Initialement prévu à Lomé du 18 novembre au 02 décembre 2020, le tournoi des moins de 20 ans de la zone B de l’Union des fédérations de football d’Afrique de l’Ouest (UFOA B) attendra.
La compétition a été « reportée à une date ultérieure sur décision du Gouvernement », a annoncé la Fédération Togolaise de Football (FTF). La principale raison est la recrudescence des cas positifs de Covid-19 que connaît le Togo ces derniers jours, et particulièrement dans le Grand Lomé qui devait normalement accueillir les joutes.
« Les échanges vont se poursuivre avec l’Union des fédérations et la Confédération africaine de Football (CAF) en vue de convenir d’une nouvelle proposition de dates, tout en tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire dans le pays », informe par ailleurs l’instance faîtière du football national.
Une conférence de haut niveau sur le financement des économies africaines se tiendra en mai de l’année prochaine à Paris, à l’initiative du président français Emmanuel Macron.
L’annonce a été faite par le ministre français de l’économie et des finances Bruno Lemaire, lors de la réunion des Ministres des Finances et Gouverneurs de la Zone Franc qui s’est déroulée lundi en début de semaine. La rencontre, qui s’est tenue en ligne en raison de la situation sanitaire, a essentiellement porté sur l’impact du Covid-19 sur les économies. L’occasion pour les responsables de dresser l’état des lieux de l’espace Franc face à la pandémie, et de souligner la pertinence de la réponse multilatérale.
Le sommet de Paris, auquel participeront les officiels des pays de la Zone Franc, sera l’occasion d’aborder de nombreux enjeux d’avenir, comme les financements nécessaires au développement de l’Afrique, la soutenabilité des dettes publiques, le rôle respectif des prêts et des dons, ou encore le rôle de l’assistance technique.
En rappel, depuis le début de la pandémie, la France, à travers son Agence de développement (AFD) appuie les 15 pays de l’Uemoa, de la Cemac et des Comores, via l’Initiative Covid-19.
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Un organisme fédérant toutes les structures intervenant dans la lecture publique devrait bientôt voir le jour au Togo. Le gouvernement a planché mercredi en conseil des ministres, sur un projet de décret qui créée un Centre national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC).
L’institution, une fois mise sur pied, devra promouvoir et favoriser l’accès aux livres, à la lecture et à l’animation culturelle. Elle devra également veiller à la conservation, à l’enrichissement et à la valorisation du patrimoine des bibliothèques et des médiathèques, sur toute l’étendue du territoire.
Jusqu’alors, toutes les activités liées à la lecture sont réglementées sur le plan étatique par la Direction du Livre, placée sous tutelle du ministère de la culture.
Alors qu’il s’est récemment doté d’un ministère exclusivement dédié à l’économie maritime, le Togo veut désormais mieux contrôler les activités de pêche et assurer une gestion durable de ses ressources halieutiques. Un projet de loi autorisant l’adhésion du pays à la convention internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique a été examinée dans ce sens, mercredi en conseil des ministres.
Le texte, adopté à Rio en 1966 devrait permettre à Lomé de renforcer sa coopération dans le domaine aux niveaux international, régional et sous régional en matière de protection et de conservation des ressources halieutiques et de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Déjà sur le plan national, des mesures seront bientôt prises pour exiger un permis de pêche avant toute activité du genre, avait annoncé lundi le ministre Edem Kokou Tengue en prévision de la reprise prochaine des activités de pêche sur le Lac Nangbéto.
Parlant des cours d’eaux locaux, un autre projet de loi, portant cette fois sur la ratification de la Convention sur le statut du fleuve Mono, a été également examiné. Le texte signé en décembre 2014 à Cotonou, vise à assurer un développement intégré et durable du bassin du Mono entre le Bénin et le Togo, séparés par endroits par ce cours d’eau.
En outre, la création d’une entité commune, l’Autorité du Bassin du Mono (ABM) permettra de doter ce bassin d’un cadre juridique et institutionnel de gestion transfrontalière de ses ressources en eau.
L’Assemblée nationale a donné mercredi son aval, à l’adhésion du Togo à la convention sur la réduction des cas d’apatridie dans le monde.
Le texte, adopté en 1954 à New York et en vigueur depuis 1960, vise à offrir de meilleures conditions de vie aux personnes considérées comme apatrides, en les traitant au moins comme des étrangers, et en leur garantissant des libertés (religion, justice, éducation, assistance publique, fiscalité…).
Le Togo, qui deviendra le 13ème pays de la sous-région à ratifier cette convention, veut à travers cet acte pris dans la lignée de celui de la veille, consolider son engagement pour les Droits Humains et les droits des personnes vivants sur son territoire, citoyens ou non.
Pour rappel, l’apatridie est le statut d’un individu dépourvu de nationalité ou qui n’est reconnu par aucun Etat comme son ressortissant. Selon le HCR, ils seraient environ 100 millions dans le monde dont les trois quarts en Afrique de l’Ouest.
Les universités privées du Togo devront suspendre provisoirement les inscriptions d’étudiants pour l’année académique 2020-2021. C’est l’une des décisions prises par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et notifiée dans un courrier aux responsables du secteur.
En effet, « une évaluation de l’état des lieux des établissements privés d’enseignement supérieur est en cours, afin de mieux réguler leur système d’organisation et de fonctionnement », a annoncé Majesté Ihou Watéba.
Dans ce sens, « la délivrance des permis d’ouverture, des renouvellements d’agrément et d’accréditation de nouvelles filières », est également provisoirement suspendue. Quant à la date de la rentrée dans ces institutions, elle sera communiquée plus tard, a ajouté l’officiel.
Environ 70 établissements d’enseignement supérieur privés sont recensés sur tout le territoire.
Principal foyer où sont enregistrés la plupart des nouveaux cas de contamination dans le pays ces dernières semaines, le Grand Lomé fera l’objet d’une réorganisation au niveau de la gestion sanitaire.
Un plan de déconcentration sera ainsi déployé à partir du 10 novembre prochain, en collaboration avec la Coordination Nationale de la Gestion de la Riposte (CNGR).
De façon concrète, le plan se traduit par la mise en place d’une équipe d’intervention rapide (EIR) fixe et d’une équipe de suivi des cas positifs asymptomatiques à domicile (ESCPAD), mobile, dans chaque formation sanitaire des chefs-lieux de communes.
Les 19 EIR mobiles couvrant actuellement les préfectures de Agoènyivé et Golfe seront remplacées par 03 EIR mobiles dans chaque direction préfectorale de la santé. Une équipe de suivi des voyageurs et contacts mobile (ESVC) sera mise en place dans chaque formation sanitaire publique. Les comités de développement de quartier (CDQ) et des comités santé (COSAN) seront davantage impliquées auprès des comités de veille déjà mobilisés dans les communes.
L’objectif pour l’exécutif, est d’améliorer et de renforcer la gestion de cette épidémie, alors que le pays s’avance clairement désormais vers une reprise totale de toutes les activités : démarrage effectif de la rentrée scolaire, rentrée universitaire à venir, réouverture des lieux de cultes, et perspective d’ouverture des frontières terrestres.
Par ailleurs, selon le ministre de la santé qui a exposé le plan au cours du conseil des ministres de ce mercredi, d’autres plans de déconcentration s’inspirant du modèle du Grand Lomé sont en cours d’élaboration et seront déployés normalement le 17 novembre.
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Face à la recrudescence des accidents de la route, le gouvernement envisage de doter le pays d’une politique nationale de sécurité routière. Le ministre en charge des transports routiers, Affoh Atcha-Dédji, a présenté mercredi en Conseil des ministres, une communication dans ce sens.
Cette politique nationale, dont l’objectif sera de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle routiers, mettra en avant une approche basée sur 05 principaux piliers : le management, les infrastructures, la qualité des véhicules, les usagers et les secours. Les services en charge de la sécurité routière devront également désormais faire preuve de plus de rigueur dans les contrôles.
Malgré les nombreuses sensibilisations et actions menées par les pouvoirs publics, les ONG et des acteurs civils, la situation sur la sécurité routière reste préoccupante. Au premier semestre de l’année, plus de 2600 accidents de la route ont été répertoriés, faisant 241 morts et 3734 blessés.
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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi à Lomé pour son deuxième conseil des ministres. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, ont porté sur l’examen de deux avant-projets de loi, d’un projet de décret et l’écoute de cinq communications.
Des questions relatives aux finances, à l’économie maritime, aux transports, à l’agriculture, à la santé, à la paix et la sécurité, ou encore à la culture ont été abordées.
Le conseil a également approuvé la nomination de Bèguèdouwe Paneto au poste de Secrétaire Général du Ministère auprès de la Présidence, chargé du plan et de la coopération. Ce dernier était jusqu’alors économiste au Ministère du plan et de la coopération.
« Nous reprendrons les activités artistiques et culturelles car nous n’avons plus d’autre choix que d’apprendre à vivre avec ce virus », a déclaré mardi le ministre en charge de la culture Gbényo Lamadokou aux artistes membres de la fédération nationale des associations professionnelles des arts visuels (FENAPAV), avec lesquels il s’est entretenu en audience.
Les activités culturelles étaient suspendues pour la plupart sur toute l’étendue du territoire depuis l’entrée en vigueur, il y a 8 mois, des premières mesures restrictives contre le Covid-19, impactant considérablement le monde artistique et touristique.
« Vous n’avez pas désarmé malgré la pandémie mais au contraire, vous avez continué le combat », a félicité le ministre, avant de recevoir les propositions formulées par ses interlocuteurs pour une meilleure gestion des affaires culturelles.