Les acteurs politiques, regroupés au sein du Cadre permanent concertation, se sont réunis jeudi 19 septembre à Lomé. Au coeur des discussions, les problèmes socio-économiques, en particulier la vie chère.
La réunion, à laquelle a participé la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani, a permis aux responsables politiques de s'informer sur les actions mises en œuvre par le gouvernement.
Entre autres, on retiendra la mise en place de deux principaux axes d'actions : la lutte contre l’inflation, principalement causée par des facteurs externes tels que la fluctuation des prix du pétrole et les conséquences persistantes de la pandémie de Covid-19, et la surveillance continue des prix.
Dans ce sens, des contrôles stricts ont été notamment instaurés sur les marchés, afin de réguler les prix des produits de consommation, limiter la spéculation, et prévenir les hausses abusives des prix qui impactent directement les ménages. Également, un numéro vert, le 8585, a été mis à la disposition des citoyens pour signaler toute anomalie. En outre, la subvention des engrais agricoles, qui réduit chaque année de moitié le coût pour les agriculteurs, a été renforcée, favorisant ainsi une production locale plus compétitive.
La subvention a également concerné le secteur pétrolier, avec la régulation du prix du carburant à la pompe, en dépit des fluctuations sur le marché mondial.
S’ils ont salué les efforts engagés, les acteurs politiques ont exprimé le souhait d'une disponibilité de l’exécutif, afin de discuter de propositions pertinentes sur des questions liées aux loyers, aux prix du carburant, ainsi qu'à la pression fiscale et douanière.
“Apprécions et valorisons ce qui est acquis, puis recherchons ensemble des pistes de solutions aux problèmes en suspens”, a exhorté Hodabalo Awaté, ministre de l’Administration territoriale.
Près de deux décennies après l’élaboration d’une stratégie de conservation des mangroves (2005), le Togo dispose d’un nouveau document en la matière. Le ministère de l'environnement a en effet validé ce vendredi 20 septembre, une nouvelle Stratégie nationale de gestion durable des mangroves et écosystèmes associés (SNGDMEA).
Subdivisé en trois parties, le nouvel outil propose les bonnes pratiques et les technologies innovantes pour une gestion et utilisation durable des mangroves et écosystèmes associés ainsi qu’une nouvelle technique de conservation de ces trésors écologiques. Son élaboration s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet du renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo (R4C-Togo).
Pour rappel, les mangroves jouent un rôle essentiel en tant que rempart naturel contre l'érosion côtière. Ils participent également à la régulation des cycles climatiques, en capturant d'importantes quantités de carbone, et contribuent ainsi à atténuer les effets du changement climatique.
L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le lundi 23 septembre prochain, une vente aux enchères à Lomé. L’opération qui concerne 650 véhicules usagés se déroulera simultanément sur trois différents sites.
Dans le détail, 21 véhicules de diverses marques seront proposés aux acquéreurs sur les terre-pleins du Port Autonome de Lomé. La deuxième vente se tiendra au parc des véhicules d’occasion de la direction des opérations douanières de Lomé-Port, et concernera 509 véhicules usagés. Enfin, la troisième vente qui concerne 120 véhicules d’occasion, aura lieu au parc Option II de la même direction.
La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA. « La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », a précisé le fisc qui a également rappelé qu’« aucune réclamation ne sera prise en compte après l’adjudication».
Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance sous douanes.
Cinq ans après sa première évaluation financière, le Togo voit ses perspectives améliorées. L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a fait évoluer, il y a quelques jours, les perspectives du pays de “Stable” à “Positive”, tout en maintenant ses notes de crédits à B.
L’amélioration de ces perspectives, qui confirme les capacités du Togo à honorer ses engagements financiers, est le fruit des avancées charnières réalisées par le pays depuis 2019.
Résilience, dynamisme, réformes
Depuis la notation inaugurale, l’économie togolaise s’est en effet illustrée par sa résilience et sa croissance réelle, dépassant les prévisions initiales (6,4% en 2023, au-dessus de la prévision initiale de S&P de 6,0%), notamment grâce au secteur tertiaire. En dehors des nombreuses réformes impulsées afin d’améliorer l’environnement des affaires, le Togo a également pu compter sur ses “atouts stratégiques” comme le Port de Lomé et la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), dont les rôles clés ont été soulignés par l’agence américaine.
Le B+ en ligne de mire
Si ce momentum économique se poursuit, avec dans sa dynamique le maintien de la consolidation budgétaire et la réduction des déséquilibres extérieurs, le pays pourrait franchir un nouveau cap. En effet, selon S&P, le Togo pourrait bénéficier de l’amélioration d’un cran de sa notation, passant alors à B+, si cette tendance se confirmait dans les douze prochains mois.
“Ce résultat obtenu participe aux initiatives prises par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, qui fait de l’amélioration du climat des affaires, son cheval de bataille”, a indiqué le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, qui a salué l’annonce de l’agence de notation.
Le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a reçu le mercredi 18 septembre dernier au siège de la Représentation nationale, l’ambassadrice de Turquie, Muteber Kılıç. Au menu de la rencontre, les relations d’amitié et de coopération entre Ankara et Lomé, notamment en matière de diplomatie parlementaire.
Echanges fructueux avec Mme Muteber Kılıç, Ambassadrice de Turquie près le Togo. Nous avons discuté du renforcement de la diplomatie parlementaire entre Lomé et Ankara, et de la coopération dans les domaines de l'éducation, de la santé et du commerce. #Togo #Turquie #Diplomatie pic.twitter.com/3solXcByWH
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) September 20, 2024
Les deux personnalités ont salué l’évolution du partenariat bilatéral, qui s’est considérablement renforcé au cours des dernières années, avec comme point d’orgue, la visite officielle du leader turc, Recep Tayyip Erdogan au Togo.
Sur le plan diplomatique, plusieurs accords et protocoles d’entente ont ainsi été signés en 2020, ouvrant la voie à des mécanismes de consultations politiques ou encore d’exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique. Au niveau économique et commercial, les fréquentes concertations entre les secteurs privés des deux pays, encouragées par les plus hautes autorités, ont considérablement boosté le volume des échanges.
Il y a un an, la diplomate turque avait d’ailleurs réaffirmé la volonté de son pays d’approfondir la coopération.
Le processus de décentralisation enclenché depuis quelques années s'apprête à franchir une nouvelle étape avec l’harmonisation de la gestion des collectivités locales. Une rencontre technique consacrée à l’élaboration des organigrammes types et des manuels de procédure administrative et financière pour les communes et régions, a démarré le mardi 17 septembre dernier à Adétikopé (préfecture d’Agoè-Nyivé).
L’initiative, portée par le ministère de l’Administration territoriale, vise à permettre aux communes d’optimiser la gestion administrative et de garantir une meilleure réactivité face aux attentes des populations.
« Ces outils sont essentiels pour clarifier les rôles et les responsabilités au sein de nos administrations locales », a expliqué Esso Koudjoou, Secrétaire général du ministère. Et d’ajouter qu’ « ils serviront à aligner les objectifs de nos collectivités territoriales sur les attentes des populations, tout en renforçant la confiance entre les élus et les administrés ».
Pendant cinq jours, les participants travailleront en commissions, où ils formuleront des propositions d'amélioration des drafts pour élaborer un document type qui sera soumis à l’approbation du gouvernement.
Cette démarche s'inscrit dans le renforcement du processus de décentralisation, permettant ainsi aux collectivités locales de mieux gérer leurs affaires et d'offrir des services de qualité aux populations.
Initialement prévu pour expirer le 19 septembre, l’appel à candidatures pour le recrutement destiné à l’opérationnalisation de Djanta Tech Hub va se poursuivre. Le ministère de l’économie numérique a en effet prorogé le délai jusqu’au 21 octobre.
Prolongation du Délai de Candidature au Djanta Tech Hub ! Vous êtes passionné par l'innovation et prêt à relever des défis dans un environnement dynamique ? Ne manquez pas l'opportunité de rejoindre l'équipe dynamique du Djanta Tech Hub ! Les candidatures sont désormais… pic.twitter.com/aXQ5CxnMoh
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) September 19, 2024
Les profils recherchés sont respectivement ceux d’un directeur du Djanta Tech Hub, d’un chargé des relations publiques, responsable des partenariats ainsi que d’un responsable de support aux startups. Les informations complémentaires sont à retrouver sur le site du ministère.
Pour rappel, Djanta Tech Hub est un centre d’excellence et de référence, bilingue, pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat numérique et la formation aux nouveaux métiers du digital. Sa mise en service devra permettre de stimuler l’innovation technologique, en offrant un cadre favorable aux startups et en renforçant les compétences des jeunes entrepreneurs dans le secteur du numérique.
Au Togo, la réforme du code électoral, évoquée à l’issue de la dernière concertation des acteurs politiques, se précise. Le gouvernement a adopté mercredi 18 septembre un projet d’ordonnance dans ce sens.
Concrètement, la nouvelle mouture, qui a fait l’objet de plusieurs réflexions, tient compte des évolutions induites par le nouveau cadre constitutionnel, tout en tirant des leçons de l’organisation des différents scrutins au cours des dernières années. L’objectif principal est de remédier aux insuffisances relevées dans le texte précédent, et de respecter les nouvelles exigences en matière électorale, en se fondant sur les dispositions transitoires de la Constitution relatives à la mise en place des institutions de la 5ème République.
Pour être définitivement validé, le projet d’ordonnance devra être examiné et approuvé par la Cour constitutionnelle.
Au Togo, le processus d’amélioration des finances publiques et d’amélioration de la gouvernance se poursuit. Le gouvernement réuni ce mercredi 18 septembre en conseil des ministres, a rendu deux nouveaux décrets en ce sens.
Des comptables-matières désormais dans les ministères et institutions de la République
Le premier texte porte ainsi création, attributions, organisation et fonctionnement des postes comptables des matières dans les ministères et institutions de la République, ainsi que dans les autres organismes publics.
La démarche qui s’inscrit dans une série de mesures législatives et réglementaires depuis une décennie, vise à mieux encadrer la gestion des biens mobiliers et immobiliers de l’État et à promouvoir davantage la redevabilité. Dans les faits, les comptables-matières seront chargés d’assurer la garde et la conservation des biens mobiliers et immobiliers des ministères, la tenue de la comptabilité des matières et la reddition du compte de gestion des matières à la Cour des comptes, contribuant à renforcer la transparence dans la gestion de la chose publique, notamment le patrimoine non financier de l’État.
Création d’une trésorerie auprès de chaque ministère et institution
Le second décret pris, acte pour sa part, la création d’une trésorerie auprès de chaque ministère et institution de la République. Cette réforme, dont les premières lignes ont été posées il y a trois ans avec le passage au budget programme et le transfert de l’ordonnancement des dépenses aux ministres et présidents des institutions, vise à faciliter et accélérer les paiements des dépenses engagées par les ministères et les institutions, et tenir une comptabilité au plus près de l’ordonnateur.
Pour l’exécutif, il s’agit de veiller à une meilleure traçabilité des actifs, et d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce jeudi 19 septembre à Lomé, une délégation d’émissaires de la présidence de la République du Gabon. La mission, conduite par le ministre des Transports, de la marine marchande et de la mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, est venue solliciter le soutien du Togo à la candidature du pays d’Afrique Centrale, pour la direction de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
Le Président de la République, @FEGnassingbe a reçu ce jeudi 19 septembre 2024, une délégation gabonaise conduite par le ministre des Transports, de la marine marchande et de la mer, Monsieur Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma.https://t.co/RFiRXGVVGR pic.twitter.com/6mmTXlziVE
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 19, 2024
“Le Général Brice NGUEMA, Président gabonais, m’a dépêché chez son homologue togolais pour requérir le soutien du Togo à l’élection du Gabon à la Direction générale de l’ASECNA, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar. Le Togo est un pays ami et frère, qui n’a jamais cessé de soutenir le Gabon”, a indiqué l’officiel gabonais, qui a salué la qualité du partenariat entre les deux pays.
Créée en 1959, l’ASECNA est un modèle d’intégration continentale qui promeut une gestion coopérative des espaces aériens. Le Togo, qui en est membre depuis 1964, œuvre pour une meilleure organisation et sécurisation de la navigation aérienne sur le continent. En 2018, le chef de l’Etat a été désigné par ses pairs ‘Champion du Marché Unique du Transport aérien en Afrique’ (MUTAA).