Présent à New York dans le cadre de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce lundi 23 septembre à un sommet consacré à l’avenir. Les travaux, organisés au siège de l’Organisation, ont réuni des chefs d’Etats et de gouvernements du monde, des experts et des acteurs de la société civile.
Le Président de la République, @FEGnassingbe a pris part ce 23 septembre 2024 aux travaux du sommet de l’Avenir au siège des Nations unies à New York aux États-Unis d’Amérique, une rencontre de haut niveau qui a réuni dirigeants du monde, experts et acteurs de la société civile… pic.twitter.com/XHbUbVY7ee
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 23, 2024
Objectif, mener des réflexions sur les défis cruciaux de la gouvernance mondiale face aux récents chocs internationaux, notamment sanitaires, économiques et sécuritaires. Invité à la tribune pour une allocution, le chef de l’Etat a mis en exergue la problématique des différentes crises, leurs causes et des pistes de solutions.
“Aujourd’hui, les crises complexes que connaît notre planète nous obligent à repenser notre modèle de développement et de coopération internationale. Si nous restons passifs, ces crises et ces modèles pourraient entraîner notre planète vers un futur sombre. Saisissons donc l'opportunité qui nous est donnée ici de changer de cap”, a d’entrée affirmé Faure Gnassingbé.
Pour le leader togolais, “il faut des réponses globales et collectives” face à ces crises systémiques qui, du fait de leur complexité, sont devenues asymétriques. “Elles impactent parfois rapidement et durement des régions du monde parfois peu concernées par leurs causes”, a-t-il relevé.
“Ma conviction profonde face à ces menaces globales est qu’il n’y a d’avenir meilleur pour les générations actuelles et futures, que dans l’action collective et coordonnée de nos États. Et cette action collective doit se mener à l’intérieur des cadres politiques mondiaux rénovés”, a affirmé le Président de la République, avant de réitérer son appel à un “multilatéralisme repensé” : “La gouvernance de nos institutions mondiales est, à de nombreux égards, obsolète et nos discussions comme nos engagements multilatéraux ont montré leurs limites pour trouver des solutions réellement efficaces. Un nouveau modèle de coopération internationale s’impose”, a-t-il assuré.
Regarder vers l’Afrique..
Pour le chef de l’Etat, il faudra donc regarder vers l’Afrique, si l’on veut regarder l’avenir. “L’Afrique va continuer à abriter la plus grande partie de la jeunesse mondiale. C’est là qu’il y a le potentiel de développement de marché le plus fort, notamment les nouveaux marchés du futur liés à l’économie verte ou bleue. C’est aussi là que nous devons expérimenter de nouveaux modèles de partenariats multipartites pour le développement et notamment avec le secteur privé”, a-t-il déclaré.
..et le Togo
Le Président de la République a enfin abordé le cas du Togo qui, en plus de la promotion du partenariat public-privé idoine comme piste de solution, s’efforce de bâtir un État fort, et de renforcer le rôle de l’État dans l’aide au développement.
“Au Togo, nous nous efforçons de bâtir un État fort. Nous voyons cet État au centre de toute solution d’aide au développement et humanitaire, en collaboration avec le secteur privé et la société civile. Je constate que malgré les efforts de ces dernières années, l’aide internationale reste trop souvent déconnectée tant des besoins que des capacités des populations qui en bénéficient. C’est pourquoi il faut renforcer le rôle des États africains dans l’aide au développement comme partenaire réellement stratégique et équitable”, a exhorté Faure Gnassingbé.
A l’issue des travaux, un “Pacte pour l’Avenir”, assorti d’un “Pacte numérique mondial” et d’une “Déclaration sur les générations futures”, a été adopté à l’unanimité par les Etats membres de l’AG.
Initialement prévu pour se tenir du 29 octobre au 02 novembre à Lomé, le 9ème Congrès Panafricain se tiendra finalement à une date ultérieure. Le ministère des affaires étrangères a officiellement annoncé ce lundi le report de l’événement.
La rencontre, programmée sur le thème “Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir”, réunira autour de plusieurs thématiques, des africains et afrodescendants.
En prélude à cet important rendez-vous, plusieurs conférences préparatoires se sont déroulées dans les différentes régions du continent, et en dehors, au profit de la diaspora.
Le secteur de l’énergie vient d’enregistrer un nouvel appui. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), réunie en conseil d’administration vendredi 20 septembre dernier, a approuvé un financement de 6 milliards FCFA pour soutenir l’accès à l’électricité dans les zones rurales.
? 143ème CA de la BOAD : 6️⃣ nouvelles opérations approuvées pour un montant global de 105,638 milliards FCFA.
— Banque Ouest Africaine de Développement (@BOAD_official) September 21, 2024
Découvrez les opérations approuvées ici
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Cette facilité devrait permettre d’électrifier 172 localités par extension du réseau électrique de distribution moyenne et basse tension. L’objectif est de contribuer à l’accès à l’énergie dans ces localités.
Concrètement, le projet vise à améliorer l'accès à l'énergie pour plus de 35 000 habitants, avec une production supplémentaire de 9,3 GWh dès la première année. En outre, il est projeté que les travaux créent plus de 600 emplois directs et indirects.
Pour rappel, le Togo, dans son ambition d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030, multiplie les efforts à travers diverses initiatives. Il s’agit entre autres, de la construction d’infrastructures énergétiques et le déploiement d’initiatives comme le projet d’électrification de 317 localités par des mini-réseaux solaires financé par la BOAD et le Projet d’Extension du Réseau Électrique de Lomé (PEREL).
La campagne de vaccination 2024-2025 des volailles et petits ruminants a officiellement démarré. L’opération a été lancée en fin de semaine écoulée à Pana (préfecture de Tone) par le directeur de l’élevage, Beleyi Magnimniwè, représentant le ministre d’État en charge des ressources halieutiques et animales.
Soutenue par le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) financé par la Banque mondiale, l’opération vise à protéger les animaux contre des maladies telles que la peste des petits ruminants pour les ovins et caprins, la maladie de Newcastle pour les volailles, ainsi que la rage pour les chiens et chats.
« Cette année, le gouvernement a largement subventionné la vaccination. Les petits ruminants sont vaccinés à 100 FCFA par tête, les volailles à 50 FCFA, et la vaccination contre la rage est entièrement gratuite », a précisé le directeur de l’élevage.
Cette campagne s'inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la résilience du secteur animalier, essentielle à la sécurité alimentaire. En témoigne la production animale en 2023, qui a atteint 45,4 millions de têtes sur l'ensemble du territoire national, confirmant ainsi les résultats des efforts déployés pour développer ce secteur.
Le peuple togolais a commémoré ce lundi, le 38ème anniversaire de l’agression terroriste du 23 septembre 1986. Comme de coutume, plusieurs cérémonies d’hommage et de recueillement ont été organisées sur l’ensemble du territoire national.
Aujourd'hui, en hommage aux victimes de l'attentat du 23 septembre 1986, nous avons déposé une gerbe, au nom du Président de la République, à la Place des Martyrs de Lomé. La lutte contre le terrorisme reste notre priorité pour un Togo sécurisé et prospère. #Mémoire #EnPaix #Togo pic.twitter.com/fYBVjoZ4xZ
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) September 23, 2024
A Lomé, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, Hodabalo Awate a effectué au nom du Président de la République, le dépôt de gerbes à la Place des Martyrs. Plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des autorités politiques, administratives, militaires, religieuses et locales ont pris part à cette activité solennelle, marquée par un contexte de lutte contre le terrorisme.
Pour mémoire, le 23 septembre 1986, un commando lourdement armé s’était infiltré dans la capitale et avait pris d’assaut des points névralgiques, avant d’être neutralisé par les Forces Armées Togolaises (FAT). De nombreux militaires et civils togolais avaient perdu la vie dans cette attaque.
Deux ans après, la capitale togolaise sera à nouveau le carrefour de l’intégration parlementaire régionale. Lomé accueille en effet à partir du mardi 24 septembre, la troisième session extraordinaire du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Les travaux, prévus jusqu’au 04 octobre, seront couplés avec ceux du deuxième séminaire parlementaire d’orientation des députés de la 6e législature.
La capitale togolaise, Lomé, accueille du 24 septembre au 4 octobre 2024, la 3e session extraordinaire du Parlement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) @ECOWASParliamnt, couplée avec le 2e séminaire parlementaire d'orientation des députés de la… pic.twitter.com/CncZePot4B
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 22, 2024
A l’agenda de ces assises, l’examen et l’adoption du projet de budget 2025 du parlement régional, la stabilité budgétaire de l’institution, l’inclusion financière des femmes, ou encore les réformes de modernisation des sessions parlementaires, conformément à la Vision 2050 de l’Organisation ouest-africaine.
Les travaux seront présidés par la togolaise Mémounatou Ibrahima, qui siège au perchoir de l’institution depuis mai dernier.
Pour rappel, le Parlement de la Cedeao compte 115 membres issus de 15 Etats, et est une institution clé dans la consolidation de la gouvernance régionale. Ses travaux visent notamment à promouvoir la démocratie, la paix, la sécurité et l’intégration économique.
Les Nana Benz, célèbres femmes d’affaires togolaises réputées pour leur commerce international de tissu imprimé, pourraient bientôt bénéficier d’un meilleur soutien dans leurs initiatives entrepreneuriales. La Présidence de la République a organisé en fin de semaine écoulée, une rencontre entre ces dernières et une délégation de haut niveau de la Banque mondiale en séjour à Lomé dans le cadre d’une mission de travail.
La Présidence de la République a organisé, ce vendredi 20 septembre 2024, une rencontre dinatoire qui a réuni des membres du gouvernement, une délégation de haut niveau du Groupe de la Banque mondiale et celle des Nana-Benz, une catégorie de femmes commerçantes togolaises qui… pic.twitter.com/Xr1FRoRB0P
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L’événement, présidé par la ministre, Secrétaire générale et Gouverneure de la Banque au Togo, Sandra Johnson, a réuni également des membres du gouvernement. L’occasion d’explorer les différents types de partenariats que l’institution de Bretton Woods peut établir avec le Togo, afin de promouvoir les Nana-Benz.
En effet, l’ambition de la Banque, réaffirmée par la Directrice des opérations pour le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira, est de soutenir ces femmes entrepreneures qui font la fierté du pays, pour l’émergence d’une nouvelle génération de femmes d’affaires à travers le financement des initiatives entrepreneuriales innovantes.
“Plusieurs pistes de solutions ont émergé lors de nos échanges et seront approfondies”, a salué Sandra Johnson, qui a salué la capacité de ces pionnières du marché du pagne à “préserver la flamme de leur héritage”, malgré “la concurrence et les mutations sociales et économiques”.
Lire aussi:
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé est en séjour aux Etats-Unis d’Amérique (USA), où il prendra part aux travaux de la 79ème assemblée générale des Nations Unies, qui se sont ouverts ce dimanche 22 septembre à New York.
Le Président de la République, SEM @FEGnassingbe participe aux travaux de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui se sont ouverts ce jour à New York aux États-Unis d’Amérique. Les détails dans le communiqué ci-dessous ?? pic.twitter.com/pPWZU8Obrq
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 22, 2024
Ce rendez-vous diplomatique annuel, auquel sont attendus les chefs d’Etats et de gouvernements du monde entier, sera marqué par des réunions de haut niveau portant sur différentes thématiques en lien avec les objectifs de développement durable (ODD) et des sommets internationaux. Quant au traditionnel débat général, il portera sur le thème : ‘Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures’.
Pour le Togo, dont les efforts et l’engagement sur ces diverses préoccupations ont été salués à l’international, les travaux seront l’occasion de mener un nouveau plaidoyer en faveur d’un développement durable centré sur l’humain, et la promotion de la paix, du dialogue et de la concertation.
Le ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social a dévoilé vendredi 20 septembre dernier, les résultats des concours de recrutement dans le secteur de la santé. Il s'agit notamment du concours régional de recrutement de personnel médical pour les unités de soins périphériques (USP) de types I et II dans les communes de la région des Savanes, ainsi que celui du recrutement direct régional de personnel médical, paramédical, administratif et d’appui pour le ministère de la santé.
Au total, 255 candidats répartis en deux catégories ont été retenus pour les USP de la région des Savanes et 1709 pour les postes de personnel médical, paramédical, administratif et d’appui au ministère de la Santé.
Les résultats, publiés sur le site du ministère, sont également disponibles au siège des deux ministères ainsi que dans les directions régionales de la santé ou du travail, dans les différents chefs-lieux des régions.
Ces nouveaux recrutements permettront de renforcer les capacités du personnel soignant et administratif, à l’effet d'améliorer la qualité des soins et des services offerts dans les différentes structures sanitaires du pays.
La capitale togolaise accueille à partir du lundi 23 septembre une formation portuaire régionale de haut niveau. L’événement, organisé dans le cadre de la coopération maritime entre le Togo et la Malaisie, réunira des délégués et représentants de 16 ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Pendant cinq jours (jusqu’au 28), les travaux, structurés autour de l’organisation et des stratégies dans le secteur maritime et portuaire international, permettront d’outiller les personnels et les acteurs du secteur maritime des pays concernés, tous membres de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC). L’objectif est notamment d’accroître l’expertise des pays dans l’amélioration de leur compétitivité et leurs performances portuaires, et leur permettre de mieux relever les défis actuels du commerce international.
Pour le Togo, dont le port s’est imposé depuis plusieurs années désormais au sein du classement des meilleures infrastructures portuaires du monde, l’accueil de cette rencontre régionale sera l’occasion d’explorer de nouvelles pratiques, et de maintenir son ambition de hub régional.