L’Office Togolais des Recettes (OTR) se rapproche un peu plus de ses usagers du Mali. L'Établissement public a tenu à cet effet à Bamako, une session d’information, pour mieux expliquer les fonctionnalités et les caractéristiques des opérations fiscales du Port Autonome de Lomé, notamment.
L’OTR en déplacement à #Bamako a présenté les facilités douanières accordées aux marchandises en provenance ou à destination du #Mali. Le DRLCF, représentant Le CG @PKBTchodie, a expliqué aux opérateurs économiques ses différentes facilités.#OTR#Transit#FacilitationDesEchanges pic.twitter.com/2PtIgRBDyZ
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) October 21, 2021
L’essentiel de la réunion a consisté à présenter les facilités douanières accordées aux marchandises en provenance ou à destination du Mali. Cette démarche, vient à la suite de celle déjà opérée en semaine écoulée par le Port Autonome de Lomé à l’endroit de ses usagers burkinabé.
Il est à noter que cette tournée du fisc (avec le secteur maritime togolais) vient pour éclaircir les différents partenaires (notamment des pays de l’hinterland) sur les différentes réformes et innovations de ces dernières années dans le secteur. Notamment, celles qui visent à consolider le statut de leader du port de Lomé, notamment, en matière de transbordement et de corridor préférentiel.
En rappel, le secteur maritime a été doté il y a un an d’un ministère spécialement dédié.
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Le Togo a officiellement lancé jeudi, son programme national d’accès au Fonds vert pour le climat (FVC). Le projet piloté par le ministère de l’environnement, a réuni des représentants gouvernementaux, des acteurs de la société civile et du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, entre autres.
L’objectif est de constituer à terme, un ensemble de compétences prêt à travailler efficacement, en vue d’optimiser les dotations du FVC pour de meilleures réponses aux changements climatiques. Ce travail préparatoire va également permettre de dresser les différents apports attendus du secteur privé dans le cadre de la finance du climat au Togo.
En effet, l’accès au Fonds vert pour le climat, vient dans la droite ligne de la dynamique des pouvoirs publics de faire de la lutte contre le changement climatique, une des priorités du programme quinquennal. Dans cette optique, plusieurs initiatives ont déjà été mises en œuvre, comme le projet de conservation national des aires protégées, l’élaboration d' une documentation nationale sur le changement climatique, le développement des éco-villages, la restauration des terres dégradées ou encore la reconstitution du couvert végétal, avec en vue la plantation d’un milliard d’arbres d'ici la prochaine décennie.
En rappel, le FVC est un mécanisme financier de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il finance des projets ou des programmes des pays en développement, dans leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques.
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Le Premier ministre, Victoire Dogbé a poursuivi jeudi sa visite officielle au Gabon. La cheffe du gouvernement a été reçue par le président Ali Bongo Ondimba.
Au menu de l’entretien, la convergence de vues entre les deux pays, les performances économiques gabonaises, dont certains aspects sont répliqués par le Togo. Les deux personnalités ont également passé en revue d’autres sujets relatifs à la diversification du partenariat dans les secteurs de l’agriculture, l’énergie, la promotion de la femme et l’égalité des genres, et les politiques d’investissement dans l’environnement.
La veille, Victoire Dogbé et son homologue, Rose Christiane Ossouka Raponda, entourées de membres de leurs gouvernements respectifs, ont tenu une séance de travail sur ces questions.
Annoncé depuis plusieurs jours, le sommet mondial des filles a officiellement démarré, jeudi dans la capitale togolaise. Le coup d’envoi de l’événement a été donné en présence d’une centaine de jeunes filles participantes, avec la présence de la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tségan, du ministre de l’action sociale Adjovi Lonlongno Apedo ou encore de la première dame du Burkina Faso, Sika Kaboré.
Le Sommet mondial des filles s’est ouvert ce jour à Lomé en présence de hautes personnalités, @CTsegan @sikakabore2356, des membres du @GouvTg @UN_Togo. Le @PnudTogo est honoré d’y prendre part. C’est notre agenda #ODD5#TogoLeadsEquality #GGESummit #LibresdEtreEnLigne pic.twitter.com/fpTNzHqBwF
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 21, 2021
Pendant deux jours, plusieurs activités vont meubler la rencontre, des ateliers, des tables rondes, des conférences et des formations entre autres. L’objectif, selon les organisateurs est de permettre de “créer un effort collectif, catalyser et dynamiser un mouvement mondial en faveur des droits des filles”, dans la ligne de mire de la politique d’équité-genre prônée par le Togo. “Ce sommet mondial pour les filles est source d’espoir pour davantage de paix et de stabilité dans un monde meilleur”, a indiqué dans ce sens la ministre de l’action sociale.
Pour rappel, c'est la première fois, en quatre éditions, que le sommet mondial des filles se déroule sur le continent africain.
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Au Togo, les sociétés importatrices de produits halieutiques sont invitées à renouveler leurs agréments sanitaires, au plus tard le 20 novembre 2021. C’est ce qu’a annoncé le ministère de la pêche, jeudi dans un communiqué.
Il a été constaté que certaines sociétés importatrices de produits halieutiques disposent d'agrément expiré datant de la période allant de 2015 à 2018.
— Ministère de l'Economie Maritime (@MaritimeTg) October 21, 2021
Toutes les sociétés concernées sont tenues de régulariser leur situation au plus tard le 20 Novembre 2021.#MEMPPC #Pêche pic.twitter.com/uQhzTdXw8w
Cette disposition concerne surtout les entreprises disposant d’agréments expirés, datant de 2015 à 2018. Les structures concernées doivent ainsi adresser une demande au ministre de la pêche, tout en précisant le détail de l’activité et l'adresse géographique de l’établissement.
Elles devront en outre joindre, une copie notariée des statuts de l’établissement, une copie du registre du commerce, une déclaration fiscale d’existence, une attestation de régularité pour tous les établissements déjà en activité et le plan HACCP de maîtrise sanitaire.
En rappel, au Togo, l’activité de pêche et la commercialisation des produits halieutiques fait l’objet d’une réglementation législative. La loi sur la réglementation de la pêche et de l'aquaculture en vigueur depuis 2016, dispose en son article 108 que « les produits halieutiques importés au Togo sont accompagnés d’un certificat sanitaire ».
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Le Togo représenté par le ministre du commerce Kodjo Adedze prend part, au 3è Forum Economique des Affaires Turquie-Afrique, ouvert jeudi à Istanbul. L'événement, organisé par le Ministère du commerce de la Turquie, enregistre la présence des ministres du commerce des pays africains, des hommes d’affaires turcs ainsi que des acteurs du secteur privé africains et des partenaires multilatéraux.
Pendant deux jours, il sera question pour les participants de plancher sur l’analyse des relations commerciales et économiques entre l’Afrique et la Turquie, d’évaluer l’approche de la Turquie en matière d’investissement en Afrique et enfin de trouver des canaux pour faciliter l’interaction entre les deux communautés d’affaires et initier le dialogue entre les investisseurs turcs et africains.
Pour le Togo qui est dans un plein processus de renforcement de son partenariat avec la Turquie, ce sommet sera l’occasion de rediscuter des axes de coopération prioritaires, notamment économiques et d’investissement avec les acteurs turcs.
Sur un autre plan, il s'agit aussi pour le Togo de présenter aux hommes d’affaires turcs, les mérites et opportunités qu’offre la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf). Notamment, ses pôles d’attraction, et sonder les futurs partenariats commerciaux possibles avec la Turquie dans les domaines des investissements, de la technologie ou encore de la logistique.
Il est à noter qu’en marge de ce sommet, la délégation togolaise a rencontré le président de la Chambre de Commerce d’Istanbul, Sekib Avdagic, pour discuter des pistes de partenariats entre leurs secteurs privés.
Pour rappel, le volume des échanges commerciaux entre le Togo et la Turquie a connu une augmentation continue ces dernières années. Rien qu’en 2020, et malgré la crise de la covid, le volume d’échange commercial est évalué à 148 millions $, soit un peu plus de 83 milliards FCFA.
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Annoncé pour être opérationnel avant la fin de l’année, le Poste de Contrôle juxtaposé de Noépé-Akainu va démarrer ses services dès le 1er Novembre prochain. C’est ce qu’a annoncé l'Office Togolais des Recettes (OTR) dans un communiqué.
Dorénavant les opérations de dédouanement des marchandises en transit au départ ou en provenance du Ghana à destination du @Togo où d’autres pays, sont logées au Poste de Contrôles Juxtaposés de Noépé-Akanu.
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) October 20, 2021
L’intégralité de l’information dans l’Avis ci-dessous ?: pic.twitter.com/XfYEmwnvaz
Ainsi, à compter de cette date, le dédouanement des marchandises en transit entre le Togo et le Ghana se fera impérativement au Poste de Contrôle Juxtaposés (PCJ) de Noépé-Akanu. La mesure concerne “les marchandises chargées dans les ports, usines, entrepôts ou autres installations similaires en provenance du Ghana”, indique l’Office. Il en est de même des marchandises au départ ou en provenance du Togo à destination du Ghana ou d’autres pays.
D’autres part concernant les marchandises diverses achetées sur le marché ghanéen ou togolais, les formalités de dédouanement sont domiciliées à la Division des Opérations douanières de Kodjoviakopé et au Bureau de Douane de Ségbé, précise l’OTR.
Pour rappel, le poste de contrôle juxtaposé de Noépé-Akanu est destiné à fluidifier la circulation des biens et des personnes entre le Togo et le Ghana et à promouvoir la gestion intégrée des frontières dans la sous-région. Les deux pays ont d’ailleurs annoncé récemment contribuer chacun à hauteur d’un million de dollars US pour l’opérationnalisation de ce site.
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Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a entamé mercredi une visite de travail et d'amitié de 48h au Gabon. La cheffe du gouvernement, à la tête d’une importante délégation ministérielle, a tenu à son arrivée une première séance de travail avec son homologue, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Mme le PM @DogbeVictoire à la tête d'une délégation de haut niveau est en visite d'amitié et de travail à Libreville au #Gabon. Elle a eu une séance de travail ce 20 octobre 2021 avec la délégation Gabonaise conduite par Mme le PM Rose Christiane Ossouka Raponda @OssoukaRaponda. pic.twitter.com/RBT3oODGMz
— Primature Togo (@PrimatureTogo) October 21, 2021
Les échanges ont notamment porté sur le renforcement et la diversification de la coopération bilatérale. L'objectif affiché par les deux chefs de gouvernement, est d'innover pour tirer mutuellement le meilleur profit de la coopération entre les deux États.
Il sera en outre question de jeter les bases de la prochaine session mixte de coopération.
« L’axe Libreville-Lomé est un modèle de coopération qui matérialise ce partenariat sud-sud, un partenariat exemplaire et dynamique », a dans ce sens affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda à l'entame des travaux.
D'autres activités meubleront ce premier déplacement de Victoire Dogbé en terre gabonaise depuis sa prise de fonction.
Lomé et Libreville entretiennent d’excellentes relations, matérialisées régulièrement par de fréquentes concertations entre les principaux dirigeants.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu mercredi à Lomé avec son homologue du Libéria, George Manneh Oppong Weah. Ce dernier séjournait dans la capitale togolaise depuis la veille, dans le cadre du mini-sommet quadripartite organisé à la faveur de la visite de Recep Tayyip Erdogan.
En tête-à-tête, les deux dirigeants ont échangé sur le partenariat économique entre Lomé et Monrovia, avec en point d’orgue les perspectives d’investissement bilatéraux.
Les questions d’intégration sous-régionale ont également été abordés, notamment la situation politique et sécuritaire, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que les échanges commerciaux.
Au Togo, l’école internationale turque Maarif a officiellement ouvert ses portes. L’établissement d’enseignement continu (préscolaire au supérieur) a été co-inaugurée mardi à Lomé, par la Première Dame turque, Emine Erdogan, et par Yawa Tségan, la présidente de l’assemblée nationale, dans le cadre du séjour de Recep Tayyip Erdogan à Lomé.
Le complexe, implanté dans la Cité Millenium, est doté d’une capacité d’accueil de 420 élèves, formés sur le programme d’éducation international. Si elle contribue au renforcement des relations bilatérales entre Ankara et Lomé, cette école ambitionne également d’oeuvrer au renforcement de la qualité de l’enseignement national.
“C’est un soutien considérable à la politique d’une éducation de qualité” opérée au Togo, a déclaré la cheffe du Parlement lors de la cérémonie.
Présentes dans 67 pays du monde (25 en Afrique), les écoles Maarif (397 en tout) sont créées et gérées par la fondation Maarif de Turquie en coordination avec le ministère turc de l’Éducation et celui des Affaires étrangères. Ce sont des établissements allant du préscolaire à l’enseignement supérieur, des laboratoires, des centres de recherche, entre autres.