72 militaires togolais parmi lesquels 35 médecins et infirmiers, se sont envolés dimanche 20 novembre de Lomé pour rejoindre la Minusma. Il s’agit d’éléments du 10ème bataillon, déployé en remplacement de l’effectif du 9ème qui a effectué quelques heures plus tôt, son retour au bercail.
Durant un an, le nouveau bataillon (qui a suivi ces derniers mois, une formation intensive aux opérations de maintien de la paix) devra poursuivre la mission de contribution à la stabilisation assignée aux casques bleus, dans un contexte de plus en plus particulier.
“Nous partons, très conscients de la réalité du théâtre en tenant compte des enjeux internationaux et des implications sous régionales qui se jouent actuellement au Mali. Nous saurons faire face à la situation”, a rassuré le commandant du bataillon, le Lt-Col Atèhèzi Tossim.
Ces dernières semaines, des pays ont annoncé leur retrait de la mission onusienne. Le Togo, qui pour sa part, reste engagé pour le retour de la paix au Mali, dispose sur place d’un contingent composé d’un bataillon, de deux unités de polices constituées, d’un hôpital niveau 2, ainsi que de plusieurs militaires observateurs et d’état-major.
Au Togo, la collecte de fonds auprès des élèves et établissements pour des évaluations régionales reste interdite. Le ministre des enseignements, Dodzi Kokoroko l’a rappelé il y a quelques jours dans une note.
La décision fait suite à la mesure prise par le gouvernement de suspendre les frais d'inscription aux examens scolaires nationaux. Par conséquent, “aucune contribution financière ne doit être demandée à un élève” pour des examens régionaux ou locaux, a précisé le ministre, après avoir constaté des demandes de contributions financières par des chefs d’inspection aux promoteurs d’établissements scolaires et centres de formation. “Ces contributions qui sont à la charge des parents d’élèves, fluctueraient entre 200 et 350 francs par élève et par évaluation”, ajoute Dodzi Kokoroko.
En rappel, l'année dernière, environ 2 milliards FCFA ont été déboursés par l’exécutif dans le cadre des inscriptions aux examens.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part depuis ce samedi à Djerba (Tunisie) au 18ème sommet de la Francophonie. Les travaux, qui se tiennent après deux reports (le dernier a eu lieu en 2018 à Erevan en Arménie), ont été ouverts par la Secrétaire générale de l’Organisation, Louise Mushikiwabo.
Je participe depuis ce matin au Sommet de la Francophonie qui se tient à Djerba. Cette rencontre m’offre l’occasion de réitérer l’attachement du #Togo à l’espace francophone et aux valeurs qui l’animent. 1/3#SommetDjerba2022 pic.twitter.com/ke0RDe03rn
— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) November 19, 2022
En tout, 89 délégations et une trentaine de chefs d’Etat, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron, ont fait le déplacement. Les travaux, qui durent deux jours, s’articulent autour du Numérique, en phase avec le Programme Togo Digital 2025 de la feuille de route gouvernementale, et du développement des Etats membres. Les discussions porteront également sur la mise en œuvre de stratégies pour l’essor de la langue française.
D’ailleurs, le Secrétariat général de l’OIF s’est récemment doté d’un nouveau plan stratégique, destiné à guider les actions de l’organisation sur la période 2023-2030.
#SommetDjerba2022 Le 18e Sommet de la #Francophonie a débuté à Djerba, #Tunisie?? en présence des chefs d’État et de gouvernement membres de l’OIF pic.twitter.com/mZB4sDaOjV
— La Francophonie (@OIFrancophonie) November 19, 2022
Le sommet de Djerba sera couplé à la célébration des 50 ans de l’Agence de coopération culturelle et technique et du Forum économique francophone.
Le Togo et la Francophonie entretiennent d’excellentes relations. Lomé abrite d’ailleurs depuis 1982, le bureau régional ouest-africain (BRAO) de l’institution.
Le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba est à nouveau ce vendredi 18 novembre en session live sur Facebook. Comme les précédentes, l’activité est retransmise sur la page officielle de la Primature.
Retrouvez le Ministre, Secrétaire Général du @GouvTg @kmnatchaba en Facebook Live ce vendredi 18 novembre 2022 à partir de 17h00 sur la page Facebook de la @PrimatureTogo. Thème : Sujets d'actualité À vos questions sur ce lien????https://t.co/axNYkvHWRy pic.twitter.com/h5y9SJCd1x
— Primature Togo (@PrimatureTogo) November 17, 2022
Au menu de ce rendez-vous, les derniers sujets d’actualité, ainsi que les dernières actions initiées par l’exécutif.
Laissez en commentaire, vos questions, vos préoccupations et suggestions.
Au Togo, le programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), déployé depuis plusieurs mois par le gouvernement, bénéficie d’un coup de pouce de la part des partenaires. L’Union Européenne et l’Allemagne ont en effet annoncé ce vendredi 18 novembre, une allocation financière supplémentaire.
L’enveloppe, dont le montant devrait atteindre 11,5 millions d’euros (7,5 milliards FCFA), doit permettre d’étendre l’accès aux services sociaux de base, et notamment à l’électricité, des populations les plus vulnérables dans cette région en proie aux menaces sécuritaires.
Concrètement, il s’agira notamment de faciliter l’accès à l’énergie électrique à plus de 2.500 ménages (environ 20 000 personnes), grâce à une extension du réseau. En outre, les ressources (la contribution allemande sera entérinée vers la fin du mois) serviront à équiper une dizaine d’unités de soins périphériques (USP) et à les doter d’une électrification solaire.
Pour rappel, le Togo a signé en début d’année avec l'Équipe Europe, un Document conjoint de programmation pluriannuelle, qui définit les interventions des partenaires du Vieux continent sur les six prochaines années.
Lancé en août dernier, le recrutement militaire des Forces armées togolaises (FAT) pour l’année 2023 aura lieu du lundi 28 novembre au jeudi 08 décembre sur toute l’étendue du territoire national, a annoncé jeudi le ministre des armées.
Les opérations d’enrôlement se dérouleront dans des centres retenus selon un chronogramme précis disponible sur le site du ministère des armées et dans le Quotidien national.
“Les candidats ayant déposé leurs dossiers et ceux n’ayant pas pu déposer les dossiers à temps, pourront se présenter le jour du recrutement dans leur préfecture d’origine ou de résidence avec un dossier complet”, a indiqué Essossimna Marguerite Gnakade, précisant en outre que les postulants sont attendus “en tenue de sport, munis de leur quittance et de leur carte d’identité en cours de validité”.
Toujours jeudi, le ministère a dévoilé la liste des candidats admissibles au concours d’entrée à l'École nationale des sous-officiers de Témédja (ENSOT). Ils sont en tout, 560 personnes retenues.
Déjà liés par plusieurs partenariats, le Togo et le Ghana renforcent leur coopération dans le domaine de la pêche. Une rencontre s’est tenue il y a quelques jours à Lomé entre les ministres chargés du secteur Edem Tengue du Togo et Hawa Koomson du Ghana.
#EconomieMaritime |• Visite de travail du ministre de la #Pêche et du #Développement de l'#Aquaculture du #Ghana au #Togo dans le but de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays, dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture.@kokouedemTENGUE#MEMPPC pic.twitter.com/qwZ6cLxLi6
— Ministère de l'Economie Maritime (@MaritimeTg) November 4, 2022
Différents sujets ont été abordés par les deux personnalités, dont la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), la piraterie et la mise en œuvre d'un programme régional d'observateurs. Les discussions ont également porté sur l’instauration d’une période de repos biologique sous régional pour les poissons et la recherche scientifique dans le domaine.
Pour rappel, le Togo s’est engagé à travers la ratification de plusieurs conventions pour une pêche responsable.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a reçu mardi 15 novembre à Lomé, une délégation d’investisseurs occidentaux. Au menu des échanges, les opportunités d’affaires et les potentialités d’investissement au Togo.
La rencontre qui s’est tenue en présence d’autres membres du gouvernement a aussi permis de présenter aux hommes d’affaires, les initiatives réalisées et celles en cours, notamment dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications, de la logistique et du transport...
Le Togo dispose aujourd’hui de plusieurs atouts qui lui permettent d’améliorer le climat des affaires. Ainsi, les investisseurs ont été entretenus entre autres sur la réglementation du cadre juridique et fiscal, les potentialités naturelles et économiques, le climat de sécurité, de paix et de stabilité propice aux affaires. Selon la ministre de la Promotion de l’investissement, Kayi Mivévor, ces derniers ont « été identifiés, parce qu’ils ont une stratégie de relocalisation de leurs investissements en Afrique ».
Les hommes d’affaires ont apprécié au cours de leur séjour au Togo, certains projets dont la Plateforme industrielle d’Adétikopé.
Deux semaines après son inauguration, le centre de formation à la confection de l’habillement de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) a accueilli mercredi 16 novembre, des investisseurs étrangers attirés par la filière textile.
Objectif : montrer à ceux-ci, l’effectivité du parc textile de cette zone industrielle. Les investisseurs qui représentent de grandes marques de vêtements ont découvert les installations mises en place pour transformer le coton au Togo et ont été impressionnés par les infrastructures.
En prélude à cette visite, la délégation a échangé avec le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé qui a exprimé la volonté du gouvernement de “répondre aux besoins des fournisseurs et des marques”.
Si certaines sociétés s’installent déjà dans le pays, “l’idée est d'accueillir progressivement plus de marques et d’investisseurs”, a expliqué Eric Kouevi, directeur pays de Tony Blair Institute for Global Change.
En rappel, le Togo s’est doté il y a quelques mois, d’une politique pour le secteur du textile, afin de mieux accompagner les acteurs.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi à Lomé, le DG de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et au Madagascar (Asecna), Mohamed Moussa. Le responsable, en séjour depuis plusieurs jours dans la capitale togolaise dans le cadre de la réunion extraordinaire de l’institution panafricaine, est allé rendre compte des conclusions des travaux.
Il s’agissait également pour le N°1 de l’agence de recueillir les orientations du Leader togolais, par ailleurs Champion du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), en vue d’une meilleure intégration de celle-ci.
Les échanges entre les deux personnalités ont en outre été l’occasion d’évaluer les efforts du Togo, dans le domaine de la modernisation du transport aérien, et sa gestion des espaces.
Pour rappel, l’Asecna a vu le jour en 1959 et a enregistré l’adhésion du Togo en 1964.
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