Dix jours après le démarrage effectif des opérations de dénombrement du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), le bilan d’étape est positif, en dépit des débuts timides, a indiqué mardi 1er novembre, le directeur des statistiques démographiques et sociales à l’INSEED.
“C’est vrai que nous avons commencé timidement mais avec le temps, les agents ont pris de l’habitude et nous tendons vers la vitesse de croisière”, a déclaré Souradji Fankeba, reçu au JT de 20H de la Télévision nationale.
En effet, a expliqué le responsable, les trois premiers jours de l’opération ont été consacrés à un “listing” des ménages, et ce n’est qu’à partir du quatrième jour que le décompte proprement dit a commencé. “C’est une grosse opération, qui nécessite beaucoup de moyens logistiques” et de coordination avec les différentes équipes et les acteurs sur le terrain, a-t-il notamment poursuivi.
Réticence dans les milieux urbains
Néanmoins, des difficultés sont relevées, particulièrement en milieu urbain où il est observé “un amalgame” avec le recensement électoral ou encore celui d’ordre fiscal.
“Le travail que nous faisons est régi par la Loi statistique qui défend que les informations individuelles collectées soient divulguées à d’autres fins que celles des statistiques publiques”, a expliqué Souradji Fankeba, rassurant sur les motivations finales des questionnaires.
“Ce recensement vise à connaître la population du pays dans sa répartition géographique, dresser l’inventaire des conditions de logement des habitants, et avoir une base des infrastructures socio-collectives du pays. Ce sont ces indicateurs qui permettront d’évaluer les besoins réels des populations, et arriver à résoudre leurs problèmes”, a détaillé le Directeur.
“Tout le monde est concerné”
Alors qu’il reste 10 jours pour la clôture du dénombrement, un nouvel appel est lancé pour une mobilisation générale : “On recense tout le monde, qu’on soit national ou étranger (à quelques exceptions près notamment pour les personnels diplomatiques), enfant ou adulte, et c’est une obligation”.
Depuis quelques jours, la communication a été intensifiée, notamment avec la sensibilisation de proximité qui implique les crieurs publics, les leaders religieux et communautaires.
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Une délégation conduite par le ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise Bolidja Tiem, a effectué une visite de travail en Arabie Saoudite. Elle s’est entretenue avec les responsables du Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe.
Le ministre TIEM Bolidja et sa délégation ont été également reçu,au cours de cette visite en Arabie Saoudite,par les dirigeants du Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe. A cette occasion,les projets de développement ont été discutés.@CommunicationTg @OngPadie pic.twitter.com/jwRtQpUQAY
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) November 1, 2022
Les échanges ont notamment porté sur les projets de développement et le financement du secteur de l’eau. La délégation a également rencontré d’autres partenaires techniques et financiers dans le but de mobiliser des financements pour ce secteur.
En rappel, un accord a été signé en février dernier entre le gouvernement togolais et le Fonds saoudien de développement dans le cadre du programme de renforcement de l’accès à l’eau.
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Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a inauguré officiellement lundi 31 octobre 2022, le centre de formation à la confection de l’habillement de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA). L’infrastructure, implantée au sein du parc textile, est l’un des principaux maillons de la nouvelle chaîne industrielle.
J'ai inauguré officiellement le centre de formation à la confection de l'habillement de @PIA_Togo . Plus de 800 jeunes y ont déjà été formés, avec un objectif de 2000 formés d’ici 2023.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) October 31, 2022
Ils produisent des polos/t-shirt #madeinTogo destinés aux marchés régional et international. pic.twitter.com/vzlKsXVmLh
Sur le site, plus de 800 jeunes dont 59% de filles, ont été formés et un peu plus d’un millier sont attendus pendant les prochains mois. En ligne de mire, un effectif de 2 000 jeunes formés et employés sur place. Si elle est actuellement de 60 000 pièces, la capacité de production mensuelle devrait dépasser le million de vêtements, une fois le rythme de croisière atteint.
“Ce centre est l’une des preuves de l’engagement du chef de l’Etat à rendre effective la transformation économique du Togo”, a affirmé le Premier ministre, en outre “impressionnée par la modernité des installations, la qualité des produits et le sérieux des jeunes togolais qui ont su en un temps record, maîtriser les process de fabrication”.
En rappel, la PIA prévoit d’abriter un centre de formation dans trois domaines : la transformation des produits agricoles, l'industrie et la construction.
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Une délégation de députés togolais participe depuis le 25 octobre à Maputo (Mozambique) à la 61ème session de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP). L’activité est aussi consacrée à la 42ème session de l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique Caraïbes et Pacifique-Union Européenne ACP-UE (APP).
La 61e session de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et la 42e session de l’Assemblée #parlementaire paritaire #ACP-UE (APP) se tiennent depuis le 25 octobre2022, à #Maputo, capitale de la Mozambique. pic.twitter.com/bmftnkef2F
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) October 28, 2022
Au menu de ces deux sessions qui durent huit jours, des questions liées à la jeunesse et à la femme, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’approvisionnement en produits alimentaires dans les pays de l’OEACP. Le projet de règlement intérieur des Assemblées, prévu par l’accord post-Cotonou et des sujets liés au changement climatique seront également au cœur des échanges.
La délégation parlementaire togolaise est constituée de la 2ème Vice-présidente de l’institution, Mémounatou Ibrahima et de trois élus : Pacôme Adjourouvi, Abira Bonfoh et Gerry Taama.
Pour rappel, la 60ème session de l’Assemblée parlementaire de l’OEACP s’est tenue en mars dernier à Strasbourg en France.
La capitale togolaise, Lomé, a été consacrée samedi, “Capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance”, à l’issue des travaux du forum de la Cedeao qu’elle abritait. Cette consécration a été officialisée avec l’adoption d’une Déclaration par les participants.
Oui la ville de Lomé est consacrée par le forum sur la culture de la paix de la @ecowas_cedeao “Lomé, capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance.*#Paix #meditation #dialogue #tolerance pic.twitter.com/IH1T6UEn2p
— Robert Dussey (@rdussey) October 29, 2022
Pour ces derniers, le choix de Lomé se justifie par les différentes initiatives qu’elle a entreprises en faveur de la paix sous-régionale, ainsi que sa “détermination à continuer de jouer un rôle primordial au service de la paix en Afrique”. Ceci, en offrant non seulement son cadre aux grandes conférences de paix régionales et internationales, mais également “en mettant son savoir-faire au service de la paix dans la région et sur le continent”.
Pour le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, qui a rappelé aux leaders communautaires les fondamentaux de la stratégie diplomatique togolaise, il s’agit surtout d’une “reconnaissance”, et d’une exhortation à poursuivre dans cette dynamique.
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L’ambassadeur du Togo en Allemagne, Michel Bayedze Dagoh est décédé samedi, 29 octobre dernier.
En poste depuis 2018, le diplomate avait également compétence sur plusieurs pays d’Europe : la Russie, l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie, ou encore la Bulgarie.
J’ai appris avec tristesse la disparition de SEM Michel Bayedze K. Dagoh, Ambassadeur à Berlin du Togo, accrédité auparavant à Ankara. Je présente toutes mes condoléances à SEM le Ministre @dussey, au MAÉ @DiplomatieTogo et à la famille du défunt. #RIP
— Nur Sagman (@NurSagman) October 30, 2022
? Ankara MAÉ, 7.2.2020 pic.twitter.com/j5vqgbhUTG
En Turquie où il a également servi un temps, sa mémoire a été saluée par la Directrice Afrique de l’Ouest et Centre de la diplomatie turque, Nur Sagman.
Il y a quelques mois, le Togo a également perdu son ambassadeur permanent auprès de l’Unesco, Sambiani Sankardja-Laré.
Suspendu depuis le 1er mai et prorogé le 31 juillet dernier, le paiement des taxes de tickets de marché reprendra en 2023, plus précisement le 1er janvier au Togo. Le gouvernement a en effet reconduit samedi dernier, la mesure de suspension du paiement de ces taxes, via une nouvelle prorogation de deux mois.
Comme depuis le début de son application, “l’Etat continuera d’accorder une subvention aux structures de gestion des marchés (EPAM, régies et mairies) afin de leur permettre de faire face au manque à gagner”, a rappelé le ministre d’Etat et de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
En rappel, cette mesure, qui ne concerne pas les loyers de boutiques et de magasins, s’inscrit dans le cadre des actions déployées par l’exécutif pour soutenir le pouvoir d’achat des populations, en réponse au phénomène de vie chère.
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La secrétaire générale de la Présidence de la République Sandra Johnson et le Chef de la délégation de l’Union Européenne, Joaquin Tasso Vilallonga ont signé vendredi 28 octobre à Lomé, deux nouvelles conventions de financement. Elles concernent respectivement le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+) et le Programme de renforcement des services publics locaux (PRSPL).
Coopération : Gestion des aires protégées et renforcement des services publics locaux, objet de convention entre l’UE et le Togo ➡️ https://t.co/zGNdzae9BM pic.twitter.com/XRDAKFgKls
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 29, 2022
Dans le détail, la première convention, dotée d’un financement de 30 millions d’euros sous forme de don, doit servir à gérer les aires protégées de Fazao-Malfakassa, d’Abdoulaye et de Togodo-Mono et à renforcer la résilience des populations face au changement climatique. Dans la même veine, onze postes de surveillance de ces aires protégées et 120 kilomètres de pistes rurales seront construits, ainsi que 150 kilomètres de pistes rurales réhabilités. L’objectif est de rendre ces lieux plus attractifs et d’en faire des pôles de développement socioéconomiques.
La seconde convention financée à hauteur de 25 millions d’euros, à raison de 10 millions comme don et 15 millions d’euros comme prêt concessionnel, permettra de renforcer les capacités des collectivités territoriales pour une gestion efficace des déchets. Avec ce projet, les capacités du Centre d’enfouissement technique (CET) d’Aképé seront étendues.
« L’UE sera solidaire avec le Togo pour relever les défis communs du climat ainsi que ceux qui sont propres aux sociétés en plein essor économique, social et politique » a déclaré l’ambassadeur de l’UE.
Il est à noter que ces conventions interviennent dans le cadre du Document conjoint de programmation pluriannuelle (DCP 2021-2027) de l’Union Européenne.
La Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) a inauguré jeudi 27 octobre à Lomé, son nouveau siège social au Togo. L’infrastructure, bâtie sur une surface de plus de 3.500 m2, a été dévoilée lors d’une cérémonie à laquelle ont participé plusieurs membres du gouvernement, et des responsables du groupe bancaire.
A présent dotée de son propre cadre, la filiale togolaise entend renforcer son rôle dans le financement de l'économie nationale. Ceci, explique sa directrice Kadidiatou Kossomi, à travers un maillage plus dense du réseau d'agences (17 à ce jour, dont 12 à Lomé), et la poursuite de sa politique d’alignement sur les priorités de développement du pays, contenues notamment dans la feuille de route Togo 2025.
Créée par traité en 1998, la BSIC est l’instrument financier de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) qui regroupe 29 pays. Elle exerce toutes les activités bancaires, financières et commerciales, y compris celles relatives au financement du commerce extérieur et des investissements.
Le Président de la République, @FEGnassingbe a reçu, ce 28 octobre 2022, une délégation de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) conduite par son Secrétaire exécutif, Monsieur Brigi Rafini. ➡️ https://t.co/qU0W1Tpt3b pic.twitter.com/lEbdGRAnfa
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 28, 2022
Ce vendredi, le secrétaire exécutif de la communauté, Brigi Rafini, a d’ailleurs félicité lors d’une audience à la Présidence de la République, le chef de l’Etat pour sa contribution à la redynamisation de l’organisation.
Au Togo, le numéro gratuit 8300 est mis en place pour répondre aux inquiétudes des acteurs des chaînes de valeurs agricoles. La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) fondé sur le partage de risques ont lancé jeudi 27 octobre un nouveau centre d’appel.
Le dispositif hébergé au siège du MIFA à Lomé, permettra de répondre à tout moment aux questions des producteurs.
Concrètement, ces derniers pourront accéder aux informations relatives aux bonnes pratiques, à la météo et au marché pour améliorer leur rendement.
Si l’initiative permet de rendre autonomes les agriculteurs, elle vise aussi à renforcer leurs capacités et à les professionnaliser, afin “d’assurer le développement agro-industriel” du pays.
En rappel, la PIA, le MIFA et l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) ont signé le mois dernier un mémorandum d’entente pour promouvoir les filières agricoles.