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Au Togo, les ministères chargés de l’éducation, du commerce, et de la formation à la citoyenneté ont invité, via une note conjointe publiée le lundi 14 août dernier, les imprimeurs et éditeurs à imprimer sur les couvertures des cahiers et supports de note, des symboles de la République. 

Concrètement, les trois couplets de l’hymne national et la devise du Togo figureront sur la deuxième page de couverture, tandis que “la Marche Républicaine” et, en filigrane, le drapeau national, seront sur la troisième page de couverture, selon les indications. “Les imprimeurs veilleront à reproduire fidèlement les textes indiqués afin de ne pas tronquer le sens et d’éluder la diffusion de formulations inexactes”, ont précisé les ministres. 

L’objectif de cette démarche est de favoriser une meilleure appropriation des symboles et des emblèmes de la République par les populations, et surtout les jeunes, dans un contexte de consolidation du tissu social, de renforcement de l’Etat de droit et de promotion des valeurs de paix et de vivre-ensemble. 

Une copie des couplets de l'Hymne national et de la Marche Républicaine est mise à la disposition des éditeurs, auprès du ministère chargé de la formation à la citoyenneté.

Au Togo, les choses s’accélèrent en vue de l’opérationnalisation de l’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD), dédié aux énergies renouvelables. Une nouvelle étape a été franchie ce mercredi 16 août, avec la remise à Lomé des référentiels de métiers et de formation à l’Agence Education Développement (AED). 

Le document, conçu par la Synergie des Acteurs des Énergies renouvelables (SAER), un regroupement d’une trentaine d’entités, s’inscrit non seulement dans la logique non seulement de collaboration mise en place entre les IFAD et le secteur privé à travers le Conseil national du Patronat (CNP), mais aussi et surtout de concertation avec les professionnels des différents secteurs dans le pays. 

Concrètement, ces propositions de référentiels à élaborer les modules de formation au sein du futur IFAD, dont le chantier est presque à terme. 

La formation qui y sera dispensée sera en adéquation avec les besoins du monde du travail”, a assuré le président du CNP, Laurent Tamégnon. 

Pour le Directeur général de l’AED, Noupokou Dammipi, cette nouvelle étape s’inscrit dans le processus de création d'un IFAD, qui permet aux professionnels du métier concerné d’avoir un avis sur la formation. 

Pour rappel, à terme, une dizaine d’instituts sont prévus à terme sur tout le territoire national

Au Togo, comme chaque année, les activités de pêche ont officiellement cessé depuis le mardi 15 août sur le Lac Nangbéto. C’est parti pour trois mois de repos biologique, qui devraient faciliter le repeuplement du lac en ressources halieutiques, assurant ainsi sa durabilité.

Concrètement, il est interdit de pêcher, transporter ou vendre des produits issus de ce lac, au risque de s’exposer aux lois en vigueur.

Pour rappel, avec six pisciculteurs et environ 2000 pêcheurs, le Lac Nangbéto est l’un des principaux pourvoyeurs du secteur halieutique au Togo. L’instauration de meilleures pratiques de pêche et le déploiement de plusieurs initiatives par le gouvernement (plus de 300 millions FCFA d’investissement) ont notamment permis de booster sa production annuelle. 

La République de l’Ouganda a abrité du 07 au 10 août derniers, le deuxième sommet du Groupe des vingt-cinq pays africains producteurs de café (G25). Le Togo, représenté par le ministre du commerce, de l’industrie de la consommation locale, Kodjo Adedze, a activement pris part aux travaux. 

Concrètement, il s’agissait, pour le continent, de plancher sur une transformation de son secteur du café “par la valeur ajoutée”. 

Car, si selon les dernières statistiques, l’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café, sa production n’a contribué qu’à hauteur de 2,5 milliards $ à l’économie africaine en 2021. Ceci, alors que la valeur commerciale mondiale est estimée à 466 milliards $. 

Il faut revitaliser le café africain, pour créer une valeur ajoutée intégrale sur le produit au plan national et continental, par la transformation, la consommation domestique du café et se préparer aux opportunités qu’offrent les divers marchés, notamment celui de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)”, a appelé Kodjo Adedze, en exprimant la volonté du Togo de repenser le secteur. 

Au terme des assises, une déclaration finale a été signée par les chefs d’Etat et de Gouvernement présents ou représentés, avec un engagement de “soutenir davantage la recherche sur la valeur ajoutée du café pour permettre l’innovation et le développement de nouveaux produits, mais aussi d’accroître l’investissement dans la valorisation du café et de ses produits et promouvoir la consommation intérieure de café”. 

En outre, le G25 a convenu de “renforcer la formation professionnelle dans le domaine du café pour les jeunes et les femmes en vue de la création d’emplois et d’améliorer l’accès au financement pour les projets de valorisation du café à travers le cadre de l’Union Africaine et de la ZLECAf”.

Pour rappel, au Togo, la dernière campagne de production de café a enregistré une hausse de 55%

Les populations de la préfecture du Zio (Région Maritime) ont célébré ce weekend, l’apothéose de leur fête traditionnelle “Ayiza”, ou Fête du Haricot. La manifestation, placée sous le thème de « l’Unité dans la diversité et du développement harmonieux et participatif », s'est déroulée en présence de la Présidente de l’Assemblée nationale, représentant le chef de l’Etat, et de plusieurs membres du gouvernement. 

Organisée chaque année depuis plus d’un demi-siècle, Ayiza commémore l’exode du peuple éwé, l’importance de la culture du haricot dans le Zio, et sa diversité culturelle. 

La célébration a été marquée par une ferveur populaire, des danses folkloriques, une démonstration d’activités champêtres, des expositions de produits locaux, et une simulation de chasse. 

Le Togo a bouclé avec succès le vendredi 11 août dernier, une nouvelle sortie sur le marché financier régional. En quête de 35 milliards FCFA via une émission simultanée de BAT et d’OAT, le Trésor public a obtenu la confiance des investisseurs. 

En tout, un peu plus de 48 milliards FCFA de soumissions ont été recueillies de la part d’une trentaine de participants. Mais le pays, fidèle à sa stratégie de mobilisation, n'a retenu que 38 milliards. 

504 milliards récoltés depuis le 1er janvier

Si elle confirme une nouvelle fois l’appétit des investisseurs, cette levée de fonds permet au Togo de franchir la barre des 500 milliards FCFA. En effet, le pays cumule désormais 504 milliards FCFA de recettes mobilisées depuis le début de l’année. 

Pour rappel, la prévision annuelle est fixée à 574 milliards FCFA. 

Dix jours après une première rencontre, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao s’est de nouveau réunie jeudi 10 août à Abuja (Nigéria) en session extraordinaire. Les travaux, présidés par le Président nigérian Bola Tinubu, se sont déroulés en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

A l’ordre du jour, la situation politique au Niger et ses derniers développements. A l’issue de l’examen des différents rapports et des discussions, les leaders ouest-africains ont de nouveau condamné “la tentative de coup d’état et le maintien en détention illégale du Président Mohammed Bazoum, de sa famille et des membres de son gouvernement”.

Les chefs d’Etat ont en outre effectué l’activation “sans délai” de la Force en attente de la Cedeao et ordonné son déploiement “pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel en République du Niger”.

Du reste, l’Organisation a appelé l’Union Africaine à entériner l’ensemble des décisions prises concernant le pays. 

Au Togo, la situation économique poursuit son amélioration, dans un contexte mondial d’incertitudes. Le taux d’inflation a enregistré une baisse notable en un an, passant de 8,0% en mai 2022 à 5,8% à mai 2023, a annoncé en début de semaine le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya. 

Selon le ministre, qui s’exprimait lors de la seconde réunion de l’année entre le gouvernement et le secteur privé, cette réduction est principalement liée aux “bons résultats de la campagne agricole 2022-2023 et aux effets positifs des diverses mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la cherté de la vie”. 

Ces efforts, a-t-il ajouté, “se poursuivent pour rendre la vie plus soutenable pour nos concitoyens”. 

Par ailleurs, selon les données compilées par le ministère, “l’activité économique, comparée au premier trimestre de 2022, “est caractérisée par une évolution globalement satisfaisante”. 

Les principaux indicateurs sont notamment “le trafic total de passagers à l’aéroport de Lomé qui a progressé de 35,7%, une hausse du volume d’énergie électrique, moyenne tension et basse tension facturé de 38,7% et 10,0% respectivement, par rapport au premier trimestre 2022, ainsi que des performances satisfaisantes du Port autonome de Lomé”. 

Le Togo s’apprête à accueillir dans quelques mois, la Semaine africaine de la microfinance (SAM). L'événement, prévu du 16 au 20 octobre prochains, a officiellement lancé sa phase d’inscription, avec l’ouverture ce jeudi 10 août de la billetterie. 

Concrètement, la billetterie permet aux participants d’obtenir l’accréditation officielle des autorités togolaises, et une attestation de délivrance de visa permettant de faciliter les démarches de séjour. 

En outre, annonce le ministère de l'inclusion financière, une réduction est opérée sur les tarifs jusqu’au 15 septembre. 

Pour rappel, la Semaine africaine de la microfinance est une biennale de cinq jours lancée en 2013, et consacrée au développement de l’inclusion financière sur le continent. La dernière édition, organisée en 2021 à Kigali (Rwanda), a réuni quelque 700 participants. 

Lancé le 1er juillet dernier avec l’étape inaugurale de Notsè (Haho), le Salon de l’agroalimentaire et du financement agricole (SAFA) poursuit son périple. Les organisateurs de cette activité itinérante, à savoir la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa), ont posé leurs valises au cours des dernières semaines à Elavagnon (Est-Mono) et Sotouboua. 

Au menu, expositions et vente de produits locaux, mais aussi et surtout des sessions d’échanges avec les producteurs et acteurs locaux. Financement du secteur, appuis aux agriculteurs, facilitation des procédures, ou encore collaboration avec la PIA, ont notamment meublé les rencontres. 

La prochaine étape, annoncée pour les prochaines semaines, devrait être celle de Kétao, dans la Kara.