La reprise progressive de l’économie nigériane se confirme. Selon des chiffres dévoilés le 10 décembre par le Bureau national de la statistique (NBS), le produit intérieur brut (PIB) du pays le plus peuplé du continent a affiché une hausse de 1,81% au troisième trimestre 2018, comparativement à la même période de 2017.
L’économie nigériane avait déjà enregistré une croissance de 1,50%, au deuxième trimestre 2018 et de 1,95% durant le premier trimestre.
La hausse du PIB enregistrée durant le troisième trimestre 2018, découle essentiellement des bonnes performances du secteur non pétrolier, qui a progressé de 2,32%.
Le secteur pétrolier a, quant à lui, enregistré une contraction de 2,91% au troisième trimestre de l’année en cours, comparativement à la même période de l’année écoulée.
Largement dépendante des hydrocarbures, l'économie nigériane a commencé, l’an dernier, à sortir de la récession dans laquelle elle avait sombré en 2016, mais le rythme de la reprise demeure relativement lent.
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Le Bénin bénéficiera d’un financement de 22 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué un communiqué de l’institution, publié la semaine dernière.
Ce décaissement, qui s’inscrit dans le cadre d’une facilité élargie de crédit (FEC) de 154,2 millions $, accordé au pays en 2017, devrait permettre de soutenir le programme de réformes économiques et financières initié par le gouvernement, visant à préserver la stabilité macroéconomique et relever le niveau de vie des populations.
Saluant les récents efforts de l’Etat quant à la maîtrise des dépenses, les responsables de l’institution de Bretton Woods ont indiqué qu’il était essentiel de maintenir le déficit budgétaire du pays en dessous de 3%, afin d’assurer la viabilité de la dette.
« Les autorités doivent poursuivre leurs efforts d’allongement de la maturité moyenne de la dette et de réduction des charges d’intérêts. L’opération récente de reprofilage de la dette constitue un pas dans la bonne direction », a également rappelé Mitsuhiro Furusawa (photo), directeur général adjoint de l’institution.
Notons que ce nouveau décaissement porte à 88,1 millions $, le montant total des décaissements effectués au titre de l’accord FEC conclu avec le pays d’Afrique de l’ouest.
Moutiou Adjibi Nourou
Le gouvernement a offert en fin de semaine dernière un terrain de 12 hectares à l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme, destiné à la construction d’un campus ultra-moderne.
L’attribution de ce site, situé à Lomé, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de contribuer au rayonnement de l’école qui forme depuis 42 ans, des étudiants issus de 14 pays du continent. « Nous souhaitons participer au rayonnement de cette belle institution en lui donnant les moyens de son expansion », a déclaré Octave Nicoué Broohm (photo), le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Pour le Président du conseil d’administration de l’Ecole, Bruno Jean-Richard Itoua, « les dispositions nécessaires seront prises pour amorcer la démarche de mise en valeur et d’occupation de ce domaine appelé à abriter les nouvelles infrastructures à venir de notre institution commune ».
L’actuel campus, situé également à Lomé, accueille plus de 800 étudiants en gestion urbaine, d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
En rappel, les ministres des pays membres de l’Eamau se sont réunis à Lomé en fin de semaine dernière à la suite de la 36ème réunion du conseil d’Administration. De nouvelles orientations ont été décidées afin d’insuffler une nouvelle dynamique à l’institution, désormais présidée par le Bénin.
Près de 400 ingénieurs togolais et de la diaspora se sont réunis ces 07 et 08 décembre à Lomé, pour la 1ère édition de la journée nationale de l’ingénieur (JNI).
L’évènement, porté par l’Association des professionnels diplômés de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de l’Université de Lomé (APD/ENSI) était organisé sous le thème : « l’ingénieur dans le développement du Togo ».
Selon les organisateurs, l’objectif recherché est de susciter chez les ingénieurs, l’esprit d’appartenance à un corps professionnel, ceci afin de les inciter à la création de richesse et à l’innovation.
Le processus de la mise sur pied d’un ordre national professionnel des ingénieurs du Togo (ONPIT) est d’ailleurs en cours, et va permettre une meilleure réglementation et un encadrement de la profession.
Des conférences-débats et des expositions ont meublé ces deux jours d’activités.
Le parlement a donné ce jeudi 06 décembre 2018 son aval à la création des tribunaux commerciaux et des chambres commerciales.
La mise en place de ces juridictions est en droite ligne avec la politique du gouvernement, d’amélioration de l’environnement des affaires au Togo. Elle rejoint également les principes universels d’une justice de qualité et les règles édictées par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).
Les litiges entre les opérateurs économiques pourront désormais être traités par des juges commerciaux.
Ces Cours vont également permettre une meilleure gestion de l’exécution des contrats commerciaux, un des indicateurs-clés du Doing Business, dans lequel le Togo ambitionne de passer sous la barre des 100 grâce à ses réformes.
Réuni en conseil des ministres ce jeudi, le gouvernement s’est penché sur le projet d’ouverture de capital du holding Togolaise des communications électroniques (Togocom).
Ainsi, après avoir analysé et validé le dossier d’appel d’offres présenté par Cina Lawson, ministre des postes et de l’économie numérique, le Conseil a donné son feu vert pour l’organisation d’un appel d’offres international en vue de choisir un partenaire stratégique d’ici la fin du mois de mars 2019.
Pour l’exécutif, cette opération accélérera le développement et les investissements dans le secteur des télécommunications, offrant ainsi une meilleure qualité de service et des prix compétitifs, au bénéfice des populations et des entreprises, tout en soutenant la stratégie de développement.
L’un des chantiers phares de la nouvelle recrue sera d’accompagner « fortement » le groupe dans le développement de l’accès à l’internet très haut-débit d’ici 2020, grâce au développement de la 4G et de la fibre optique. Et, à terme, le hisser au rang des compagnies de référence dans la sous-région.
Réuni en conseil des ministres ce jeudi 06 décembre 2018, le gouvernement a adopté un projet de loi portant à 3, le nombre de communes de la Préfecture de Doufelgou, précédemment à 2.
Ce texte modifie l’ancienne loi datant du 29 juin 2017 qui créait les 116 communes actuelles et qui reposait sur le critère principal selon lequel, chaque préfecture devrait avoir au moins 2 communes.
Mais des contraintes, comme l’éloignement entre certaines communes, le relief ou encore des aspects sociologiques ou économiques, ont fait augmenter le nombre des communes dans certaines préfectures à 3 ou 4, voire plus, tel que Agoè-Nyivé qui en a 6 et Golfe qui en compte 7.
La préfecture de Doufelgou observant ces critères, elle bénéficie ainsi du relèvement du nombre de ses communes.
En rappel, la communalisation intégrale du territoire avait doté le Togo de 116 communes réparties dans les 5 Régions du pays : 16 pour les Savanes, 15 pour la Centrale, 21 pour la Kara, 32 pour les Plateaux et 32 également pour la Maritime.
Réuni en conseil des ministres ce jeudi 06 décembre 2018, le gouvernement a annoncé l’organisation d’un recensement général de la population et de l’habitat, et des enquêtes intercensitaires au Togo.
Ce 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) aura pour but de mettre à jour les données sur la démographie togolaise, les conditions d’habitat et d’actualiser les informations sur les populations urbaines, rurales et communales.
Il permettra au Togo de mettre à jour ces données statistiques, pour une mise en œuvre efficace des différents programmes et agendas nationaux (Processus de Décentralisation, PND, Agenda 2063 de l’UA, ODD).
Pour rappel, les données du dernier recensement général de la population togolaise (RGPH4) datent de 2010.
Après avoir été adopté le 12 octobre dernier en conseil des ministres, le projet de loi relatif à la cyber-sécurité et la lutte contre la cybercriminalité a été voté ce jeudi 06 décembre 2018, par le Parlement.
Le texte vise à doter le Togo, d’un arsenal juridique et institutionnel adéquat, à même de lui permettre d’assurer une prise en charge efficace de la question de la cyber-sécurité.
Le nouvel outil législatif balise la voie à la création d’une agence nationale de la cyber-sécurité. Cette structure aura entre autres prérogatives, de veiller à l’application effective des orientations et des mesures stratégiques et juridiques en la matière.
Il est également envisagé, la mise en place d’un fonds de souveraineté numérique, lequel sera destiné principalement au soutien à la cyber-sécurité et à la lutte contre la cybercriminalité.
Réuni ce jeudi 06 décembre 2018 au cours de la 7ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année, les députés ont adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de la zone de libre-échange continental africain (ZLEC).
L’accord, signé le 21 mars dernier à Kigali au Rwanda par 44 pays, vise à regrouper 55 Etats africains dans une zone commune de libre-échange. Ce qui facilitera l’élimination des droits de douane et favorisera l’augmentation du commerce intra-africain, jusque-là encore faible.
« Cette ratification permettra au Togo de profiter des opportunités qu’offre cette vaste zone commerciale en matière d’investissements et de libéralisation du commerce » a déclaré à l’issue du vote, le ministre du Commerce et du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki (photo).
Le Togo devient ainsi le 13ème Etat à ratifier l’accord.