Environ trois millions d’apprenants de l’enseignement général, technique, confessionnel et de la formation professionnelle, reprennent ce lundi le chemin des classes. La rentrée académique 2020-2021 s’ouvre en effet ce 02 novembre 2020, conformément aux décisions gouvernementales.
Si l’année précédente aura été inédite, marquée par l’épidémie de Covid-19, la nouvelle s’annonce également particulière, dans un contexte de lutte acharnée contre la propagation du virus et pour la stabilisation de la situation sanitaire.
Différentes mesures sont d’ores et déjà prises par le gouvernement, afin de relever le défi d’une année scolaire stable et satisfaisante pour tous.
Gestion rationnelle des effectifs
Pour éviter de surcharger les classes et espaces de cours, les effectifs seront limités à 30 par classe au préscolaire et à 60 au primaire et au secondaire.
Egalement, un système de double flux (répartition en groupes, l’un le matin, l’autre l’après-midi) sera imposé dans les établissements à fort effectif.
Protocole sanitaire
Un protocole sanitaire sera mis à disposition de tous les établissements scolaires et la communication sera renforcée, a prévu l’exécutif.
Masques subventionnés
Déjà obligatoires sur l’ensemble du territoire, les masques feront partie intégrante des fournitures scolaires. Pour soutenir les parents, le gouvernement a décidé de les subventionner à 80%. Des stocks de masques lavables, vendus à 50FCFA seront disponibles dans tous les établissements, a annoncé dimanche le ministre en charge Dodzi Kokoroko.
Soutien aux enseignants
Les enseignants ne seront pas laissés pour compte. Leur effectif sera renforcé avec l’organisation au cours de ce mois d’un concours national de recrutement, qui prévoit un quota pour les volontaires. D’ailleurs ces derniers, frondeurs ces derniers jours, n’observeront finalement pas la grève annoncée à la rentrée, mais poursuivront les discussions avec les pouvoirs publics pour une meilleure prise en compte de leur situation.
Premier en inclusion financière dans l’espace Uemoa, le Togo veut renforcer ses acquis dans le secteur en misant sur la bonne gouvernance des prestataires de services financiers (PSF), partenaires des structures étatiques dédiées.
Une rencontre a ainsi été organisée en fin de semaine dernière entre la ministre de l’inclusion financière et les principaux responsables des PSF. Objectif, rappeler à ces derniers toutes l’importance que le gouvernement accorde à la rigueur professionnelle à tous les niveaux du secteur. « Ce qui pose surtout problème, c'est le non fonctionnement des organes de gouvernance et des instances de contrôle dans certaines institutions », a indiqué Mazamesso Assih, avant de rappeler que la bonne gouvernance des PSF constitue un préalable exigé par les partenaires techniques et financiers, avant la mise à disposition conséquente de fonds pour soutenir l'inclusion financière.
Pour rappel, le gouvernement est resté au chevet des différents PSF depuis le début de la crise à travers des reports d’échéances, des moratoires sur les intérêts, ou encore des bonifications.
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Les boulangeries du Togo devraient bientôt bénéficier d’un accompagnement de poids, afin d’améliorer leurs productions. L’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF), la Coopérative d’Epargne et de Crédit des Artisans (CECA) et la Société Générale des Moulins du Togo (SGMT) ont conclu ce weekend un partenariat dans ce sens, destiné à améliorer leurs capacités.
L’entente scellée à Lomé, permettra de mettre à disposition une ligne de financement qui favorisera des crédits à taux préférentiels, afin de faciliter l’acquisition de matériels modernes de production et l’accès à l’approvisionnement des matières nécessaires. Par ailleurs, une assistance technique et des formations sont prévues.
Fort de quelques milliers d’acteurs formés de manière artisanale, le secteur de la boulangerie, en pleine expansion, devrait ainsi poursuivre sa professionnalisation, initiée depuis quelques années.
Plusieurs membres de la représentation nationale dont la présidente Yawa Djigbodi Tségan, participent depuis dimanche à la 206ème session du conseil directeur de l’Union Interparlementaire (UIP). Les travaux, ouverts au siège de l’institution à Genève, se déroulent en ligne jusqu’au 04 novembre.
A l’ordre du jour, 12 points principaux liés aux questions réglementaires, budgétaires et politiques, et surtout l’élection du nouveau président (ou présidente) de l’Union.
Au total, 454 parlementaires dont 46 présidents de parlements, issus de 144 pays prendront part aux échanges. Pour rappel, l’UIP regroupe depuis 1889 les parlements des Etats souverains.
Le ministre en charge des transports Affoh Atcha-Dédji a poursuivi cette semaine sa tournée de prise de contact avec les principaux acteurs de son département. Jeudi, le responsable a rencontré les secrétaires généraux des syndicats de conducteurs de véhicules et de l’Union des Transporteurs routiers du Togo (UNATROT).
Au menu des échanges, le fonctionnement de ces entités et les moyens pour l’amélioration de la qualité des services routiers dans le pays.
Le Togo qui a lancé de vastes chantiers afin de s’ouvrir davantage à la sous-région, ambitionne également d’opérer d’importantes réformes dans un secteur de routier prépondérant dans la réalisation de l’axe 1 du PND.
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Le Fonds Africain de Garantie (FAG) a annoncé ce vendredi son intention de soutenir le gouvernement dans sa nouvelle stratégie de développement du Togo. Ceci, lors d’une audience accordée au président de l’institution par le Premier ministre Victoire Dogbé à la Primature.
« Le Togo a de grandes ambitions en matière de croissance, d’emploi des jeunes et des femmes, et dans plusieurs secteurs prioritaires comme l’agriculture, l’énergie ou les infrastructures, toutes des actions qui cadrent avec les domaines d’intervention du Fonds », a indiqué Félix Bikpo à l’issue des échanges qui ont surtout porté sur la coopération entre le Togo et le FAG.
Anciennement dénommé Fonds Gari, le FAG a été lancé en 2012 par la Banque Africaine de Développement (BAD) afin de faciliter l’accès au financement pour les PME du continent.
Au Togo, l’incidence de la pauvreté (qui évalue le taux de pauvreté) est en constante baisse depuis près de 15 ans. C’est l’une des principales conclusions de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) présentée jeudi à Lomé par le gouvernement.
De 61,5% en 2006, elle se situe à 45,5% en 2019, après être passé à 58% en 2011 et 51% en 2015.
Le seuil de pauvreté, calculé selon une nouvelle méthodologie, est de 273 628,3 FCFA par an et par personne. L’agglomération de Lomé connaît l’incidence la plus basse avec une proportion de 22,3%. Elle est suivie par la Centrale et les plateaux qui ont des incidences de pauvreté respectifs de 47,3% et 48,9%. Les savanes ont l’incidence la plus élevée avec 65,1%.
L’enquête, organisée en 2018 et 2019, a été réalisée dans chacun des 08 pays de l’Uemoa. Au Togo, elle a permis de collecter des données auprès de 6171 ménages sur toute l’étendue du territoire national. Après extrapolation des données, on dénombre 1 812 591 ménages touchés pour une population de 7 635 896 habitants, dont 52,3% de femmes.
Ces nouvelles statistiques, qui seront présentées dans les prochains jours dans chacune des régions du pays, serviront au suivi et à l’évaluation du PND, de la déclaration de politique générale du gouvernement ainsi qu’à la mesure des progrès des ODD, a déclaré le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.
Le programme gouvernemental des cantines scolaires vient de recevoir un important soutien à quelques jours du retour des élèves en classes. Les Etats-Unis, par le biais de leur Département de l’agriculture, ont remis jeudi aux autorités togolaises plus de 600 tonnes de riz, bulgur, lentilles, soja, huiles destinées à plus de 66 000 élèves togolais.
Le don, mobilisé via la Catholic Relief Services (CRS), une organisation humanitaire active dans plus d'une trentaine de pays sur le continent, marque le début d’un programme d’aide qui s’étalera et s’améliorera sur les 05 prochaines années, annonce l’ambassade.
L’alimentation scolaire, institutionnalisée il y a quelques mois, constitue un filet majeur de la protection sociale au Togo. Elle a permis de distribuer depuis 2008 plus de 90 millions de repas chauds à près de 100 000 écoliers, contribuant à la fois au recul de la malnutrition mais également à un maintien du taux de scolarisation au primaire.
Les cantines, conjointement financées par l’Etat et la Banque Mondiale seront triplées sur tout le territoire, a promis le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
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La malnutrition en recul grâce aux projets dans le secteur agricole et aux cantines scolaires
La cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbé sera ce soir l’invitée spéciale de l’émission « Au cœur de la Nation » après le journal télévisé de 20h sur la Télévision Togolaise (TVT).
L’activité sera l’occasion pour le Premier ministre de revenir sur le programme d’actions du Gouvernement, ainsi que les priorités pour les 05 prochaines années.
Acteur clé de la gouvernance publique nationale et principale interface entre les citoyens et l’administration, le Médiateur de la République devrait bientôt voir ses fonctions évoluer et ses services réorganisés. Le gouvernement a examiné mercredi un avant-projet de loi organique à ce sujet.
Le texte donne ainsi pleins pouvoirs au Médiateur pour recevoir la déclaration des biens et avoirs des personnalités concernées et l’autorise à diligenter des investigations quant à la justesse, l’équité et la qualité des services publics.
Par ailleurs, la durée de son mandat se verra limitée à 03 ans renouvelables une seule fois et le Médiateur devra désormais prêter serment avant d’entrer en fonction. Une manière, indique l’exécutif, de renforcer son indépendance.
L’actuel Médiateur de la République est Awa Nana Daboya, en place depuis janvier 2015.