RTG

RTG

Au Togo, la subvention des intrants agricoles par le gouvernement, annoncée pour la nouvelle campagne agricole est désormais effective. Le prix de vente du sac de 50 kg de NPK 151515 et de l'Urée 46 % N sera de 18.000 FCFA, a annoncé le ministre de l’agriculture dans un communiqué. 

Ce prix, en hausse par rapport à l’année dernière (12.500 FCFA), reste néanmoins en deçà des tarifs pratiqués dans la sous-région, et qui oscillent notamment entre 19 et 25.000 FCFA selon la formule. Cette nouvelle subvention, décidée alors que les prix continuent de flamber sur le marché international et que les coûts de revient restent élevés, doit permettre de “soutenir nos braves agriculteurs en cette période de conjoncture difficile”, a souligné Antoine Lekpa Gbegbeni. 

Pour rappel, malgré une année difficile, la production agricole a connu une sensible hausse, et l’exécutif entend poursuivre dans cette dynamique.  

Lire aussi:

Le Togo va se doter d’une agence de transformation agricole

lundi, 02 mai 2022 13:42

Les Togolais célèbrent le Ramadan

La communauté musulmane du Togo célèbre ce lundi la fête de l’Aïd-El-Fitr, marquant la fin de la période de jeûne dans la religion islamique. Une grande prière a été dite en début de journée à Lomé, en présence du Premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement. 

Le sermon de circonstance, effectué par l’imam Sanni Karim, a été l’occasion d’implorer le pardon et la bénédiction d’Allah sur le peuple togolais. Un plaidoyer a également été fait, en faveur de la paix et de la lutte contre l’extrémisme violent. 

Plus tôt, le Président de la République a adressé un message de vœux à l'endroit de tous les compatriotes musulmans. 

Que cette célébration renforce l’amour, la communion et la solidarité. Qu’elle soit porteuse de bénédictions pour tous et de bienfaits pour notre pays”, a souhaité Faure Gnassingbé.

Le Togo a célébré dimanche, comme presque partout dans le monde, la fête du travail. L’événement, sobre pour la troisième année consécutive en raison de l’urgence sanitaire, a été l’occasion d’une séance spéciale de travail du Conseil national du dialogue social (CNDS). 

L’activité, marquée par la participation de plusieurs membres du gouvernement, a permis aux centrales syndicales de remettre aux employeurs et au patronat, leur traditionnel cahier de doléances. Ce dernier est notamment structuré en plusieurs axes : davantage de moyens, l’harmonisation des indemnités de départ, le cas des dockers professionnels et des travailleurs employés des églises. 

Nous prenons acte du cahier de doléances qui a été énuméré par les organisations, nous prenons bonne note des préoccupations exprimées par les organisations professionnelles”, a déclaré le ministre du travail Gilbert Bawara. L’officiel a en outre rappelé que “le Gouvernement a toujours privilégié le dialogue et la concertation”.

Si des mesures fortes sont annoncées pour apaiser le climat social, particulièrement dans les secteurs de l’éducation et de la santé, l’exercice de la liberté syndicale devra se faire dans le respect et l’application des lois et règlements en vigueur dans le pays, ont indiqué les ministres. 

Une autre rencontre du genre est prévue pour bientôt pour mieux encourager la concertation et le dialogue. 

Quelques heures plus tôt, le Président de la République, Faure Gnassingbé avait dans son message de circonstance, également engagé tous les acteurs au maintien constant du dialogue social.

Un peu plus d’un an après son opérationnalisation, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) veut accélérer sur l’efficacité du transit aux frontières des Etats-membres. Reçu vendredi à Lomé par le Président de la République, le SG du mécanisme a présenté les grandes lignes du projet. 

Il est ainsi prévu entre autres actions déterminantes, la digitalisation des procédures douanières sur le corridor Abidjan-Lagos. “Nous avons déjà mobilisé les ressources nécessaires à la réalisation de cet agenda. Actuellement, nous sommes prêts pour travailler avec la Cedeao et le gouvernement togolais. Il s’agit donc de voir dans quelle mesure nous pouvons consolider tout cela pour une efficacité des processus douaniers”, a expliqué Wankele Mene à l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat.

28 zlecaf vers des procdures douanires digitalises sur le corridor abidjan lagos ocb

Le corridor Abidjan-Lagos est un projet phare du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA). Il est une composante du vaste projet de corridor côtier Dakar-Lagos et constitue un tronçon important du réseau routier transafricain dans l’espace Cedeao. 

Lire aussi

Concertations pour une meilleure fluidité des échanges sur le corridor Abidjan-Lagos

samedi, 30 avril 2022 12:40

Le Ramadan sera célébré ce lundi

Au Togo, la fête de l’Aïd-el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan dans la religion islamique, sera célébrée le lundi 02 mai 2022. L’annonce a été faite par l’Union musulmane (UMT). 

La journée a été déclarée fériée, chômée et payée par le Gouvernement. 

Le Togo a bouclé ce vendredi une nouvelle opération sur le marché des titres de l’Umoa. En quête de 30 milliards FCFA via une émission d’obligations de relance (ODR) de maturité de 10 ans, le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs. 

En tout, un peu plus de 40 milliards FCFA de soumissions ont été recueillis (taux de couverture de 133%), mais le Trésor n’en a retenu que 33. 

Il s’agit de la deuxième sortie effectuée par le Togo sur le marché des ODR, un mois après leur reconduction par la Banque Centrale.

Au Togo, les subventions opérées par le gouvernement sur le prix du carburant ont franchi la barre des 12 milliards FCFA, rien que pour le mois d’avril. L’information a été révélée jeudi par le ministre du commerce, lors d’une conférence de presse pour informer sur les mesures prises contre la vie chère.  

Le super sans plomb, s’il fallait le vendre au coût réel, coûterait 851 francs le litre”, a ainsi précisé Kodjo Adedze, avant d’expliquer que “l'Etat débourse près de 256 francs additionnels par litre pour faire en sorte que ce produit soit disponible à la pompe au prix actuel (595 FCFA)”. 

Par ailleurs, l’exécutif est confronté à un autre défi, celui de l’approvisionnement, du fait de la rareté de produits pétroliers. “La problématique, ce n'est pas seulement le prix, mais la disponibilité des produits”, a ajouté le ministre. 

Pour rappel, le gouvernement s’est vu obligé de réajuster le 29 mars dernier les prix des produits pétroliers sur le territoire. Les nouveaux tarifs ont notamment vu une hausse de 16 % du prix du super sans plomb, et 13,8 % de celui du mélange-deux-temps.

Lire aussi

Nouveaux tarifs pour le carburant à la pompe à partir de ce mardi

Après les opérations foraines d’information et de collecte de demandes, le Fonds Tinga est effectif. Le ministre délégué chargé de l’énergie a officiellement lancé il y a quelques jours la phase pilote. 

Au total, 305 localités (111 dans les Savanes et 194 dans la Kara) seront électrifiées à travers ce mécanisme gouvernemental, portant à des seuils significatifs, les taux de couverture dans ces zones. Une fois la phase terminée, l’impact du projet sera évalué, avant son extension au plan national. 

Mode opératoire

L’originalité du Fonds mis en œuvre par la Compagnie d’énergie électrique nationale (CEET) réside dans l’assouplissement des formalités d’abonnement et la facilitation des modalités de paiement du coût d’accès. Désormais, ce sont les opérateurs qui viennent vers la population pour recueillir les demandes de connexion. “Les frais d’accès s’élèvent à 1000 F CFA plus un étalement des paiements sur une durée allant jusqu’à 10 ans en fonction du niveau de revenus des ménages”, explique le ministère.

Pour Mila Aziable, “le défi d'accès à l'électricité au Togo exige que les conditions d'accès à l'électricité soient étudiées, analysées et adaptées aux conditions de vie des populations à faibles revenus”. 

Pour les neuf mois de la phase pilote, une enveloppe de 3 milliards FCFA est mobilisée par le gouvernement.

 

La capitale togolaise abrite depuis jeudi un colloque d’arbitrage des litiges maritimes et financiers en Afrique. L’activité qui s’achève vendredi, réunit des responsables d’organismes nationaux et internationaux et s’inscrit dans le cadre du lancement des activités du Centre international d'arbitrage et de médiation de Lomé (CIAM-Lomé).

Objectif de cette rencontre : aborder l’état de l’arbitrage des contentieux maritimes et financiers en Afrique et ses spécificités, mais également les défis et perspectives qui y sont liés. Un focus particulier est notamment fait sur la région du Golfe de Guinée, où le Togo, fort de son positionnement stratégique et de ses ambitions de devenir un hub du commerce maritime mondial, veut renforcer ses structures d’arbitrage. 

Pour le gouvernement, la finalité est de doter le pays d’un cadre réglementaire attractif et propice à la croissance des affaires maritimes.

Lire aussi:

Trafics, desserte, recettes…, retour sur l’année 2021 du Port de Lomé

Au lendemain de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance, la correspondance présidentielle continue d’enregistrer des messages de félicitations en provenance du monde entier. 

Tour à tour, Mary May Simon (Canada), Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Frank-Walter Steinmeier (Allemagne), Sergio Mattarella (Turquie), le Roi Willem-Alexander (Pays-Bas), ont, comme leurs prédécesseurs, formulé des voeux de succès à l’endroit du peuple togolais, et émis des souhaits de raffermissement de la coopération entre le Togo et leurs pays respectifs. 

Je suis confiant que les progrès enregistrés dans ces domaines [croissance économique, état de droit] ouvrent la voie à un développement durable, stable et prospère d’un Togo démocratique. Soyez assuré que l’Allemagne continuera à accompagner votre pays en tant que partenaire dans cette voie”, a notamment indiqué le dirigeant allemand à Faure Gnassingbé. 

Ma récente visite dans votre beau pays le 19 octobre 2021 a été le symbole fort du niveau avancé de consolidation des relations entre nos deux pays”, a pour sa part indiqué le leader turc.  

Les présidents d’institutions internationales, à l’instar de la Commission de l’Uemoa et la BIDC, ont également félicité le pays pour son indépendance et ses efforts de développement.