Les actions sociales engagées par le gouvernement, dès le début de la crise sanitaire dans le secteur de la fourniture de l’eau, vont se poursuivre encore pour un moment.
Le Directeur général de la TdE (Société Togolaise des Eaux) a annoncé lundi la prolongation jusqu’en d’août de la gratuité de la tranche sociale de la facturation et de l’accès gratuit aux bornes-fontaines. Ces mesures, prises peu après l’instauration de l’état d’urgence, étaient arrivées à échéance, après avoir bénéficié à plus de 78 000 personnes sur toute l’étendue du territoire.
Une autre mesure sociale se poursuit, la réduction des frais de branchements de 75 000 à 25 000 FCFA.
Lire aussi
De l’eau gratuite aux bornes fontaines publiques pendant 03 mois
Le Président de la République, Faure E. Gnassingbé participe ce lundi à un sommet virtuel extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, consacré à la situation sociopolitique actuelle au Mali.
Ce sommet intervient quelques jours seulement après l’envoi d’une première mission de médiation de haut niveau emmenée par 05 chefs d’Etat. Au cours des travaux, le n°1 togolais et ses pairs feront le bilan des actions déjà entreprises et plancheront ensemble sur la recherche de solutions idoines afin de permettre au Mali de résoudre sa crise. Le pays est en effet ébranlé depuis plusieurs semaines par un mouvement de contestation.
« La situation que connaît le Mali nous interpelle. Nous devons donc sortir de ce Sommet Extraordinaire avec des solutions durables et des décisions fortes, à même de garantir la stabilité du Mali et donc de la région », a affirmé le leader nigérien et président en exercice de la Cedeao, Issoufou Mahammadou, à l’ouverture des travaux.
Une déclaration est attendue à l’issue du sommet.
Plus de deux ans après son lancement, le projet des Filets sociaux et services de base (FSB) a permis d’effectuer d’importantes réalisations sur tout le territoire et enregistre des résultats palpables particulièrement dans la Région des Savanes, dans chacune de ses 03 composantes.
Sur le plan des infrastructures socio-économiques de bases, des travaux ont été lancés en fin janvier et 05 infrastructures (04 bâtiments scolaires et un marché) ont déjà provisoirement été réceptionnés, au bénéfice de 57 villages. Pour assurer une durabilité de ces infrastructures, plus de 300 villageois ont été formés afin d’amener les communautaires à assumer la responsabilité de ces ouvrages.
Sur le plan des cantines scolaires, 67 écoles primaires publiques sont ciblées. Près de 07 millions de repas ont été servis à un effectif de 23 407 élèves, améliorant nettement la fréquentation et la rétention dans les zones ciblées.
Enfin sur le plan des transferts monétaires, ce sont 13 657 ménages dans 154 villages, qui bénéficient des transferts semestriels de 15 000 francs CFA non remboursables. Le nombre des villages bénéficiaires a été porté à 176 par le gouvernement, en raison de la pandémie du Covid-19.
Pour rappel, le projet FSB piloté par l’Anadeb, est financé conjointement par l’Etat et la Banque Mondiale.
Après une première opération réussie ponctuée par une levée de 108 milliards FCFA, le Togo va activer une nouvelle fois l’émission de ses bons sociaux Covid-19.
Le pays tentera en effet de lever le 13 août prochain un montant de 70 milliards FCFA, pour des titres d’une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA à des taux multiples. Comme pour la précédente, les titres émis ont une maturité de 03 mois.
En rappel, le mécanisme des bons Covid-19, supervisé par l’Agence UMOA-Titres est l’un des nombreux outils déployés par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), dans sa stratégie de riposte à la pandémie. Ces bons du Trésor ont principalement pour objectif de permettre aux États de faire face aux dépenses immédiates liées à la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Après 07 années passées à Lomé et Porto-Novo, le nonce apostolique du Vatican près le Bénin et le Togo, Mgr Brian Udaigwe est arrivé en fin de mission. L’Ambassadeur du Saint-Siège a fait ses adieux ce vendredi au Togo, à la faveur d’une entrevue avec le Premier ministre Komi Selom Klassou.
Les deux personnalités ont ensemble évoqué les excellentes relations d’amitié et de coopération entre la République Togolaise et la Cité du Vatican.
« Pendant mes sept années de mission, je me suis senti chez moi, j’ai trouvé un peuple très discipliné, chez qui il y a beaucoup de choses à apprécier » a déclaré Brian Udaigwe, avant de remercier le Gouvernement pour la franche collaboration qui a prévalu pendant toute la durée de son mandat.
Le désormais ex-ambassadeur du Vatican au Togo poursuivra sa mission au Sri Lanka.
Lire aussi
Le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le Pape François au Vatican
Le Togo pourrait bientôt abriter un centre de formation en commande publique ouvert à l’international. L’Autorité de régulation de marchés publics (ARMP) envisage de créer un centre de formation en commande publique dénommé « Institut Africain de la Commande Publique » (IACOP).
L’objectif de cet établissement, indique l’institution, est de permettre la diversification des offres de formation et d’assurer la reconnaissance institutionnelle fondée sur le respect des normes académiques et pédagogiques.
L’ARMP est en effet souvent sollicitée pour former des cadres impliqués dans la gestion des marchés publics, provenant de l’administration publique, du secteur privé et de structures ou organismes ne bénéficiant pas du statut d’autorité contractante. Toutefois la plupart de ces formations ne concernent que prioritairement les cadres des secteurs publics et privés directement concernés par les acquisitions publiques. En ouvrant cet institut, l’Autorité permet ainsi à toutes les personnes qui le désirent d’acquérir des connaissances en marchés publics pour diverses raisons.
L’établissement qui sera implanté dans les locaux de l’ARMP prévoit de proposer des formations diplômantes et des certifications dans divers domaines liés à la commande publique.
Lire aussi
Les textes régissant la commande publique bientôt actualisés
Alors que la pandémie de Covid-19 semble désormais dans un rythme de croisière sur la planète (plus de 1,5 million de nouveaux cas en moyenne par semaine), les Nations Unies pensent que l’adoption immédiate d’un revenu minimum provisoire pour les pauvres permettrait de ralentir le virus. En effet, un rapport du PNUD sur les effets socio-économiques du Covid-19 dans plus de 60 pays, révèle que « les travailleurs qui ne bénéficient pas d’une protection sociale ne peuvent pas rester chez eux sans revenu ». Ceci étant, un revenu minimum provisoire leur donnerait les moyens d'acheter de la nourriture et de payer les frais de santé et d'éducation, affirme l’institution.
Financièrement réalisable
Un choix « financièrement réalisable » pour le monde, d’autant plus qu’un « revenu minimum provisoire pour 06mois ne coûterait que 12% de la réponse financière totale au Covid-19 prévue pour 2020 ».
« Un moment historique sans précédent exige des mesures sociales et économiques sans précédent », déclare Achim Steiner, l’Administrateur du PNUD. Il ajoute que « l’introduction d’un revenu minimum provisoire pour les plus pauvres du monde est devenue une option envisageable », rejoignant le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé qui avait consacré une tribune sur la nécessité d’une approche sociale contre la crise sanitaire mondiale.
Selon le responsable, si le revenu minimum provisoire n’est pas une solution miracle aux difficultés économiques engendrées par la pandémie, il pourrait permettre aux gouvernements de fournir aux personnes confinées une sécurité financière, de réinjecter de l'argent dans les économies locales pour aider les petites entreprises à survivre et de ralentir la propagation dévastatrice du virus : « les plans de sauvetage et de relance ne peuvent pas se concentrer uniquement sur les grands marchés et les grandes entreprises », fait-il observer.
Une nouvelle reconnaissance pour Novissi
Pour le programme de revenu universel de solidarité togolais Novissi, c’est un nouveau satisfécit. Un de plus après à l’extérieur des frontières, après ceux des Prix Nobel d’économie 2019, ou plus récemment de la France qui lui a apporté son appui.
Le programme qui a subi de nombreuses actualisations depuis son lancement, est d’ailleurs cité dans le rapport du PNUD, à côté de celui plus récent de l’Espagne.
En douze semaines de mise en œuvre, Novissi avait permis de verser plus de 11,3 milliards FCFA aux personnes les plus vulnérables, évoluant dans le secteur informel.
Lire aussi
Après l’Université de Kara cette semaine, l’UL rouvrira ses portes le lundi 27 juillet prochain, pour ses activités pédagogiques en présentiel, pour les grades Licence, Master et Doctorat.
Cette réouverture ne concerne toutefois pas toute la communauté estudiantine. En effet, seuls 11 établissements (CERSA, CIC, Institut Confucius, ENSI, ESA, ESAAD, ESTBA, FSS, INSE, ISICA, et IUT de Gestion) ont été retenus pour la phase pilote de l’expérimentation de la mise en œuvre des barrières dans les salles. Les cours prendront fin le samedi 1er août.
L’accès à la bibliothèque devra être limité pour les usagers et tiendra compte du respect des mesures de protection.
En amont de cette réouverture, d’autres annonces avaient déjà été faites, concernant l’entrée sur le campus universitaire et le protocole sanitaire à observer. L’UL compte plus de 60 000 étudiants.
L’Union Européenne a officiellement procédé jeudi au second décaissement de l’appui budgétaire accordé en 2020 au Togo. Ceci, lors d’une cérémonie de remise de chèque qui a réuni le ministre en charge de la planification du développement et de la coopération, Demba Ayawovi Tignokpa et Bruno Hanses, chargé d’affaires de la délégation de l’UE.
Ce financement qui intervient après le premier décaissement anticipé fin mai, « reflète la volonté de l’UE de soutenir la riposte togolaise à la pandémie de la COVID 19 », indique la représentation européenne. « Avec cet appui budgétaire, l’Union européenne et le Gouvernement togolais ont démontré une fois de plus l'utilité et l’efficacité de leur coopération », a déclaré Bruno Hanses, rappelant au passage que ce coup de pouce de l’UE vise à contribuer aux multiples mesures que le Gouvernement a adoptées pour lutter contre la propagation de la COVID 19 et pour mitiger l’impact économique et social de la pandémie.
Par ailleurs souligne la représentation diplomatique, cet appui fait partie du package de la Team Europe. Cette dernière s’étant engagée à mobiliser près de 30 milliards FCFA pour soutenir la riposte du Togo. La contribution totale de l’UE au titre de l’appui budgétaire 2020 s’élève à 11,1 milliards FCFA.
Les contingents togolais déployés sur les théâtres d’opérations internationales pour le maintien de la Paix pourront bénéficier bientôt de conditions optimales dans la préparation de leurs missions.
Le Centre d'Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix de Lomé (CEOMP), centre d’excellence sous-régional bénéficie d’un appui financier et technique des USA, destiné à renforcer ses capacités opérationnelles. Au total, environ trois milliards FCFA seront débloqués via le Global Peace Operations Initiative (GPOI), programme d'aide à la sécurité pour renforcer la capacité internationale à mener efficacement les opérations de paix des Nations Unies.
L’appui permettra à terme aux Forces Armées Togolaises (FAT), de construire des installations supplémentaires (hébergements et bureaux). Une partie de l’enveloppe est en outre destinée à financer les équipements de déploiement et le renforcement des compétences des formateurs des FAT.
Les travaux qui sont déjà en cours ont enregistré la visite de l’ambassadeur américain Eric Stromayer et du chef de la Division des Opérations de maintien, le Colonel Kemence Oyomé.
A ce jour, le Togo compte près de 1500 hommes déployés à travers le monde sous la bannière de l’ONU.
Lire aussi
L’ONU célèbre ses casques bleus et rend hommage à deux Togolais