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Les préparatifs pour la campagne de recensement biométrique de masse se poursuivent. La formation des Opérateurs d'enregistrement biométrique (OPE) démarre le 15 novembre, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).

Prévue jusqu’au 17 novembre à Lomé, cette session se déroulera simultanément du 22 au 24 novembre dans les villes de Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong. La répartition des candidats par centre de formation peut être consultée sur le portail électronique de l’INSEED.

Pour rappel, le recensement biométrique est l’un des projets phares de la feuille de route du gouvernement. L’objectif est de doter chaque résident et citoyen d’un numéro unique d’identification et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale dans le pays.

La marine nationale a pris part du lundi 04 au jeudi 7 novembre à l’édition 2024 de l’exercice Grand African Nemo. Cet événement annuel, organisé en collaboration avec la France, a réuni plusieurs nations et vise à consolider la coopération régionale des pays riverains du Golfe de Guinée en matière de sécurité maritime.

Pendant quatre jours, l’activité a permis aux forces togolaises de s’évaluer à travers un exercice de simulation grandeur nature dans les eaux territoriales et de bénéficier de l’expertise de leurs pairs. L’opération s’est déroulée autour de plusieurs thèmes, dont la lutte contre la piraterie maritime et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

« Nous avons profité pour renforcer les capacités des différentes administrations dans la gestion de crise, et le retour d’expérience de ces exercices va nous permettre de mettre à jour nos plans d’intervention d’urgence », a indiqué Takougnadi Néyo, préfet maritime.

Pour rappel, le Togo dispose d’une unité spéciale de garde-côtes afin d'assurer une meilleure surveillance des eaux togolaises, de lutter contre les trafics opérés par les pirogues en dehors des zones surveillées et de prévenir la pollution en mer.

Le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Togo (CCI-Togo), José Kwassi Symenouh, a échangé le mercredi 06 novembre avec l’ambassadeur d’Égypte, Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed. La rencontre a permis d’explorer des pistes de collaboration dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture et les transports, en vue de développer des partenariats bénéfiques pour les opérateurs économiques togolais et égyptiens.

Au cours des discussions, le président de la CCI-Togo a présenté les ambitions de son institution pour le développement d'infrastructures ferroviaires, visant à faciliter le commerce et à dynamiser l’industrie nationale. Il a aussi évoqué le projet d’amélioration de la filière rizicole, essentiel pour l’autosuffisance alimentaire. José Symenouh a, en outre, partagé avec l’ambassadeur l’initiative de création d’une banque agricole pour faciliter l’accès des agriculteurs au financement et réduire les coûts des crédits agricoles.

Pour sa part, le diplomate a réaffirmé l’engagement de son pays à consolider les relations économiques avec le Togo. Il a également mis en avant le potentiel des entreprises égyptiennes dans des secteurs comme l'agroalimentaire, les infrastructures et le textile, déjà actifs sur le marché togolais

En rappel, Lomé et Le Caire ont récemment signé plusieurs accords de partenariat dans les secteurs de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture pour renforcer leur coopération.

Le Togo accueille depuis jeudi 07 novembre, une délégation belge en mission de prospection. La mission, composée d’opérateurs économiques, est à Lomé pour découvrir les opportunités d’affaires et définir les termes de futures collaborations avec les entreprises togolaises.

Dans ce sens, une séance de travail a eu lieu, axée sur les atouts économiques du Togo et ses infrastructures. Les discussions ont notamment porté sur l'amélioration du climat des affaires, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et le Port de Lomé (PAL).

« Aujourd’hui, plus que jamais, le Togo offre un environnement d’affaires favorable, soutenu par des réformes ambitieuses pour faciliter l’investissement et renforcer la croissance des secteurs clés », a indiqué la ministre en charge de la promotion des investissements, Manuella Modukpe Santos, avant de préciser qu’ « en 2023, nos échanges commerciaux ont atteint près de 58 millions d’euros d’importations togolaises depuis la Belgique et 4,6 millions d’euros d’exportations ».

Pour sa part, l’ambassadrice de Belgique, Sandrine Platteau, a exprimé son enthousiasme quant aux perspectives de collaboration entre les deux pays. Elle a souligné l’intérêt croissant des entreprises belges pour le marché togolais, en raison de sa position stratégique en Afrique de l’Ouest.

Les secteurs concernés par cette mission sont, entre autres, l’agriculture, l’assainissement, les infrastructures et l’énergie. Avant les Belges, le Togo avait accueilli d'autres opérateurs économiques, notamment des Marseillais, des Britanniques et des Canadiens. Objectif : attirer davantage d’investissements étrangers.

Après une progression significative enregistrée durant la dernière décennie malgré de nombreux défis (10.950 tonnes en 2013 à 27.336 tonnes en 2023), le Togo veut booster davantage sa production de café. A l’horizon 2030, le gouvernement ambitionne de doubler le rendement, avec un objectif fixé à 50.000 tonnes. 

Le nouveau cap a été dévoilé il y a quelques jours, lors du dernier conseil des ministres au cours duquel le pays a marqué, à travers deux décrets, son approbation à deux accords internationaux : le texte d’Accra et celui de Bogota.  Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont envisagées, en soutien aux politiques publiques et aux apports du secteur privé déjà en cours. 

Entre autres pistes, la professionnalisation accrue du secteur, l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs, le renforcement de l’appui à la productivité, ou encore la mobilisation d’investissements conséquents. Par ailleurs, il est prévu d’accroître la transformation nationale, qui devrait atteindre un volume de 20.000 tonnes, soit une augmentation de 40%, toujours à l’horizon 2030.

La priorité demeure l’amélioration durable des conditions de vie des producteurs et la rentabilité de la filière pour l’ensemble des acteurs de la chaîne, pour une caféiculture professionnalisée, compétitive et performante, créatrice de richesses et d’emplois décents, en particulier en milieu rural”, a souligné dans ce sens l’exécutif.

Pour rappel, le Togo occupe depuis octobre 2023 la présidence de l’Organisation internationale du café (OIC).

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Au Togo, plusieurs quartiers de villes et localités connaissent depuis quelques jours des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique. En cause, la perte de la tension provenant du Nigéria.

Face à cette situation, les moyens de production de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) ont été mobilisés pour réduire au minimum les interruptions. En outre, les équipes techniques de la CEB (Communauté Électrique du Bénin), de la CEET et de la Transmission Company of Nigeria, sont à pied d'œuvre pour la restauration du système électrique.

« En attendant le rétablissement de la tension provenant du Nigeria, des interruptions de service pourront être observées dans certaines zones du réseau de distribution », prévient la compagnie publique qui présente ses excuses pour les désagréments.

La capitale togolaise abritera du 13 au 15 novembre prochain une série d’activités liées à l’intelligence artificielle. L’initiative, dénommée ‘La rencontre autour de l’IA’ est propulsée par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, avec le concours de plusieurs entités. 

Pendant trois jours, il sera question d’ateliers, de panels, de sessions de présentations, de plénières et de networking autour de thématiques en lien avec l’IA et ses applications. L’ambition est notamment de renforcer l’engagement du pays sur le sujet, et de poursuivre la création d’un écosystème digital dynamique, inclusif et compétitif, capable de répondre aux défis actuels et futurs en s’appuyant sur les innovations technologiques. 

Il y a quelques mois, le pays, qui a entamé des manœuvres pour se doter d’une stratégie nationale, a accueilli un salon inédit dédié à l’IA. 

Participer à l’événement.

Trois mois après leur nomination, les gouverneurs des régions s’installent officiellement. La Gouverneure du District autonome du Grand Lomé (DAGL), Zouréhatou Kassah Traoré a officiellement pris ses fonctions le mercredi 06 novembre, lors d’un cérémonial au Gouvernorat du district, présidé par le ministre de l’administration territoriale. 

Sous l’autorité des ministères de tutelle, la nouvelle responsable du District aura pour mission de coordonner les services déconcentrés des administrations civiles. “Vous êtes désormais la représentante de l’Etat, du pouvoir central”, a déclaré Awate Hodabalo, qui a salué une nouvelle étape pour la capitale et ses environs. 

Vaste de 425,6 km², le District autonome du Grand Lomé a été créé par la Loi du 26 juin 2009. Il regroupe 13 communes, représentant la première communauté de communes dans l’histoire du Togo depuis l’effectivité de la décentralisation. 

Au cours des cinq dernières années, le DAGL était administré de façon intérimaire par Tagba Tchalim.

Un partenariat renforcé pourrait bientôt naître entre les administrations fiscales du Togo et du Burkina Faso. Le sujet a été évoqué mardi 5 novembre au cours d’une rencontre entre le commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Philippe Tchodie et Eliane Djiguemde-Ouedraogo, directrice des impôts du Burkina Faso, également actuelle présidente du Conseil du Forum des administrations fiscales ouest-africaines (FAFOA), en visite à Lomé.

Au cours des échanges, les deux parties ont exploré les possibilités d'accompagnement de l'OTR afin de soutenir le Burkina Faso sur certains de ses projets stratégiques. Les discussions ont également porté sur la redynamisation du FAFOA et l'harmonisation fiscale dans la sous-région. L’objectif est d’optimiser les mécanismes fiscaux à travers le partage d’expertise et l’adoption de meilleures pratiques.

« Aucun pays ne peut se suffire dans un contexte de mondialisation des systèmes fiscaux », a indiqué le commissaire général de l’OTR.

Composé de 15 pays dont le Togo, le FAFOA (WATAF en anglais) contribue à l’amélioration de la qualité des administrations fiscales de ses pays membres. Il œuvre aussi pour de meilleures prestations en matière de services publics dans les pays d’Afrique de l’Ouest.

Les usagers de la Société Togolaise des Eaux (TdE) sont invités à renseigner leurs informations afin d’une mise à jour des profils dans la base de données. Cet exercice s’inscrit dans le cadre de la poursuite du processus de digitalisation et partant, d’amélioration des services offerts par le distributeur d’eau.

Concrètement, les clients devront communiquer le numéro à 14 chiffres figurant à gauche sur les factures TdE, ainsi que les noms, prénoms et contacts du propriétaire ou de l’usager du branchement, accompagnés d’une pièce d’identité en cours de validité. Le tout transmis via l’application WhatsApp (92 28 44 44 / 99 99 26 56) ou par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

« Ces informations sont essentielles pour garantir une meilleure gestion des abonnements et offrir des services plus rapides et plus personnalisés dans un environnement digitalisé », a précisé la TdE.

Ces dernières années, la numérisation des services publics s’accélère. L’objectif de l’exécutif est de digitaliser au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.

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