Les députés ont approuvé mardi à Lomé, le budget de fonctionnement de l’Assemblée nationale pour l’exercice 2023. Les travaux, présidés par Yawa Tsegan, se sont déroulés à huis clos, conformément aux dispositions constitutionnelles et au règlement intérieur de la Représentation nationale.
Le projet de budget adopté sera soumis au gouvernement, avant d’être intégré au budget général de l’Etat pour l’année prochaine.
Pour 2022, la dotation affectée au Parlement est d’environ 6 milliards FCFA.
Les forces de défense et de sécurité effectueront ce jeudi 20 octobre à Lomé, un exercice de simulation d’attaque terroriste. L’activité, programmée dans la matinée au quartier administratif de Lomé, s’inscrit dans le cadre d’une formation consacrée aux techniques d’interventions spécialisées.
“Des coups de feu à balles blanches seront tirés au cours de cet exercice”, a précisé le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général de Brigade Yark Damehane, qui a invité les populations à ne pas céder à la panique.
S’il intervient dans un contexte sécuritaire particulier, cet exercice n’est pas le premier du genre au Togo. Depuis plusieurs années, les FAT effectuent régulièrement des simulations grandeur nature sur terre, en mer et dans les airs. Il y a quelques jours, l’exercice de gestion de crise maritime ‘Grand NEMO’ s’est achevé dans les eaux territoriales nationales, avec la participation des commandos navals togolais.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi à Lomé, une délégation américaine conduite par la Secrétaire d’État adjointe au bureau des opérations de conflit et de stabilisation, Anne Witkowsky. Les officiels américains achevaient dans la capitale togolaise, une visite de travail.
Principal sujet au centre des échanges, la ‘Stratégie des Etats-Unis pour la prévention des conflits et la promotion de la stabilité’, une nouvelle approche lancée par l’administration Biden-Harris le 1er avril dernier, en direction de quatre pays dans le monde (Haïti, Libye, Mozambique, Papouasie-Nouvelle-Guinée) et l'Afrique de l'Ouest côtière (Bénin, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée et Togo).
Pour Washington qui soutient les efforts de Lomé sur la question, il s’agit d’explorer avec le gouvernement togolais, les moyens de “mettre en œuvre de manière réussie, cette stratégie” qui s’étale sur 10 ans.
“Nous apprécions l’engagement du Togo dans le cadre de la stabilité régionale, des contributions aux efforts de maintien de la paix des Nations Unies pour la mission au Mali. Avec la stratégie décennale que les Etats-Unis ont à l’endroit de cette région, on se focalise sur les liens entre la sécurité, la démocratie, et le développement inclusif. Nous espérons travailler en étroite collaboration, en bâtissant sur les acquis qui existent déjà et les efforts qui sont en cours, pour un partenariat plus fort, un Togo et une région ouest-africaine plus stables”, a expliqué Anne Witkowsky, qui a également échangé avec la société civile.
Pour rappel, les USA accompagnent déjà le Togo dans la formation des agents du Centre d'entraînement de Lomé aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) et dans la lutte contre la piraterie maritime.
L’Office togolais des recettes (OTR) a lancé il y a quelques jours, un appel à candidatures pour renforcer son équipe. Au total, 200 postes d'Agents de surveillance du territoire douanier sont à pourvoir.
Le concours s’adresse aux Togolais des deux sexes, désireux de faire carrière à l’OTR. Les candidats devront entre autres être âgés de 18 ans au moins et 25 ans au plus, avoir au moins le BAC II ou son équivalent et être aptes à la formation militaire. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au plus tard le 18 novembre.
Toutes les modalités du concours sont disponibles sur le portail de l'Office togolais des recettes.
Au Togo, les critères de répartition des dotations du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) pour l’exercice budgétaire 2023 sont définis. Le sujet a fait l’objet d’une communication présentée lundi 17 octobre en Conseil des ministres par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, Payadowa Boukpessi (photo).
Il s’agit notamment, comme en 2021, de l’indice de pauvreté, de la superficie et du nombre d’habitants. Selon ces critères, “les communes les moins nanties bénéficieront d’une dotation plus importante que les autres communes”.
En trois ans, l’Etat a appuyé les collectivités avec près de 15 milliards de FCFA à travers le FACT. Si la dotation a permis de réaliser des ouvrages sociaux collectifs, il est relevé que “des défis demeurent pour une optimisation de l’utilisation de ces ressources”.
Opérationnalisé depuis 2019, le Fonds a pour but de mobiliser plus de ressources financières au profit des collectivités territoriales pour leur permettre de faire face aux charges qui résultent des transferts de compétences.
Admis le 25 juin dernier au sein du Commonwealth des Nations, le Togo fera son entrée officielle au sein de l’organisation ce jeudi 20 octobre. Ce sera lors d’une cérémonie de levée de drapeau organisée au Marlborough House, siège de l’institution à Londres, conformément à la pratique.
En marge de la “symbolique très importante” de cette manifestation, le Togo tiendra une session, au cours de laquelle seront présentées ses principales caractéristiques économiques, culturelles et sociales.
“L’adhésion de notre pays est non seulement une opportunité diplomatique, qui nous permet de décloisonner nos relations, mais aussi économique puisqu’un nouveau marché de près de deux milliards de consommateurs nous est ouvert”, a rappelé le Porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan.
Notons que le drapeau du Gabon, pays admis le même jour que le Togo à l’organisation intergouvernementale composée en majorité d’anciens territoires britanniques, a été hissé lundi 17 octobre.
Annoncée par le Chef de l’Etat il y a cinq mois, la création de l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT) est maintenant effective. L’exécutif a en effet adopté lundi 17 octobre en Conseil des ministres un projet de décret dans ce sens.
L’objectif poursuivi est de former les élus locaux et les acteurs impliqués dans le processus de décentralisation. En effet, le texte vise à “ soutenir la performance des collectivités territoriales et communiquer une véritable culture de l’action publique au niveau local ”. La nouvelle entité sera installée à Blitta dans la région Centrale pour plus de proximité avec les acteurs.
En rappel, cette loi vient s’ajouter aux initiatives mises en place par l’exécutif pour mieux organiser les collectivités territoriales.
L’équipe gouvernementale s’est réunie lundi 17 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.
Le #ConseildesministresTG s’est réuni ce lundi 17 octobre 2022 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe . Le conseil a examiné 1 avant-projet de loi, 3 projets de décret et écouté 4 communications. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous. ⬇️#GouvTg pic.twitter.com/mw7RWjiNsD
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) October 17, 2022
Un avant-projet de loi, portant sur la modification du code foncier et domanial a été examiné, tandis que trois projets de décret ont été adoptés. Les textes, dont certains avaient été étudiés lors du précédent conseil, concernent la création du centre national du cinéma (CNCIA), la délimitation des emprises des routes, et l’institution d'une Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT).
Enfin, quatre communications ont été écoutées, respectivement sur les procédures d’expropriation, l’occupation anarchique et illégale des emprises des voies, les dotations du Fonds d’appui aux collectivités territoriales, et la cérémonie officielle d’entrée du Togo au Commonwealth, prévue le 20 octobre prochain.
Au Togo, les journalistes et professionnels des médias disposent désormais de leur convention collective sectorielle. Un document consensuel a été paraphé vendredi 14 octobre à Lomé par les organisations professionnelles de la presse, les syndicats de journalistes et la Direction générale du Travail, en présence de plusieurs membres du gouvernement.
#ConventionCollective#Presse?? pic.twitter.com/bY9oOxpQ0e
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) October 14, 2022
Le document, riche de 35 pages et de 104 articles, est le fruit de longues négociations intersyndicales, et surtout l’aboutissement d’un processus laborieux mis en branle après les états généraux de la presse en 2014 et relancé en 2020 avec l’accompagnement du ministère de la communication et des médias.
Concrètement, cette convention fixe les conditions d’exercice de la profession, conformément au nouveau Code de la presse et de la communication adopté il y a trois ans, ou encore les droits et devoirs des employeurs. Sont également à mettre en exergue, les points liés aux grilles salariales, les primes ou encore les formations professionnelles.
Un pas essentiel vers la professionnalisation
Si pour les principaux acteurs, il s’agit d’un “tournant décisif dans le mode de gestion des médias et de la carrière des journalistes du Togo”, la signature de cette convention balise surtout la voie à l’opérationnalisation du Fonds de soutien et de développement de la presse, institué par le gouvernement pour amener à un “quatrième pouvoir” plus professionnel.
“Cette signature est sans doute un acte de rupture et un acte de clôture”, a indiqué le ministre de la communication et des médias, qui a salué l’issue des discussions et réitéré la volonté du gouvernement en vue de l’amélioration des conditions dans le secteur.
''L'acte de ce jour est historique.
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) October 17, 2022
L'acte de ce jour est rupture.
L'acte de ce jour est clôture.'' Akodah @Ayewouadan, ministre de la @CommunicationTg et des médias, lors de la cérémonie de signature de la #ConventionCollective des journalistes et professionnels des #médias?? https://t.co/rmhxUzToSd
“Les entreprises de presse doivent désormais prendre leurs responsabilités”, a en outre insisté Akodah Ayewouadan.
Un moratoire d’un an, reconductible, a été retenu pour faciliter la transition vers l’entrée en vigueur de la convention.
Pour rappel, le secteur des médias compte à ce jour, près de 400 organes (titres, radios, télévisions ou presse numérique confondus).
Cinq mois après le lancement du projet VaRRIWA, le Togo dispose d’une Unité de valorisation des innovations agricoles et agroalimentaires (UVI2A). Une cérémonie d’inauguration présidée vendredi 14 octobre par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Ihou Majesté Wateba, s’est déroulée à Lomé.
C’est une initiative qui vise à inciter à la création de startups ou d'incubateurs agricoles. Implantée à l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), l’unité permettra de promouvoir les résultats de recherches et les découvertes des chercheurs. Selon le ministre, il est important de “valoriser ce que nous produisons, de pouvoir le transformer pour lui donner une valeur ajoutée et le rendre industriel”.
Pour rappel, le projet VaRRIWA appuyé par l’Union européenne (UE), est exécuté dans quatre pays ouest-africains dont le Togo.