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Le Togo marque une nouvelle étape dans sa dynamique d’amélioration de l’environnement des affaires. La chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo) a officiellement lancé dans ce sens mercredi 19 février à Lomé, un mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce (MAOC), un outil digital destiné à renforcer la compétitivité du secteur.

Le dispositif initié depuis 2018 et soutenu par le Centre international du commerce (ITC) et la GIZ Togo, s’inscrit dans le cadre d’un projet piloté par le ministère chargé du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale. Concrètement, il vise à faciliter les échanges commerciaux, en permettant d’identifier et de supprimer les obstacles rencontrés par les opérateurs économiques à l’échelle internationale. 

Dans les faits, les acteurs peuvent signaler des obstacles rencontrés, recevoir des alertes et consulter des rapports : “Le MAOC est non seulement une plateforme en ligne qui relie les entreprises et les agences concernées en leur permettant d’échanger des informations sur les obstacles au commerce, mais également un mécanisme institutionnel qui assure la coopération des différents acteurs impliqués dans l’identification et la résolution des obstacles au commerce. Il permet de signaler et d’informer en ligne les institutions nationales des obstacles auxquels les opérateurs commerciaux sont confrontés lors de l’exportation ou de l’importation de leurs marchandises ou services. Il fournit aux opérateurs économiques une plateforme propice à l’augmentation de leurs chiffres d’affaires”, a expliqué le Secrétaire général du ministère, Comlan Nomadoli Yakpey.

A terme, il est attendu que la plateforme renforce la coopération entre le secteur privé et l’administration, ainsi que la transparence et l’efficacité des politiques commerciales nationales.

Après cinq mois d’exercice, le Représentant-résident par intérim du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Dr Isselmou Boukhary, est arrivé en fin de mission au Togo. Le responsable a fait ses adieux le mercredi 19 février au Premier ministre lors d’une audience à Lomé.

Au menu des discussions, le bilan du partenariat entre l’agence onusienne et le Togo. Le représentant sortant a salué les progrès du pays dans la réduction de la mortalité infantile, l'amélioration de l’éducation, la vaccination, l’accès à l’eau potable et la protection de l’enfance.

Le Togo dispose du potentiel nécessaire pour être un modèle en matière de développement et d’atteinte des Objectifs de Développement Durable”, a affirmé Dr Isselmou Boukhary

Ces dernières années, la collaboration avec le Fonds onusien s’est intensifiée, renforçant l’impact des interventions sur le terrain, notamment à travers le programme d’urgence de résilience dans les Savanes (PURS). En outre, un nouveau cadre de coopération a été formalisé pour la période 2024-2026.

La préfecture d’Agoè-Nyivé disposera bientôt d’une centrale solaire qui sera financée par l’Agence française de développement (AFD). L’annonce a été faite en début de semaine par la directrice de l’institution, Zolika Bouabdallah, lors d’une rencontre avec la gouverneure du District autonome du Grand Lomé (DAGL), Zouréhatou Kassah-Traoré, en présence de l’ambassadeur de France au Togo, Augustin Favereau.

D’une capacité estimée entre 8 et 10 mégawatts (MW), cette infrastructure énergétique représente un investissement de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de FCFA. L’électricité produite sera injectée dans le réseau national et distribuée par la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) pour répondre aux besoins des ménages et des entreprises.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à diversifier les sources d’énergie et à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables. L’initiative contribuera à l’amélioration de l’accès à l’électricité et à la réduction de la dépendance aux énergies fossiles.

L’AFD, présente aux côtés du Togo depuis 1957, intervient dans plusieurs secteurs comme l’agriculture, l’éducation, l’eau, l’assainissement et l’énergie. Parmi ses actions majeures figure le Projet environnement urbain de Lomé (PEUL), qui vise à améliorer durablement les conditions de vie des habitants à travers une meilleure gestion des déchets et l’assainissement urbain.

Lancés en Mars 2024, les travaux de construction du pont de Tchitchira Maison à Kantè, dans la préfecture de la Kéran, se poursuivent. Mardi 18 février, une délégation du ministère en charge du désenclavement et des pistes rurales et des autorités locales ont constaté l'état d’avancement du chantier.

Concrètement, il s’agit d'un pont mixte acier-béton de type Unibridge, qui sera érigé sur le fleuve Kéran, avec une longueur de 102,60 m, d’une largeur de 11 m et d’une hauteur de 14,85 m. Les travaux conduits par le groupement français Matière, appuyé par des ingénieurs et techniciens locaux devraient s’achever dans les mois à venir. 

L’occasion pour le ministre en charge du désenclavement et des pistes rurales, Bouraïma Kanfitine Tchédé Issa, d'exhorter l’entreprise Matière à accélérer les travaux pour livrer l’infrastructure dans les plus brefs délais. Outre ce pont, la préfecture de la Kéran bénéficie d’un deuxième du même type à Koutougou, dans la commune Kéran 3. 

Ces ouvrages s’inscrivent dans un vaste programme de construction de 21 ponts mixtes modulaires à travers le pays. L’objectif est notamment d’accélérer le développement socio-économique du milieu rural, en facilitant l’accès aux services de base et l’écoulement des produits sur les marchés.

La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale jusqu’au dimanche 23 février, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Les coupures interviendront entre 9h et 22h30 au plus tard, selon les zones ciblées. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mercredi 19 février 2025

9h à 12h : Zones Togocel Atlantic, Télécom Adétikopé et leurs environs.

18h à 22h30 : Zones Planète Love, Gendarmerie Sagbado, Gbomamé Sagbado, Lankouvi, Cité des Anges, Agotimé, Ségbégan AERS et leurs environs.

Jeudi 20 février 2025

09h à 11h : Olibokopé, Dévégo et leurs environs.

09h à 13h : Zones Agoè Démakpoè, Agoè Fiovi, Agoè Plateau, Minamadou et leurs environs.

Samedi 22 février 2025

09h à 14h : Légbassito et ses environs.

Dimanche 23 février 2025

09h à 14h : Zones Légbassito, Sœurs Canossiennes, Ahonkpè, Quartier Belgique et leurs environs.

La coopération entre le Togo et l’Australie s'apprête à franchir un nouveau cap. Mardi 18 février, à la faveur d’un entretien avec le Premier ministre Victoire Dogbé, le Haut-Commissaire d’Australie auprès du Togo, Bérénice Owen-Jones, a réaffirmé la volonté de son pays de renforcer les liens avec le Togo.

Dans le viseur, plusieurs axes de coopération, notamment le social, l’agriculture et la sécurité : « nous avons discuté des actions à mener pour approfondir notre collaboration, en particulier dans le domaine agricole et pour l’autonomisation des femmes. Nous nous engageons à travailler plus étroitement et de façon optimiste aux côtés du gouvernement togolais, pour le renforcement des capacités humaines », a détaillé Bérénice Owen-Jones.

Pays-continent situé en Océanie, l’Australie est le sixième plus grand pays du monde. Le pays possède une économie diversifiée, reposant sur les services, l’industrie minière et l’agriculture.

mercredi, 19 février 2025 09:59

Artisanat : le MIATO se déplace au CETEF

Après trois éditions organisées sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé, le Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) se déplace. L’édition 2025 se déroulera au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), a officialisé mardi 18 février le ministère chargé du secteur.

TWICe changement de cadre, annoncé à la faveur de la conférence de lancement de la 4ème édition, vise à offrir un environnement doté d’installations adaptées aux exigences d’un marché international, facilitant ainsi les activités aux exposants et aux visiteurs. Prévu du 23 avril au 4 mai, l’événement se déroulera autour du thème de la protection des œuvres artisanales, et réunira comme chaque année des acteurs issus de divers horizons. 

Au menu, des expositions-ventes, conférences, ateliers et rencontres B2B, des sessions de partages d’expériences entre artisans, ou encore des activités de divertissement. “Cette édition innove avec l’institution d’une Région Phare, qui est la Région des Plateaux et porte le choix sur le Burkina Faso, en qualité de Pays Invité d’Honneur”, a indiqué la ministre Kayi Mivedor Sambiani, qui a présidé la cérémonie de lancement avec sa collègue en charge de la communication, des médias et de la culture, Yawa Kouigan. 

En rappel, les inscriptions sont déjà ouvertes et se poursuivent en ligne, ainsi que dans les locaux de la Direction de l'Artisanat et des Chambres Régionales de Métiers (CRM) sur tout le territoire.

Au Togo, les efforts en faveur de la résilience climatique et d’adaptation aux changements climatiques enregistrent un appui significatif. La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a annoncé mardi 18 février, l’approbation par le Fonds Vert pour le Climat (FVC) du projet axé sur le « Renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans les zones à haut risque climatique et de catastrophes ».

Doté d’un financement de 17 milliards FCFA sous forme de dons, le projet vise à améliorer les services d’information climatique, les systèmes d’alerte précoce multi-aléas et les mesures d’adaptation locales. Il sera mis en œuvre sur cinq ans, par l’Agence nationale de protection civile (ANPC), sous l’égide du ministère de la sécurité et de la protection civile.

Depuis plusieurs années, le Togo multiplie les initiatives pour renforcer sa résilience face aux catastrophes et aux aléas naturels. Mi-2024, les actions ont connu une accélération avec l’élaboration d’un schéma national d’analyse et de couverture des risques et le lancement de travaux de construction d’un centre national d’opérations d’urgence.

Au Togo, un examen blanc du Baccalauréat est en préparation sur l’ensemble du territoire. L’évaluation, prévue par le ministère des enseignements primaire et secondaire, se tiendra du 24 au 27 mars, avec correction immédiate, a annoncé le ministre Dodzi Kokoroko dans une lettre adressée aux responsables éducatifs régionaux. 

La démarche, qui s’inscrit dans le contexte de la réforme curriculaire en cours et du changement d’approche méthodologique, vise surtout à mieux préparer les candidats à la session annuelle du baccalauréat, en particulier les redoublants et les enseignants, potentiels correcteurs. L’objectif est notamment d’évaluer les acquis des élèves et d’identifier les éventuelles difficultés rencontrées. Il s’agit en outre de fournir aux enseignants un outil de diagnostic afin d’adapter leurs stratégies pédagogiques et d’améliorer l’encadrement en vue de l’examen officiel.

Pour rappel, le Bac 2025 aura lieu du 17 au 21 juin. Depuis 2023, le cumul des points des matières facultatives est plafonné à 4, une décision prise en prélude à l’harmonisation de l’examen au sein de l’Uemoa.

Au Togo, le traitement des maladies cutanées devrait connaître une révolution avec l’introduction de solutions numériques. La Société togolaise de dermatologie et des infections sexuellement transmissibles (SOTODERM) a lancé en fin de semaine écoulée un projet de télédermatologie dans ce sens.

Soutenue par l’Aide allemande contre la lèpre et la tuberculose (DAHW), l’initiative est axée sur l’amélioration du diagnostic et de la prise en charge des Maladies tropicales négligées (MTN) cutanées grâce aux Technologies de l’information et de la communication (TIC). L’objectif est de faciliter l’accès aux soins aux populations surtout dans les zones rurales grâce aux outils numériques.

Le projet, étalé sur une période de 4 ans (51 mois) pour un coût global de plus de 350 millions de FCFA, prend en compte 15 districts sanitaires répartis dans les régions Maritime, Plateaux, Centrale, Kara et Savanes. Plusieurs affections cutanées sont ciblées, comme l’ulcère de Buruli, la lèpre, le pian, la gale et la leishmaniose, ainsi que des maladies nécessitant un traitement préventif comme l’onchocercose et la filariose lymphatique.

« Grâce à la télédermatologie, nous avons l’opportunité de révolutionner le diagnostic et la prise en charge des MTN cutanées. Ce projet permettra d’apporter des soins aux populations les plus éloignées et vulnérables », a expliqué le coordinateur du Programme national des MTN, Gnossike Pitam.

En 2014, les maladies cutanées représentaient la septième cause des consultations médicales au Togo, avec un taux de morbidité national de 1,2 %. L’ambition pour le pays, qui a déjà éliminé quatre MTN, est de renforcer davantage la prise en charge de ces pathologies en misant sur l’innovation et l’accessibilité des soins.

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