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La Représentation nationale a été le cadre le lundi 24 mars à Lomé, d’une journée de réflexion sur la participation de la femme à la vie publique au Togo. L’évènement, initié par l’Association des femmes de l’administration parlementaire (AFAP) et le Caucus des femmes parlementaires, s’inscrivait dans le cadre de la célébration en différé de la Journée internationale des droits de la femme.

Structurés autour de deux communications, les échanges qui ont mobilisé notamment des élus et le personnel administratif, ont permis d’examiner en profondeur les progrès accomplis, les obstacles persistants et les pistes à explorer pour une participation féminine accrue dans les sphères décisionnelles. A l’Assemblée nationale, la dynamique est bien engagée avec 17 femmes au sein de la législature (19%), et 42 femmes dans l’administration parlementaire, dont plus de la moitié à des postes de responsabilité.

« Lorsqu’une responsabilité est confiée à une femme, les résultats suivent avec efficacité. Je voudrais nous exhorter à faire de chaque célébration du 8 mars une occasion d’évaluation. Il nous faut, chaque année, mesurer avec rigueur de manière qualitative et quantitative les retombées de notre engagement pour les droits des femmes », a indiqué le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze qui a pris part aux travaux.

La loi sur la protection et la promotion du patrimoine culturel va faire l'objet d'une réforme afin de mieux répondre aux défis actuels. Une rencontre a démarré dans ce sens le lundi 24 mars à Lomé pour évaluer la mise en œuvre de la législation en vigueur (Loi de 1990) et élaborer un avant-projet de loi plus adapté.

Les travaux, organisés en collaboration avec l’UNESCO, visent à renforcer le cadre juridique existant afin de mieux protéger le patrimoine culturel national et de lutter contre le trafic illicite des biens culturels. Jusqu’au 28 mars, les participants vont analyser les lacunes de la législation actuelle et examiner les moyens institutionnels, humains et financiers dédiés à la préservation du patrimoine.

L’actualisation de cette loi intégrera les nouvelles normes internationales et prendra en compte des aspects comme la restitution des biens culturels, le numérique ainsi que la valorisation du patrimoine immatériel.

La mise à jour de cette loi est essentielle pour répondre aux défis actuels, notamment en matière de restitution des biens culturels, de transition numérique et de protection du patrimoine immatériel”, a souligné le directeur du patrimoine culturel, Adama Ayikoué.

Pour rappel, au Togo, des manœuvres ont déjà démarré pour la création d’un musée virtuel dédié aux objets culturels volés. L'objectif est de garantir une documentation précise et standardisée des objets culturels selon les normes internationales, facilitant ainsi leur identification et leur protection.

La fourniture du courant électrique continuera d’enregistrer des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale cette semaine, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Concrètement, les coupures interviendront essentiellement du mercredi au dimanche, entre 09h00 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur, lors des interruptions. 

En parallèle, le gouvernement poursuit ses efforts pour un retour à la normale. Il y a une dizaine de jours, les 13 et 14 mars derniers, les ministres en charge de l’énergie avaient mené des rencontres d’échanges avec le comité de direction ainsi que le personnel de la Compagnie. Objectif : trouver des solutions pour améliorer l’approvisionnement en électricité et répondre aux demandes des populations, tout en redressant la situation de la CEET.

« Nous connaissons les difficultés et nous allons soutenir la CEET pour y parvenir », a indiqué Robert Koffi Messan Eklo, qui a rappelé l’ambition de l’exécutif, parvenir à un taux d’électrification totale à l’horizon 2030.

Programme des interruptions

Mercredi 26 mars 2025

09h à 12h : Zone Complexe Gloria, Hedjranawoé, Centre Scoute, Attiégou et leurs environs.

09h à 14h : Zone Eau Potable, Centre pour mineurs, CMS Massoyi, Économie rurale et leurs environs.

Vendredi 28 mars 2025

09h à 13h : Zone EPP Lankouvi, Cité des Anges et leurs environs.

Dimanche 30 mars 2025

09h à 12h : Zone Sogbossito, Anokui et leurs environs.

09h à 14h : OPTT, Pressing du Golfe, Garde présidentielle, EP Jean-Paul II, CNSS Novissi et leurs environs.

Une mission de supervision du Fonds international de développement agricole (FIDA) s’est achevée le vendredi 21 mars dernier à Lomé. Pendant cinq jours, les experts du FIDA, sous la direction de Xavier Desmoulins, ont évalué l’état d’avancement du Projet d’appui au mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (ProMIFA).

L’objectif de cette mission était d’examiner la mise en œuvre du plan de redressement du projet, d’identifier les défis et de proposer des solutions pour améliorer son efficacité. Les travaux ont permis de faire le point sur l’application des recommandations formulées lors de la dernière mission de supervision en juillet 2024.

Les discussions ont également porté sur l’état d’avancement du Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2025 du ProMIFA. À l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées pour renforcer l’impact du ProMIFA, notamment en accélérant l’exécution des actions prévues et en optimisant le soutien aux producteurs agricoles.

Lancé en 2019 par le gouvernement et le FIDA, le ProMIFA est une composante du programme MIFA qui vise à faciliter l’accès durable des petits exploitants et des micro, petites et moyennes entreprises agricoles à des services financiers adaptés.

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance dispose d’un nouveau représentant résident au Togo. Le Dr Erinna Corinne Dia a officiellement présenté en fin de semaine écoulée, sa lettre d'accréditation au Secrétaire général du ministère des affaires étrangères.

Forte d’une riche expérience dans les domaines de développement et de l’humanitaire, avec plusieurs postes dans divers pays, la nouvelle représentante de l’agence onusienne devra notamment poursuivre la mise en œuvre de programmes essentiels pour la survie et le développement de l’enfant, l'inclusion sociale, la digitalisation, ou encore la sécurité, conformément aux objectifs du programme de coopération définis par le Gouvernement et le Fonds sur la période 2024 -2026.

« Je me sens honorée de pouvoir participer au processus de cocréation, avec le Gouvernement et ses partenaires, de stratégies et d’interventions visant à assurer un avenir meilleur pour chaque fille et garçon au Togo. Ensemble, nous relèverons les défis pour l’atteinte des objectifs de la Feuille de route gouvernementale, en lien avec la pleine réalisation des droits de l’enfant dans un pays si riche en belles initiatives », a-t-elle assuré lors de l’entretien avec le Secrétaire général.

Erinna Dia succède à Isselmou Boukhary, arrivé en fin de mission en février dernier, après cinq mois d’intérim.

Au Togo, les efforts s’intensifient dans le sens de l’amélioration de la production ainsi que de la transformation du riz et du manioc. Une cérémonie de remise officielle d’équipements agricoles modernes a eu lieu à cet effet la semaine dernière, à l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) à Lomé.

Il s’agit de presse de manioc, de friteuses, batteuses à riz, nettoyeuses, décortiqueuses et broyeurs de riz. Ces outils permettront d’optimiser les rendements, de faciliter la transformation des récoltes et de réduire les pertes post-récolte.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet Faim Zéro, financé par le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) et mis en œuvre sous la coordination de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et AfricaRice. Outre cette dotation en matériel, le projet a permis de former 50 conseillers techniques de gestion des exploitations agricoles (CTGEA) et 6000 producteurs aux bonnes pratiques agricoles. Il a également soutenu la production de semences de qualité, la formation de 10 équipementiers et de 3000 transformateurs sur les techniques modernes de transformation du riz et du manioc.

L’ambition du gouvernement est de renforcer la mécanisation agricole et d’améliorer la compétitivité des filières stratégiques.

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L’Agence adventiste d’aide au développement (ADRA) souhaite renforcer son engagement au Togo. Le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de la structure, Dodzi Emmanuel Amégnito, a fait part de cette ambition en fin de semaine écoulée lors d’une rencontre à la Primature avec le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

Au cours des échanges, les discussions ont porté sur les perspectives de collaboration visant à offrir aux jeunes des opportunités durables à travers des programmes d’éducation, de formation et d’insertion socio-économique. L'occasion pour le responsable de souligner la nécessité de renforcer la résilience des jeunes face aux défis économiques et sociaux.

L’agence envisage de multiplier ses actions sur le terrain, notamment en soutenant l’entrepreneuriat des jeunes et en mettant en place des initiatives favorisant leur inclusion professionnelle. Dans cette dynamique, elle prévoit d’organiser un forum baptisé Africa Diplomacy Business Forum, dédié à la jeunesse. L’objectif est de créer un cadre d’échange entre les jeunes, les institutions et les acteurs du secteur privé.

Créée en 1956, l’ADRA est la branche humanitaire mondiale de l’église adventiste du septième jour. Au Togo, elle intervient dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé et la sécurité alimentaire.

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Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey effectue à partir de ce lundi 24 mars, une visite officielle à Singapour. Le déplacement, qui intervient après celui mené la semaine écoulée au Cambodge, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales.

Au menu de son séjour, plusieurs échanges avec les officiels singapouriens et divers acteurs. Membres du forum des petits Etats (Forum of Small States), un regroupement volontaire, informel et non idéologique de pays initié par la cité-Etat insulaire, le Togo et Singapour sont liés depuis une décennie par un accord d’exemption de visa pour les citoyens. Également, des consultations sont régulièrement organisées entre les diplomaties des deux pays, conformément à un protocole d’accord.

Enfin, dans le domaine des investissements, Lomé et Singapour entretiennent depuis 2010 un accord de partenariat économique et technique. Plusieurs investisseurs singapouriens sont d’ailleurs établis au Togo depuis de nombreuses années, dans des secteurs variés. Entre autres, Olam, Wafo, GUUD, Strafor, ou encore PIL, géant mondial du transport maritime.

Trois élevages avicoles, situées dans les localités d’Adjengré (Sotouboua), Anyron Kopé (Vo), et Kouloumdè (Tchaoudjo) ont été déclarés infectés au virus de l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1, a annoncé le ministère en charge des ressources animales. Ces déclarations d’infections, prononcées le 20 mars dernier, font suite à des analyses d’échantillons réalisées par le laboratoire central vétérinaire de Lomé et concernent plus de 6500 têtes de poules pondeuses, de poulets de chair, et de poules locales.

Conformément à la réglementation et au plan opérationnel de riposte, plusieurs mesures ont été activées, notamment l'abattage et la destruction de toutes les volailles présentes dans les foyers (fermes) et dans les zones d'infection (3km de rayon autour des fermes), ainsi que leurs produits dérivés et leurs matériels d'élevage, suivis de désinfection. En outre, les mouvements des volailles, de leurs produits dérivés, du matériel d'élevage et des aliments pour volailles sont interdits dans les cantons d'Adjengré, d'Anyron kopé, et de Komah. Enfin, les marchés de volailles et les provenderie sont fermés pour une durée d’un mois dans les trois cantons.

« Une indemnisation sera accordée aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires, selon la grille d’indemnisation en vigueur », a précisé le ministre, Damehame Yark. Pour rappel, les derniers cas confirmés de grippe aviaire au Togo remontent à janvier 2022.

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Une campagne nationale de sensibilisation à la nouvelle gouvernance de la Vème République a été lancée le vendredi 21 mars à Kara, autour du thème : « Découvrir, vivre et s’engager pour la 5ème République ». L’initiative, portée par le ministère en charge des Droits de l’Homme, vise à tenir les citoyens au fait des récentes réformes institutionnelles.

Concrètement, il s'agit d'expliquer la démarche juridique ayant conduit à la Vème République, ainsi que les contours du régime parlementaire. Au cours des échanges, le ministre en charge des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, a mis en avant les avantages de ce système, notamment le renforcement de la gouvernance démocratique, une meilleure représentativité des citoyens et une structuration optimisée des institutions.

« Un manque d’information pourrait entraîner des incompréhensions ou des résistances face aux réformes en cours. Il est essentiel que chaque citoyen comprenne ses droits et devoirs ainsi que les mécanismes de gouvernance mis en place », a souligné le ministre.

La campagne se poursuivra jusqu’au 24 mars dans les autres régions du pays.

Pour rappel, la nouvelle constitution introduit des changements notables comme le passage du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, l’avènement de la fonction de Président du Conseil, ou encore la création d’un Conseil d’Etat.

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