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Suite aux dernières attaques barbares perpétrées par des bandes armées terroristes dans les Savanes, de nombreuses photos et images affligeantes montrant les personnes décédées ont été publiées sur les réseaux sociaux et diverses plateformes de discussions. Dans un communiqué signé des ministres de la Justice, des Droits de l’Homme et de la Communication, le gouvernement a mis en garde contre ces actes et appelé à la responsabilité. 

La publication des photos et images de cette nature est attentatoire à l’ordre public et constitue des infractions punissables conformément aux dispositions des articles 355 et 356 du code pénal togolais”, expliquent les ministres, condamnant des “agissements indécents et foncièrement contraires aux règles et valeurs sociales et morales”.  

Surtout, précisent-ils, “l’exercice de la liberté d’expression ne saurait justifier des déviances et abus”, d’autant plus que des articles “du code de la presse et de la communication prévoient que cette liberté s’exerce dans le respect notamment de la dignité humaine et des impératifs de la défense nationale et de la sécurité”.  

Les acteurs des médias, entre autres, sont donc invités à maintenir leur engagement et leurs actions de sensibilisation et d’information, pour non seulement aider à éviter ces actes, mais également contribuer à la lutte contre le terrorisme. 

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Le continent observe depuis quelques semaines une récurrence des fièvres virales hémorragiques, notamment celles de Lassa, Ebola et Marburg. Face à la détection de plusieurs cas de cette dernière au Ghana voisin, le ministère de la santé a rappelé ce mardi certaines dispositions à prendre pour éviter de contracter la maladie. 

Les comportements recommandés sont principalement de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, éviter tout contact avec les liquides biologiques (sang, sueur, selles, urines, salives, vomissures), éviter d’être exposé aux chauves-souris, ou encore éviter de manipuler le corps d’une personne décédée de fièvre hémorragique.

Pour l’heure, la surveillance épidémiologique a été renforcée sur le territoire, et la sensibilisation est en cours. 

En rappel, la maladie à virus Marburg est une maladie très grave, hautement contagieuse et souvent mortelle, qui se transmet par contact avec les liquides biologiques d’une personne malade. Ses principaux symptômes sont une fièvre brusque, une fatigue intense, une douleur musculaire, des maux de tête, des nausées ou vomissements, des douleurs abdominales et saignements inexpliqués. 

Au Togo, une cinquantaine de produits prioritaires sera certifiée. Le gouvernement a lancé, il y a quelques semaines, un appel à candidatures aux opérateurs économiques et aux entrepreneurs, pour favoriser la distribution des produits locaux sur le marché, notamment de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). 

L’initiative qui vise à promouvoir la consommation locale permettra d’accompagner les entreprises du secteur agroalimentaire et non-alimentaire. Ainsi, les capacités des bénéficiaires seront renforcées sur des thématiques liées à la qualité. 

Les dossiers de candidature, dont la composition est disponible en ligne, doivent être soumis au plus tard le 19 août prochain à la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE). 

En plus de poursuivre son appui à la transition malienne, le Togo mènera une mission de bons offices entre le Mali et la Côte d’Ivoire, afin d’aider à la résolution de la question des militaires ivoiriens arrêtés il y a une dizaine de jours à l’aéroport de Bamako. L’annonce a été faite lundi, à l’issue de la nouvelle visite de travail effectuée par le ministre des affaires étrangères dans la capitale malienne. 

Je confirme que le Président Faure Gnassingbé a accepté la proposition faite par les autorités maliennes de conduire la facilitation entre le Mali et la Côte d’Ivoire en vue de la libération des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako”, a indiqué Robert Dussey, qui s’est tour à tour entretenu avec le Président de la Transition, Assimi Goita, et son homologue, Abdoulaye Diop. 

Rappelons qu’à l’issue de la dernière visite du chef de la diplomatie togolaise à Bamako, il a été convenu que le Togo abrite en septembre prochain les prochaines assises du Groupe de soutien à la transition au Mali.

Au Togo, les prix du carburant à la pompe connaissent de nouveau un ajustement à partir de ce mardi 19 juillet 2022, a annoncé lundi soir le ministère du commerce. Les nouveaux tarifs, revus à la hausse, s’expliquent surtout par la “hausse du prix du baril sur le marché international”, et la nécessité pour l’exécutif “d’assurer la continuité de l’approvisionnement du pays”. 

Dans le détail, le Super sans-plomb passe de 595 FCFA le litre à 700 FCFA, le pétrole lampant se vend désormais à 650 FCFA contre 550 FCFA auparavant. Le gasoil coûtera dès ce mardi 850 FCFA (contre 605 FCFA) et le mélange 2 temps, est dorénavant à 788 FCFA contre 690 FCFA. 

Le Gouvernement maintient ses subventions

Malgré le contexte, le gouvernement poursuit ses subventions. Ainsi, l'État déboursera 178 FCFA pour chaque litre de Super sans-plomb, (le prix réel étant de 878 FCFA), 160 FCFA par litre de pétrole et 233 FCFA par litre de gasoil. “Les détaillants sont invités au strict respect de ces nouveaux prix”, a appelé Kodjo Adedze, précisant que des “contrôles quotidiens seront effectués à cet effet sur tout le territoire”. 

Les nouveaux tarifs

Super Sans Plomb : 700 FCFA

Pétrole lampant : 650 FCFA

Gas Oil : 850 FCFA

Mélange 2 Temps : 788 FCFA

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Une délégation togolaise prend part au 17e Conclave Inde-Afrique du CII-Exim Bank à partir de mardi à New Delhi, en Inde. L’événement prévu pour deux jours vise à favoriser les investissements indiens en Afrique et au Togo. 

Le pays y sera représenté par le ministre de la promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor. Si la rencontre permet de présenter les projets prioritaires de la feuille de route quinquennale pour des partenariats stratégiques, elle constitue aussi une opportunité pour le secteur privé togolais qui pourra nouer des partenariats économiques et commerciaux.  

Initiée depuis 2005, le Conclave Inde-Afrique du CII-Exim Bank se focalise cette année sur les projets d'exportation, le commerce et les investissements.  

Quelques semaines après la clôture du recensement des Togolais de la diaspora, une nouvelle étape est franchie pour l’élection des délégués pays du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE). Le ministre chargé des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a officiellement lancé lundi le processus électoral. 

L’initiative qui vise à renouveler les instances du HCTE permet de “fédérer toutes les forces vives de la diaspora en une instance faîtière", explique le ministre. En effet, l’organe sert d’interface entre le Gouvernement et les Togolais de l’extérieur. Mis en place suite aux recommandations formulées par la diaspora à ses assises de 2014, il permet de suivre et de coordonner les actions de développement. 

Des innovations apportées au dispositif 

En se basant sur les enseignements tirés de la première mandature, des mesures sont prises pour améliorer le dispositif et renforcer son efficacité. Ainsi, le nombre des délégués pays est réduit de 77 à 48, “ à raison de 22 pour l’Afrique, 5 pour la zone Amérique-Caraïbes, 7 pour la zone Asie-Océanie et 14 pour l’Europe. Le but est d’avoir un groupe beaucoup plus resserré pour faciliter les interactions et les prises de décisions”, précise Robert Dussey. 

Comme il y a trois ans, le processus électoral se déroule “entièrement en ligne” sur le portail dédié et sera conduit par une commission indépendante. 

Pour rappel, le HCTE est un “organe consultatif de statut associatif, non partisan, non discriminatoire et à but non lucratif”. Le mandat de délégué pays est volontaire et bénévole.

L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) vient de lancer pour le compte de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) un appel à recrutement. Au total, 6961 postes d’agents d’appui temporaires sont à pourvoir, dans le cadre des prochaines consultations électorales. 

Dans les détails, sont recherchés 6400 opérateurs de saisie (OPS), 310 formateurs/agents techniques, 120 logisticiens, 64 administrateurs de base de données, 60 assistants comptables et financiers, 5 développeurs d’application et 2 administrateurs de réseaux locaux d’entreprise sont recherchés. 

Pour postuler, les candidats devront “exclusivement envoyer leurs dossiers de candidature par voie électronique” sur le portail internet de l’ANPE, au plus tard le 24 juillet prochain. Pour rappel, des élections régionales et législatives doivent se tenir en 2023.  

Un mois après la session écrite, les résultats du Baccalauréat 2022 seront officiellement proclamés le mercredi 20 juillet à partir de 7h30 GMT dans les différents centres d’écrit, a annoncé dimanche le ministre de l’enseignement supérieur via un communiqué.

Les épreuves orales d’admission sont quant à elles programmées le même jour à partir de 14h. 

En attendant les proclamations, les résultats pourront être consultés via SMS dès ce mardi à partir de 21h. 

En rappel, 74 305 candidats ont participé cette année à cet examen qui ouvre les portes de l’université. En 2021, le taux de réussite se situait autour de 69%.

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé vendredi un financement de 5 millions $, destiné à renforcer la souveraineté alimentaire du Togo, ainsi que la résilience des petits producteurs agricoles face aux effets de la guerre en Ukraine.

Concrètement, cet appui budgétaire, un don, permettra à 25 500 producteurs agricoles, dont 40% de femmes de recevoir 500 tonnes de semences certifiées climato-résilientes et 7700 tonnes d’engrais. Dans le même sens, les capacités de la Centrale d’approvisionnement et de gestion des intrants agricoles, de l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT), de l’Agence nationale de sécurité alimentaire (ANSAT) et du Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) seront renforcées.  

En tout, 120 000 personnes devraient ainsi voir leur sécurité alimentaire et nutritionnelle garantie via cet appui. Pour Wilfrid Abiola, le responsable pays de l’institution bancaire panafricaine, “la forte hausse des prix des engrais et la difficulté pour les petits producteurs vulnérables à s’en procurer sont de nature à faire chuter le taux d’utilisation des engrais et à altérer les prochaines productions agricoles”.

En rappel, la BAD a accordé il y a quelques mois un financement de 9,4 milliards FCFA pour la mise en œuvre de la feuille de route 2025.