Deux ans après sa mise en route, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP-Togo) a enregistré des résultats encourageants. Au 31 décembre 2024, cette initiative financée par la Banque Mondiale a permis de toucher 509.438 personnes, dont 34% de femmes, sur un objectif final de 600.000 bénéficiaires.
Ces chiffres dévoilés lors de la revue à mi-parcours tenue du 20 au 24 janvier à Lomé illustrent les progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme. Cette rencontre, couplée à la 5ème mission d’appui, a été l'occasion d'identifier les défis rencontrés et d’ajuster les stratégies pour atteindre les objectifs fixés.
Les discussions ont également porté sur le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2025. Ainsi, pour cette année, les activités programmées devraient permettre de toucher environ 130.000 nouveaux bénéficiaires.
Pour rappel, le FSRP vise à accroître la productivité agricole et améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire. Le programme, financé à hauteur de 50 milliards FCFA, porte sur trois domaines d'intervention : l'investissement dans l'agriculture climato-intelligente au niveau des exploitations et des paysages ; la promotion d'un environnement favorable au développement de la chaîne de valeur et au commerce intrarégional ; et le renforcement de la capacité régionale à gérer les risques agricoles.
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Au Togo, le tout premier centre des maladies infectieuses (CMI) est opérationnel. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué le vendredi 24 janvier, une visite dans l’infrastructure implantée à Kara, à proximité de l’antenne locale de l’Institut national d'hygiène (INH).
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué, ce 24 janvier 2025 à Kara, une visite au premier Centre des maladies infectieuses (CMI) de notre pays, marquant ainsi l’opérationnalisation effective de cette infrastructure sanitaire, construite dans le cadre… pic.twitter.com/OulrPz8v1Y
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 26, 2025
Construit dans le cadre du Programme de renforcement du système sanitaire-santé reproductive et droits sexuels (PRSS-SRDS), le CMI de Kara est le fruit d’un financement du gouvernement appuyé par des partenaires internationaux en particulier l’Allemagne à travers la coopération allemande de développement (KfW) et Construction of Change (donateurs américains) à travers l’ONG Santé Intégrée. Il est doté d’une capacité de 43 lits, et est équipé d’outils de pointe.
Le Centre dispose notamment d’unités de dépistage, de stérilisation et de soins intensifs modernes pour les cas critiques, un service d’hospitalisation pour des prises en charge complexes, une pharmacie, un site de traitement de déchets médicaux, une morgue, ainsi que des services annexes cruciaux. En outre, un accent particulier est mis sur la santé des femmes, notamment enceintes et en âge de procréer.
Enfin, le CMI bénéficie d’une mutualisation des ressources humaines et matérielles avec l’INH, ce qui favorise une célérité dans le diagnostic des maladies infectieuses courantes, des maladies émergentes et ré-émergentes, qui nécessitent une confirmation biologique avant toute prise en charge adaptée.
Pour rappel, en dehors du CMI de Kara, le pays disposera de 09 centres de traitement des épidémies (CTE), répartis dans toutes les régions du pays. Ces infrastructures contribueront à renforcer le dispositif sanitaire national.
Deux stations de traitement de boues de vidange seront bientôt construites à Djagblé et Aképé (des localités situées respectivement au nord-ouest et au nord-est de Lomé). Un mémorandum d'entente a été signé dans ce sens le mercredi 22 janvier entre le ministère en charge de l'assainissement, celui de l'économie et des finances, et la société hongroise Pureco.
? Le Togo et la Hongrie unissent leurs forces pour améliorer l’assainissement du Grand Lomé ! Signature d’un MoU avec PURECO pour la construction de 2 stations de traitement de boues de vidange à Aképé et Djagblé. Un pas de plus vers un Togo plus propre !
— Mila AZIABLE (@MilaAziable) January 23, 2025
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Concrètement, Pureco, spécialisée dans le nettoyage écologique, prendra en charge la conception et la construction des deux stations. Ces infrastructures modernes, prévues dans le plan directeur d’assainissement du Grand Lomé, visent à améliorer la gestion des déchets liquides.
Les installations permettront un traitement efficace de ces déchets, réduisant ainsi les impacts environnementaux des activités humaines. L’objectif à terme est de réduire les risques sanitaires liés à l’accumulation des boues de vidange et renforcer les efforts d’assainissement du Grand Lomé.
Cette initiative vient s’ajouter à d’autres comme le Projet d’aménagement urbain du Togo (PAUT 2) qui vise également à améliorer le système d'assainissement de la ville de Lomé pour réduire les risques d'inondation.
Annoncée il y a quelques semaines, l’annexe de l’hôpital de référence Dogta-Lafiè à Kara se concrétise. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré l’infrastructure le vendredi 24 janvier.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé ce vendredi 24 janvier 2025 à l’inauguration de l’annexe de l’hôpital de référence de niveau 4, Dogta-Lafiè, symbole d’une volonté collective d’avancer vers un avenir plus sain.https://t.co/WNDU2zyPmx pic.twitter.com/R6myMPQcc8
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 25, 2025
Doté d’équipements de pointe pour des soins spécialisés, le centre réalisé par la CNSS offre des services d’imagerie et de radiologie médicale, d’hémodialyse, d’ophtalmologie et d’odonto-stomatologiques. Il facilitera notamment des diagnostics précis pour des pathologies complexes liées au cerveau, au cœur ou à la prostate. En outre, il dispose d’une radiographie numérisée consacrée aux examens spécifiques pour des pathologies cancéreuses ou des affections de l’abdomen et du petit bassin.
“La construction et l’équipement de ce centre à Kara, s’arriment parfaitement à l’atteinte de l’objectif de la couverture sanitaire universelle, une vision portée par le chef de l’État et qui est traduite dans la politique du gouvernement à travers la Feuille de route 2020-2025 et opérationnalisée. L’objectif est de permettre à tous les concitoyens, quels que soient leur condition ou leur lieu de résidence, d’accéder à des soins de santé de qualité, ici même au Togo, surtout au plus près de chez eux” a détaillé le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le Professeur Tchin Darre lors de la cérémonie.
Avec ce nouveau pôle sanitaire, le gouvernement marque un peu plus son engagement en faveur d’une santé pour tous, de qualité et proche des populations. Pour rappel, Dogta Lafiè dispose déjà d’une première annexe à Lomé.
Le peuple togolais a commémoré le vendredi 24 janvier, le 51ème anniversaire de l’attentat de Sarakawa. Comme chaque année, une cérémonie de recueillement et d’hommage aux victimes, présidée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est déroulée au mausolée, érigé sur les lieux du drame dans la préfecture de la Kozah.
Conformément à la tradition, un dépôt de gerbes a été effectué par le Président de la République, entouré du Premier ministre et du Président de l’Assemblée Nationale.
“La commémoration du 24 janvier, nous offre l’opportunité d’honorer la mémoire de nos compatriotes victimes de cette tragédie, tombés aux champs d’honneur. Ils sont morts dans la chair, mais, ils sont et demeurent vivants pour toujours dans la mémoire collective de la nation togolaise. A cet effet, nous leur rendons hommage pour leur sacrifice, qui rappelle à nous tous l’importance de la loyauté, du patriotisme, du respect des valeurs civiques et citoyennes, et du refus de la corruption à l’image du père de la Nation” a déclaré le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, le Colonel Hodabalo Awate dans son discours de circonstance.
Pour le Togo, Sarakawa est un symbole de la lutte pour l’émancipation économique et culturelle. Des cérémonies commémoratives se sont également déroulées à Lomé et dans les chefs-lieux des régions.
Le Togo a bouclé le vendredi 24 janvier une nouvelle sortie sur le marché financier de la sous-région. En quête de 20 milliards FCFA via une émission simultanée de bons (BAT) et d’obligations assimilables du trésor (OAT), le pays a finalement retenu 22 milliards FCFA.
Au total, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 46,8 milliards FCFA, soit 234,16 % de taux de couverture. Selon le rapport de l’opération, le pays a mobilisé 7 milliards FCFA sur les BAT émis sur une maturité de 364 jours avec des taux d'intérêts multiples et 15 milliards FCFA via les OAT rémunérées sur une maturité de 3 ans, au taux d'intérêt de 6,25 %.
Cette deuxième sortie porte à 44 milliards FCFA le montant total des emprunts réalisés par le Togo, sur un objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.
Le Comité de concertation État-secteur privé (CCESP) dispose désormais d’une représentation à Kara. Le ministre de l’économie et des finances, Essowè Georges Barcola, a procédé le jeudi 23 janvier à l’installation officielle de ce démembrement régional.
L’ouverture de cette représentation, qui s’inscrit dans le cadre de la décentralisation des activités du comité, vise à renforcer la collaboration entre l'État et les acteurs économiques de la région.
Concrètement, ce comité régional de concertation aura pour mission principale de promouvoir un dialogue public-privé effectif et permanent à l’échelle locale. Il devra en outre recueillir et examiner les préoccupations des entreprises de la région afin de leur apporter des solutions concrètes et adaptées aux réalités locales.
Pour l’exécutif, il s’agit d’une étape décisive dans la mise en œuvre des objectifs assignés au Comité à sa création en 2017 : enraciner la culture du dialogue, renforcer la confiance mutuelle entre acteurs publics et privés, favoriser des réflexions sur des sujets d’intérêt et être plus attentif aux préoccupations du secteur privé.
Les usagers de la Route Nationale N1 sur le tronçon Lomé-Davié sont appelés à la vigilance à partir de ce vendredi 24 au mardi 28 janvier prochain. Le trafic en partance de Lomé vers le nord sera en effet dévié au niveau de la passerelle d’Adétikopé sur la seconde chaussée du côté ouest, a annoncé jeudi le ministère des travaux publics et des infrastructures.
La mesure se justifie par le déroulement de travaux confortatifs sur la passerelle durant la période. Pour faciliter la progression des travaux et garantir la sécurité des usagers, des panneaux de signalisation seront installés sur le parcours.
Pour rappel, ces travaux confortatifs s’inscrivent dans la série de mesures immédiates prises par le gouvernement après l’effondrement d’un tablier de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo.
Quelques mois après avoir scellé un accord général de coopération, le Togo et le Grand-Duché du Luxembourg matérialisent leur partenariat. Le pays européen a officialisé en début de semaine des financements au profit de deux projets au titre de la coopération déléguée, le Projet de transformation digitale de l’économie togolaise (PRODIGIT) et le Projet de reconstitution des paysages forestiers et de bonne gouvernance dans le secteur forestier (Forests4Future).
L’annonce a été faite par le coordinateur de la coopération bilatérale du Luxembourg, Claude Jentgen, à la tête d’une délégation en mission de travail au Togo depuis le 19 janvier. Les nouveaux financements, d’une valeur globale de 11,8 millions d’euros (près de 8 milliards FCFA) octroyés sous forme de dons, permettront de poursuivre la mise en œuvre de ces deux projets, avec le concours de la GIZ.
Dr @SandraA_JOHNSON , ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, a reçu ce 21 janvier 2025, une délégation du Luxembourg conduite par Monsieur Claude Jentgen, Coordinateur de la coopération bilatérale au ministère des Affaires étrangères et européennes, de la… pic.twitter.com/kZvcaabkIq
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 23, 2025
D’autres financements estimés à 65,5 millions d’euros (environ 43 milliards FCFA) sont par ailleurs attendus dans le cadre de la coopération bilatérale directe. Ces ressources seront notamment affectées à la réalisation de plusieurs projets déjà identifiés dans divers secteurs : formation, environnement ou encore cybersécurité, entre autres.
Pour rappel, il y a un an, en mars 2024, les deux pays avaient signé à Lomé une lettre d’entente pour un renforcement de leur partenariat dans des domaines clés de développement comme l’éducation technique, la formation et l’insertion professionnelle, l’environnement et la réponse au changement climatique, la digitalisation, et la bonne gouvernance.
Le Togo, représenté par son ministre des sports et des loisirs, Lidi Bessi-Kama, a participé du 20 au 22 janvier aux travaux de la réunion interministérielle interrégionale à Banjul. Les travaux, présidés par le vice-président de la République de Gambie, Mohammed B.S. Jallow, étaient axés sur le thème : « Renforcer la gouvernance du sport en Afrique : favoriser la coopération interrégionale et la convergence pour les valeurs, l’éthique et l’intégrité du sport ».
Cette rencontre qui a réuni les ministres des sports d’Afrique et d’autres personnalités, visait à renforcer la coopération au niveau régional en matière de développement du sport. Les participants ont eu l'occasion d’échanger sur les enjeux liés à la gouvernance, à l’intégrité et à l’impact social du sport.
Intervenant lors d’un panel portant sur la promotion de la coopération interrégionale, la ministre a appelé au développement de partenariats sportifs internationaux et interrégionaux, notamment pour favoriser la formation des formateurs, le transfert de technologies et les échanges de bonnes pratiques. L’officielle a également mis l’accent sur la nécessité de lutter fermement contre le dopage.
Par ailleurs, Lidi Bessi-Kama a mis en avant les initiatives collaboratives entre le Togo et l’Unesco dans le cadre de la lutte contre le dopage et exhorté ses pairs à intensifier leurs efforts pour moderniser la gouvernance sportive.
« Je nous invite à ériger désormais le sport au rang des priorités nationales dans nos États respectifs, à poser les jalons de la modernisation de la gouvernance sportive, de la professionnalisation de nos disciplines sportives et de la compétitivité du sport en vue d’aboutir à l’émergence d’une économie sportive africaine forte, structurée et féconde », a indiqué la ministre.
À l’issue des travaux, les participants ont adopté un engagement africain visant à renforcer l’intégrité du sport.