Au Togo, l’année 2023 a démarré comme la précédente, sur des chapeaux de roues en matière de création d’entreprises. De Janvier à Mars, 4.655 nouvelles structures ont vu le jour, selon les statistiques publiées par le Centre de formalité des entreprises (CFE).
Soit, une hausse de 17%, avec en moyenne près de 1.500 entités formalisées mensuellement.
Dans le détail, 1.636 entreprises ont été déclarées en janvier, 1.420 en février et 1.599 en mars. L’engouement reste fort pour les nationaux, avec 3. 922 entreprises portées par des Togolais, contre 733 par des étrangers.
Au Togo, les multiples réformes opérées au cours des dernières années dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires portent leurs fruits. Depuis 2019, près de 50 000 nouvelles entreprises ont ainsi été créées, avec à chaque fois, la barre des 10.000 nouvelles sociétés franchie chaque année.
Au Togo, alors que la campagne nationale de reboisement pour l’année 2023 est en préparation, le ministère de l’environnement et des ressources forestières poursuit la mobilisation sur le terrain. Le ministre en charge du secteur, Foli-Bazi Katari a entamé mardi 11 avril à Kpalimé, une série de rencontres d’échanges avec les chefs traditionnels et leurs Secrétaires généraux.
Objectif, renforcer l’implication et les capacités de ces derniers dans la mobilisation des populations et surtout des terres pour l’atteinte des ambitions gouvernementales. Alors que les conditions météorologiques devraient être particulièrement favorables cette année, avec des pluies abondantes annoncées sur le territoire, l’officiel a invité les têtes couronnées à s’engager davantage.
“Nous voulons demander à la population de ne pas toujours attendre le 1er juin pour commencer à reboiser. Mais d’avoir à l’esprit que le 1er juin reste une date symbolique de lancement des opérations de reboisement par les autorités. La preuve, c’est que le Chef de l’Etat en a déjà mis un à Blitta, il y a de cela deux semaines” a rappelé Foli-Bazi Katari, face aux 150 responsables présents.
Pour rappel, pour 2023, le gouvernement envisage de planter 14 millions d’arbres, soit, près du triple du nombre de plants mis en terre l’an dernier.
Annoncé il y a quelques mois, le renouvellement des instances du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) se précise. Le processus a officiellement été lancé il y a quelques jours à Lomé.
C’est parti pour trois mois d’activités diverses, qui se solderont par l’élection d’un nouveau bureau exécutif. Conformément à la volonté du gouvernement, le renouvellement des instances devra se faire, en prenant en compte les réalités actuelles, notamment l’effectivité de la décentralisation.
Plusieurs réformes devraient ainsi intervenir, comme l’installation de conseils communaux en lieu et place des conseils d’arrondissement, et l’actualisation de la base de données des associations et organisations.
“Nous invitons les associations à s’inscrire dans leurs communes, préfectures et régions respectives. Le comité ad hoc qui sera mis en place va conduire l’adoption des textes qui vont régir le renouvellement des instances et retenir les associations et organisations qui vont prendre part aux élections. A la suite, nous aurons l’organisation des campagnes dans les communes, préfectures et régions pour déboucher sur les élections”, a indiqué Régis Batchassi, à la tête de l’entité depuis 2015.
En marge du lancement du processus, l’exécutif sortant a été reçu par la ministre chargée de la jeunesse, Myriam Dossou.
Ce jeudi, une délégation du @cnjtogo2008 est venue me faire le point sur le processus devant conduire au renouvellement de ses membres.
— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) March 31, 2023
Ce fut l'occasion d'échanger sur difficultés rencontrés durant leur mandat.
J'ai émis le vœu que l'élection s'organise de manière inclusive. pic.twitter.com/uAEsJMLiDA
En rappel, le CNJ est l’un des organes rattachés au ministère. Il a notamment pour mission d’assurer la pleine et effective participation des jeunes au processus de prises de décisions et de développement du pays.
Au Togo, la portabilité des numéros mobiles, mécanisme permettant aux usagers de changer d’opérateur téléphonique tout en conservant leur numéro d’origine, devrait être effective durant le dernier trimestre de l’année en cours. Le démarrage de la mise en œuvre technique de cette opération a été officiellement lancé il y a quelques jours, a annoncé mardi 11 avril 2023, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
LA PORTABILITÉ BIENTÔT EFFECTIVE AU TOGO
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) April 11, 2023
Trouvez le lien relatif à ce CP ci-après :https://t.co/JPguPCHxlr#telecom #portabilité #Togo pic.twitter.com/Tc2jfohR8H
Les travaux seront menés par le spécialiste Néerlandais PortingXS (PXS), qui a déjà déployé des solutions similaires dans une vingtaine de pays dans le monde, dont plusieurs dans la sous-région ouest-africaine (Ghana, Bénin, Sénégal et Nigéria).
Ainsi, conformément aux arrêtés pris en août dernier, les usagers de Togo Cellulaire et Moov Africa Togo, actuellement les deux opérateurs mobiles sur le territoire, pourront bientôt changer de fournisseur, en cas d’insatisfaction liée par exemple aux tarifs, aux offres, à la qualité du service ou de la couverture, ou encore du service client.
Pour rappel, il y a deux ans, les abonnés mobiles s’étaient déclarés favorables à la mise en œuvre de la portabilité au Togo. Ceci, à l’issue d’une consultation publique effectuée par le régulateur.
Lire aussi:
Une délégation togolaise a pris part à la cinquième réunion des ministres du Conseil international consultatif du cajou (CICC) tenue le 6 avril dernier à Abidjan. La rencontre s’est déroulée en marge du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), organisée du 06 au 8 avril dans la même ville.
En prélude à la réunion du Conseil des ministres, les experts ont examiné le budget du CICC, adopté le Plan stratégique 2023-2027 et le budget 2023 de l’institution. Une réunion des partenaires techniques et financiers tenue parallèlement a permis de situer leurs interventions et les domaines prioritaires. L’occasion a également permis de lancer officiellement le Projet régional de la facilité d’appui aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes.
Pour rappel, le CICC a été créé en 2016. Il regroupe 11 Etats membres dont le Togo. L’organisation représente 84% de la production africaine du cajou et 57% de la production mondiale.
Lire aussi:
Début de la campagne de commercialisation de la noix de cajou
Le Togo sera à l'honneur à la 15ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Le choix du pays comme invité d’honneur a été officialisé, ce mardi 11 mars à Lomé, au cours d’une conférence de presse tenue en présence du ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou.
Au cours de ce festival qui se tiendra du 20 au 30 avril prochains à Anoumabo à Abidjan (Côte d’Ivoire) sous le thème : “sécurité alimentaire et agriculture durable”, la journée du 26 avril sera dédiée au Togo. Le pays célébrera aussi sa diversité au cours de la “nuit du Togo”, le soir. “Le Togo est en train de tout mettre en œuvre pour saisir l’opportunité de cette vitrine internationale”, a déclaré le ministre.
Le choix du Togo se justifie par les liens d’amitié et de fraternité qui lient le pays et la Côte d’Ivoire. “Nous estimons que le Togo a non seulement une forte communauté en Côte d’Ivoire, mais joue un rôle important dans la sous-région. La preuve, la libération de nos 49 militaires dernièrement”, a souligné le commissaire général du FEMUA, Salif Traoré, dit A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.
Créé en 2008 par le groupe ivoirien Magic System, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo attend plus de 100 artistes à travers le monde à cette édition, dont des Togolais.
Après avoir repris l’an dernier le chemin de la Mecque, la communauté musulmane togolaise sera de nouveau au rendez-vous cette année. Au total, 2.425 personnes (pèlerins et encadreurs confondus) sont attendus cette année en ce lieu saint de l’Islam, a annoncé en fin de semaine écoulée la Commission nationale du Hadj.
Les départs sont prévus pour les 11, 12, 13, et 14 juin, tandis que les retours sont programmés les 10, 11, 12 et 13 juillet 2023. Les vols seront affrétés par Ethiopian Airlines, en collaboration avec Asky, a précisé le ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi.
En tout, chaque pèlerin devra débourser 3.495.000 FCFA au titre de frais de participation. En 2022, les fidèles musulmans avaient bénéficié d’une subvention de 100 millions FCFA du gouvernement, décidée par le Président de la République.
Pour rappel, le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite. Il avait été suspendu en 2020 et en 2021, en raison des restrictions liées à la Covid-19.
Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ont entamé lundi 10 avril, à Washington DC, leurs traditionnelles réunions de printemps. Le Togo y prend part, avec une délégation conduite par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.
Pendant une semaine entière, (jusqu’au 16 avril), les discussions porteront sur plusieurs sujets : la réforme de la Banque, les défis mondiaux les plus urgents, et surtout la gestion de la dette, qui tutoie désormais des niveaux jamais égalés depuis près d’un demi-siècle, selon les experts. Plusieurs dirigeants politiques et économiques du monde ainsi que des acteurs principaux du secteur y sont attendus.
En marge des travaux, le ministre de l’économie et des finances aura des entretiens avec d’autres responsables.
En rappel, les Réunions de printemps, tout comme les Assemblées annuelles, sont l’occasion pour les institutions de Bretton Woods de réunir autour de sujets clés, les pays membres et les parties prenantes autour des enjeux de développement.
Après deux années de mission au Togo, l’ambassadrice de Turquie, Esra Demir est officiellement arrivée au bout de son mandat. La diplomate a fait ses adieux au Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en fin de semaine écoulée à la Primature.
L’occasion pour les deux personnalités de faire le tour d’horizon de la coopération entre Lomé et Ankara. Une relation bilatérale qui s’est particulièrement diversifiée et renforcée, avec pour point d’orgue la visite officielle au Togo, en octobre 2021, du président turc Recep Tayyip Erdogan.
“Nos deux pays sont devenus des pays frères et le volume des échanges a considérablement augmenté”, a indiqué l’ambassadrice, qui a confié quitter le Togo, “le cœur lourd”.
Pour rappel, Esra Demir a été accréditée en avril 2021, dans la foulée de l’ouverture de l’ambassade de Turquie au Togo. Avant son arrivée, le pays du Moyen-Orient ne disposait que d’une mission consulaire à Lomé.
Lire aussi:
Séisme en Turquie : le Togo se joint à la mobilisation internationale
Le Togo a bouclé ce vendredi 07 avril, une nouvelle sortie sur le marché financier régional via une émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du trésor (BAT et OAT). Objectif, mobiliser 30 milliards FCFA.
Avec un taux de couverture de 111,71%, le Trésor public a finalement levé 32 milliards FCFA. Dans le détail, 19 milliards FCFA ont été retenus pour les BAT à 182 jours, 1,6 milliard FCFA pour les OAT à 3 ans et 11 milliards FCFA pour les OAT à 5 ans.
Cette nouvelle sortie porte à 143 milliards FCFA, la somme totale mobilisée depuis le début d’année, sur un objectif de 574 milliards FCFA.