Dans un communiqué publié ce mardi 11 décembre 2018, la Présidence de l’Université de Kara annonce la fermeture de l’institution, et ce, jusqu’à nouvel ordre. « Les activités pédagogiques à l’Université de Kara sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, à compter de ce mardi 11 décembre 2018 à partir de 07 heures », indique précisément la note.
Cette décision intervient après les incidents survenus sur le campus les jours précédents, et au cours desquels « certains étudiants revendiquant le payement des arriérés de tranches d’allocations, de bourses et d’aides » se sont rendus coupables « d’actions violentes ».
La mesure se veut également un moyen de « préserver l’intégrité physique des personnes et des biens ». Toutefois, rassure l’institution, « la Présidence est en contact avec l’autorité ministérielle et la Direction des bourses et stages afin de permettre aux étudiants concernés de rentrer dans leurs droits dans le meilleur délai possible ».
Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi dernier la confection de nouvelles cartes nationales d’identités(CNI) au format CEDEAO, d’un coût de 460 milliards FCFA (796,6 millions $), d’ici la fin du premier semestre 2019.
« Les dispositions sont prises et je pense que si tout va bien, à la fin du premier semestre de l’année 2019, les premières cartes (nationales d’identités renouvelées) seront délivrées aux Ivoiriens », explique le directeur général de l’Office national d’identification (ONI), Diakalidia Konaté.
Poursuivant, il a indiqué que le comité de pilotage de ce projet faisait tout son possible pour mettre en place le nouveau système qui va générer les nouvelles cartes nationales d’identité au format CEDEAO et avec le numéro national d’identification (NNI).
Aussi, toujours selon Diakalidia Konaté, ces nouvelles cartes d’identités au format CEDEAO, sont « sans préjudice de la prise en compte des nouveaux majeurs dans le nouveau système ».
Par ailleurs, Diakalidia Konaté a également souligné que l’Etat ivoirien entend, à travers ce renouvellement, afficher sa volonté d’impulser la dynamique de la politique d’intégration de l’organisation régionale.
Notons que, ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gouvernance administrative et sécuritaire de la Côte d’Ivoire, « en vue d’améliorer de façon substantielle les conditions de vie de la population ».
Flore Kacou
Dans le cadre de la mise en application du projet de renforcement du système de santé et de réponse aux urgences épidémiologiques (PRSSE) de la Banque mondiale, le gouvernement ivoirien a procédé à la réhabilitation de 85 centres de santé, dont 60 en zone rurale et 25 autres en zone urbaine. Un projet qui s’élève à hauteur de 7 milliards FCFA (environ 12,14 millions $).
Hier, lundi, cette annonce du coordonnateur de l’Unité de coordination des projets santé de la Banque mondiale, Clovis Kouassi Konan, a été faite à l’occasion de la cérémonie de remise des clés du centre de santé à base communautaire d’Agouéto PK 18-carrefour.
Selon Clovis Kouassi Konan, ce projet vise à améliorer la fonctionnalité et la capacité de ces centres de santé afin d’offrir des services de bonne qualité aux populations et accroître ainsi l’offre de services de santé dans les districts ciblés.
Poursuivant, il explique que ces travaux de réhabilitation ont été accentués sur la construction de fosses septiques, la mise en œuvre des voiries et réseaux divers (VRD), le raccordement de certains centres de santé en eau potable ainsi que l’aménagement d’espaces verts et de la signalétique au sein des centres concernés.
« La réhabilitation de ces centres va impacter 1,3 million d’habitants, dont 60% en zone rurale ainsi que dans les quartiers économiquement faibles, à raison de 45 000 consultations par mois en moyenne », a-t-il renchéri.
De plus, Gaston Sorgho, directeur sectoriel santé, nutrition, population pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du groupe de la Banque mondiale, a affirmé que ce vaste projet n’aurait pas été possible sans l’aide de l’institution, tout en précisant que « la Banque mondiale est déterminée à aider les pays à se doter d’une couverture sanitaire universelle à l’horizon 2020 ».
Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé Eugène, a pour sa part indiqué que « le président de la République s’est engagé pour un montant de 800 milliards FCFA [environ 1,4 milliard $] dans le domaine de la santé sur la période 2018-2020. La réhabilitation des hôpitaux occupe une place importante dans le programme de mise à niveau qui concerne 365 structures sanitaires en vue de l’opérationnalisation effective de la couverture maladie universelle (CMU), à partir de janvier 2019 ».
Flore Kacou
Le Mali bénéficiera d’un nouveau financement de 43,85 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué un communiqué de l’institution publié lundi.
A travers ce nouveau décaissement effectué au titre d’une facilité élargie de crédit (FEC) accordé au pays, le FMI espère soutenir la poursuite des politiques de stabilisation macroéconomique et de réduction de la pauvreté, implémentées par le gouvernement malien.
« La performance économique du Mali durant le programme appuyé par la FEC a été globalement positive. La stabilité macroéconomique a été rétablie en dépit de conditions difficiles, marquées par une insécurité persistante, une volatilité des prix des produits de base et des conditions météorologiques défavorables.», s’est à cet effet, félicité Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI avant d’inviter les autorités à poursuivre leurs réformes.
Notons que le nouveau décaissement porte à 186,6 millions $, le montant total des décaissements effectués dans le cadre de l’accord FEC conclu avec le Mali.
Pour 2018, le fonds table sur une croissance économique à 5,1% pour le pays, et à 4,9% pour 2019.
Moutiou Adjibi Nourou
271 666 visiteurs ont été enregistrés à la 15ème Foire Internationale de Lomé, qui s’est achevée ce lundi 10 décembre 2018.
Selon Kuéku Banka Johnson, directeur du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), le bilan de cette édition est « satisfaisant ». L’année dernière, c’était 266 894 visiteurs qui avaient arpenté les allées du site.
Cette édition, lancée le 23 novembre avec le Burkina-Faso comme pays invité, a connu 975 exposants en tout, dont 220 venus de l’extérieur du Togo.
290 rencontres B to B se sont tenues entre les entreprises togolaises et étrangères et des promesses d’affaires ont été signées. « En termes de bilan, tout s’est bien passé. Les expositions ont été faites dans le temps et les visiteurs ont massivement fait le déplacement », s’est réjoui Kuéku Banka Johnson.
La 16ème édition se tiendra du 22 novembre au 09 décembre 2019.
Le ministère de la sécurité et de la protection civile a procédé, via un communiqué, à l’interdiction de l’accès au Grand Marché de Lomé, aux engins à 2 roues.
Selon le ministère, cette mesure s’explique par la nécessité de sécuriser le périmètre du site, victime ces dernières semaines de braquages ou d’agressions. En effet, le mode opératoire des auteurs des délits met en évidence l’utilisation de ces engins : « Certains individus arrivent avec des armes sur des motos », indique le Lieutenant-Colonel Akobi Mensah, Secrétaire général du ministère.
Et de poursuivre : « ils ont braqué et tué des citoyens, ce qui n’est pas acceptable. Il fallait prendre des mesures efficaces contre cela ».
La décision va également permettre aux forces de sécurité et aux secours, d’intervenir plus rapidement sur le site du marché en cas de sinistre ou de nécessité. Ce qui était difficile, du fait du stationnement anarchique des milliers d’engins partout à l’intérieur du marché.
Par le biais d’un arrêté interministériel, le ministère de l’économie et des finances a réduit le coût des opérations de transfert de propriété à un montant de 35 000 FCFA.
Selon le libellé, « il est institué un droit forfaitaire d'un montant de 35 000 FCFA, représentant les droits d'enregistrement et de timbres et les droits de la conservation foncière sur toutes les opérations de mutations totales (transferts de propriété) ».
La note précise également que toutes les dispositions antérieures contraires sont abrogées. Avant cette mesure, les coûts étaient de 9,3% de la valeur du terrain en 2017 et de 6,3% en 2018.
Outre cette réduction, d’autres mesures de simplification de procédures comme le dépôt des dossiers, la liquidation et le paiement des droits d’enregistrement ont été fusionnés et se font en un.
Ces réformes s’inscrivent dans la politique d’amélioration de l’environnement des affaires initiée par le gouvernement et qui a notamment permis au Togo de faire un bond de 19 places dans le récent rapport du Doing Business.
Le Conseil du Fonds Monétaire International (FMI) a autorisé ce lundi 10 décembre 2018, le décaissement d’une 4ème tranche de 34,9 millions de dollars, soit près de 20 milliards FCFA, en faveur du Togo.
Ce décaissement s’inscrit dans le cadre d’une Facilité de Crédit Elargie (FEC), un mécanisme qui prévoit de débloquer un total de 240 milliards FCFA sur 3 ans, afin de soutenir les réformes entreprises par le gouvernement et l’évolution du cadre macroéconomique.
« Le rendement du programme a été satisfaisant », indique l’institution basée à Washington, qui affirme également que « tous les critères de rendement quantitatifs et trois des cinq repères structurels ont été respectés ».
Cette nouvelle facilité « qui porte le total des décaissements depuis le début de l'accord à 100,68 millions de DTS (environ 139,5 millions de dollars) », va permettre au Togo de poursuivre les efforts entamés en vue de stimuler l’économie nationale.
Un atelier de validation du rapport provisoire de l’évaluation de l’aide budgétaire globale française (ABG) pour le financement du programme économique régional (PER) de l’Uemoa, s’est ouvert à Lomé ce lundi 10 décembre 2018.
La tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre de la 10ème réunion des Cellules Nationales de Suivi (CNS) du PER et de la 23ème réunion du Comité de Pilotage du même programme.
Il s’agit essentiellement, pour les experts, d’examiner et d’évaluer l’ABG, aide par laquelle la France soutient le PER, chaque année depuis 2005, à hauteur de 20 millions d’euros, soit 11,119 milliards FCFA.
Selon Badanam Patoki (photo), représentant du ministre de l’économie et des finances à l’ouverture des travaux, « de 2005 à 2013, plus de 160 millions d’euros, soit 118 milliards FCFA, ont été investis et ont permis d’impulser et de soutenir la mise en œuvre du PER avec un effet de levier considérable, démontrant le caractère stratégique de l’ABG dans la mise en œuvre du PER ».
Ce montant a servi principalement au financement de projets comme l’hydraulique villageoise, la lutte contre l’érosion côtière, la réalisation des postes de contrôle juxtaposés, des stations de pesage et des études routières.
Les résultats des travaux qui s’achèvent le 14 décembre, « serviront de base pour renforcer le plaidoyer de la Commission de l’UEMOA à l’endroit du Trésor Français pour la poursuite de l’ABG », a poursuivi le représentant du ministre.
Le Togo a un nouvel ambassadeur accrédité auprès de l’Autriche. Michel Dagoh a présenté vendredi 07 décembre dernier, ses lettres de créance au président autrichien, Alexander Van der Bellen, au cours d’une cérémonie à Vienne.
Les deux personnalités ont ensuite échangé autour de l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays, matérialisée il y a quelques semaines par l’accréditation au Togo d’un nouvel ambassadeur autrichien, Werner Senfter.
L’Autriche, qui assure actuellement la présidence du Conseil de l’Union Européenne, va organiser très prochainement un forum Afrique-Europe sur la coopération numérique.
En rappel, Michel Dagoh est également en poste à Berlin et à Moscou.