Après avoir annoncé, 24 heures plus tôt, la reprise de ses activités, la Commission Electorale Nationale Indépendante a invité, par correspondance en date du 09 août 2018, tous les partis politiques de l’opposition parlementaire à « transmettre à la Ceni, la liste de leurs représentants dans les Celi (Commissions électorales locales indépendantes)», le 13 août 2018 au plus tard.
Cette démarche s’inscrit, selon l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des élections, dans le cadre du respect de la feuille de route proposée par la Cédéao le 31 juillet dernier, lors de son sommet à Lomé.
En ce même sens, l’institution dirigée par le Professeur Kodjona Kadanga, a officialisé le jeudi, 09 août 2018, la nomination de Esso Alassani Rachid au poste de président de la CELI de Doufelgou. Cette nomination a été faite sur proposition du ministre de la Justice, chargé des Relations avec les Institutions de la République. Le nouveau président de la CELI de Doufelgou, remplace à ce poste, Pougou Badidja.
En session extraordinaire, en fin de semaine dernière, l’Assemblée nationale a étudié et adopté deux projets de loi dans le sens de la valorisation et de la protection des biens culturels. C’était en présence du ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo.
Le premier texte adopté par les députés autorise le Togo, à ratifier la convention concernant les mesures et dispositions à prendre pour empêcher l’importation et l’exportation illicite des biens culturels.
Cette loi adoptée le 17 novembre 1970 à Paris, par la Conférence générale des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vise à lutter contre les vols dans les musées et dans les lieux de culte et à promouvoir le développement culturel. Une fois ratifiée, elle permettra au Togo de mieux lutter contre ce phénomène, de stopper le pillage des sites archéologiques et, dans une large mesure, de renforcer la protection autour de ses biens culturels afin d’en faire un véritable facteur de développement
Le second texte autorise l’adhésion du Togo à la conférence d’Unidroit sur les biens culturels volés ou illicitement exportés. Il s’agit d’un instrument d’harmonisation des régimes nationaux de restitution des biens culturels à leur territoire d’origine.
Adopté le 24 juin 1995 à Rome, en Italie, cet instrument permettra au Togo, avec la coopération des autres Etats membres de la convention, de récupérer ses biens culturels qui se retrouveraient sous d’autres cieux.
Selon Guy Madjé Lorenzo : « l’adoption de ces deux instruments, vient marquer la fin du long processus d’adhésion du Togo à toutes les conventions culturelles de l’Unesco dans lequel s’est engagé le pays, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique culturelle».
En collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Société ouest africaine de chimie (SOA CHIM) assure du 14 au 17 août prochain à Lomé, ses 19èmes journées scientifiques annuelles.
Placée sous le thème : « Contribution des sciences chimiques dans la mise en œuvre des ODD», cette rencontre devrait permettre aux scientifiques, chercheurs et enseignants venus de tous les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, de partager à travers des conférences plénières et différents panels, les résultats de leurs recherches, en ligne avec les objectifs de développement durable.
Les exposés porteront, selon Gado Tchangbédji, Doyen de la faculté des sciences de l’Université de Lomé, sur des angles thématiques en relation avec le développement agricole, et la transformation des produits agricoles. Les échanges se focaliseront également sur la santé, l’environnement, les ressources naturelles et le rôle du scientifique dans l’atteinte des ODD.
Le ministère de la Planification du Développement a ouvert jeudi 09 août 2018 à Lomé, un atelier consacré à la validation du rapport-bilan de l’aide publique au développement (APD) sur la période 2006 à 2015.
Cette rencontre a réuni divers acteurs, notamment les partenaires au développement et les cadres multisectoriels. Elle a permis d’analyser les forces et les faiblesses de la politique nationale de mobilisation des APD. Et en outre, de formuler des recommandations afin d’améliorer la recherche de ces ressources, dans l’optique de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui vient d’être adopté.
Selon Christophe Akpoto, Directeur de la Coopération bilatérale au ministère de la Planification du Développement, il s’agissait, entre autres, de voir dans quel sens orienter les efforts du gouvernement, pour une mobilisation optimale des ressources.
Essentielles pour le développement du Togo, les ressources mobilisées au titre de l’APD sur la période 2006 à 2015 se chiffrent à 3283,54 millions de dollars avec une variation de 147,53 millions de dollars. Sur la période sous revue, l’ADP est passée de 3,9% à 5,5% du PIB. Le taux d’endettement a, quant à lui, enregistré une forte baisse de 67,49% à 25,6%.
En 2017, les ressources mobilisées au titre de l’APD s’élevaient à 372,8 millions de dollars, soit environ 217 milliards FCFA.
La ministre du développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé a lancé, le jeudi 9 août 2018 à Lomé, le programme de couverture sociale des volontaires nationaux de compétence, qui bénéficieront désormais de l’assurance santé de l’Institut national d’assurance maladie (INAM).
Ce lancement a été couplé d’une cérémonie de signature d’une convention portant sur l’assurance-maladie, entre Omar Agbangba, directeur général de l’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT) et Myriam Dossou, directrice de l’institut en charge des prestations en matière d’assurance-maladie.
Ce projet initié par l’ANVT, bénéficie du soutien du ministère de la fonction Publique et va prendre en charge au total 3800 bénéficiaires, à savoir 2 208 volontaires et leurs ayants droit (famille, conjoint et enfants d’âge mineur). Chaque année, l’Etat aura à débourser 150 millions FCFA pour sa matérialisation.
Il résulte de la volonté du gouvernement togolais d’offrir un cadre propice à l’expression et à la valorisation des compétences nationales.
L'initiative est en ligne, selon Omar Agbangba, Directeur Général de l’ANVT, avec l’ambition du gouvernement de mettre en place un système de couverture universelle.
Dans le même souffle, Victoire Tomégah-Dogbé souligne que ce projet traduit le ferme engagement du Chef de l’Etat, Faure Essomzimna Gnassingbé, à relever le niveau de vie de la jeunesse togolaise, à repousser les frontières de la précarité et à assurer une protection sociale à toutes les couches de la population.
Dans le cadre du suivi des recommandations formulées le 31 juillet 2018 par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, en vue d’une sortie de crise au Togo, Jean-Claude Brou, chef de la commission de la Cedeao, accompagné entre autres de Francis Behanzin, commissaire en charge de la Paix et de la Sécurité, a rencontré hier, 08 août 2018, les acteurs politiques togolais.
Objectifs : d’abord faire le point des avancées enregistrées depuis le 31 juillet 2018, et ensuite, recueillir les avis des parties prenantes au dialogue inter-togolais sur le chronogramme et la mise en œuvre des différentes actions définies par les Chefs d’Etat.
Convaincu de ce que le salut du Togo passera par le plan de sortie de crise élaboré par la Cedeao, le N°1 de la Commission « invite l’ensemble des acteurs (…) à s’engager pleinement dans la mise en œuvre effective de la feuille de route telle que définie par la Conférence des Chefs d’Etat ».
Pour ce faire, il annonce la partition de l’institution communautaire, c’est-à-dire des rencontres périodiques de concertation avec l’ensemble des acteurs. En outre, la Commission préparera un projet qui sera soumis aux facilitateurs ghanéen et guinéen et qui servira de base pour les réunions du comité de suivi.
Dans la même veine, il réitère son appel à un esprit d’ouverture et de compromis des acteurs politiques afin que des élections libres, transparentes et crédibles, conformément à l’esprit et à la lettre de la feuille de route, puissent se tenir dans les délais requis.
Le ministère de la Planification du Développement a initié hier 08 août 2018 à Lomé, un atelier de dissémination du document-cadre du système national de développement.
Cette rencontre a réuni des représentants de divers ministères et des partenaires au développement et devrait permettre aux acteurs de maîtriser le contenu de ce document.
Cet instrument qui prévoit un nouveau cadre harmonisé de planification, a vocation, entre autres, à systématiser, à standardiser les pratiques en matière de planification et à ancrer dans les pratiques, les changements de paradigme.
Le Secrétaire général de ce ministère, Etsri Homevor souligne, qu’hormis les objectifs précités, ce document-cadre devrait contribuer à la résolution des problèmes techniques en matière de planification et stabiliser le dispositif organisationnel.
L’idée, à terme, est d’assurer de manière efficace et efficiente la gestion du développement, indique-t-on.
Ce nouveau système national de planification, est le résultat d’un forum sur la planification organisé en octobre 2014 par le ministère concerné.
Photo : Kossi Assimaidou, Ministre chargé de la Planification du Développement.
Mardi 07 août 2018, à la demande de journalistes de médias togolais et étrangers, la Coordonnation du bureau d'implémentation du Mifa (mécanisme incitatif de financement agricole) a initié une visite des sites de Kovié, Agou et Notsè, 3 des 8 sites-pilotes sélectionnés sur le territoire national.
L’objectif de cette visite était de constater de visu les progrès enregistrés sur le terrain et de s’entretenir avec les acteurs.
A Kovié, où un comité de gestion du périmètre rizicole de la Vallée du Zio gère la production du riz, les coordonnateurs du Mifa se sont félicités de voir des producteurs « porter le rêve d’améliorer leur culture de riz » grâce au soutien technique et bientôt financier du Mifa.
Les producteurs de maïs et de riz de la Zaap (zone agricole d’aménagement planifiée) d’Agou, deuxième site visité par le responsable du Mifa et sa délégation, se sont réjouis de la mise sur pied du mécanisme et se sont déclarés impatients d’en tirer le bénéfice. « Le mécanisme va changer beaucoup de choses, ce qui va nous permettre d’augmenter notre production et de bien prendre soin de nos familles, surtout que l’aspect assurance aussi y est présent », a déclaré leur président, Sédo Koffi Séményo.
Enfin, les coordonnateurs du Mifa ont mis à l’honneur, pour la dernière étape de leur tournée, les femmes d’Agotové, un village situé à 10 km de Notsè, productrices de manioc et de gari. Ils ont pu voir des femmes « ragaillardies du fait que l’assurance, qui constitue l’un des piliers du mécanisme, sera bel et bien effective désormais dans leur exploitation ».
Il est à rappeler que le Mifa a été lancé le 25 juin dernier par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, afin de répondre aux problèmes de financement des acteurs agricoles togolais.
En concertation en fin de semaine dernière avec les acteurs engagés dans la production de l’eau dans la Région des Savanes, le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise a attiré l’attention des populations sur une meilleure gestion des ressources en eau disponibles sur l’étendue du territoire, au risque de créer d’ici à 2025 un manque en la matière.
Selon Hatim Tchaboré, Secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, l’eau n’est pas une ressource inépuisable. Il a convié chaque acteur à comprendre que cette denrée, si essentielle à la vie et à l’économie nationale, est épuisable et que le Togo n’est pas épargné.
En effet, « on estime que d’ici 2025, si on ne fait pas attention, le Togo fera partie des pays menacés, c’est-à-dire que chaque Togolais aura moins de 1000 m3 d’eau», a noté Hatim Tchaboré avant de poursuivre : « C’est au vu de cette situation globale menaçante que le ministère a souhaité que tous les acteurs cherchent ensemble des approches de solutions pour promouvoir le secteur de l’eau ».
Cette rencontre a été en outre l’occasion de faire la promotion des documents de politique nationale visant à dynamiser le secteur de l’eau, notamment le code de l’eau, la politique sectorielle en eau potable et assainissement en milieu rural et semi urbain, ainsi que le plan national du secteur de l’eau et de l’assainissement.
Pour le moment, l’on estime à 55% la proportion de la population togolaise ayant accès à l’eau potable.
Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Ouro-Koura Agadazi, a lancé à Lomé, le lundi 06 août 2018, les activités de la troisième rencontre du projet Coton 4+Togo. L’objectif de ce projet est d’accroitre la qualité et la quantité de production de coton, à travers des échanges d’expériences et de bonnes pratiques entre les pays pilotes que sont le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Togo et le Brésil.
Pour y parvenir, les acteurs agricoles venus des 5 pays pilotes, engagés dans la réalisation du projet, vont, durant 5 jours, évaluer les activités menées au titre de la campagne agricole 2017-2018 et définir de nouvelles perspectives. Il s’agit, selon Antonio Carlos de Salles Menezes, Ambassadeur du Brésil au Togo, d’une coopération sud-sud tournée vers le développement du secteur agricole.
Ouro- Koura Agadazi, ministre en charge de l’agriculture salue un projet qui s’intègre dans le Plan National de Développement. En effet, il indique que « le projet Coton4+ Togo dont l’objectif global est de contribuer de façon durable à l’amélioration de la production et de la compétitivité de la culture cotonnière, est ainsi en adéquation avec le plan stratégique de la filière cotonnière du Togo, tirée du Plan national de développement (PND) ».
Grâce à ce projet, plus de 500 producteurs togolais ont été formés sur les techniques de cultures de semences améliorées. On note également l’introduction au Togo, des cultures résilientes testées. Ces initiatives devront, à terme, permettre d’atteindre l'objectif de porter la production cotonnière à 200 000 tonnes à l’horizon 2022.