Au Togo, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) apporte son soutien à la lutte pour la mobilité électrique. En effet, le pays a décroché un financement de 1,5 millions $ (plus de 860 millions FCFA).
L’initiative qui sera exécutée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) est cofinancée par le gouvernement à hauteur de 800 000 $ et bénéficie des contributions en nature évaluées à 340 000 $. Objectif: atténuer les émissions de gaz à effets de serre, favoriser la mise à l’échelle et la réplication de motos électriques.
Selon le rapport national d’inventaire de gaz à effet de serre, les émissions du secteur de l’énergie pour l’année 2018 proviennent à 56% du transport routier, soit 1471,58 gigagrammes de CO2. Ainsi, pendant quatre ans, le programme permettra d’arriver à un “système de transport intégré, durable et à faibles émissions surtout dans le transport”.
En rappel, ce projet vient s’ajouter à plusieurs autres déjà mis en œuvre au Togo pour mieux protéger l'environnement, dont l’assemblage des véhicules électriques sur place.
Le ministère de la sécurité a publié, il y a quelques jours, la liste des candidats retenus au concours des gardiens de la paix pour la Formation élémentaire toutes armes (FETTA). La première vague des candidats en lice est conviée samedi 10 septembre au Centre national d’instruction (CNI) de Kara.
Le communiqué du ministère précise que “toute recrue absente à cette date au CNI sera considérée comme démissionnaire”. La liste de cette première vague peut être consultée dans le Quotidien national, et la convocation de la deuxième se fera ultérieurement.
Au total, 2000 candidats sont retenus pour cette première phase.
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La sixième édition de la Semaine nationale du cinéma togolais (SNCT) a officiellement démarré mardi à Lomé. L’événement, lancé par le ministre de la culture, est axé autour du “Soutien à la création et à la production de l’industrie cinématographique et audiovisuelle” dans le pays.
Aujourd’hui 06 Septembre 2022, j’ai eu le plaisir de procéder au lancement de La Semaine Nationale du Cinéma à Canal Olympia Godopé, à Lomé.
— Kossi Gbényo Lamadokou (@GbenyoLamadokou) September 6, 2022
Placée sous le thème « Soutien à la création et à la production de l’industrie cinématographique et audiovisuelle au Togo »,
1/3#Team228 pic.twitter.com/jeQN35ttVb
Durant cinq jours (06 au 10 septembre), le 7ème art national et ses acteurs seront mis en avant à travers des projections gratuites à Lomé et à l’intérieur, des masterclass, un mini marché d’œuvres et un concours national doté de récompenses.
“C’est une opportunité de promouvoir le génie créateur de nos compatriotes en matière de cinématographie et de récompenser les meilleures d’entre ces œuvres ainsi que les acteurs majeurs du secteur”, a d’ailleurs indiqué Gbenyo Lamadokou lors de l’ouverture.
Au Togo, le secteur cinématographique fait depuis quelques années, l’objet d’une attention particulière du gouvernement qui ambitionne d’en faire un levier de création de richesses et d’emplois. Un Code du cinéma et de l’image animée a été adopté en 2021, et un Fonds national de soutien à l’industrie du secteur est en gestation.
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Au Togo, l’année académique 2022-2023 reprendra officiellement ce mois. Ainsi qu’institué depuis deux ans par le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, elle se fera en deux phases.
Une rentrée administrative et pédagogique est prévue pour le 19 septembre et la reprise effective des cours le 26 septembre.
La rentrée pédagogique concerne le personnel d’encadrement, les chefs d’établissements ou directeurs d’écoles, ainsi que les enseignants, et a notamment pour objectif de renforcer les capacités de ces derniers.
Pour rappel, l’année académique 2021-2022 s’est achevée le 15 juillet dernier, sur des notes encourageantes à tous les niveaux.
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La Représentation nationale a effectué mardi son retour à l’hémicycle, ouvrant ainsi les activités de la deuxième session ordinaire de l’année. L’événement, délocalisé à Kara et ouvert au public, a réuni en dehors des élus, les présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement et diverses autorités.
A l’agenda de cette session qui durera 04 mois, 28 projets de loi comprenant des lois ordinaires, des ratifications d’ordonnances prises par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et des projets de loi de ratification des conventions internationales.
“Cette session qui s’ouvre est également dite budgétaire en raison de la place importante qu’occupent l’étude et l’adoption du budget de l’année suivante. L’Assemblée nationale, en tant qu’instance représentative du peuple, exerce une prérogative constitutionnelle d’autorisation des dépenses de l’Etat à travers une analyse comparative et synthétique des besoins de la nation en lien avec les ressources disponibles. Outre la question prioritaire de la défense du territoire et de la sécurité de nos populations, les secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture ou les infrastructures feront l’objet de toute attention de la Représentation nationale”, a expliqué la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan dans son allocution d’ouverture.
@ParlementTogo renforce l'état d'#urgence #sécuritaire pour 6 mois dans la région des #Savanes. pic.twitter.com/uqQltgBsvq
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 6, 2022
A l’issue de cette première journée, un projet de loi a d’ores et déjà été adopté à l’unanimité par les députés : celui portant sur la prorogation pour six mois supplémentaires de l’état d’urgence sécuritaire dans la Région des Savanes.
Au Togo, en dépit des aléas climatiques et de la crise sanitaire, la campagne agricole 2021-2022 a enregistré de bons résultats en termes de céréales, notamment pour le maïs. D’après les statistiques récemment publiées par la Bceao via son rapport annuel 2021, 929 000 tonnes ont été ainsi produites.
Ces chiffres sont en hausse de 4,5% par rapport à ceux de l’année 2020 (885 000 tonnes) et 2019 (912 000 tonnes). D’autres principales cultures vivrières ont aussi connu une augmentation au cours de la même campagne, notamment le riz paddy (165 000 tonnes), l’igname (960 000), le manioc (1 204 000), le haricot et le niébé (211 000).
Ces résultats sont obtenus grâce aux mesures prises par l’exécutif pour accroître la production, dont la subvention des intrants agricoles.
Au Togo, l’état d’urgence sécuritaire instauré en juin dernier dans la Région des Savanes sera en vigueur pendant six mois supplémentaires. Les députés ont approuvé ce mardi à Kara la demande faite dans ce sens par le gouvernement, conformément aux dispositions constitutionnelles.
Objectif de cette prorogation : permettre au gouvernement de poursuivre les différentes actions entreprises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les différentes menaces, dans cette région où les attaques et les incursions se sont multipliées depuis la fin de l’année dernière.
L'état d'urgence sécuritaire permet en effet aux autorités (administratives notamment) de disposer de moyens allant au-delà des pouvoirs classiques pour protéger les populations, mais qui restent encadrés par les lois et règlements en vigueur.
Dans un message adressé au nom du gouvernement, le ministre de la sécurité et de la protection civile a rappelé les initiatives déployées depuis juin (plan d’urgence pour le renforcement de la résilience, sensibilisations entre autres) et invité les populations à poursuivre dans la dynamique de collaboration avec les forces de l’ordre.
En rappel, au Togo, la constitution autorise le Chef de l'Etat à décréter l'état d'urgence. Mais dès que sa durée excède trois mois, il revient à l'Assemblée nationale de se prononcer. Déclaré le 13 juin dernier, l’état d’urgence devait s’achever le 12 septembre.
Au Togo, la reprise pour le compte de l’année académique 2022-2023, aura lieu le lundi 19 septembre, comme initialement prévu. Aucun report n’a été officiellement décidé à ce propos
Des informations, parties d’un faux communiqué publié sur les réseaux sociaux, laissent entendre une modification des dates.
Il y a quelques jours, une autre fausse information, faisant état d’une distribution d’ordinateurs portables aux familles a également été démentie par le ministère des enseignements.
La capitale togolaise abritera ce mardi une nouvelle réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali). Cette rencontre, programmée en concertation avec l’Union Africaine, sera la seconde sur le sol togolais après celle de mars 2021.
A Lomé donc, pays africains et partenaires internationaux du Mali se concerteront à nouveau, et tenteront de mieux comprendre les derniers développements dans le pays, afin de mieux l’aider dans ses efforts vers un retour constitutionnel.
En images, l'audience accordée par le Président du Togo, S.E.M. Faure Essozima GNASSINGBÉ à la délégation ministérielle malienne, en prélude à la réunion du GST-Mali. @PresidenceTg @AbdoulayeDiop8 @PresidenceMali lien?? https://t.co/spLfzKPitX pic.twitter.com/c1nUaqvWWu
— Ministère des Affaires étrangères du Mali (@MaliMaeci) September 5, 2022
Lundi, en prélude à l’événement, le Président de la République a tour à tour reçu la délégation malienne conduite par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et le vice-premier ministre de la RDC, Lutundula Apala Pen’Apala Christophe.
Le Président de la République, @FEGnassingbe, a reçu, ce 05 septembre 2022, Monsieur @RDCongoMAE, vice Premier ministre, ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (#RDC). ➡️ https://t.co/lvL13YuhsN pic.twitter.com/i6313hwr9m
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 5, 2022
Les différents entretiens ont été l’occasion pour les émissaires de transmettre à Faure Gnassingbé, les félicitations de ses pairs Assimi Goita et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour ses initiatives diplomatiques et son implication dans les questions de paix et de stabilité sur le continent.
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Le Togo accueille à partir de ce lundi jusqu’au 7 septembre le lancement du Mois de l'amnistie en Afrique (MAA), pour la remise et la collecte des armes illicites. L’événement se situe dans le cadre de l’initiative “Faire taire les armes” du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA).
Le mois de l amnistie trouve son fondement dans le contexte sécuritaire africain où les conflits persistent malheureusement, alimentés par des facteurs multiformes et par la tendance des civils à acquérir des armes pour se protéger. @_AfricanUnion pic.twitter.com/mnjLjTqoP7
— Robert Dussey (@rdussey) September 5, 2022
En effet, depuis septembre 2021, une décision a été prise par le CPS permettant à un Etat membre sélectionné d’abriter le MAA pour une meilleure vulgarisation de ses objectifs et une large participation des populations. L’occasion permet d’encourager “les civils à remettre volontairement les armes illicites en leur possession sous réserve d'anonymat et d'immunité de poursuites”. Ainsi, les programmes initiés pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration sont présentés au grand public. Si plus de 40 millions d'armes illicites continuent de circuler sur le continent, elles sont à l’origine de plus 500 000 décès enregistrés chaque année.
Commémoré en septembre de chaque année, le Mois de l’amnistie en Afrique est déclaré par la Conférence de l’Union africaine jusqu’en 2030. Il s’aligne sur les mesures de la feuille de route principale de l’Union pour faire taire les armes en Afrique.
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