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Au Togo, les deux principaux opérateurs de téléphonie mobile, Togo Cellulaire et Moov Africa Togo, s’ils se rejoignent sur quelques points, ne sont pas sur la même longueur d’ondes en termes de tarifs pratiqués sur les divers services. C’est ce que confirme une nouvelle étude comparative publiée par l’autorité de régulation du secteur (Arcep) ce jeudi. 

Selon le document, la filiale du groupe Togocom est “globalement plus chère sur les forfaits mobiles”, tandis que son principal concurrent Moov est plus onéreux sur le segment du transfert d’argent via mobile. L’analyse du régulateur a notamment porté sur les différents forfaits (data, mixte et voix) proposés par les deux compagnies ainsi que les offres de mobile money, en plein essor dans le pays depuis quelques années.

Il y a tout juste un mois, le gendarme des télécommunications au Togo avait publié une première analyse comparative, qui a révélé que les deux opérateurs nationaux étaient parmi les plus chers de l’Uemoa. De grands progrès restent à faire, avait-t-il noté, en invitant le duopole à “pratiquer des prix plus justes et raisonnables au bénéfice des consommateurs”.

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Au Togo, les projets financés dans le cadre du Programme Threshold du Millenium Challenge Account (MCA) devront forcément tenir compte de la préservation des écosystèmes. Un Système de gestion environnementale et sociale (SGES) a été validé dans cette logique mercredi à Lomé.

L’instauration de cet outil fait partie des termes de ce programme en vigueur depuis 2020 sur le territoire. De façon concrète, le système définit le cadre d’intervention des différentes activités prévues pour améliorer le foncier et les TICs, tout en minimisant les impacts environnementaux négatifs sur les populations. 

Pour le directeur de l’Agence nationale de la gestion de l’environnement (ANGE), qui suivra pour le gouvernement la mise en œuvre du cahier des charges, c’est une preuve supplémentaire que “le pays a opté pour le développement durable”. Cinq sites, retenus sur le territoire à raison d’un par région, abriteront les premiers projets pilotes de réforme foncière et de TICs. 

En rappel, le Programme Threshold, opérationnel au Togo depuis septembre 2021, vise à  contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie des populations. Doté d’une enveloppe de 20 milliards FCFA, il est coordonné par un Organisme, l’OMCA.

mercredi, 09 mars 2022 18:06

Togocom a une nouvelle image de marque

L’opérateur téléphonique Togocom dispose officiellement d’une nouvelle identité visuelle.  Le nouveau logo, présenté il y a quelques jours au public à Lomé, s’inspire du précédent et reprend les couleurs du drapeau national : vert, jaune et rouge sur fond blanc. 

Dénommée ‘La boucle’, la nouvelle évolution graphique veut, selon le top management, symboliser les liens et les valeurs qui unissent la marque à ses clients : “proximité, ambition, responsabilité et excellence”. Le slogan est également revu, passant de “Togocom change pour vous” à “Avancer. Pour vous. Pour tous.”.

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Depuis deux ans, nous n’avons qu’un seul crédo : avancer”, a déclaré le N°1 de l’opérateur, Paulin Alazard, dressant un premier bilan des activités de la société. 

Né de la fusion de Togocel et Togo Telecom, Togocom qui est passé depuis 2019 sous le contrôle du malgache Axian, demeure le leader du marché des télécoms dans le pays. En 2020, le Groupe a commencé à déployer sur le territoire, la technologie 5G.

Au Togo, le fonds français Muskoka, spécialisé en santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile ou encore celle des adolescents, devrait améliorer significativement ses indicateurs au cours des années à venir. Une réunion régionale se tient depuis lundi dans ce sens à Lomé. 

L’activité, qui regroupe quatre agences onusiennes basées sur le territoire (OMS, UNFPA, ONU Femmes et UNICEF), doit déboucher sur une harmonisation des activités du Fonds dans ses pays d’interventions. L’ambition est surtout de disposer de plans conjoints permettant d’améliorer les conditions des femmes enceintes et de réduire le taux de mortalité lors des accouchements.

En dix ans de mise en œuvre, le projet déployé en appui aux différentes initiatives gouvernementales, a permis au Togo d’améliorer fortement ses indicateurs, selon les conclusions de la mission de suivi réalisée l’an dernier.

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Pour la première fois de son histoire, le Togo recense les membres de sa diaspora disséminée dans le monde. Le ministre chargé des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a officiellement lancé mardi à Lomé cette opération.

Le projet, inscrit dans les priorités gouvernementales, vise à identifier les Togolais de la diaspora, “afin de mieux les connaître quantitativement et qualitativement et de maîtriser leur répartition dans le monde”, explique le ministre. L’ambition pour le Togo, poursuit-il, est de “se doter d’un centre de données robuste, performant et fiable permettant de disposer d’informations de qualité sur la diaspora sur lesquelles les pouvoirs publics peuvent s’appuyer pour initier des actions ciblées de nature à renforcer les contributions des Togolais de l’extérieur au processus de développement national”.

Car, s’il déploie depuis une décennie des mécanismes incitatifs à leur endroit pour une meilleure participation au développement national, l’exécutif est confronté à une absence de données fiables, rendant de ce fait “compliquée”, l’adaptation des politiques et initiatives. Autre facteur, “les récents événements en Ukraine et le besoin d’apporter la meilleure et rapide protection à nos compatriotes expliquent la nécessité de savoir où et combien ils sont”, souligne Robert Dussey.

En plus d’amplifier les différentes politiques publiques en la matière, les résultats de ce recensement serviront à compléter le prochain recensement général de la population (5ème RGPH), et “à dresser la cartographie des compétences, le répertoire des entrepreneurs et investisseurs issus de la diaspora, la plateforme de placement des Togolais de l’extérieur”. 

Deux plateformes web, ainsi que des comptes Telegram et WhatsApp sont mis à disposition pour les enrôlements.

A la date du 08 mars au Togo, plus aucun patient n’était recensé dans les structures de prises en charge du coronavirus sur le territoire, indiquent des données de la coordination de la riposte. 

Deux ans après la détection du tout premier cas de covid dans le pays, il s’agit d’une première. Si ces données ne signifient pas la fin de la pandémie au Togo, elles valident néanmoins une nouvelle fois la stratégie mise en place par le gouvernement depuis le début. 

En effet dès le 06 mars 2020, plusieurs décisions fortes ont été prises par l’exécutif avec l’appui du conseil scientifique, et de nombreuses mesures restrictives (allégées puis renforcées au gré des vagues de contamination) ont dû être instaurées : état d’urgence sanitaire, fermetures des frontières, couvre-feu, bouclages de localités, fermetures de lieux de culte ou de loisirs, masques obligatoires, limitations de rassemblements, de manifestations culturelles et sportives, instauration de jauges, quarantaines obligatoires, tests PCR, nouvelles procédures de voyage, vaccinations, etc. Des mesures saluées par la communauté internationale.

Si ces dernières ont impacté la croissance générée depuis plusieurs années, elles auront tout de même ouvert la voie à de nouvelles approches en termes de gouvernance au profit des populations. 

Deux ans après l’avènement de ce fléau qui a causé le décès de 272 personnes, la vie reprend progressivement son cours normal au Togo. Pour le gouvernement, il est nécessaire de capitaliser sur ces acquis, en restant vigilants et en poursuivant la vaccination.

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Au Togo, les femmes prennent de plus en plus d’initiatives entrepreneuriales. Depuis 2019, le nombre d’entreprises qu’elles ont créées a connu une hausse de 24%, selon les résultats d’une compilation réalisée avec des données du Centre de formalité des entreprises (CFE). 

Au total, 10 217 entités ont été portées par des femmes, sur les 37 784 dénombrées sur la période. Cette croissance peut s’expliquer notamment par les facilités qui leur sont accordées, par l’accès au crédit dont elles bénéficient et les programmes d’inclusion déployés à leur égard. 

Selon un rapport de la Banque mondiale sur le potentiel de l’entrepreneuriat féminin du continent, plus de 70% des femmes togolaises ayant sollicité un crédit pour leur entreprise l’ont obtenu. Loin devant des pays comme le Nigéria (60%) ou l’Afrique du Sud (45%). Autre performance notable soulignée par le document, le Togo est le seul pays de l’Uemoa où les micro-entreprises dirigées par les femmes génèrent plus de bénéfices que celles dirigées par les hommes.

Le marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) s’apprête à ouvrir ses portes dans deux semaines. Pour ce deuxième acte, 300 stands sont envisagés, a annoncé lundi le ministre en charge du secteur en conseil des ministres. 

Cette édition, reportée l’an dernier en raison de la situation sanitaire, se déroulera sous le thème ‘Entreprises artisanales et compétitivité’. Pour l’exécutif, il s’agit d’inciter les entreprises artisanales à se formaliser et à innover, afin d’augmenter à terme leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux. 

L’édition 2022 enregistrera la participation du Niger, en tant que ‘Pays invité d’Honneur’ et du Gabon en tant que ‘Pays invité spécial’. 

En 2019, 150 stands avaient été déployés, attirant plus de 150 000 personnes à Lomé.

En une décennie, l’Agence nationale du volontariat (ANVT) a mobilisé en tout 25 406 femmes. Ce chiffre, communiqué par l’institution mardi à la faveur de la célébration de la Journée du 08 mars, représente 52% de l’effectif total enregistré. 

Ces femmes volontaires ont été déployées dans les différentes formes de volontariat proposées par l’agence : Volontariat de compétence (VC), d’engagement citoyen (VEC), international (VI) et senior (VS). “A toutes ces femmes engagées sur toute l'étendue du territoire national, la nation toute entière est fière de vous. Battez-vous et ne lâchez rien pour atteindre vos visions”, a souhaité son n°1.

En rappel, l’ANVT est née en 2011 de la mutation du PROVONAT en agence, afin de participer à la réalisation des ambitions de développement du pays.

Le Togo célèbre ce mardi 08 mars, comme partout dans le monde, la Journée internationale des droits des femmes. Cet événement est chaque année l’opportunité non seulement de valoriser l’importance de la femme dans les sociétés, mais surtout de remettre sous les projecteurs les inégalités dont ces dernières sont victimes sur la planète.

Dans les administrations publiques, plusieurs activités sont initiées, et des réflexions menées. L’occasion pour des personnalités, membres du gouvernement, élus locaux d'adresser des vœux et des messages.

Faure Essozimna Gnassingbé : “J'invite tous les citoyens à s’engager pour bâtir une société égalitaire”  

Dans son traditionnel message de circonstance posté sur les réseaux sociaux, le Président de la République a réitéré sa détermination et celle du gouvernement “à maintenir les efforts pour garantir aux femmes un environnement propice à leur plein épanouissement”.

Le chef de l’Etat, distingué il y a quelques mois pour sa politique de promotion d’égalité et d’équité genre, en a profité pour lancer un appel : “J'invite tous les citoyens à s’engager pour bâtir une société égalitaire où hommes et femmes oeuvrent ensemble à l'essor de notre pays”.

Victoire Dogbé : “L’opportunité nous est donnée d’accomplir des choses extraordinaires”

Également très engagée sur les questions liées au genre, le Premier ministre a de nouveau salué “la forte représentativité des femmes dans les instances décisionnelles et leur pleine participation à la vie économique du Togo”.

L’opportunité nous est donnée d’accomplir des choses extraordinaires avec les femmes courageuses, travailleuses, déterminées et résilientes pour la transformation de notre pays. Saisissons-la !”, a notamment exhorté la cheffe du gouvernement. 

Sandra Johnson : “Où en sommes-nous aujourd’hui sur la question des droits des femmes ?”

C’est à travers une interrogation que la Secrétaire générale de la Présidence de la République a adressé son message de circonstance. 

Au fil du temps, la condition des femmes a subi un certain nombre de changements mais des inégalités demeurent”, a relevé la ministre, avant d’inviter tout un chacun à “faire sa part à travers des solutions durables pour un monde équitable, égalitaire et meilleur pour les générations futures”. 

Marguerite Essossimna Gnakade : “Hommage aux personnels militaires féminins des FAT” 

Alors que les Forces armées togolaises (FAT) viennent de bénéficier du fonds de l’initiative Elsie, en vue d’augmenter la participation des femmes dans ses rangs, le ministre des armées a choisi de rendre un hommage à toutes celles qui opèrent dans la Grande muette. 

Je salue le sacrifice et l’engagement patriotique des personnels militaires féminins des FAT. Pour une meilleure intégration genre, les Forces armées togolaises s’engagent”, a énoncé le ministre.  

Lidi Bessi-Kama : “A celle qui contribuent au rayonnement du sport togolais”

Quant à sa collègue des sports et des loisirs, la journée est l’occasion de rendre hommage à toutes les femmes togolaises, particulièrement “aux femmes sportives pour leur contribution à la redynamisation et au rayonnement du sport togolais”. 

Un message qui résonne encore plus, avec la qualification historique, il y a quelques semaines, de la sélection nationale féminine de football pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. 

Tous pour un monde de plus en plus égalitaire 

Au Mifa, à l’OTR, l’ITRA, l’ANPGF, l’ANVT et dans la plupart des agences gouvernementales, le mot d’ordre est le même, faire davantage en faveur des droits des femmes au Togo, pour un avenir durable.

Ces dernières années, le Togo a connu de réelles avancées sur la question, modernisation sa législation et prenant de plus en plus d’initiatives. En 2021, le pays était d’ailleurs le premier au monde où “les femmes sont aux commandes”, selon une infographie.

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