Au Togo, les Écoles normales d’instituteurs (ENI), devenues Écoles Normales de Formation des Professeurs d’Écoles (ENFPE) à la suite des réformes opérées, sont de nouveau opérationnelles, après quatre ans de mise en veilleuse. Une cérémonie officielle, organisée la semaine écoulée à Notsè, a acté cette réouverture.
L’école n’est pas une tente dressée pour le sommeil, "L'avenir de l'école et l'école de l'avenir passent par la formation initiale & continue". On imagine sans peine l'importance de la réouverture de l'#ENFPE ayant vocation à former les futurs jardiniers de l’intelligence. 1/2 pic.twitter.com/Z2S8i7aYg7
— Dodzi Kokoroko (@dodzikokoroko) January 3, 2023
Au total, six ENFPE réparties sur tout le territoire national, délivreront désormais le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire, après une formation post-bac de deux ans. Trois principaux défis caractérisent cette réouverture voulue par le gouvernement : l’amélioration du niveau scolaire des élèves, l’égalité des chances, et la revalorisation de la condition enseignante.
“L’école n’est pas une tente dressée pour le sommeil. L'avenir de l'école et l'école de l'avenir passent par la formation initiale et continue”, a insisté à l’occasion, le ministre en charge des enseignements, Dodzi Kokoroko.
La cérémonie de réouverture a également été marquée par une conférence inaugurale sur ‘Les enjeux de la formation des enseignants pour la transformation de l’éducation au Togo’, présentée par le Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lomé, Koffi Tsigbé.
Pour rappel, l’exécutif a inscrit l’amélioration du secteur éducatif parmi les priorités de sa feuille de route quinquennale. Plusieurs actions sont initiées dans ce sens, notamment l’amélioration de la condition enseignante, l’augmentation des capacités d’accueil scolaire, ou encore l’adéquation de la formation avec le marché du travail.
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Le Togo sera à l’honneur de la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le pays a en effet été désigné comme invité d’honneur par le Burkina Faso, pays hôte.
L’information a été communiquée par le ministre burkinabé de la culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, à son homologue, Gbenyo Kossi Lamadokou.
“J’ai l’honneur de vous informer que la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 25 février au 04 mars 2023, sous le thème ‘Cinémas d’Afrique et culture de la paix’. Pour marquer de façon particulière cette édition, je viens par la présente, porter à votre connaissance que le gouvernement du Burkina Faso a porté son choix sur la République togolaise pour être Pays invité d’honneur du FESPACO 2023”, a notamment indiqué l’officiel dans son courrier.
#fespaco28 #Cinema_Africain
— Fespaco_Officiel (@FESPACO3) December 1, 2022
Le visuel officiel de la 28e édition du FESPACO pic.twitter.com/GlfypY9Phh
Le choix du Togo se justifie notamment par les nombreuses actions effectuées récemment par le gouvernement, dans le sens de la création d’un cadre propice à la promotion cinématographique.
En 2021, le pays s’est ainsi doté d’un code du cinéma et de l’image animée, un texte de 227 articles, destiné à valoriser davantage le secteur et son industrie, et en faire un pourvoyeur d’emplois et un créateur de richesses. L’année dernière, l’exécutif a poursuivi les réformes, en créant un Centre national du cinéma et de l’image animée (CNCIA) et en opérationnalisant le Fonds de soutien à l’industrie du 7ème art.
Pour rappel, lors du FESPACO 2021, le Togo avait décroché le Prix du meilleur film d’animation, grâce à l’oeuvre “Akplokplobito”, réalisée par Ingrid Agbo.
Au lendemain de leur libération par les autorités de la Transition du Mali, les 46 militaires ivoiriens ont été reçus le samedi 07 janvier à Lomé par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La délégation, emmenée par le ministre de la défense ivoirienne, Téné Ibrahima Ouattara, a effectué cette escale dans la capitale togolaise pour s’acquitter d’un devoir de gratitude envers le chef de l’Etat, dont la médiation a conduit à ce dénouement heureux.
Le Président de la République, SEM @FEGnassingbe, a reçu ce 07 janvier 2023 à Lomé, les militaires ivoiriens graciés par le Président de la Transition du Mali. Le résumé dans la vidéo ci-dessous ⬇️#PresidenceTogolaise ??#Diplomatie pic.twitter.com/hEzzv0XcQF
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 8, 2023
“Le Président Ouattara nous a demandé de venir remercier le Président Faure Gnassingbé pour l’action qu’il a menée pour obtenir la libération des 46 soldats (après celle des trois femmes militaires, déjà libérées en septembre 2022). Il a fallu toute la détermination du Président de la République togolaise durant ces six mois pour que nous puissions obtenir ce résultat aujourd’hui”, a indiqué le ministre d’Etat ivoirien.
Le leader togolais, qui avait déjà salué l’esprit de dialogue des dirigeants malien et ivoirien, s’est de nouveau réjoui de ce dénouement et a réitéré sa disponibilité pour le renforcement de la coopération régionale.
Quelques heures plus tard, les militaires ont regagné Abidjan.
La question des militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet 2022 connaît un dénouement heureux. Le Président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta a accordé vendredi soir, sa grâce avec remise totale de peines aux 49 militaires, condamnés quelques semaines plus tôt par la justice malienne.
Communiqué N°043 du 06 janvier 2023 du Gouvernement de la Transition relatif à la grâce présidentielle accordée aux 49 Ivoiriens condamnés par la justice malienne. pic.twitter.com/FsNPCt4W2D
— Ministère des Affaires étrangères du Mali (@MaliMaeci) January 6, 2023
Cet acte, pris dans le sillage de la dynamique de renforcement des relations engagée le 22 décembre dernier par les deux pays, intervient surtout quelques jours après le déplacement à Bamako et à Abidjan du chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, principal médiateur dans la résolution de cette affaire.
“Le Gouvernement de la Transition renouvelle sa profonde reconnaissance au Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région”, ont d’ailleurs indiqué les autorités transitoires dans le communiqué officiel.
Œuvrer inlassablement au renforcement de la coopération régionale
Pour la diplomatie togolaise, sollicitée dès les premières heures dans la facilitation de la crise, il s’agit d’un succès. Quelques heures après l’annonce officielle de la mesure présidentielle par Bamako, le leader togolais a exprimé sa satisfaction et félicité les dirigeants des deux pays pour leur “disponibilité” et leur “esprit de dialogue (...) qui ont concouru à cet heureux aboutissement”.
Je me réjouis de la mesure de grâce présidentielle accordée par Son Excellence le Colonel Assimi Goïta @GoitaAssimi, Président de la Transition malienne aux 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022. FEG 1/3 pic.twitter.com/51gMmnRvgT
— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) January 7, 2023
“Convaincu de l’importance de la paix et de l'entente entre les États pour le bien-être des peuples, le Togo continuera inlassablement d’œuvrer au renforcement de la coopération régionale”, a assuré Faure Gnassingbé.
Pour rappel, un premier geste d’apaisement avait été posé en septembre dernier, grâce à la médiation togolaise, avec la libération de trois femmes parmi les militaires ivoiriens.
Présent mardi en matinée à Bamako, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a rallié Abidjan, quelques heures plus tard, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Le n°1 togolais a été accueilli à son arrivée par son homologue, Alassane Dramane Ouattara.
Le Président de la République, @FEGnassingbe, a eu ce soir à Abidjan des échanges en tête-à-tête avec son homologue @AOuattara_PRCI. Les entretiens ont notamment porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions régionales de paix, sécurité et stabilité. pic.twitter.com/UDJ83jxhlA
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 4, 2023
Les échanges, d’abord en tête-à-tête et ensuite élargis, ont notamment porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions régionales de paix, sécurité et stabilité. La résolution de la crise liée aux 46 militaires toujours détenus au Mali a également été évoquée par les deux dirigeants.
En septembre dernier, la diplomatie togolaise avait obtenu la libération de trois femmes militaires.
Douze ans après la dernière revalorisation, de nouveaux montants plancher sont effectifs depuis le 1er janvier 2023 au Togo, en termes de rémunération salariale pour toutes les branches d’activité économique. Le gouvernement a en effet acté les propositions faites le 30 décembre dernier par les partenaires sociaux.
A compter du 1er janvier 2023, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) et le Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) sont désormais fixés à 302,89 FCFA/heure soit 52.500 FCFA/mois sur toute l'étendue du territoire national. #GouvTg pic.twitter.com/DJISL6G4qA
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) January 2, 2023
Concrètement, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) et le Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) sont désormais fixés à 302,89 FCFA par heure, soit 52 500 FCFA par mois sur toute l'étendue du territoire national.
“Il y a eu beaucoup de malentendus par le passé. Le SMIG s’applique uniquement et exclusivement dans le secteur privé, ce qui signifie que c’est une décision qui par nature devrait être prise dans le dialogue par les employeurs et les organisations syndicales des travailleurs”, a précisé mardi 03 janvier 2023, le ministre en charge du travail, Gilbert Bawara.
“Le SMIG tient compte d’un certain nombre d’indicateurs socioéconomiques et d’objectifs d’intérêt général”, a en outre rappelé l’officiel, qui a félicité les différentes organisations syndicales des travailleurs, qui ont répondu à l’exhortation du gouvernement, pour des discussions franches et apaisées.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce mercredi 04 janvier à Bamako, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Le n°1 togolais a été accueilli à l’aéroport international Modibo Kéita par son homologue, le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition.
Le Président de la République, SEM @FEGnassingbe, effectue ce 4 janvier 2023, une visite de travail et d’amitié à Bamako au Mali. Les précisions dans le communiqué ci-dessous. ⬇️#PresidenceTogolaise ??#Diplomatie pic.twitter.com/q7CRG135X6
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 4, 2023
Au menu de ce premier déplacement officiel de l’année, le renforcement de la coopération entre Lomé et Bamako, ainsi que des sujets régionaux d’intérêt commun portant notamment sur la paix, la sécurité et l’intégration régionale.
Le Togo et le Mali entretiennent d’excellentes relations bilatérales. Lomé s’est particulièrement investi durant ces dernières années, dans le processus de retour à la stabilité du pays frère, aussi bien sur le terrain militaire, avec la Minusma, que diplomatique, avec le Groupe de Soutien à la transition (GST).
En juillet dernier, le chef de l’Etat avait par ailleurs été sollicité par les autorités de la Transition, pour aider à la résolution de la question des militaires ivoiriens détenus à Bamako.
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Lancé début 2022 par le gouvernement pour renforcer la résilience des populations, le Programme d’urgence pour les Savanes a bouclé une année de mise en œuvre. Un an après son opérationnalisation, près de 50 milliards FCFA ont été engagés, a révélé le Président de la République il y a quelques jours.
Les ressources mobilisées ont notamment permis de faciliter l’accès à l’eau potable, à l’électricité, et de construire des infrastructures sanitaires et éducatives ainsi que des pistes rurales, dans les différentes localités de la région. Ces actions se poursuivront cette année encore, au moins jusqu’en 2025, conformément à la feuille de route gouvernementale.
Pour rappel, le Programme d’urgence des Savanes fait partie d’une liste de jalons structurants définis par l’exécutif en novembre 2021.
Au Togo, la journée du 02 janvier 2023 sera fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire, a décidé le gouvernement. La décision, annoncée samedi par le ministre chargé du travail, s’inscrit dans le cadre des célébrations du Nouvel An.
Dans le cadre de la célébration du Nouvel An, la journée du 2 janvier 2023 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.#NouvelAn2023#GouvTg pic.twitter.com/lbyG6h6ISN
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) December 31, 2022
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 35 000 FCFA en vigueur depuis 2012, va connaître un relèvement au Togo à partir de ce dimanche 1er janvier 2023. Samedi, les partenaires sociaux du gouvernement (centrales syndicales et organisations professionnelles des employeurs) sont parvenus à un accord dans ce sens.
Selon les termes de l’entente proposée à l’exécutif, le SMIG sera porté à 52 500 FCFA, soit une augmentation de 50%.
Cette avancée, résultat d’une gouvernance concertée, a été saluée par le Président de la République, Faure Gnassingbé, dans son message de vœux à la Nation.
En dehors de cette revalorisation, les acteurs sociaux se sont engagés à continuer d’œuvrer “ensemble, pour l’amélioration continue des conditions globales de travail des salariés, et en particulier du pouvoir d’achat des travailleurs et des ménages”.
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