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Ce vendredi s’achève à Lomé un atelier de deux jours, consacré au renforcement des capacités de management et de gestion du projet de gazoduc d’Afrique de l’Ouest (WAPCO).

La session, qui enregistre la participation des délégués du Nigéria, du Bénin, du Ghana et du Togo, vise à « harmoniser les points de vue des experts, sur les amendements que l'épreuve du temps, ou l'expérience de l'exploitation ont rendu nécessaires », comme l’a souligné Marc Ably-Bidamon, ministre des mines et de l’énergie en ouvrant les travaux.

Le gazoduc d’Afrique de l’Ouest, qui en est à sa 8ème année d’exploitation, nécessitait en effet une revisitation des lois et règlements devant assurer sa bonne gestion. « Le Togo croit davantage à la stabilité et à la dépendance de l’énergie », a souligné le ministre qui a fait le tour des résultats positifs qui ont découlé de la mise en œuvre du projet.

25 586 candidats ont pris part ce vendredi au concours de recrutement de fonctionnaires pour le compte du ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique.

Le concours lancé en mars par le gouvernement afin de renforcer les effectifs du ministère, s’est déroulé simultanément à Lomé et à Kara. Ils seront au final 1552 fonctionnaires à être retenus. Selon les responsables, le nombre final permettra de renforcer les besoins en ressources humaines du ministère afin de poursuivre les travaux de modernisation de l’agriculture togolaise, assurer davantage la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et mener à bien les projets de transformation agricole. Tout cela en lien avec les objectifs contenus dans le PND notamment dans son axe 2, orienté sur la transformation agricole du Togo.

Le ministre en charge du secteur, Noel Koutéra Bataka a effectué une visite dans le centre de Lomé afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, par la voix de son Représentant-résident Isselmou Boukhary, a félicité jeudi le Togo pour les importants progrès accomplis dans le secteur de l’éducation. Ceci, lors d’une rencontre avec le Premier ministre Komi Selom Klassou en présence du coordonnateur du Système des Nations Unies, Damien Mama.

« Le Togo a accompli des progrès extrêmement importants dans le domaine de l'éducation, en particulier dans la scolarisation au niveau du primaire et la parité entre garçons et filles qui a été atteinte », a déclaré le responsable.

En effet, les données contenues dans le rapport mondial de suivi sur la période 2017-2018 publié récemment par l’Unesco, révèlent notamment une progression significative du taux de brut de scolarisation dans le primaire (de 98% à 126,8% en 10 ans). Également, le taux d'achèvement au primaire est passé de 85,4% en 2014 à 91,4% en 2018, induisant de ce fait une baisse remarquable du taux moyen de redoublement.

« Mais il reste aussi des défis », a affirmé Isselmou Boukhary, qui a indiqué que « c'est ensemble avec le gouvernement que tous les partenaires techniques et financiers vont bien discuter pour relever les défis et comment atteindre les objectifs de développement durable dans le cadre justement du Plan National de Développement (PND) ».

Lire aussi : Au Togo, le secteur de l'éducation est en constante amélioration (Unesco)

Quelques heures après l’annonce officielle, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a rendu hommage à l’ancien président français Jacques Chirac, décédé ce jeudi 26 septembre à Paris.

Dans son message, le n°1 togolais a exprimé ses condoléances ainsi que celles du peuple togolais, à la famille éplorée ainsi que toute la nation française : « Jacques Chirac était un humaniste, fidèle ami du Togo et de son peuple », a indiqué le Chef de l’Etat. Et de poursuivre : « Homme de conviction et de vision, il a toujours assumé son ouverture. Je salue sa mémoire ».

Celui qui a occupé l’Elysée de 1995 à 2007 avait notamment effectué une visite officielle au Togo en juillet 1999. Jacques Chirac avait 86 ans.

vendredi, 27 septembre 2019 11:37

Le FMI a une nouvelle Directrice Générale

Le Fonds Monétaire International dispose officiellement depuis mercredi dernier d’une nouvelle patronne, Kristalina Georgieva. L’économiste bulgare a succédé à la française Christine Lagarde, en partance pour la Banque Centrale Européenne (BCE).

La nouvelle DG, âgée de 66 ans a indiqué à sa prise de fonctions que sa « priorité immédiate à la tête du FMI sera d’aider les pays membres à minimiser le risque de crises et à être prêts à faire face au ralentissement économique ».

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a réagi jeudi à cette désignation et a félicité la nouvelle responsable. « Je reste convaincu qu'ensemble nous aurons une collaboration fructueuse pour relever les défis liés à l’atteinte des ODD sur le continent africain et au Togo », a déclaré le Chef de l’Etat.

Rappelons que le Togo fait partie depuis 2017 du programme triennal soumis à une facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant de 244,8 millions $, du Fonds. Lomé a déjà bénéficié de 175 millions $ dans ce cadre.

C’est en ces termes que le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a salué jeudi à New York, l’engagement de l’ONG internationale Mercy Ships, spécialisée dans l’assistance médicale gratuite aux pays en voie de développement.

C’était à la faveur du cocktail des donateurs de l’organisation organisé en marge des travaux de l’AG de l’ONU, et auquel a pris part le Chef de l’Etat dans la cadre de l’étroit partenariat entre le Togo et l’institution caritative.

Fondée en 1978, Mercy Ships est active dans plus de 70 pays où elle collabore avec les gouvernements et l’OMS pour répondre aux besoins chirurgicaux gratuits et immédiats des populations. L’institution dispose, pour cela de navires-hôpitaux ultra-modernes ‘'Navires de l’Espoir’’ qui font escale dans les pays partenaires. L’organisation intervient également dans la formation médicale et dans la rénovation d’infrastructures sanitaires.

Le n°1 togolais a exprimé sa gratitude aux responsables de Mercy Ships pour leurs missions humanitaires sur le continent et au Togo. Notons que les navires de la flotte ont déjà effectué 5 missions médicale au Togo, la dernière remontant à 2012.

Dix jours après le sommet extraordinaire de la Cedeao de Ouagadougou consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part jeudi à New York à une réunion de haut niveau sur les défis et menaces sur la consolidation de la paix au Burkina Faso.

La session, co-présidée par le leader burkinabé Roch Marc Christian Kaboré et le président de la Commission de l’ONU pour la consolidation de la paix, Antonio de Aguiar Patriota, se situait dans le cadre des rencontres parallèles de l’AG des Nations Unies.

Objectif, faire le point des efforts engagés face aux menaces terroristes de plus en plus présentes dans la région et particulièrement ces derniers mois au Burkina Faso.

Comme à Ouagadougou, le n°1 togolais a réaffirmé l’engagement de Lomé à la mobilisation de tous, afin d’endiguer le terrorisme et parvenir à une paix durable chez le voisin du nord. Des décisions ont été prises dans le sens d’une mobilisation accrue des moyens.

Pour rappel, le sommet de Ouagadougou avait été marqué par l’adoption d’une Déclaration commune qui prévoir un plan d’action quinquennal et la mobilisation d’un milliard de dollars pour lutter contre la menace terroriste.

La ministre du Développement à la base, de l’Artisanat et de la Jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé, a présidé hier 26 septembre, une cérémonie de remise de chèques à 12 associations de jeunes dont les projets ont été retenus à la suite d’un appel à projets soutenu par l’UNFPA.

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Cette activité a été couplée avec la remise d’outils de travail (kits d’installation) à 40 jeunes artisans diplômés de 7 centres d’apprentissage (Kara, Govié, Dunyo, Avédji, Adéticopé, Afagnan et Tabligbo). Ce qui porte à 173 le nombre d’apprentis formés dans les centres de jeunes, ayant reçu des kits d’installation depuis 2014.

L’initiative vise à soutenir, avec des outils de travail, les jeunes qui ont choisi l’apprentissage d’un métier et qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour s’installer. L’objectif, est de favoriser leur insertion socioprofessionnelle, à la fin de leur formation.

Cette double activité marque, selon la ministre, « l’apothéose des activités prévues dans le cadre de la célébration au Togo de la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ) » qui a été initiée pour « reconnaître la valeur de la vie associative et promouvoir l’insertion socioprofessionnelle des jeunes », déclare en outre, la ministre Victoire Tomégah-Dogbé.

Jusqu’à 9 nouvelles radios privées pourraient bientôt émettre dans les préfectures du Togo. La Haute-autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a à cet effet lancé depuis plus d’un mois déjà, un appel d’offres « pour l’autorisation d’installation et d’exploitation de radiodiffusions sonores FM ».

Les grandes lignes de cet appel ont été rappelées mercredi aux médias, à la faveur d’une conférence de presse tenue à Lomé. L’objectif de l’institution, est de couvrir davantage l’intérieur du pays, encore peu couvert par les stations privées. Sont ainsi concernées par le projet, les préfectures du Golfe, d’Agoè Nyivé, du Zio, d’Agou, de Kpélé, de la Kozah, de Damkpèn, de Tone, et de l’Oti Nord.

Pour les deux premières, les soumissionnaires peuvent se procurer le dossier d’appel d’offres au siège de l’institution à Lomé, au prix de 300 000 FCFA non remboursables. Les soumissionnaires des autres préfectures ne devraient payer que 100 000 FCFA. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 25 octobre prochain.

Le Togo compte à ce jour 74 chaines de radios réparties sur tout le territoire.

Initialement attendu pour la fin août, l’appel d’offres pour la privatisation de l’UTB et de la BTCI vient d’être lancé. Le gouvernement par le biais du ministère de l’économie et des finances vient ainsi de lancer un avis de préqualification international dans le cadre de sa stratégie de libéralisation.

Télécharger ici l’avis de pré-qualification

De façon concrète, il est recherché des « investisseurs stratégiques disposant de solides compétences bancaires et financières » à qui « céder les participations et/ou ouvrir la majorité du capital » des deux institutions bancaires.

« La sélection des soumissionnaires s’effectuera en deux étapes par le biais d’un processus d’appel d’offres. Les soumissionnaires sont donc invités, en premier lieu, à se pré-qualifier afin de participer aux processus d’appel d’offres finaux. Seuls les soumissionnaires pré-qualifiés pourront participer à cette deuxième étape », détaille le ministère de l’économie et des finances. Les candidatures sont attendues jusqu’au 22 novembre 2019.

La BTCI et l‘UTB, avec des totaux de bilan de 198 milliards de FCFA et de 281 milliards de FCFA respectivement, au 31 décembre 2018, sont parmi les cinq banques les plus importantes du système bancaire togolais. En 2017, tandis que la première dégageait un bénéfice avoisinant les 20 milliards de FCFA, l’UTB avait touché le fond avec une perte équivalente.

Leur privatisation, approuvée par le parlement en novembre 2018, entre en ligne avec les recommandations des partenaires, le FMI notamment, en vue de préserver la stabilité financière.