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La communauté internationale observe ce 1er mars, la Journée mondiale de la protection civile (JMPC). L’événement, institué depuis 1990, est placé sous le thème de l’importance des technologies innovantes, dans la gestion des situations d’urgence et de catastrophes. 

Dans un message de circonstance adressé ce jeudi 29 février, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a rappelé la position du gouvernement par rapport à la question, et la nécessité pour le pays de renforcer ses acquis. 

Dans un contexte de risques multidimensionnels qui menacent la planète et la population qui l’habite, il est indispensable de repenser notre capacité à anticiper, réduire et affronter les risques. Les technologies facilitent les actions sur toute la chaîne et dans la prise de décisions rapides pour une protection maximale des populations et des biens. L’accent mis sur l’usage de la technologie dans la protection civile, cette année, nous interpelle sur la nécessité d’investir davantage dans ce domaine, afin de développer et d’acquérir des nouvelles technologies”, a-t-il déclaré. 

S’il s’appuie déjà sur des technologies innovantes pour la gestion de certaines crises et autres aléas hydrométéorologiques (application KoboKolect, drones pour la prise des images aériennes, entre autres), le pays envisage de faire plus. 

Le gouvernement compte poursuivre ses actions, afin de réduire et minimiser les impacts des catastrophes sur l’environnement, les populations et les biens”, a assuré le ministre. 

Pour rappel, le Togo avait été cité en exemple il y a trois ans, par l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC).

Expertise France et ONUSIDA ont annoncé mercredi 28 février la conclusion d'un partenariat visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH au Togo, au Bénin, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en République Centrafricaine et au Sénégal. La signature de l'accord, d'une valeur de 1,9 million d'euros, a eu lieu à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à Genève.

D'après un communiqué des deux institutions, ce partenariat a pour but spécifique de renforcer les initiatives communautaires et les cadres législatifs pour combattre efficacement le VIH.

Le financement est assuré par Expertise France à travers L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L'objectif est de promouvoir l'accès à des services de santé liés au VIH, respectueux des droits de l'Homme, pour les groupes vulnérables, en particulier les jeunes femmes et les filles, détaille-t-on. Le projet sera dirigé par le bureau régional de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, avec le soutien de partenaires locaux.

La prévalence du VIH dans ces régions affecte de manière disproportionnée certaines populations, avec des taux significatifs parmi les travailleurs du sexe, les minorités sexuelles et les prisonniers, comparativement à la population générale.

Le partenariat vise donc, ont indiqué les deux parties, à améliorer les réponses juridiques et sociales au VIH, à réduire les inégalités de genre et les violences basées sur le genre, et à promouvoir un cadre juridique respectueux des droits de l'Homme. Il se concentrera surtout sur comment faciliter l'accès aux services juridiques aux populations les plus marginalisées et affectées par le VIH, y compris les travailleurs du sexe, les personnes utilisatrices de drogues, les femmes et filles vivant avec le VIH, et autres. 

Au Togo, la société Cyber Defense Africa (CDA) recherche un nouveau Directeur Général. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale vient de lancer un appel à candidatures à cet effet.

Selon les termes de l’appel, le futur cadre, qui devra justifier d’au moins d’une décennie “d’expérience professionnelle réussie dans le domaine de la cybersécurité, des services informatiques ou des télécommunications”, sera basé à Lomé durant la durée de son mandat de deux ans, renouvelable. 

Entre autres responsabilités, il devra, en collaboration avec le Conseil d’administration, “définir et exécuter les objectifs stratégiques de la société et améliorer son efficacité opérationnelle”, a souligné le ministère.  

Pour rappel, Cyber Defense Africa, créée en 2019 à la faveur d’une joint-venture entre le gouvernement et le spécialiste polonais de la cybersécurité Asseco, est chargée d’assurer la sécurisation des systèmes d’information au Togo et par-delà ses frontières. Elle porte en outre la responsabilité opérationnelle de la cybersécurité nationale et opère le Computer Emergency Response Team (CERT) national ainsi qu’un centre d’opérations (SOC) de pointe, dédié à la surveillance de la sécurité des réseaux et des systèmes d’information des clients de la société.

Initiées depuis 2017 par l’Institut national d’assurance maladie (INAM), les universités du 3ème âge reprennent vendredi 1er mars, après quelques années de pause. L'événement consacré essentiellement aux personnes du 3è âge et aux retraités, est placé cette année sous le thème : « Tenir les promesses envers les personnes âgées ».

Pour cette 5ème édition, il s’agira de renforcer une fois de plus les liens avec les séniors. L’idée est de les sensibiliser à l’importance d’adopter un mode de vie sain.

Ainsi, plusieurs activités sont prévues dans les cinq régions jusqu’au 12 mars : des activités dynamiques et récréatives qui prennent en compte les besoins et les aspirations des retraités et des personnes du 3ème âge. Des panels consacrés à la « Santé » (nutrition, gériatrie, Cardiologie, rhumatologie…), des espaces visites médicales gratuites. Il y aura, en outre, des panels spécialisés dédiés au « développement personnel » et une foire-exposition-vente des produits, consacrés aux personnes âgées.

Pour rappel, les seniors représentent à peu près la moitié de la prise en charge maladie assurée par l’INAM.

Au Togo, de nouvelles subventions du Fonds Mondial dans le cadre de la lutte contre le sida, la tuberculose, le paludisme (CG7) et la Covid-19 (C19RM) sont annoncées pour la période 2024-2026. L’information a été dévoilée mercredi 28 février au cours d’une rencontre présidée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, à Lomé.

Cette nouvelle enveloppe d’un montant de 112, 8 millions d’euros, soit environ 74 milliards de FCFA, correspond à une augmentation de plus de 14 % par rapport à la subvention du cycle 2021-2023 (environ 64,9 milliards FCFA). Également, des fonds additionnels et de réinvestissement d’une valeur de 19,37 millions d’euros (12,7 milliards FCFA) ont été approuvés pour 2024-2025.

Concrètement, ce financement du CG7 et C19RM permettra de reconduire les programmes nationaux de lutte contre le Sida, la tuberculose, le paludisme et d’équiper la Centrale d’achats des médicaments essentiels et génériques du Togo (CAMEG-TOGO).

Il s’agira en outre, de consolider les acquis de la lutte antipaludique et d’accélérer la mise en œuvre des services de prévention et de soins de qualité dans la lutte contre les épidémies du VIH et de la tuberculose.

Dans son intervention, la cheffe du gouvernement a mis en lumière les avancées du Togo dans le domaine sanitaire avec l’élimination de plusieurs maladies virales et le renforcement des plateaux techniques dans presque toutes les régions du pays. « C’est dans cette dynamique que le gouvernement met tout en œuvre pour opérationnalisation progressive et effective de l’assurance maladie universelle au cours de cette année 2024 », a-t-elle expliqué.

Pour rappel, c’est depuis 2002, que le Togo collabore avec le Fonds mondial dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

Au Togo, le port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), actuellement en plein processus de transfert des conteneurs, enregistre l’arrivée d’acteurs de poids du transport maritime mondial. L’Italo-suisse MSC, le Danois MAERSK, le Français CMA CGM, le Singapourien PIL ou encore le Japonais ONE se sont ralliés, a annoncé mercredi 28 février, le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue. 

L’adhésion de ces géants du secteur, membres du Top 12 des plus gros armateurs de porte-conteneurs de la planète et représentant plus de 90% du marché mondial, a été confirmée, à l’issue d’une réunion avec les acteurs du circuit logistique, sur l’examen du processus de transfert des conteneurs en transit. 

Pour l’infrastructure implantée à 27 km du Port de Lomé et opérationnelle depuis 2022, l’arrivée de ces acteurs majeurs devrait booster un peu plus l’ambition du pays de devenir un hub logistique régional, et un véritable bras de mer pour les pays du Sahel. 

En rappel, le port sec franc d’Adetikopé, doté d'une capacité de stockage conséquente de 12 500 EVP (équivalent vingt pieds), bénéficie d'une liaison directe à une zone de stationnement dédiée aux véhicules de transport en provenance et à destination du Port autonome de Lomé (PAL), des postes frontaliers et des zones économiques du Togo. En 2022, il a été le point de transit en accueil, pour 7.339 conteneurs et 6.364 camions, tandis que 6.607 conteneurs et 5.058 camions ont quitté ses installations.  

Au Togo, la digitalisation des services publics dans le domaine du foncier se poursuit. Après le titre foncier, le dépôt des plans parcellaires, ce document qui permet d'identifier les limites de propriété d'une parcelle, se fera désormais en ligne en version électronique (fichier dwg), à partir du 1er mars prochain.

L’annonce faite récemment par l’Office togolais des recettes (OTR) s’inscrit dans le cadre de la simplification et de la dématérialisation des procédures. L’objectif est de faciliter les démarches pour les populations et de réduire les délais de traitement.

Pour rappel, il y a deux ans, plusieurs réformes ont été opérées au niveau du permis de construire.

La compagnie panafricaine Asky va reprendre ses trafics aériens vers Niamey le 02 mars prochain. L’annonce faite par le transporteur basé à Lomé, intervient sept mois après la suspension de ses services en raison des sanctions de la CEDEAO contre le Niger.

Cette reprise fait donc suite à la levée des sanctions par l’organisation régionale à l’issue du 53e sommet extraordinaire tenu il y a quelques jours.

Avec son partenaire stratégique Ethiopian Airlines, Asky exploite actuellement depuis Lomé, une flotte de quatorze appareils et dessert 28 villes dans 26 pays du continent.

Pour rappel, depuis l’an dernier le Togo est devenu actionnaire de la compagnie dans le but d’ouvrir un peu plus le pays au monde, et de renforcer le statut de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 27 février à Lomé, le Président de la Banque africaine de développement (BAD), le Dr Akinwumi Adesina. Au menu de l’entretien, la revue du partenariat entre le Togo et l’institution bancaire continentale, ainsi que les perspectives, en lien avec la vision de développement du pays dans divers secteurs. 

Déjà évoquées en novembre dernier, les pistes de financement pour la réalisation de l’Autoroute de l’Unité, projet infrastructurel phare du gouvernement, ont de nouveau été abordées par les deux personnalités. 

J’ai discuté avec le Président de la République sur sa vision pour l’industrialisation du pays, et comment la Banque africaine de développement et ses partenaires peuvent réaliser des investissements dans les infrastructures comme celles de la route Lomé-Cinkassé, un corridor très important qui nécessite un investissement de 2,9 milliards de dollars. Nous sommes en train de mobiliser les investisseurs autour de ce projet”, a assuré Akinwumi Adesina à l’issue de l’échange.

Le chef de l’Etat et son hôte ont également planché sur deux autres sujets clés : les infrastructures de santé et le secteur agricole, avec l’optimisation de la production des engrais à partir du phosphate. 

Partenaire stratégique du Togo, le Groupe de la BAD a centré sa stratégie pays couvrant la période 2021-2026 sur deux axes prioritaires : le développement des pôles de croissance inclusive et des politiques d’inclusion sociale, et le renforcement de la gouvernance financière et sectorielle.

Fin octobre 2023, le portefeuille de la banque s’évaluait à un peu plus de 211,33 milliards FCFA, couvrant 18 opérations, 4 projets régionaux et 1 dans le secteur privé.

Une délégation togolaise prend part à la 13ème conférence ministérielle (MC13) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ouverte le 26 février dernier à Abu Dhabi. L'événement prévu pour quatre jours, réunit les ministres, les dirigeants du secteur privé et des représentants de la société civile aux Émirats Arabes Unis (EAU).

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Dans son allocution, la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, a réaffirmé la position du Togo sur la centralité et l’importance de l’OMC en tant que principale institution chargée de veiller au commerce multilatéral juste, et équitable. Elle a en outre mis l’accent sur l’utilité de rétablir les travaux du Comité du commerce et de l'environnement.

« Le Togo demande de revitaliser les travaux du comité du commerce et de l'environnement en vue d’aider les pays en développement et les Pays les moins avancés (PMA) à relever les défis liés à l'environnement dans le contexte du commerce », a indiqué la ministre.

Par ailleurs, la délégation togolaise a souhaité que des analyses approfondies soient menées en collaboration avec d’autres institutions ayant des mandats sur le commerce électronique pour réfléchir davantage sur les questions liées à la réduction de la facture numérique ainsi qu’au cadre réglementaire pour la protection des consommateurs.

Également, le pays a exhorté les États membres à accepter l’accord sur les subventions à la pêche en vue de son entrée en vigueur.

En ce qui concerne l’aide pour le commerce, « le Togo sollicite les partenaires en développement à fournir des flux supplémentaires afin de mettre pleinement en œuvre les activités de renforcement des capacités en faveur des PMA », a conclu l’officielle.

En rappel, l’ouverture de la MC13 a été marquée par l’entrée officielle de deux nouveaux pays à l’OMC: les Comores et le Timor-Leste, portant le nombre de membres à 166 depuis la création de l’OMC en 1995.