Togo Officiel

Togo Officiel

Le Togo a élaboré et mis en action, en décembre 2017, un Programme National d’Investissement Agricole, de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN). Couvrant la période 2017-2026, il nécessitera une enveloppe de 750 milliards de FCFA.

Cette nouvelle politique repose sur une modernisation des techniques agricoles et le développement de l’agro-industrie. Des objectifs qui sous-tendent l’organisation, à Lomé du 11 au 15 mai 2018, du Forum International de l’Agriculture.

Initiative du Réseau agriculture, développement rural, pêche et élevage de l’Union Africaine des ONG de Développement (UAOD), ce forum vise à recentrer et réorienter les réflexions sur le développement de l’agriculture africaine.

Le thème choisi sera « Innovation et modernisation de l’agriculture africaine : quel rôle de l’Etat, du secteur privé et de la société civile », complété par les panels : gouvernance locale et développement agricole ; agro-industrie et production paysanne ; évaluation des systèmes de production et de commercialisation ; genre et production agropastorale.

Pour l’UOAD, ces échanges serviront à définir les domaines prioritaires d’intervention pour impacter le secteur agricole africain. Les participants feront également un inventaire des besoins et élaboreront un plan de suivi des actions de modernisation de l’agriculture sur le continent.

 

Trente-trois pays africains sont présents à New Delhi pour améliorer leur coopération et booster leurs échanges commerciaux avec l’Inde. Ceci à l’occasion du 13ème Conclave CII Exim Bank sur le partenariat Inde-Afrique qui s’y tient du 25 au 27 mars 2018.

Le Togo, représenté par la Ministre du Commerce, Mme Bernadette Legzim-Balouki, prend une part active à ce rendez-vous international. La délégation ministérielle et celle des opérateurs économiques, conduite par M. Germain Meba, Président de la Chambre de Chambre et d’Industrie du Togo (CCIT), travaillent à « exposer les potentialités du Togo, à nouer des partenariats d’affaires et à rechercher de potentiels investisseurs ».

Les deux délégations ont pris part à des sessions sur la transformation agricole, les différents financements et les rencontres B to B.

La ministre Legzim-Balouki aura également des réunions avec des autorités indiennes pour faire l’état des lieux des projets qui lient les deux pays, ceux déjà exécutés et ceux soumis ou en passe d’être mis en œuvre.

Le 13ème Conclave CII Exim Bank sur le partenariat Inde-Afrique se focalise sur les domaines de l'agriculture, de l'industrie, des transports et des services.

 

Abidjan, la capitale ivoirienne abrite les 26 et 27 mars, l’édition 2018 de l’Africa CEO Forum. Ce lundi, après la cérémonie d’ouverture en présence des présidents Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe, une session est consacrée dans l’après-midi sur comment « Réussir sa transformation digitale ».

Cina Lawson, ministre togolaise des Postes et de l’Economie numérique sera l’une des oratrices de cet atelier. Elle y partagera l’expérience du Togo en matière de digitalisation.

Le Togo veut devenir une référence dans la sous-région s’agissant de transition numérique. Le vaste projet e-Gouvernement qui ambitionne d’interconnecter l’administration publique sur toute l’étendue du territoire national, l’amélioration de la qualité et de l’accès à l’internet haut débit, la dématérialisation des formalités et échanges dans les ministères et dans les différents services publics en sont des illustrations qui meubleront l’intervention de la ministre Cina Lawson.

Le programme de Développement Communautaire en Zones Urbaines (PDC-ZU) porté par le Ministère du Développement à la Base à travers l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB), continue chaque mois de mobiliser un peu plus de personnes. Comme souhaité par ses initiateurs, le Projet de salubrité (opération villes propres) exécuté chaque dernier samedi du mois, commence à susciter de l’engouement dans les autres villes du pays.

Ce samedi 24 mars en a été une illustration. Outre Lomé, les villes de Kpalimé, de Bafilo et de Mango se sont jointes à l’opération. Munis de pelles, de balais, de houes et autres outils d’entretien, elles sont respectivement 6573, 1071, 580 et 504 personnes à avoir contribué à assainir leur environnement. En tout, ce sont 8728 personnes dans ces quatre villes qui ont été mobilisées pour assainir 128 quartiers sur toute l’étendue du territoire.

Désherbage, balayage, curage des caniveaux, destruction de dépotoirs sauvages, remblai des routes et sensibilisation, étaient au menu des activités dans une ambiance bon enfant. Au point où, les populations, notamment celles de Lomé, ont transmis une invitation à la Ministre du développement à la Base, Mme Victoire Dogbé- Tomegah, afin qu’elle se joigne à elles pour l’opération Ville Propre prévue pour le week-end de Pâques.

Le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, est de nouveau dans la capitale togolaise ce vendredi 23 mars. Après une première phase du 19 au 23 février dernier, le facilitateur des pourparlers inter-togolais, a rouvert les discussions ce jour, après un mois de suspension.

Nana Akufo-Addo était notamment absent en raison de son agenda. Entre temps des consultations bilatérales se sont poursuivies entre Accra et Lomé.

Ce vendredi, les responsables des 14 partis de la Coalition de l’opposition, du parti au pouvoir et des représentants du gouvernement, prennent part aux échanges.

Le facilitateur ghanéen s'est tour à tour entretenu avec la délégation du parti au pouvoir puis celle de la coalition des 14 partis d’opposition.

Les discussions devaient porter sur l’évaluation des mesures d’apaisement engagées par le gouvernement. Il sera également question d’aborder les sujets de fond tels que souhaités en début de semaine par le Groupe des 5 : le retour ou non à la version originelle de la Constitution de 1992, la poursuite du processus électoral amorcé par la CENI, la réforme du cadre électoral, le droit de vote pour les Togolais de l’extérieur.

Un projet d’interconnexion électrique entre cinq pays de la sous-région ouest africaine, a reçu un important financement de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Le Bénin, le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso et le Togo ont bénéficié d’un financement total de 74 millions de dollars soit 39,37 milliards de FCFA. Il s’agit d’un accord de prêt de 27,31 milliards de FCFA et d’un protocole de don de 12,06 milliards de FCFA qui ont été signés le 14 mars dernier à Ouagadougou.

Le projet dénommé « Dorsale Nord », permettra la mise en place d’une ligne d’interconnexion en 330 Kv entre les cinq pays et sera exécuté sur cinq ans. Il sera donc livré en décembre 2022.

294 localités seront électrifiées sur toute la ligne dans un rayon de 5 kilomètres. Le tracé global porte sur une distance de 800 kilomètres entre le Nigeria et le Burkina Faso.

A travers ce projet, la CEDEAO entend renforcer les capacités du Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africaine (EEEOA) afin d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional en vue d’assurer à moyen et long termes, un approvisionnement en énergie électrique régulier.

 

La politique de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, amorcée depuis quelques années par le gouvernement, commence par porter ses fruits et à donner de la visibilité aux plus audacieux. Pour la 4ème année consécutive, la Fondation Tony Elumelu (TEF), du nom du milliardaire nigérian, a sélectionné plus d’un millier de jeunes entrepreneurs qu’elle accompagnera cette année 2018 via son programme d’Entrepreneuriat en Afrique.

Dans la liste parue ce jeudi 22 mars, ils sont 1250 venus de tous les coins du continent dont 7 Togolais.

Parmi les jeunes entrepreneurs togolais sélectionnés, on retrouve Ismaël Mohamed Tanko, promoteur de Tanko-Timati (Agro-industrie), Akuto Tchilalo Tchalim Patinvoh (FMCG Companies), Clifford Plastid Hoglonou (Agriculture), Innocent Adjaka (Waste Management) ou encore Kodjo Atakpa (Education).

A l’instar des autres lauréats, ils bénéficieront durant neuf mois d’une formation en mentorat littéraire en ligne et sur l’élaboration des plans d’affaires. Ils se verront également allouer un financement de 5000 dollars US (2,5 millions de FCFA) pour booster leurs jeunes entreprises. Ils prendront en outre part au Forum TEF qui se tiendra à Lagos.

Le milliardaire nigérian veut, à travers sa fondation dotée de 100 millions de dollars US, promouvoir l’entrepreneuriat en Afrique. Il accompagnera sur 10 ans, 10 000 entrepreneurs dont 1000 chaque année, avec des idées d’affaires assez innovantes et dotées d’un fort potentiel.

Présentés au grand public le vendredi 16 mars dernier au Palais de la Présidence de la République, les lauréats 2017 du concours Meilleurs Entrepreneurs étaient à nouveau ce jeudi sous le feu des projecteurs. A l’initiative des responsables du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et du Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB) qui ont organisé une conférence de presse à cet effet, une cérémonie de remise officielle des chèques définitifs et des divers lots, s’est tenue ce jour.

Comme annoncé, les lauréats ont reçu dans la catégorie des Petites et Moyennes entreprises, une assistance financière allant de 2 millions de FCFA pour le 1er Prix (Bessanh Komlan, Responsable de S.E Nutri-Togo, spécialisée dans la production de jus à base de champignon), à 1,5 million pour le 2ème prix, et 1 million pour les 3ème et 4ème prix.

Dans la catégorie des micro-entreprises, les chèques sont allés de 800 000 FCFA à 500 000 FCFA. De jeunes entrepreneurs à fort potentiel de développement ont été également gratifiés de chèques de 300 000 FCFA.

Pour Mme Sahouda Gbadamassi et M. Agbosoumonde Aristide respectivement en charge du FAEIJ et du PRADEB, ces jeunes Togolais sont « des héros et héroïnes au quotidien ». Leur initiative et leur ingéniosité doivent être accompagnées afin qu’ils servent de modèles et créent eux aussi des emplois.

 

Au Sénégal, les ressources de pétrole récupérables sur le champ SNE ont augmenté de 198 millions de barils, selon les résultats d’une nouvelle étude géotechnique ayant couvert une partie du périmètre que couvre la licence. Ajoutés aux 641 millions de barils estimés depuis août 2016, les ressources totales récupérables du champ sont désormais de 839 millions de barils.

« Une opportunité fantastique au large du Sénégal », selon Cath Norman, la directrice générale de Far, l’un des partenaires engagés sur le champ. La société estime que les ressources récupérables pourraient y atteindre 1,5 milliard de barils. Par ailleurs, la responsable a précisé que la décision finale d’investissement sur SNE sera prise en 2019.

Il faut rappeler que les partenaires sur le projet s’attendent à ce que le gouvernement sénégalais approuve le plan de développement du champ, d’ici fin 2018.

Cairn Energy est l’opérateur du champ avec des intérêts de 40%. Ses partenaires ConocoPhillips, FAR et Petrosen contrôlent respectivement 35%, 15% et 10% des parts restantes.

Olivier de Souza

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé au gouvernement ghanéen, à travers le Fonds africain de développement (FAD), un prêt d’une valeur de 39 millions $, en vue de soutenir le Projet d’amélioration de la productivité agricole dans la zone de la savane (SAPIP).

L’accord financier a été signé, la semaine dernière, par Ken Ofori-Atta (photo), ministre ghanéen des Finances, et Yero Baldeh, directeur des opérations de la BAD, au Ghana.

D’un coût global de 56,5 millions $, le projet ambitionne de transformer les chaînes de valeur agricoles et de contribuer à la création d’emplois dans la région qui reste l’une des plus pauvres du Ghana.

Il s’étendra sur la période 2018-2022 et s’accentuera, entre autres, sur la hausse de la productivité des cultures vivrières comme le riz et le maïs et le développement des chaînes de valeur ainsi que des entreprises agro-industrielles de la zone.

Environ 50 000 petits exploitants agricoles sont prévus pour être impactés et 20 000 emplois devraient être générés, au terme de la mise en œuvre du projet.

L’initiative s’inscrit dans la droite ligne de la campagne Planting for Food and Jobs (PFJ) du gouvernement ghanéen. Ce programme vise l’amélioration de la productivité et de la production agricoles, à travers cinq piliers que sont les semences, les engrais, la commercialisation, les services de vulgarisation et la cyber-agriculture.

Espoir Olodo

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