Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part dimanche 04 décembre à Abuja (Nigeria), à la 62ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Les travaux, présidés par le leader bissau-guinéen Umaro Embalo Sissoco, président en exercice de l’organisation depuis juillet, ont principalement permis de faire le point sur la situation de la communauté depuis le sommet de décembre 2021. Ceci, plus particulièrement dans le domaine de la sécurité et la lutte contre le terrorisme, l’économie et les questions humanitaires.
Le chef de l'État SEM @FEGnassingbe, prend part ce 4 décembre 2022 à la 62ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui se tient à Abuja en République Fédérale du Nigéria. Les détails dans le communiqué de presse ci-dessous. ?????? pic.twitter.com/h5L9mwQqVD
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) December 4, 2022
En marge de la rencontre, les travaux de construction du nouveau siège de l’institution ont été lancés, à la faveur d’une cérémonie de pose de première pierre.
Démarrée le mercredi 30 novembre conformément au calendrier des activités, la 17ème édition de la foire internationale de Lomé (FIL) est désormais bel et bien lancée, après deux années d’interruption. Le Premier ministre, Victoire Dogbé a officiellement ouvert les activités vendredi 02 décembre, lors d’une cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement.
Très heureuse d’avoir procédé à l’ouverture officielle de la 17e foire internationale de Lomé (FIL), la 1ère édition après 2 ans de pause due à la pandémie.#FIL17 pic.twitter.com/FZyszB5mOP
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 3, 2022
C’est donc parti pour trois semaines d’activités continues (jusqu’au 18 décembre) au Centre togolais des expositions et foires (CETEF), qui a fait peau neuve pour l’occasion.
Au total, 1.055 exposants, issus de 22 pays, ont pris leurs quartiers dans les stands déployés sur le site composé de trois pavillons, deux galeries, un marché de l’artisanat et un espace de restauration. Du reste, 400 000 visiteurs sont attendus, soit un peu plus que lors des éditions précédentes.
“Mon vœu le plus ardent est que ce grand rendez-vous d’affaires soit une fois encore une belle opportunité pour nouer des partenariats gagnant-gagnant durables et promouvoir le Made In Togo”, a formulé le ministre du commerce Kodjo Adedze, lors de son allocution de circonstance.
Pour rappel, l’édition a été placée sous le thème de la “compétitivité des biens et services pour la relance économique post Covid-19”.
Au Togo, les infrastructures de base seront renforcées dans les régions des Savanes et de la Kara. L’Agence française de développement (AFD) a approuvé, vendredi 2 décembre à Lomé, une convention de financement dans ce sens.
L’Agence Française de Développement (AFD) a été le premier partenaire à affirmer son engagement en faveur du plan stratégique du Togo en mettant à la disposition du gouvernement, une enveloppe financière 6,5 milliards de FCFA (PASSCO III).@AFD_en@UNECE_Water@OngPadie pic.twitter.com/YawhAy38fP
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) December 3, 2022
L'appui, d'un montant de 10 millions d'euros (soit 6,5 milliards de FCFA), matérialise l'engagement pris par l'Agence lors de la table ronde de mobilisation des bailleurs de fonds organisée à Lomé en fin de semaine. Concrètement, il s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du Projet d’amélioration des conditions de vie en milieu scolaire et rural (PASSCO 3), et vise à renforcer l'accès à l'eau, conformément aux ambitions quinquennales du gouvernement. L’initiative permettra de renforcer l’accès à l’eau, conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Les investissements visant à renforcer les infrastructures de base dans les régions concernées seront également étendus.
Le projet qui cadre avec la stratégie d’accès universel à l’eau potable s’aligne aussi sur le Programme d’urgence du gouvernement pour la région des Savanes. Ce plan vise “à la fois le développement de l’agriculture, de la lutte contre l’insécurité alimentaire ainsi que l’accès des populations rurales aux services de base : santé, éducation, eau potable et assainissement”, a rappelé le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.
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Quelques semaines après son adoption par l’exécutif, le projet de loi de finances pour l’exercice 2023 passe à la loupe des parlementaires. La représentation nationale a en effet ouvert jeudi 1er décembre, les travaux de l’étude en commission.
La présidente de l’Assemblée nationale @CTsegan, a ouvert ce jeudi 1er décembre 2022 à l’hémicycle, les travaux de l’étude en commission du projet de loi de #finances, exercice 2023. https://t.co/pdJOxGiE1e pic.twitter.com/Ym0szkrBwx
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) December 1, 2022
Ces travaux, dont le ton a été donné par la présidente de l’assemblée nationale, Yawa Tségan, mobilisent également plusieurs représentants du gouvernement, comme le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, celui chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, et le ministre, conseiller du Président de la République, Pré Simféitchéou.
Concrètement, il s’agira pour les élus du Peuple d’examiner en profondeur les perspectives économiques et financières prévues par l’exécutif pour l’année 2023, dans les différents secteurs. Un accent particulier sera mis sur les secteurs d’activités vitaux, les mesures fiscales à caractère social, le programme d’urgence dans les Savanes, ou encore les principes d’égalité et d’équité.
Pour rappel, le budget proposé le 11 novembre dernier par le gouvernement est projeté à 1.957,9 milliards FCFA (en hausse de 4,4%), avec près de la moitié consacrée au social.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah Dogbé, a ouvert jeudi 30 novembre à Lomé, la table ronde sur la mobilisation des ressources pour la stratégie d’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement. Les travaux, organisés par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), visent à plancher sur les leviers de financement des projets prioritaires devant permettre un accès universel à l'eau dans le pays.
J’ai ouvert ce matin la table ronde sur la mobilisation des ressources pour la stratégie d’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 1, 2022
Des investissements publics et privés sont nécessaires afin d’assurer une fourniture en eau potable pour tous les togolais. pic.twitter.com/WyoeTCCNsa
En tout, près d’une centaine de partenaires techniques et financiers, issus d’institutions publiques et privées sont réunies dans la capitale togolaise pour deux jours. Il s’agit entre autres, de prendre connaissance de plusieurs projets comme la Stratégie d’approvisionnement en eau potable et du Plan directeur du Grand Lomé, l’exploitation du service public d’eau potable au Togo, ou encore la vision stratégique de l’AFD sur le secteur Eau potable.
“Malgré les progrès réalisés, les défis à relever restent importants”, a indiqué la cheffe du gouvernement, avant d'inviter les participants “à faire preuve de créativité et d’innovation dans la recherche de schémas de financement durables de ce secteur prioritaire”.
En effet, entre 2010 et 2021, le taux d’accès à l’eau potable a quasiment doublé sur le territoire, passant de 34% à plus de 65%. Mais ces efforts se heurtent à la croissance ultra-rapide de certaines zones (surtout péri-urbaines), posant ainsi des défis aux services publics.
“Financer le secteur de l'eau et de l'assainissement, c'est aussi financer l'inclusion, la cohésion sociale et la lutte contre l'extrémisme et lutter contre le développement”, a pour sa part, insisté le ministre en charge du secteur Tiem Bolidja, à l’endroit des bailleurs de fonds.
En rappel, l’ambition du Togo est de parvenir d’ici à 2025, à un taux d’accès de 85% au plan national, 95% en milieu rural, 85% en milieu semi-urbain, 75% en milieu urbain hors Grand Lomé et 80% dans le Grand Lomé. Il s’agira également d’appuyer l’agriculture dans la maîtrise de l’eau, en augmentant significativement l’accès aux infrastructures d’assainissement pour maîtriser les risques d’inondation et éviter la défécation à l’air libre.
A l’invitation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a effectué mercredi et jeudi, une visite de travail et d’amitié de 48h au Togo. Plusieurs activités ont été menées par les deux dirigeants, et synthétisées dans ce communiqué conjoint.
Merci à mon frère, le président @FEGnassingbe, pour la chaleur de son accueil !
— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) November 30, 2022
Le #Gabon et le #Togo partagent nombre de préoccupations et d'ambitions en commun, tant sur le plan bilatéral que continental et international.
Ce déplacement à Lomé est l'occasion d'y travailler. https://t.co/cU4A2yOEdI
Quelques mois après l’adoption du document de politique pour l’industrie du textile, le Togo vient de franchir une nouvelle étape. L’Assemblée nationale a en effet adopté mercredi 30 novembre, la loi portant statut de la zone franche industrielle au Togo.
La représentation nationale adopte un cadre juridique propice au développement de l’industrie de textile et à l’habillementhttps://t.co/74EDXomH44#IndustrieTextile #Habillement #MadeInTogo#PIA_Togo @GouvTg pic.twitter.com/S9A3fmaZ99
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 30, 2022
Le texte adopté à l’unanimité par les députés en présence de certains membres du gouvernement vise à améliorer davantage le climat des affaires et à offrir plusieurs avantages aux investisseurs et aux entreprises évoluant dans le secteur textile. Concrètement, sur le plan fiscal, il prévoit par exemple, la stabilisation du taux d’impôt sur les sociétés, sur les dividendes et la patente à 10% à partir de la 9ème année et pour le restant de la durée de vie de la société, entre autres.
Pour la ministre de la promotion de l’investissement Rose Kayi Mivedor, ce nouveau cadre juridique va contribuer au " développement d’une chaîne de valeur totalement intégrée allant de la production du coton, matière première de base, à la confection de vêtements”.
Cette nouvelle disposition vient renforcer l’arsenal juridique mis en place par le gouvernement pour favoriser le développement de l’industrie textile et de l’habillement.
Au Togo, les différentes interventions du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) sur la période 2023-2026 se feront sur la base d’un nouveau programme de coopération. Une rencontre s’est tenue mardi 29 novembre à Lomé en ce sens.
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— UNFPA Togo (@UNFPA_TOGO) November 29, 2022
Pendant trois jours, les participants vont se pencher sur les nouvelles directives de l’organisation onusienne au Togo, en conformité avec les priorités nationales. Pour l’UNFPA, il s’agira entre autres, pour les quatre prochaines années, de mettre fin aux besoins non satisfaits en planification familiale, aux décès maternels évitables et aux Violences basées sur le genre.
L’UNFPA accompagne le Togo sur plusieurs programmes regroupés en trois composantes notamment : Santé de la reproduction et Planification familiale, Population et Développement, Genre et Droits Humains.
Au Togo, les interventions de l’Unicef pour la période 2024-2026 se feront sur la base d’un nouveau programme de planification stratégique. Des travaux préparatoires ont été effectués par les deux parties il y a quelques jours à Lomé.
— Ministère en charge de la Planification du Togo (@planificateurtg) November 30, 2022
La rencontre a permis de définir les domaines d’intervention du Fonds des Nations Unies pour l’enfance au Togo et les axes prioritaires du programme de coopération Togo-Unicef pour les prochaines années. En prélude à cet exercice, l’organisation onusienne a procédé à une analyse de la situation des enfants, des adolescents et des femmes et évalué le programme de coopération Togo-UNICEF 2019-2023.
Le nouveau programme de planification stratégique 2024-2026 devrait s’aligner sur les priorités nationales de développement.
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Au Togo désormais, en milieu scolaire comme en apprentissage, les actes de violence à caractère sexuel sur les mineurs seront sévèrement réprimés, conformément aux dispositions légales en vigueur. L’assemblée nationale a en effet adopté mardi 29 novembre, le projet de loi relatif à la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo.
La représentation nationale renforce le cadre juridique de protection des apprenants contre les #violences à caractère #sexuel au #Togo https://t.co/8SYy10NZxG pic.twitter.com/BnCUXHgiev
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 30, 2022
Le texte, adopté à l’unanimité par les députés en présence de plusieurs membres du gouvernement, incrimine des actes comme l’atteinte à l’intimité, l’attouchement et le harcèlement sexuel, la pédophilie et le viol dans les institutions éducatives, centres d’apprentissage et de formation professionnelle. Son objectif est de garantir un environnement sûr et propice à l’épanouissement des apprenants, filles comme garçons.
Concrètement, selon le nouveau cadre juridique, “désormais, tout auteur d’acte à caractère sexuel sur un apprenant tombe sous le coup de la loi. Pour une grossesse, l’auteur encourt une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende allant de 1 à 5 millions FCFA si l’apprenant à 16 ans. Le double de la peine lui sera infligé si la victime a moins de 16 ans”.
Un meilleur accompagnement des victimes
Également, la nouvelle mouture, qui vient renforcer l’arsenal existant, garantit un accompagnement pour les victimes d’actes de violence à caractère sexuel. Dans ce sens, il est prévu la création d’un observatoire national pour le suivi-évaluation des violences sexuelles.
“La protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel répond à la préoccupation majeure de leur garantir un développement sain, harmonieux et équilibré. Ce combat doit être un combat collectif”, a affirmé la cheffe du parlement, Yawa Tségan, à l’issue du vote.
Pour le ministre en charge de l’éducation, il s’agit de moraliser davantage la vie dans les centres de formation professionnelle et d’apprentissage, scolaire et universitaire, et de contribuer à réduire l’analphabétisme, grâce à cette protection.
Au cours des trois dernières années au Togo, plus de 5 000 grossesses non désirées ont été officiellement enregistrées en milieu scolaire, et de nombreux cas de violences sexuelles signalés.