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Moins d’une semaine après le tragique événement de l’école primaire de N’Gobo (canton de Diguengué, commune de Blitta 3) dans la Centrale, le gouvernement a dépêché lundi 02 octobre, une mission auprès des familles éplorées. La délégation composée de plusieurs officiels, était conduite par les ministres en charge des enseignements et de l’action sociale. 

Objectif : présenter une nouvelle fois les condoléances de l’ensemble du gouvernement aux familles des victimes ainsi qu’à toute la population du canton, s’enquérir de l’état de santé de l’enseignant blessé, et constater les faits. 

Des dispositions seront prises pour transformer l’école 

Au niveau de l’école sinistrée, des mesures seront déployées, a promis le ministre des enseignements. 

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour doter l’établissement d’un bâtiment scolaire et transformer l'École d’initiative locale (EDIL) en École primaire publique (EPP) afin de renforcer sa capacité d’accueil”, a déclaré Dodzi Kokoroko. 

Quant à sa collègue de l’action sociale, elle a remis à chaque famille éplorée ainsi qu’à l’enseignant blessé, une compensation financière au nom du chef de l’Etat.

Pour rappel, une première délégation composée de responsables de l’Agence nationale de protection civile (ANPC), du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), et d’autorités locales, avait également apporté une assistance morale, financière et matérielle aux familles et à la communauté durant le weekend.  

Au Togo, la durée du cursus scolaire, définie conformément aux réglementations éducatives, est de six (6) ans au primaire, quatre (4) ans au secondaire 1 (collège) et trois (3) ans au secondaire 2 (lycée). C’est le rappel effectué ce lundi 02 octobre via une note circulaire, par le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko. 

En cause, le non-respect de la réglementation par certains acteurs du système éducatif qui, indique le ministre, “autorisent l’inscription d’élèves dans les classes préparatoires en dessous de l’âge requis, ou exemptent les élèves des classes intermédiaires pour des motifs divers et variés”. 

La gestion scolaire d’un élève dit surdoué s’effectue dans des conditions clairement définies”, a précisé Dodzi Kokoroko, avant de rappeler que la durée du cursus scolaire “vise à préserver le bien-être et le développement équilibré des élèves, maintenir un environnement éducatif adapté à l’âge et au niveau de développement de chaque enfant, garantir que chaque élève acquiert les bases solides nécessaires pour réussir dans les niveaux académiques ultérieurs, et surtout, prévenir le surmenage et le stress liés à des attentes académiques excessives”.

Du reste, a-t-il ajouté, le respect du cursus facilite la planification des ressources éducatives et la gestion des effectifs dans les établissements.  

Au Togo, près de trois millions d’élèves, tous niveaux d’enseignements confondus, sont actuellement répertoriés dans le système éducatif.

Au Togo, les producteurs et promoteurs agricoles pourront bientôt demander et obtenir leurs certificats phytosanitaires en ligne, facilitant ainsi leurs exportations vers 75 pays dans le monde. Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural a en effet lancé dans ce sens la semaine écoulée à Lomé, le projet e-Phyto. 

L’initiative, mise en place depuis 2011 par la Convention Internationale pour la protection des végétaux (CIPV), vise à faciliter les démarches administratives en vue de l’obtention de ce document, en dématérialisant notamment toutes les procédures. 

Le système e-Phyto est un hub qui permet à chaque pays de s'interconnecter pour échanger des informations relatives à la certification électronique ou à la qualité des produits”, a expliqué le Directeur de la Protection des Végétaux, Lardja Douti. 

Pour les exportateurs, jusque-là confrontés à des difficultés allant de la lenteur des délivrances, à des modifications frauduleuses pouvant mener au rejet des certificats, il s’agit d’une étape significative qui sera franchie. 

Pour accélérer le déploiement de la solution, un protocole d’accord a été signé entre le ministère et plusieurs partenaires (Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, Centre Islamique pour le développement du commerce, GiZ).  

Le Togo continue d’améliorer ses performances en matière de réformes et de gestion publique. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques publiques en Afrique (CPIA 2023), publié récemment, le pays se révèle comme étant celui qui a enregistré la plus forte augmentation de sa note sur le continent. 

Concrètement, le Togo passe de 3.0 en 2016 à 3.7 en 2022, après avoir stagné pendant plusieurs années auparavant à l’indice de ce diagnostic annuel édité par l’institution de Bretton Woods. Le pays s’illustre particulièrement sur les indicateurs de la gestion économique, des politiques structurelles, ou encore des initiatives d’inclusion sociale et d'équité. Par contre, des efforts restent à faire au niveau des institutions du secteur public et de la gestion du secteur financier.

Top 5 africain

Avec cette performance, dans le sillage de celle de l’année écoulée, le pays gravit les échelons et s'installe désormais dans le Top 5 africain (sur les 39 États évalués et éligibles aux ressources de l'Association internationale de développement (IDA) de la Banque), aux côtés du Sénégal et de la Côte d'Ivoire (tous décrochant un score de 3,7). Sur le classement Afrique de l'Ouest et Centrale, le Togo fait mieux et s’adjuge la troisième place. 

Fruit des réformes engagées depuis 2017

Pour le Togo, ce progrès, salué il y a quelques jours par le Représentant résident de la Banque, est surtout le fruit du vaste programme de réformes institutionnelles et économiques initié par le Président de la République, Faure Gnassingbé, depuis six ans désormais. 

"Les avancées enregistrées par le Togo dans le classement CPIA depuis 2017 reflètent les bénéfices tangibles des réformes institutionnelles et économiques que nous avons engagées. Non seulement cette hausse est notable en comparaison avec la tendance générale en Afrique, mais elle nous encourage également à poursuivre nos efforts”, a souligné la ministre, Secrétaire générale de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson. 

Il est à noter que ces améliorations significatives de la gouvernance publique ont entraîné une hausse de plus de 380% des ressources mobilisées auprès de la Banque mondiale.

Comme attendu depuis un an, le Togo occupe désormais la présidence de l’Organisation internationale du Café (OIC). Le Secrétaire général du Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC), Enselme Gouthon, a été confirmé en fin de semaine dernière, à l’issue de la 5ème conférence mondiale du café, organisée en Inde.

L’événement, organisé conjointement par l'OIC et le ministère du commerce indien, réunissait à Bangalore 2.600 délégués de 80 pays différents. Le Togo, qui assurait depuis l’année précédente la vice-présidence de l'organisation, voit désormais son représentant occuper la plus haute marche de l'OIC.

Pour Enselme Gouthon, il s’agit surtout d’une consécration et d’une reconnaissance mondiales, pour son investissement de plus de quatre décennies dans le secteur du café. D’ailleurs, en marge de la conférence, le responsable togolais a été honoré par les autorités indiennes et le Coffee Board of India, pour son engagement à développer la production et la consommation du café africain et mondial, et à soutenir les revenus des agriculteurs. 

Débuté en août dernier avec la phase écrite, le concours interne et externe d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) se poursuit. Les candidats déclarés admissibles sont attendus dès ce lundi 02 octobre pour les épreuves orales d’admission. 

En tout, près de 250 postulants, répartis dans les divers options des cycles II et III devront se soumettre à cette ultime épreuve, dans l’enceinte de l’institution. Il y a quelques jours, le ministère de la fonction publique a dévoilé la liste des admissibles.  

Pour rappel, l’ENA forme depuis 1958, les cadres de l’administration publique et parapublique nationale. Des nationalités étrangères y évoluent également.

Au Togo, le Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) s’apprête à rouvrir ses portes. La 10ème édition aura lieu du 10 au 20 octobre prochain au Centre togolais des expositions et foires (CETEF), avec à l’honneur, la Région de la Kara. 

Au centre de cette édition 2023, la place prépondérante de la mécanisation et de l’irrigation au sein de l’agriculture moderne et durable à laquelle aspire le pays. Comme chaque année, l’activité sera une vitrine pour la valorisation et la promotion des produits agricoles locaux, ainsi qu’un cadre de mise en relation des acteurs et professionnels des sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’agroalimentaire, de la gastronomie, ou encore de la distribution des produits alimentaires.  

A l’agenda, des journées dédiées aux différentes régions agricoles du pays, des marketplaces avec expositions de produits locaux, des rencontres B2B, et un concours d’innovation agricole.

En rappel, la dernière édition, organisée en 2022, avait mis en vedette la Région des Savanes.

Le Togo veut désormais être plus présent au sein des organismes et entités internationales dont il est membre. L’Association des fonctionnaires internationaux du pays (AFIT) a conclu coup sur coup cette semaine à Lomé, deux partenariats majeurs dans ce sens.

La première entente, signée le mercredi 27 septembre avec l’Agence nationale du volontariat (ANVT), vise principalement à favoriser l’insertion des jeunes togolais dans les organismes internationaux, en leur permettant notamment d’y effectuer des missions de volontariat.

L’entente, qui est le résultat d’échanges menés depuis deux ans entre les deux entités, doit permettre d’offrir une orientation et un accompagnement aux jeunes volontaires désireux de faire carrière à l’international. 

Quant au second accord, scellé deux jours après avec l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), il vise à promouvoir les togolais dans la fonction publique internationale. Selon les termes, la convention facilitera des accompagnements à travers des stages d’immersion, des formations spécifiques et des mentorats.

Pour rappel, l’AFIT a été créée depuis 2020 et regroupe actuellement une centaine de ressortissants togolais travaillant dans des institutions internationales. Parmi ses membres, d’éminentes personnalités comme l’ancien Premier ministre et actuel Président du FIDA, Gilbert Fossoun Houngbo.

Le Gouvernement, à travers un communiqué publié vendredi soir, a officiellement réitéré ses condoléances ainsi que sa solidarité à l’endroit de toute la communauté de N’Gobo (Commune de Blitta 3), victime d'un événement tragique en milieu de semaine.

En effet, deux jours après la reprise des classes, le pan d’un mur de l’école primaire publique (EPP) de la localité située en Région Centrale, s’est écroulé dans la matinée du mercredi 27 septembre, causant le décès de deux écoliers (les élèves Amefadji et Adjogan) et blessant un enseignant. 

Si, dès la survenue du drame, les autorités locales et éducatives, ainsi que les services déconcentrés de la sécurité, de l’action sociale et de la protection civile se sont portés sur les lieux, les victimes ont été inhumées dans l’après-midi. 

Plusieurs dispositions prises 

D’ores et déjà, une prise en charge psychologique ainsi qu’un suivi des élèves, des enseignants et des membres des familles éplorées, seront menés par les services de l’éducation et de la protection civile. 

En outre, l’exécutif a été instruit de procéder aux travaux de construction et de réhabilitation nécessaires dans cette école, et globalement pour tous les établissements scolaires. 

Des épidémies de Dengue et de Chikungunya ont été enregistrées dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest”, a annoncé le jeudi 28 septembre le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa. Si ces maladies, considérées comme des fièvres hémorragiques transmises par des moustiques, sont devenues “de plus en plus récurrentes” dans la sous-région, aucun cas n’a été détecté pour l’heure au Togo. 

Néanmoins, des dispositions sont d’ores et déjà prises par les autorités sanitaires pour faire face à la situation. Entre autres, le maintien d’un niveau d’alerte élevé pour détecter et notifier rapidement les cas, le renforcement de la surveillance aux points d’entrée, l’organisation de la prise en charge d’éventuels cas, et la sensibilisation des populations. 

Des mesures de lutte antivectorielle à adopter 

A ce propos, une série de mesures destinées à réduire les risques de contraction de ces maladies ont été édictées. Aussi, est-il notamment recommandé de dormir sous moustiquaires imprégnées ou porter des vêtements qui couvrent autant que possible le corps, éliminer les déchets solides, détruire les gîtes larvaires contenus dans les boîtes de conserves ou les ustensiles de cuisine jetés, ou encore d’assainir régulièrement l’espace de vie. 

Par ailleurs, devant tout cas suspect, les populations sont incitées à informer le centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide. 

Pour rappel, les maladies liées à la Dengue et au Chikungunya se manifestent généralement par des signes non-spécifiques comme la fièvre, la faiblesse intense, les céphalées, les douleurs articulaires et/ou musculaires, les nausées, les vomissements ou encore les éruptions cutanées.