemble de référentiels adaptés aux spécificités de son domaine. Ces référentiels incluent une analyse des situations de travail, un référentiel métier-compétence, un référentiel de formation ainsi qu'un guide d’organisation pédagogique et matérielle. L'objectif est de garantir que chaque formation dispense les compétences requises par les employeurs tout en intégrant les réalités du terrain, pour permettre aux apprenants de s'adapter rapidement aux exigences du marché du travail.
"Grâce à ces nouveaux programmes, nous renforçons notre capacité à former des jeunes compétents et opérationnels, prêts à intégrer le marché du travail et à répondre aux défis des grands chantiers en Afrique", a indiqué Samah Ouro-Djobo, directeur général du CERFER.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à l’Intégration de la Formation (PAIF), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD). L’ambition est de positionner le centre comme institution de référence pour la formation en entretien routier et dans les secteurs connexes, tout en contribuant à la réduction du chômage des jeunes dans la région.
Créé en 1970 par les pays du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo), le CERFER a pour mission de former des techniciens et cadres supérieurs qualifiés et de contribuer activement à l’amélioration des infrastructures routières.
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Des travaux de maintenance sont programmés sur les installations de l’usine de traitement d’eau de Cacaveli (Lomé), le mercredi 26 mars, a annoncé la société Togolaise des Eaux (TdE). L’opération dite « maintenance périodique » se déroulera de 8h à 11h et vise à assurer la fiabilité des équipements et à prévenir d’éventuelles pannes sur le réseau de distribution.
Cette intervention pourrait entraîner des perturbations temporaires dans la desserte en eau dans plusieurs quartiers de la capitale. « Les dispositions sont prises pour le retour à la situation normale dans les meilleurs délais », a rassuré l’entreprise publique.
Pour rappel, la TdE mène régulièrement des opérations d’entretien sur ses infrastructures afin d’assurer un service de qualité de distribution d’eau et de répondre à la demande croissante.