Le Gouvernement a officiellement reconnu lors du dernier conseil des ministres, la désignation par voie coutumière de plusieurs chefs cantons.
Il s’agit de Eklu Koffitsè Anani, en qualité de nouveau chef du canton de Gadza (Agou), Zigan Kokou Folly à Lavié-Apédomé (Kloto), Lantomey Ankou à Avédjé-Itadi (Amou), Akolom Pagnintoukakili, régent à Kétao (Binah), Kpindine Kourienda, régent à Défalé (Doufelgou), Atti llè-Enè, régent à Kaboli (Tchamba) et Kampo Maghambou Bindjiba à Koutchitchéou (Dankpen).
Les forces de défense et de sécurité ont effectué lundi dans la préfecture de Blitta (région centrale), leurs opérations de contrôle de zone. Les interventions, qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre la criminalité, ont consisté comme les précédentes, en des actions de bouclage, contrôle d’identités et visites domiciliaires.
Au final, plusieurs objets parmi lesquels des armes (6 fusils de chasse, 5 canons et crosses), des pièges et une moto ont été saisis et confiés à la gendarmerie nationale pour des enquêtes.
Depuis le début de ces opérations, près de 400 personnes ont été interpellées et une centaine d’objets divers saisis.
Le monde des sports au Togo dispose désormais d’un nouveau cadre législatif, destiné à booster la pratique des activités physiques et sportives sur tout le territoire. L’assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi fixant les règles d’organisation, de développement et de promotion de ces activités.
Le nouveau texte, riche de 67 articles, est une révision de la charte de 2011 qui était devenue totalement inadaptée face aux évolutions et aux nouvelles ambitions du pays. Entre autres retouches, elle introduit surtout trois grandes innovations : le transfert de la tutelle de l’enseignement de l’éducation physique et sportive (EPS) aux ministères chargés de l’éducation nationale, le rattachement définitif de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) à l’Université de Lomé, et la création de deux nouvelles fédérations (respectivement pour les sports scolaires et les sports universitaires), en remplacement de l’ancienne fédération (FETOSSU) qui regroupait les deux.
En outre, la législation rénovée insiste également sur la professionnalisation, fait la part belle au sport amateur, et promeut le sport pour tous, notamment sur les lieux de travail et pour les personnes handicapées.
“L’introduction de ces innovations est portée par l’engagement de faire du sport, un levier d’inclusion et de développement socioéconomique du Togo”, a expliqué le ministre des sports, le médecin-Commandant Lidi Bessi-Kama lors du vote au Parlement.
Pour l’officielle, l’adoption de ce nouvel outil doit “inaugurer un nouveau départ”, “permettre à la jeunesse togolaise d’écrire de nouvelles pages” du sport national, et rendre les “sportifs togolais de plus en plus compétitifs” afin de “procurer d’intenses moments de communion et de joie au public sportif”.
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Déjà membre de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) depuis 1997, le Togo fait désormais également partie du Centre de Travail de l’organisation. Le Consul général du Togo en Arabie Saoudite, Abdel Fofana a signé le 29 avril dernier le Statut de ce centre, lors d’une cérémonie organisée au Secrétariat Général de l’OCI à Djeddah.
En paraphant cette convention, le Togo, qui multiplie les réformes dans plusieurs secteurs, consolide son cadre réglementaire et diversifie ses partenariats. Le Centre de travail de l’OCI, basé en Azerbaïdjan, vise en effet à renforcer et à promouvoir les efforts de développement social des Etats membres de l'Organisation.
Il a également pour objectif de créer l’expertise entre les organisations compétentes et les autres institutions relevant de l’OCI, dans les domaines du travail, de l'emploi, de la protection sociale et du développement du capital humain.
Déjà bien côté en termes de sécurité de la navigation aérienne, le Togo envisage néanmoins d’améliorer davantage son dispositif et d’aller plus loin dans sa sûreté. Des travaux vont être menés, afin de compléter le dispositif réglementaire relatif à la sécurité, la sûreté et la régularité.
Il s’agit notamment « de faire le tour des textes applicables en la matière et voir dans quelle mesure, nous pouvons améliorer l’existant et continuer à occuper des classements intéressants dans les différents rankings », explique le porte-parole du Gouvernement.
Pour rappel, le Togo ambitionne de devenir un hub logistique de premier plan dans la sous-région, grâce notamment à l’Aéroport international de Lomé, entre autres.
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L’Observatoire Togolais des Médias (OTM) a rendu public lundi à la faveur de la célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, son rapport annuel sur l’état de la presse au Togo. Le document, remis au ministère de la communication et à la Haute autorité du secteur (HAAC) dresse le bilan de l’exercice de la profession durant les 12 derniers mois.
“On constate qu’il y a eu une certaine évolution”, a indiqué le président de l’observatoire, Fabrice Petchezi qui a également souligné l’important rôle joué par la presse dans la lutte contre le covid-19 et le bien-être des populations.
Toutefois, a-t-il relevé, “il y a intérêt à s’améliorer”, notamment “en termes de qualité”. Pour preuve, les nombreux “dérapages” recensés, liés souvent à des problèmes de déontologie et d’éthique, et qui ont conduit à des interventions, conciliations ou médiations.
Si le rapport insiste sur la création de groupes de presse, au vu de l'augmentation du nombre de médias, il recommande également le déploiement par le Gouvernement, des moyens pour la formation d'une presse professionnelle, et le renforcement de la protection des journalistes dans l'exercice de leur fonction.
“Le nouveau code comporte des innovations et réorganise les structures de la presse, mais ces nouvelles innovations ne sont pas encore maîtrisées par les journalistes qui insinuent des pièges. Il urge donc d’organiser des séances de formation et de sensibilisation sur ce code revisité”, note le document.
Le Togo compte actuellement environ 400 organes de presse, et une centaine de médias en ligne.
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Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya a passé le témoin de la présidence du Conseil des gouverneurs de la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (BIDC), à son homologue du Bénin, Romuald Wadagni.
Porté il y a un an à ce poste, Sani Yaya avait pris fonction dans un contexte marqué par l’avènement du covid-19 et la mise en place de mesures de soutien aux pays, fortement impactés par la pandémie.
Au cours de son mandat, les gouverneurs ont élaboré un plan stratégique quinquennal afin de réengager les Etats membres sur la voie de la reprise économique, tout en définissant une politique de lutte contre la fraude et la corruption.
Pour rappel, la BIDC, basée à Lomé, est le principal bras financier de l’Organisation sous-régionale. Sa mission est de contribuer à l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée et prospère.
Le technicien portugais Paulo Duarte est officiellement le nouvel entraîneur de l’équipe nationale de football du Togo, a annoncé ce lundi la Fédération Togolaise de Football (FTF).
Passé par le Burkina Faso (à deux reprises en 2007-2012 et 2016-2019) qu’il a mené sur le podium de la CAN 2017, le Gabon (2012-2013) ou encore la Tunisie avec le CS Sfaxien, l’ancien milieu de terrain lusitanien connaît bien le continent.
Paulo Duarte, 52 ans, succède au français Claude Le Roy, et conduira la sélection nationale pendant trois ans, “sous réserve d’une évaluation des objectifs jugée satisfaisante après la première année d’exécution”, tel que stipulé dans l’appel à candidatures.
Actuellement sous contrat avec le club angolais de Primeiro do Agosto, le nouveau sélectionneur ne prendra fonction qu’en août. En attendant, annonce la FTF, le Togolais Jonas Komla, (actuellement en charge des U20) dirigera l'équipe nationale lors des deux prochaines rencontres face au Sénégal et à la Namibie.
Plusieurs techniciens réputés avaient postulé, entre autres Alain Giresse, Paul Put et Florent Ibenge.
“Les généreux donneurs de sang bénévoles peuvent passer donner leur sang ce lundi 03 mai de 07h30 à 13h”, annonce le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de Lomé dans un communiqué précisant son programme concernant ce jour férié.
⚠️COMMUNIQUÉ CNTS Vous pouvez passer donner du sang ce lundi 03 Mai de 07h30 à 13H. Ensemble sauvons des vies #Giveblood #TgTwittos pic.twitter.com/Bvk3IVJ32J
— Centre National de Transfusion Sanguine/ Togo ?? (@CntsTogo) May 2, 2021
“Une équipe de permanence sera mise en place pour accueillir les donneurs”, poursuit l’organisme avant de rappeler que son service de distribution restera quant à lui ouvert pour accueillir les demandeurs.
Relevant du ministère de la santé, le CNTS qui dispose d’annexes sur le territoire, collecte, conserve et distribue les produits sanguins labiles sur tout le territoire.
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L’institut national de l’assurance maladie (Inam) ouvre à partir du lundi 03 mai, un centre d’appel dédié informations, conseils, plaintes et réclamations concernant ce mécanisme de couverture sociale.
Le centre, joignable sur le 8220 (valable pour les réseaux Togocom et Moov Africa) est ouvert du lundi au samedi, de 07h à 19h.
Lancé depuis 2012 pour assurer la couverture des risques liés à la maladie, aux accidents et maladies non professionnels et à la maternité des agents publics et de leurs ayants droit, puis progressivement étendu à diverses couches de la population, l’Inam touche à ce jour plus de 250 000 personnes.
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