Au Togo, le gouvernement poursuit la mise à jour du cadre du travail. Après avoir validé il y a quelques jours de nouvelles dispositions pour les syndicats, le droit de grève ou encore le service minimum, l’exécutif a adopté lundi deux nouveaux projets de décret, en application du nouveau code.
Le premier porte sur les conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail. Le texte, qui tient compte des évolutions technologiques ainsi que des conjonctures internationales de toute nature, détermine les principes, les conditions et modalités qui doivent régir ce mode de travail en République Togolaise. Des possibilités d’aménagements sont en outre précisées, “dans le cas où les circonstances l'exigent et que les moyens le permettent”.
Le second décret quant à lui, fixe les conditions de mise en œuvre du travail intérimaire. Le texte, qui donne une définition claire du contrat de travail intérimaire, prend en compte l’émergence et le développement des entreprises et structures d’intérim.
Pour le gouvernement, cette innovation dans le monde du travail togolais permettra de garantir aux employés, aux entreprises et aux sociétés d’intérim une protection juridique adéquate.
Au Togo, le code électoral s’apprête à subir une modification, dans le cadre des prochaines élections régionales. Le gouvernement a adopté un projet de loi dans ce sens ce lundi.
Le texte, qui fait suite à la reconnaissance il y a quelques jours des régions comme collectivités territoriales, doit permettre de baliser un peu plus la voie à ces échéances électorales prévues pour cette année.
Concrètement, la modification introduite définit la préfecture comme une circonscription électorale pour l’élection des conseillers régionaux. Le nombre de conseillers régionaux sera réparti par préfecture pour leur élection, et le nombre de suppléants est revu à la hausse.
Pour l’exécutif, cette modification garantira une meilleure représentativité des territoires de la région au sein du conseil régional.
En rappel, les élections régionales viendront parachever le processus de décentralisation entrepris depuis 2019.
Le Président de la République, Faure Gnassingbé a reçu ce lundi une délégation du royaume d’Arabie Saoudite, conduite par Ahmed Bin Abdul Aziz Kattan, Conseiller à la Cour royale et envoyé spécial du monarque saoudien. Ce dernier était porteur d’un message de Sa Majesté Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud.
Les échanges ont en outre porté sur les relations entre Riyad et Lomé, qui se renforcent un peu plus chaque jour. Ces dernières semaines, les rencontres diplomatiques et les visites de travail se sont succédées, et l’ouverture de l’ambassade du Togo dans le Royaume est bientôt actée.
Dernier fait majeur en date, Riyad s’est engagé il y a deux semaines à financer des projets de la feuille de route gouvernementale Togo 2025.
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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce lundi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de sujets dans plusieurs domaines parmi lesquels la gestion publique, les réformes politiques, la réforme du travail.
En vue de mieux organiser le cadre juridique et légal des futures élections régionales, le conseil des ministres que je préside ce jour, examinera un avant-projet de loi portant modification de certaines dispositions du code électoral. 1/4 pic.twitter.com/xgOfJETo1u
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) March 7, 2022
Au total, deux avant-projets de loi et deux avant-projets de décret ont été examinés et adoptés, tandis que deux communications ont été écoutées.
La capitale togolaise a été le cadre ce weekend d’un colloque international sur ‘la gestion des transitions politiques et le renforcement de la résilience face aux extrémismes violents’, dans la sous-région ouest-africaine. L’événement, présidé par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, était organisé par le Togo, en prélude à la conférence du mois prochain.
Je remercie au nom du Président @FEGnassingbe toutes les participantes et tous les participants au colloque de Lomé . Merci au @PnudTogo par le biais de @aliouMdia et son staff. Rendez vous le 21 avril pour la grande conférence. #sahel @antonioguterres @UN pic.twitter.com/YB0gYtvopa
— Robert Dussey (@rdussey) March 6, 2022
Réunis autour de la thématique, des experts et universitaires venus du continent et d’Europe, ainsi que des partenaires au développement, ont débattu lors de plusieurs panels. “La situation sécuritaire de l’Afrique de l’Ouest est plus que jamais préoccupante et le processus de pacification positive de la région est fortement contrarié aujourd’hui par l’action des groupes armés terroristes. La stabilité de l’Afrique de l’Ouest est mise à rude épreuve par un process de dynamitage des acquis normatifs, des processus politiques et démocratiques et surtout sécuritaires”, a souligné le chef de la diplomatie togolaise lors des travaux.
A l’issue des échanges, des recommandations ont été formulées, et consituent selon Robert Dussey, “de précieux apports qui serviront de bases aux travaux” des assises de Lomé, prévues pour le 21 avril.
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Le Togo dispose désormais de nouveaux comptes nationaux, couvrant la période 2007-2015 et élaborés suivant les nouvelles normes internationales. Des travaux de rétropolation, menés par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed), ont été publiés jeudi à Lomé.
Concrètement, la reprise des calculs de ces comptes fait suite au processus de migration vers le Système de Comptabilité Nationale (SCN) 2008, entrepris par le gouvernement, et qui a conduit au rebasage du PIB en 2020. Les comptes de la période 2007-2015 ayant été élaborés sous le SCN 1993, il était devenu impératif de les recalculer et de les mettre en cohérence avec les nouveaux standards.
“L’objectif du pays est de disposer d’une série de comptes annuels pour des analyses de structures de l’économie et pour la recherche”, a expliqué le ministre conseiller Simfeitchéou Pré.
Un mois après sa dernière opération en date, le Togo était de retour ce vendredi 04 mars sur le marché financier régional de l’Uemoa. Le Trésor avait en effet lancé un emprunt obligataire de maturité 15 ans, le second après celui de novembre dernier.
Au total, plus de 57 milliards FCFA ont été soumis par une trentaine d’investisseurs, soit un taux de couverture de 190%, informe l’Agence Umoa-Titres. Toutefois, le Trésor n’a retenu que 30 milliards, correspondant au montant recherché.
Nouveau succès donc pour le Togo qui, pour rappel, compte mobiliser 550 milliards FCFA en 2022 pour couvrir une partie des besoins de financements de son budget.
Sur le départ après trois années passées au Togo, l’ambassadeur des Etats Unis a exprimé jeudi sa fierté quant aux réalisations accomplies avec le gouvernement au profit des populations. Le diplomate était reçu par le Premier ministre.
“Au cours de mon séjour, le partenariat a été renforcé entre les deux pays. Je suis très fier des réussites accomplies au Togo. C’est un travail d’équipe”, a salué Eric Stromayer, louant notamment les efforts faits pour l’amélioration du climat des affaires et de l’inclusion sociale.
Arrivé au Togo en 2019, l’officiel américain a pesé dans le raffermissement de la coopération bilatérale entre Washington et Lomé. Sous son mandat, plus de 73 millions $ d’engagements ont été approuvés, dans plusieurs domaines.
Les candidats présélectionnés à l’issue de l’appel à recrutement de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) sont invités à un test écrit de recrutement le samedi 05 mars prochain, a annoncé l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).
La liste de ces candidats a été publiée depuis quelques jours sur les portails internet de l’ANPE et de la PIA. Le test se déroulera au Lycée de Tokoin I et II à Lomé.
Pour rappel, 1000 jeunes en tout ayant entre 18 et 30 ans et un niveau d’éducation compris entre la classe de 4ème et le diplôme du Baccalauréat, sont recherchés. Les nouvelles recrues travailleront au sein du nouveau parc textile de la plateforme.
Le Haut Conseil pour la Mer, la coordination du projet WACA-ResIP Togo et tous les acteurs opérant dans la gestion de la zone côtière se concertent depuis mercredi à Lomé. Objectif, créer une synergie en renforçant la collaboration, le dialogue et la complémentarité dans chacune des interventions.
Il s’agit également, selon les responsables, de mettre en place un cadre inclusif qui permettra de planifier conjointement les futures opérations destinées à préserver et valoriser l’espace côtier national. Le Togo possède en effet un littoral long de 50 km, “très sensible aux perturbations”, qu’elles soient naturelles (changement climatique) ou humaines (forte activité économique).
Du fait de l’érosion côtière (recul d’environ 2m chaque année), des inondations et de la pollution marine, de nombreux mécanismes ont été déployés par le gouvernement avec l’appui des partenaires. Si les efforts commencent à porter leurs fruits, les impacts restent limités, notamment en raison d’un manque de coordination et d’une cohérence des interventions.