Au Togo, plusieurs innovations ont été introduites dans la réforme des textes de la commande publique. Elles ont été vulgarisées au cours d’une conférence organisée, mardi 20 décembre à Lomé, par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) issue de la mutation de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
Les innovations apportées aux textes de la commande publique sont entre autres soutenues par le renforcement du climat des affaires et l’amélioration des crédits budgétaires. Elles concernent le cadre juridique de la commande publique qui est désormais rénové et structuré en deux volets, notamment une réglementation dédiée aux marchés publics et une autre dédiée aux contrats de Partenariat public-privé incluant les Délégations de service public (DSP).
Réduction des délais
Si le cadre institutionnel de la commande publique a été modernisé, favorisant l’extension des compétences de l’ARCOP aux PPP et la création de nouvelles entités, les délais de passation des marchés publics sont revus. Ainsi, le délai moyen de passation des marchés passe désormais de 180 à 90 jours, celui de recours est désormais fixé à 7 jours calendaires pour la contestation des résultats et 10 jours précédant la date limite de dépôt des offres pour les contestations de procédure. Il faut désormais 7 jours calendaires à partir de la date de délivrance de l’accusé de réception au lieu de 15 pour le délai de contrôle. L’ARCOP dispose désormais de 15 jours calendaires au lieu de 30 pour traiter les recours.
Le délai de régulation des marchés publics revu
Le taux de la redevance de régulation des marchés publics est lui aussi réduit à 0,75 % du montant hors taxes des marchés approuvés au lieu de 1,5% et une quote-part est affectée à la redevance au financement des activités de contrôle et de passation.
Une nouvelle notion « d’offre économiquement plus avantageuse » est introduite dans les règles d’attribution des marchés publics et l’ARCOP peut désormais sanctionner les agents publics.
En rappel, le numéro vert 80 00 88 88 est mis à la disposition des acteurs pour dénoncer tout acte de corruption et de pratiques frauduleuses dans la commande publique.
Une semaine après leur accréditation officielle, les nouveaux ambassadeurs du Niger et de la France ont été reçus par le Premier ministre, mardi 20 décembre. Au menu des discussions, les relations de coopération entre le Togo et les deux pays.
La Cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé et le nouvel ambassadeur du Niger, Zacharie Sidi, ont centré leurs échanges sur la feuille de route gouvernementale et le renforcement de la coopération entre le Togo et le Niger.
Avec le diplomate français Augustin Favereau, les échanges ont notamment porté sur la transformation du Togo, l’éducation, l'économie digitale, l'entrepreneuriat numérique et l'agriculture. “Nous sommes convenus de continuer à travailler en faveur d’une agriculture durable, plus digitale et aussi là-dessus, les agriculteurs togolais ont des expériences, des choses à apporter…”, a déclaré l’ambassadeur de France au Togo.
S’agissant précisément de l’entrepreneuriat dans le domaine du numérique, “les opérateurs français, particulièrement l’Agence française de développement (AFD), sont prêts à poursuivre le travail déjà engagé depuis longtemps”, a-t-il précisé.
Pour rappel, le diplomate nigérien a été nommé en remplacement de Sidibé Fadjimata Maman Dioula alors que le nouvel ambassadeur de la France remplace Jocelyne Caballero.
L’Assemblée nationale a adopté mardi 20 décembre 2022 en plénière à Lomé, des projets de loi de ratification des ordonnances prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Les textes, onze au total, concernent des mesures économiques et sociales (6), des mesures contextuelles de prévention et de protection sanitaires (3), ou encore des mesures de réglementation générale (2).
Le @ParlementTogo vient de ratifier 11 ordonnances prises dans le cadre de la loi d'habilitation pour la riposte à la #Covid_19 : 6 sont relatives aux mesures économiques, sociales et solidaires en soutien aux populations pour atténuer les impacts de la maladie
— Christian Eninam Trimua (@CTrimua) December 20, 2022
Concrètement, il s’agissait pour la Représentation nationale d’adapter la procédure législative ordinaire aux exigences de célérité dictées par la situation exceptionnelle induite par la Covid-19.
“Des situations se sont présentées et des instruments ont été utilisés. L’Assemblée nationale peut confirmer qu’une utilisation assez soigneuse et perspicace a été faite de cette habilitation qui a été accordée au Gouvernement”, explique la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, qui a par ailleurs rappelé que les députés ont été “régulièrement informés de la quintessence des ordonnances”.
Pêle-mêle, les ordonnances approuvées par les élus portent sur la création du fonds de concours de riposte, les mesures d’accompagnement d’ordre fiscal et douanier, la présentation d’une preuve de vaccination contre la Covid-19 pour accéder aux bâtiments administratifs ou encore l’allocation de départ à la retraite au profit des fonctionnaires civils et militaires.
Pour rappel, la Cour Constitutionnelle était régulièrement saisie lors de la prise des ordonnances.
Lire aussi:
Allocation de départ à la retraite : la Cour constitutionnelle approuve le projet du gouvernement
Au Togo, les communes ont défini de nouvelles orientations pour la prochaine année, notamment en adoptant un plan de travail pour 2023. C’était au cours de l’assemblée générale de la Faîtière des communes du Togo (FCT) tenue lundi 19 décembre à Lomé.
Vie des institutions : tenue à Lomé ce matin de la 2ème assemblée générale de la Faîtière des communes du Togo @fct228. J’ai eu l’occasion de rappeler que la régularité est un marqueur important de la qualité de la gouvernance institutionnelle. Bravo à tous pour le défi relevé pic.twitter.com/c3n9paHOnP
— Yawa A. Kouigan (@YawaKouigan) December 19, 2022
La rencontre a permis aux élus locaux de faire le point des activités menées au cours de cette année et de réfléchir sur de futurs projets à mener l’année prochaine. Une convention a été formalisée entre la Faîtière et la société NSIA Vie lors de cette assise. L’objectif est d’appuyer les membres avec des produits spécifiques et leur simplifier les formalités. L’association a également lancé son magazine (FCT Mag) pour promouvoir davantage les actions des collectivités territoriales.
Mise en place depuis deux ans déjà, la FCT sert d’interlocuteur entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers par rapport aux questions liées à la décentralisation. Elle est dirigée par un bureau de huit membres.
Au Togo, le projet d’électrification de 317 localités rurales dans les cinq régions via le solaire enregistre une avancée. Le Fonds africain de développement (FAD), entité du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé il y a quelques jours à Abidjan, le décaissement d’une enveloppe d’environ 4 millions d’euros, destinée à jeter les bases de cette ambition gouvernementale.
Concrètement, ce financement composé d’un prêt de 2,73 millions d’euros du FAD et d’un don d’un million de dollars US du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), permettra à l’exécutif de mener à bien la phase préparatoire. Ceci, en mettant notamment en place, en amont, des sociétés liées au projet, dans lesquelles l’État sera en mesure d'apporter, parallèlement avec le secteur privé, une contribution en fonds propres, et de fournir une assistance technique pour renforcer les capacités de l'organe d'exécution du projet.
En effet, dans sa conception, l’initiative entend catalyser plusieurs financements, parmi lesquels celui du secteur privé, dont la contribution est attendue à hauteur de 30%.
Pour Wilfrid Abiola, le représentant de la BAD au Togo, “le projet aura un impact positif sur les groupes les plus vulnérables dans les zones rurales au Togo”.
Pour rappel, le pays ambitionne d’atteindre une couverture optimale du territoire en matière d’électrification, d’ici la prochaine décennie.
Quelques semaines après la Cop 27 en Egypte, le Togo a présenté les résultats de sa participation aux différents acteurs. C’était au cours d’un atelier de restitution qui s’est tenu vendredi 16 décembre à Lomé.
Au cours de la Conférence des parties, le Togo a soumis différents projets aux partenaires en vue de la mobilisation des ressources et un suivi sera fait pour la mise en œuvre effective de ces projets. “Nous sommes allés à la Conférence en sachant ce que nous recherchons et nous avons su aborder les sujets, selon les partenaires”, a précisé le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli Bazi Katari. Le projet sur la mobilité verte fait partie des initiatives qui retiennent déjà l’attention des partenaires. Des études de faisabilité seront menées au préalable pour créer des conditions favorables à la réalisation de cette initiative qui encourage l’utilisation des véhicules électriques pour lutter contre le réchauffement climatique.
Une feuille de route permettra de suivre la mise en œuvre des retombées de la Cop 27.
Les communautés de la préfecture d’Assoli, dans la région de Kara, ont célébré samedi 17 décembre la fête des moissons, Kamaka. L’événement a été placé sous le signe de l’unité et du développement de cette préfecture.
Très heureux d’avoir pris part ce samedi, aux côtés de Mme le Premier Ministre, à la célébration de la fête Kamaka, fête des moissons des TEM de la préfecture d’Assoli. pic.twitter.com/CP3Y8AKcLv
— Affoh Atcha Dédji (@AffohAtcha) December 18, 2022
L’occasion a permis aux populations Tem d’Assoli de se retrouver et de réfléchir ensemble sur le développement de leur préfecture. Les festivités qui ont rassemblé plusieurs participants, ont également connu la présence du Premier ministre et de plusieurs officiels. “Restons unis et solidaires, travaillons ensemble, préservons la sécurité, la paix et la cohésion sociale”, a déclaré Victoire Tomegah-Dogbé.
Kamaka est une fête traditionnelle annuelle célébrée dans la troisième semaine du mois de décembre. Elle permet entre autres, aux populations d’Assoli d’exposer et de valoriser leurs récoltes.
Lancée le 30 novembre dernier, la 17ème édition de la foire internationale de Lomé (FIL) a refermé ses portes, dimanche 18 décembre. Au total, près de 325 000 visiteurs ont été enregistrés, selon les premiers chiffres disponibles.
L’événement, organisé pour la première fois après deux années de suspension en raison de la situation sanitaire, a réuni pendant trois semaines, plus d’un millier d’exposants issus de 22 pays. Plusieurs activités (conférences, animations, concerts, tables rondes) ont également été au menu.
“Cette édition est un très bon cru”, a salué le directeur par intérim du Centre togolais des expositions et foires (Cetef). La prochaine édition devrait se tenir du 24 novembre au 11 décembre 2023.
Invité ce dimanche 18 décembre par la Fédération internationale de football association (FIFA) à la finale de la Coupe du Monde de football organisée au Qatar, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a salué le travail remarquable réalisé par le groupe de médias togolais et panafricain New World TV, qui a assuré la retransmission des matchs pour toute l’Afrique francophone. Le chef de l’Etat s’exprimait à la faveur d’une interview accordée à la chaîne en marge de la rencontre qui opposait l’Argentine à la France, et remportée par l’Albiceleste.
À l’occasion de la finale de la #CoupeDuMondeFIFA, le Président de la République SEM @FEGnassingbe a accordé une interview à @Newworldtv, la chaîne togolaise qui a assuré en exclusivité la retransmission des matchs.#Qatar2022#Denyigban pic.twitter.com/lTwBV8ITkh
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) December 19, 2022
“Nous avons eu la chance que New World TV soit sélectionné. Je salue la qualité du projet qui leur a permis de remporter ce qui était une compétition, je salue surtout l’adhésion des téléspectateurs et je les remercie, et je pense que c’est comme cela que le football se démocratisera davantage dans tous ses aspects, aussi bien sportifs que médiatiques. C’est une passion mondiale également partagée par tout le monde”, a d’abord indiqué Faure Gnassingbé.
Et de poursuivre : “c’était un pari, mais je suis heureux de constater que New World TV a montré l’originalité de son projet, avec des diffusions dans des langues africaines, avec une qualité des analyses, des éditoriaux de très bonne facture qui n’ont rien à envier à ce qui se fait sur d’autres chaînes. Je crois que ce sont les téléspectateurs, par leur adhésion, leur nombre, qui montrent que la FIFA a eu raison de faire confiance à New World TV”.
“Pas de différence de niveau entre les équipes africaines et les autres équipes”
Également convié à donner son impression sur cette 22ème édition du tournoi quadriennal, le Président de la République s’est réjoui du niveau de jeu affiché par les cinq sélections africaines en lice (Sénégal, Ghana, Cameroun, Tunisie et Maroc).
“Pour une fois, on n’a pas vu de différence de niveau entre les équipes africaines et les autres équipes”, a souligné le n°1 togolais, “particulièrement heureux que le Maroc ait fait des prouesses (avec une qualification historique en demi-finale pour le continent), que le Cameroun ait battu le Brésil, et que la Tunisie ait battu la France”.
“Bref les équipes africaines ont brillé, et montré qu’elles avaient parfaitement le niveau”, a conclu le Chef de l’Etat.
Bravo Bravo Bravo! Pour l'amour, pour la passion, pour l'émotion, pour le foot, pour l' Afrique, le Maroc bat le Portugal de Cristiano Ronaldo et file en demi-finale de la CDM Qatar 2022. Qualification historique du Maroc ?? Bravo#FIFAWorldCup #NewWorldTv #maroc #team228 pic.twitter.com/W9PMDLosWr
— New World TV (@Newworldtv) December 10, 2022
Une réussite audiovisuelle pour le Togo
Pour rappel, le groupe New World TV, créé en 2015 et basé à Lomé, a obtenu les droits de diffusion de la Coupe du Monde 2022 (et d’autres compétitions à venir), devant le géant français de l’audiovisuel Canal+.
Les 64 matchs de la compétition, retransmis en exclusivité dans 19 pays francophones et une quarantaine de chaînes publiques du continent, ont été diffusés en plusieurs langues africaines, notamment l’éwé, le wolof, le bambara, et le lingala.
Par ailleurs, la chaîne envisage de s’implanter dans d’autres pays sur le continent.
Au Togo, le ton est donné pour la deuxième promotion du Programme d'excellence des femmes africaines (PEFA). La nouvelle vague de ce programme de formation et d'accélération, destiné aux jeunes femmes méritantes, a été officiellement lancée jeudi 15 décembre par le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbe.
Une cérémonie organisée à la Primature a réuni pour l’occasion, plusieurs membres de l’exécutif ainsi que les anciennes bénéficiaires.
Félicitations à la deuxième promotion du #PEFA !
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 16, 2022
J’ai eu le plaisir d’échanger avec des jeunes femmes pleines d’avenir et de les encourager à faire preuve d’excellence, de discipline et de détermination tout au long de leur formation. pic.twitter.com/fO5Sn1qpzp
C’est parti pour 18 mois de formation à temps partiel et en complément des activités académiques, axée sur “une pédagogie moderne basée sur l'apprentissage par l'action et l'apprentissage personnalisé”, explique la responsable pays du Cabinet international ShAre qui pilote le programme. En tout, 60 jeunes filles togolaises, titulaires au minimum d’une Licence ont été retenues, à l’instar de la précédente cohorte, à l’issue d’un processus rigoureux de sélection.
“Je voudrais modestement vous exhorter à poursuivre votre parcours en ayant à l'esprit que vous êtes des filles de ce pays et lui devez beaucoup. Faire preuve d'ambition et de détermination pour répondre à l'appel, ‘Togolais viens, bâtissons la cité’”, a exhorté la cheffe du gouvernement.
En rappel, un autre programme d’excellence est également mis en œuvre par le gouvernement et est déjà à sa 4ème promotion, le Programme Présidentiel d’Excellence (PPE).