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Le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou est actuellement à Djibouti où il prend part du 27 au 29 janvier au 3ème Forum international sur l’éducation équilibrée et inclusive (BIE).

L’objectif général de cet évènement organisé conjointement par la République de Djibouti et l’ONG internationale Education Relief Foundation (ERF), est de développer des stratégies visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD4) pour une éducation inclusive et de qualité.

Une quarantaine de pays, représentés par des délégations gouvernementales de haut niveau, participent aux travaux qui s’inscrivent dans la même dynamique que ceux tenus en 2017 et 2018, respectivement à Genève et à Mexico. Une déclaration Universelle sera adoptée à l’issue des travaux, jetant ainsi les bases d’une éducation qui s’appuie sur l’interculturalité, la globalisation, le dialectisme et la contextualité.

Le Togo devrait, lors de ces assises, y partager son expérience et ses pratiques en la matière.

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Renforcer les cultures de contre-saison, la transformation et la commercialisation des produits agricoles et agroalimentaires, ainsi qu’instaurer des labels de qualité, en vue de tripler les rendements et les revenus des petits producteurs d’ici 2025. Ce sont les visées du plan d’urgence lancé par Komi Sélom Klassou, le Premier ministre, ce samedi à Kara, à l’issue de la 12e édition du Forum national du Paysan togolais. Objectif ultime : une profonde transformation agricole au Togo.

De grands projets sont prévus, dans le cadre de ce programme où le paysan tient une place de choix. A terme ou sans délai, selon la structuration du projet, les choses iront vite, a eu le temps de rappeler la délégation conduite par le Premier ministre.

Lomé annonce qu’il accompagnera l’aménagement de 500 000 hectares de terres cultivables, et l’installation d’au moins une zone d’aménagement agricole planifiée (ZAAP) par canton. Au total, 400 ZAAP devraient voir le jour sur toute l’étendue du territoire national. Dans la même dynamique, le projet de mise en place des agropoles sera renforcé.

Les ambitions à terme, portent désormais sur la création de deux (02) agropoles dans chaque région. 10 000 hectares de terres seront irriguées pour permettre à 40 000 jeunes et femmes de développer les cultures de contre-saison. Si le ministre Noel Bataka a promis en ouverture ce forum la fin de l’agriculture de subsistance, le cap résolument mis sur l’agrobusiness.

L’exécutif indique qu’il accompagnera au moins 2000 jeunes et femmes dans la création et le développement de leur entreprise dans le domaine agricole pour le développement d’une économie rurale. Aussi, apprend-on, le soutien à l’habilitation de 50 000 jeunes et femmes professionnels pour la production, la commercialisation locale voire l’exportation de divers produits d’élevage.

L’INAM sera mis à profit pour offrir différents produits d’assurance adaptés aux réalités du secteur agricole pour au moins un million d’actifs d’ici 2022.

Premier exportateur de produits agricoles biologiques vers l’Union européenne, en Afrique de l’Ouest, le Togo compte maintenir son leadership. La promotion de l’agriculture biologique et la qualité labélisée Togo, notamment dans les filières et produits à forte valeur ajoutée tels que le soja, le sésame et le fonio, seront des chantiers importants dans ce nouveau plan d’urgence.

Les productions animale et halieutique ne sont pas en reste. Un coup de pouce sera donné à la création de ranchs et la construction d’au moins un abattoir moderne par région par an, a annoncé le gouvernement.

« C’est un ambitieux plan », s’exclame l’un des participants de ce forum. « Maintenant, il faudra l’exécuter, et très rapidement. », poursuit le transformateur.

Le Togo a commémoré ce vendredi le 46ème anniversaire de l’Attentat de Sarakawa.

Une cérémonie officielle, marquée par un dépôt de gerbes a eu lieu au mausolée de Sarakawa, dans la préfecture de la Kozah, en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, et de nombreuses hautes personnalités.

Une cérémonie similaire s’est également déroulée à Lomé, en présence du Chef d’Etat Major des Forces Armées Togolaises.

Le 24 janvier 1974, des citoyens togolais avaient perdu la vie à la suite de l’attentat perpétré sur l’avion à bord duquel se trouvait le Président Gnassingbé Eyadema. La célébration chaque année de cet évènement qui a bouleversé le Togo d’alors se veut un devoir de mémoire collective.  

Le Togo est depuis ce vendredi en état d’alerte sanitaire. Suite à la généralisation de l’épidémie du Coronavirus qui a déjà occasionné le décès de plus d’une vingtaine de personnes en Chine, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de demander à tous les pays d’être en alerte.  

Maladie très grave, hautement contagieuse et mortelle, le Coronavirus se transmet à une personne par contact avec les secrétions nasales et les gouttelettes de salive émises par la toux et les éternuements d’une personne malade. Elle proviendrait des fruits de mer (crabes, crevettes, escargots de mer, huitres, etc…), selon l’OMS.

Signes de manifestations : grippe ordinaire par fièvre brusque accompagnée de plusieurs autres signes comme maux de gorge, toux, difficultés respiratoires, écoulement nasal, fatigue intenses, maux de tête, douleurs musculaires.

Face à cette situation, le ministère de la santé invite la population à la sérénité, mais à une vigilance plus accrue. Les comportements suivants devront être adoptés pour éviter cette maladie : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec des gels hydroalcooliques, se protéger si possible le nez et la bouche avec une bavette, se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir ou le creux du coude avant de tousser ou éternuer, bien cuire les viandes, poissons, crabes, crevettes, escargots et autres fruits de mer avant de les consommer, éviter tout contact direct avec des personnes présentant des signes suspects de grippe ou de difficultés respiratoires. En cas de suspicion, informer le personnel du centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate.

Des dispositions sont prises aux points d’entrée aériens, terrestres et maritimes pour surveiller des voyageurs provenant des zones touchées.

Rappelons que l’Etat chinois a pris des mesures pour confiner les populations des localités atteintes et pour contrôler et assurer la santé des voyageurs des autres pays. Deux cas suspects ont été détectés en France ce vendredi.

vendredi, 24 janvier 2020 10:58

Togo : ces progrès agricoles de la décennie

Au Togo, le secteur agricole crée deux fois plus de richesse qu’en 2010, montre le bilan dressé jeudi par le ministre de l’agriculture et des ressources halieutiques Noel Bataka, à l’ouverture de la 12ème édition du Forum national du paysan togolais (FNPT).

De 640,6 milliards FCFA en 2010, le PIB agricole est passé à 1354,4 milliards FCFA en 2019, soit 40% de l’économie togolaise. En moyenne, l’agriculture togolaise a progressé de 6% chaque année, avec un pic de 14% en 2014. Ceci, « conformément à la cible du programme des développements agricoles en Afrique », a indiqué le ministre. Cette performance, Noel Bataka l’attribue à « la vitalité du secteur et au dynamisme des vaillants producteurs et productrices ».

Le revenu par producteur a sensiblement évolué mais reste en deçà des objectifs. Il est passé de 217 149 FCFA en 2010, soit 1,19 $ par jour à 336 300 FCFA en 2019, soit 1,84 $, alors que les statistiques montrent une baisse continue de l’incidence de la pauvreté. Si elle était relativement élevée atteignant 73% de la population rurale, la pauvreté n’en touchait qu’environ 63% en 2017, en amélioration d’année en année.

L’objectif du ministre est d’atteindre les 2$ par jour, soit 444 548 FCFA de revenu moyen. Et, assure-t-il : aucun sacrifice ne sera de trop pour « faire en sorte que chaque ménage ait au moins 500 000 FCFA pour pouvoir se sortir de la pauvreté ».

Le défi de la transformation locale

Revenant sur la question de la sécurité alimentaire, le bilan est reluisant selon le ministre. Globalement, le Togo dégage, à nouveau, un excédent avec un taux qui est passé de 90% en 2008 à 137% en 2019.

La croissance cumulée des filières de rente s’est, quant à elle, traduite par une progression de 408,35%. La production cotonnière, premier produit d’exportation, est passée de 27 000 tonnes en 2009 à 137 000 tonnes en 2019, due à la restructuration de la Nouvelle société Cotonnière du Togo (NSCT) et à la redynamisation de la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC). Rien que pour la campagne de l'année passée, plus de 24 milliards FCFA de revenus nets ont été distribués en termes d'achat aux cotonculteurs. « Aucune autre filière n’a réussi à le faire jusqu’à présent », se satisfait le ministre, comme un défi lancé aux autres 14 autres interprofessions.

Toutefois, la balance commerciale du pays est aux prises à de fortes pressions. « L’amélioration de notre balance commerciale, qui est en baisse de 11%, reste un des défis que nous devons tous ensemble relever, opérateurs économiques, en croyant davantage en nos produits locaux, en transformant ces produits pour notre alimentation », rappellera-t-il.

Un appel de pied au secteur privé local qui a été, abondamment incité à investir dans l’agrobusiness.

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Coup d’envoi du 12ème Forum national du paysan

Le ministère de la fonction publique vient de lancer pour le compte du ministère de l’économie et des finances, un concours de recrutement.

Le concours, fixé au 27 mars 2020 dans les centres de Lomé et Kara, est ouvert à l’intention des Togolais des deux sexes, âgés entre 18 et 40 ans à la date du concours.

Au total, 700 postes sont à pourvoir. Les dossiers de candidatures pourront être déposés à partir du 27 janvier 2020 à Lomé au ministère de la fonction publique ou à Kara à la Direction régionale du travail et des Lois sociales. La clôture des dépôts est fixée au 27 février à 17h00 GMT.

Les autres modalités du concours sont à consulter dans le Quotidien national ou dans les lieux de dépôts indiqués.

Le gouvernement a conclu avec l’entreprise britannique Globeleq, principal producteur d’énergie indépendant en Afrique subsaharienne, un accord portant sur le développement conjoint d’un projet d’énergies renouvelables à des fins commerciales.

Selon les termes de l’entente signée à Lomé début décembre, le projet pourrait prendre la forme d’une centrale entièrement hydraulique, d’une centrale hydroélectrique et solaire combinée ou d'une centrale solaire équipée d'une batterie de stockage de grande capacité, générant entre 24 et 30 MW d'énergie fiable, peu coûteuse et 100 % renouvelable. Ceci, afin de soutenir la politique de développement industriel du Togo.

La zone de développement du projet devrait se situer entre Kara et Dapaong en fonction des choix technologiques qui seront adoptés, et elle sera connectée à la ligne de transport d'énergie Kara-Mango-Dapaong actuellement en construction. « Ce projet innovant permettra d'assurer une nouvelle production d'électricité à faible émission de carbone dans le nord du Togo et favorisera le développement et la croissance dans la région », a affirmé le PDG de Globeleq, Mike Scholey.

Et au ministre en charge de l’énergie, Marc Ably-Bidamon, de rappeler : « Le Togo est résolument engagé dans la promotion des énergies renouvelables pour assurer son indépendance énergétique et garantir les bas prix nécessaires à la politique industrielle et créatrice d'emplois ».

La signature de cet accord basé sur un partenariat public-privé, s’inscrit dans la réalisation du Plan national de développement, et est par ailleurs l’une des retombées du renforcement des relations économiques annoncé entre le Togo et le Royaume-Uni.

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Un sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et le Togo s’est tenu ce jeudi à Londres

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Comme annoncé, le Président de la République Faure Gnassingbé, en visite d’amitié et de travail ce jeudi au Gabon s’est entretenu en tête à tête avec son homologue Ali Bongo Ondimba.

Les échanges ont porté principalement sur le renforcement des relations bilatérales entre Lomé et Libreville. Les deux leaders, dont la dernière rencontre officielle remonte au mois d’août dernier, se sont félicités de la collaboration entamée depuis 2011 entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Faure Gnassingbé et Ali Bongo en ont d’ailleurs profité pour évoquer les questions relatives au développement économique et social, et surtout de paix et sécurité dans les deux sous-régions.

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Le n°1 gabonais a également félicité le Chef de l’Etat pour l’organisation et la réussite du Sommet international des Chefs d’Etat consacré à la lutte contre le trafic et la consommation des faux médicaments, qui s’est tenu le 18 janvier dernier à Lomé.

Le ministre de l'agriculture, de la production animale et halieutique, Noël Koutéra Bataka a officiellement donné, ce jeudi, le coup d'envoi de la 12ème édition du Forum National du Paysan Togolais (FNPT) à Kara. Le Palais des Congrès a, pour l'occasion, fait le plein, et accueille cet évènement dont le thème de cette année fait la part belle à la transformation agricole.

« Fini l'agriculture de subsistance », a déclaré le ministre, après une allocution dans laquelle les performances agricoles de ces dernières années ont été mises en surbrillance.

Noel Bataka a appelé le secteur privé, dont le Président de la chambre (CCIT), Germain Meba a effectué le déplacement de Kara, à s'investir davantage dans la transformation locale en vue de réduire le déficit de la balance commerciale.

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Aux producteurs, l'exhortation à plus de dynamisme, et la promesse réitérée du gouvernement à poursuivre son accompagnement à travers les mécanismes déjà en place, ont certainement reçu un écho favorable.

Des délégations de plusieurs pays, notamment le Maroc à travers l'office chérifien du phosphate (OCP), Israël, la Chine, l'Allemagne via la GIZ, et l'Afrique du Sud, désignée « Pays à l’honneur », honorent de leur présence cette 12ème édition.

Les manifestations se dérouleront jusqu’au 25, avec au menu, des panels, symposiums, conférences, rencontres de réseautage et signatures de partenariats.

La Commission électorale nationale indépendante a procédé mercredi au tirage au sort du positionnement des candidats sur les bulletins de vote du prochain scrutin.

L’activité, qui intervenait quelques jours après la publication de la liste définitive des candidats par la Cour Constitutionnelle, s’est déroulée en présence des représentants des 7 candidats et d’un huissier assermenté. Le tout, conformément aux dispositions définies à ce propos dans le Code électoral.

A l’issue du tirage au sort, l’ordre de positionnement des candidats se présente comme suit :

  1. Mohamed Tchassona Traoré (MCD)

  2. Komi Wolou (PSR)

  3. Georges William Assiongbon (Santé du peuple)

  4. Faure Essozimna Gnassingbé (UNIR)

  5. Tchaboure Gogue (ADDI)

  6. Jean-Pierre Fabre (ANC)

  7. Messan Agbéyomé Kodjo (MPDD)

La campagne électorale s’ouvre dans 15 jours. Lundi, la Ceni avait réceptionné l’encre indélébile qui sera utilisée lors du scrutin.

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