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Le Togo vient de bénéficier d’un appui de 10 millions de dollars, soit un peu plus de 5,6 milliards FCFA, du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour appuyer l'intégration agricole. C'est ce qu’a annoncé l’institution intergouvernementale, à l’issue de la signature d’accord, intervenue en fin de semaine écoulée. 

Cette nouvelle injection de fonds, sous forme de prêt, qui entre dans le cadre du Projet régional d’intégration des marchés agricoles (PRIMA) doit servir  au “renforcement des secteurs de l'agriculture et du commerce afin d'augmenter durablement les revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux”. Il va ainsi, sur le terrain, financer la réhabilitation de marchés, des centres de collecte de produits et des portions de piste rurales, reliant les zones de production aux marchés, ainsi que l’aménagement de terres agricoles.

Cette subvention devrait à terme bénéficier à quelque 45 000 ménages sur toute l’étendue du territoire. Selon le directeur du fonds de l’Opep, Abdulhamid Alkhalifa, l'agriculture a un fort potentiel d'impact sur le développement, employant un pourcentage important de la population active. “Nous sommes heureux de soutenir les efforts des gouvernements pour transformer leurs secteurs agricoles locaux par la diversification, l'augmentation de la productivité et la résilience au changement climatique”, a ajouté à cet effet le numéro 1 du Fonds. 

Le Fonds de l'OPEP pour le développement international (OFID), créé en 1976 est l’une des principales institutions multilatérales des États membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. A travers le PRIMA, il vise à améliorer les performances des centres commerciaux sous-régionaux et des corridors de transport transfrontaliers, à promouvoir l'entrepreneuriat rural pour les jeunes et les femmes, et à intégrer pleinement les petits exploitants aux marchés nationaux et sous-régionaux.

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Le Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana effectuera à partir du 27 octobre prochain, une visite officielle au Togo. Ce déplacement, qui est une première depuis l’entrée en fonction du responsable l’an dernier, s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre l’institution de Bretton Woods et le pays. 

Durant son séjour prévu jusqu’au 31 octobre, le représentant de la Banque mondiale sera reçu par le Président de la République, et aura des entretiens avec des membres du gouvernement. Les discussions porteront notamment sur les grandes priorités de développement du Togo, et l’appui de la Banque mondiale pour leur mise en œuvre.

Également à l’agenda, des échanges avec des représentants de la société civile, du secteur privé, des jeunes et de la presse, ainsi que des visites de terrain, pour apprécier l’évolution de certains des projets financés par l’institution financière, et l’impact sur les bénéficiaires. 

Le dernier passage d’Ousmane Diagana au Togo remonte à 2018. L’économiste mauritanien était alors VP de la Banque en charge des ressources humaines.

La Cour constitutionnelle du Togo disposera bientôt d’un siège flambant neuf. La plus haute juridiction du pays a acté, il y a quelques jours, le processus d’attribution du marché de construction, dont l’appel avait été lancé quelques mois auparavant. 

Les travaux, estimés à 1,7 milliard FCFA, devront durer un an et demi. Le passage de l’institution, actuellement logée au sein de la Cité OUA à Lomé, dans ses nouveaux locaux, s’inscrit dans le processus de modernisation du système judiciaire national. 

En rappel, la Cour constitutionnelle est chargée de la régulation du fonctionnement des pouvoirs publics. Elle est actuellement présidée par Aboudou Assouma.

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Quel rôle joueront les zones économiques spéciales (ZES) dans l’avenir du Togo ?”. La ministre de la Promotion des Investissements, Rose Kayi Mivedor, a donné il y a quelques jours, de premiers éléments de réponse à ce propos, dans une interview accordée à Oxford Business Group.  

Selon l’officielle, “les ZES sont des catalyseurs de l'industrialisation au Togo et un élément essentiel de la reprise économique du pays”. Le Togo, poursuit Kayi Mivedor, “a déjà expérimenté des zones franches et des ZES en termes de création d'emplois, et le gouvernement comprend l'importance de créer des espaces où les PME peuvent étendre leurs opérations, accéder au capital et se développer”. 

A ce titre, estime-t-elle, “le secteur manufacturier, et le textile en particulier, est sur le point de profiter des ZES”. Ceci, notamment avec la mise en service récente de la Plateforme industrielle d’Adetikope (PIA). 

En effet, cette infrastructure, qui abrite une zone multidisciplinaire desservant les secteurs industriels et logistiques, offre des points d'entrée vers des pays de l’hinterland et propose un guichet unique aux entreprises pour s'implanter dans un environnement propice aux affaires, rappelle la ministre. “Sur le plan opérationnel, la PIA agit comme un point d'accès unique pour faciliter les transactions commerciales et les requêtes d'adresse. Ensemble, ces caractéristiques signifient des coûts de production inférieurs pour les entreprises opérant à partir du Togo, ainsi qu'un avantage concurrentiel par rapport aux acteurs internationaux”, explique-t-elle au média.

Il est ainsi attendu “15.200 nouveaux emplois des premières entreprises situées dans la PIA, qui passeront à 30.000 d'ici 2026”. De plus, “Alors que le coton est le produit le plus important en termes de valeur ajoutée et de création d'emplois, le soja et le soja biologique sont en hausse et les marchés de niche à venir”, assure la responsable. 

Puis, de conclure : “L'un des principes fondateurs des Zones Économiques Spéciales est de créer des emplois, et des efforts sont en cours pour améliorer les infrastructures énergétiques afin de maintenir l'attractivité du Togo dans la région et contribuer à atteindre cet objectif”.

Pour rappel, il y a quelques jours, Rose Kayi Mivedor était sur une autre ZES, celle de Nkok au Gabon, en compagnie du Premier ministre. Un accord de partenariat a d’ailleurs été conclu entre les administrations des deux entités. 

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Au Togo, “l’importation, la vente et l’usage de pétards assourdissants sont formellement interdits sur l’ensemble du territoire national”. Cette disposition, en vigueur depuis plusieurs années, a fait l’objet en février dernier, d’un arrêté interministériel (sécurité, armées, économie). 

Alors que se profilent les fêtes de fin d’années au cours desquelles leur utilisation est plus fréquente, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Damehame Yark, le rappelle de nouveau, et met en garde contre les éventuels contrevenants. 

Des sanctions spécifiques sont prévues à cet effet”, a indiqué le Général dans un communiqué. Les forces de l’ordre quant à elles, veilleront “à l’application stricte” de cette mesure.

Initialement prévu pour les 25 et 26 octobre prochain à Lomé, le Sommet de la cybersécurité est reporté à une date ultérieure. C’est ce qu'ont annoncé les responsables en charge de l’organisation de l’événement. 

Ceci, pour des raisons indépendantes de la volonté du comité directoire du sommet. 

Toutefois,"la République togolaise et la commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), organisateur de l'évènement réaffirment leur engagement à faire de la cybercriminalité une priorité absolue des Etats africains".

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En rappel, la rencontre de deux jours doit permettre de faire le point sur la coopération régionale et internationale en matière de cybersécurité, notamment dans le cadre de l’application des textes internationaux, et de fournir des recommandations politiques aux dirigeants.

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En visite de travail et d’amitié de 48h au Gabon, le Premier ministre, Victoire Dogbé a marqué son séjour par une visite de la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok. Ceci, en compagnie de plusieurs ministres, membres de la délégation et de son homologue Rose Christiane Ossouka Raponda. 

Le site, implanté à une vingtaine de kilomètres à l’est de Libreville, a été créé il y a une décennie, pour donner un coup de boost à l’économie du pays.

Répartie en espaces commercial, industriel et résidentiel sur une superficie de 1390 hectares, cette zone économique spéciale est aujourd’hui responsable d’au moins 40% des exportations du pays d’Afrique centrale. 

Le Togo s’en est notamment inspiré, dans la mise en place de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA).

Le Togo a participé, vendredi, au Forum mondial de l’investissement organisé par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Les travaux, organisés en virtuel, ont connu la participation de la ministre de la promotion de l’investissement Kayi Mivedor, représentant le Togo.

Le sommet a été l’occasion de discuter des stratégies et des solutions pour relever les défis mondiaux en matière d’investissement et de développement. Plus en détail, les réflexions ont tourné autour des IDE, notamment sur leur rôle dans la reprise économique.

Pour le Togo qui a consacré près de la moitié de ses recettes budgétaires aux investissements, “l’importance de l’amélioration continue du climat des affaires, à travers les réformes effectuées et la mise en place d’un cadre économique et logistique sont efficaces  pour booster les secteurs prioritaires identifiés par l'État”, explique la ministre.

En effet, le Togo a connu, au cours de l’année 2020, et ce malgré la crise de la covid, une hausse de 85 % des investissements directs étrangers (IDE), avec 352 milliards FCFA injectés. 

En 2019 déjà,le Togo a été le pays le plus performant d’Afrique en termes de promotion des investissements, selon le FDI Intelligence, un service spécialisé du Financial Times. 

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Au Togo, les abonnés mobiles pourraient bientôt avoir la possibilité de changer d’opérateur téléphonique, tout en conservant leur numéro d’origine. Ceci, par exemple, en cas d’insatisfaction sur la qualité de service, ou pour bénéficier de meilleures offres et tarifs disponibles chez le concurrent. 

Ce mécanisme, appelé “Portabilité” est envisagé par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). L’institution vient d’ailleurs de lancer dans ce sens, avec l’aval du ministère de l’économie numérique, une consultation publique.

Cette consultation, programmée jusqu’au 31 octobre prochain, revêt un double objectif : expliquer au public, les avantages de la portabilité des numéros mobiles et les conditions de mise en œuvre de ce dispositif qui “constitue un véritable levier de concurrence pour dynamiser le marché au Togo”, et recueillir l’avis des consommateurs et des opérateurs.  

Elle sera réalisée à travers différents canaux, notamment des campagnes d’appel sortant, un canal USSD (*800#), le site web de l’Arcep, ou encore les associations de consommateurs. 

Pour rappel au Togo, le marché de la téléphonie mobile est jusque-là partagé par deux opérateurs, Togocom et Moov Africa Togo.

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vendredi, 22 octobre 2021 17:25

La Police Nationale recrute

Le gouvernement, à travers le ministère de la fonction publique et celui de la sécurité, vient de lancer un concours direct de recrutement de fonctionnaires pour le compte de la Police Nationale. Le concours, prévu pour les 18 et 20 décembre prochain (épreuves écrites et sportives), est ouvert aux citoyens des deux sexes.

Peut candidater, toute personne de nationalité togolaise, ayant entre 18 et 25 ans au 31 décembre 2021, jouissant de ses droits civiques et de bonne moralité, titulaire au minimum d’un brevet d’études du premier cycle (BEPC) ou d’un diplôme équivalent. 

D’autres conditions sont requises, comme la taille minimale (1m65 pour les femmes et 1m70 pour les hommes) et la situation matrimoniale (célibataire sans enfant).

Les dossiers de candidature, attendus jusqu’au 26 novembre 2021 à 17h, sont recevables au siège de la Police Nationale à Lomé, et dans les commissariats de police de ville des chefs-lieux de toutes les préfectures.

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