RTG

RTG

La Région de la Kara abrite depuis lundi, la dernière étape des fora des producteurs agricoles togolais (FOPAT). Si, comme lors des autres assises régionales, la transformation structurelle de l’agriculture nationale est au centre des activités, c’est également l’occasion d’effectuer un retour sur les grandes réalisations opérées dans cette région aux immenses potentialités.

Près de 3 milliards FCFA de financements accordés aux acteurs

Pour le compte de la nouvelle campagne agricole, ce sont près de 3 milliards FCFA en tout qui ont été alloués aux producteurs à titre d’avance par le gouvernement, via ses différents bras opérationnels. 

Ainsi, l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT) a octroyé 60 millions FCFA, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA) a débloqué 120 millions FCFA, et l’Agropole de Kara a alloué 504 millions FCFA. Pour sa part, le Fonds national de finance inclusive (FNFI) a octroyé 21 524 crédits aux producteurs, pour un montant de 1,8 milliard FCFA. 

Développement des infrastructures  

Dans le même temps, le développement des infrastructures de soutien se poursuit dans la région. 

Plus de 460 km de pistes rurales ont ainsi été aménagées par le ministère du désenclavement, afin de faciliter l’écoulement des produits et les déplacements internes. Également, 106 magasins de stockage et un agroparc sont en construction sur l’agropole, afin de mieux sécuriser les denrées et intensifier la promotion de l’agro-industrie.

38 000 hectares de terres ont d’ores et déjà été cartographiées dans trois préfectures (Dankpen, Bassar et Kozah), et 5 000 autres sécurisées par l’agropole dans la région. A cela, s’ajoutent les 5 200 hectares consolidés au profit des Zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP). 

A ce jour, indiquent les chiffres du ministère de tutelle, 71 Zaap ont été aménagées, dont 20 dans les 61 cantons sur les 76 que compte la région. 

Productions et revenus en hausse 

Résultat, la production agricole dans la région a sensiblement augmenté au cours des deux dernières années, passant notamment de 658 011 tonnes en 2021 à 680 602 tonnes en 2022. 

Dans le détail, il s’agit de 160 000 tonnes de céréales, 432 000 tonnes de tubercules et 87 000 tonnes de légumineuses et oléagineuses. 

Enfin, les revenus des producteurs accompagnés sur les Zaap ont connu une amélioration de 32 000 FCFA en moyenne, par rapport à ceux hors Zaap. 

Pour rappel, la région de la Kara, irriguée par trois rivières et dotée de deux barrages, est la principale zone de production cotonnière (30%) et de tubercules du pays. Elle est par ailleurs caractérisée par des productions végétales comme le riz, le sorgho, le mil, le sésame, le soja, l’anacarde, le karité, le niébé ou encore l’arachide.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 18 avril à Lomé, le ministre d’Etat du Sénégal, Dr Cheikh Kanté, envoyé spécial du président Macky Sall. L’émissaire était porteur d’un message de félicitations à l’endroit du chef de l’Etat, pour ses performances économiques, sociales et diplomatiques, mais également de condoléances du peuple sénégalais.

Le Président Macky Sall m’a demandé de signifier particulièrement à son homologue togolais, sa satisfaction et son admiration par rapport aux performances économiques et sociales qu’il est en train de réaliser. Le Togo est en métamorphose et vit le rythme d’un pays en marche vers l’émergence”, a indiqué l’officiel. 

Et de poursuivre : “Le Président Macky Sall salue le talent de diplomate caché du Président Faure Essozimna Gnassingbé, discret, efficace, disponible qu’il met toujours à la disposition de ses pairs pour une Afrique sécurisée, une Afrique de paix et une Afrique où il fait bon vivre”.

Lomé et Dakar entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération, matérialisées régulièrement par des échanges dans plusieurs domaines.

La capitale togolaise abrite cette semaine, un atelier des experts en réponse post-inondations de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l'Ouest (CEDEAO). L’activité présidée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, vise à réfléchir sur les mécanismes d’assistance aux victimes des inondations de 2022.

La rencontre qui regroupe des responsables de la protection civile de la région, les amènera aussi à trouver des solutions à la crise alimentaire et nutritionnelle. Il s’agira pour les participants d'identifier les priorités dans l’écart entre les secours d’urgence et le relèvement durable. En effet, ces inondations qui ont frappé plusieurs États membres de la Communauté l’année dernière, ont renforcé les difficultés des populations déjà confrontées à l’insécurité et aux crises alimentaires. 

Dans un premier temps, les participants se pencheront sur les conséquences engendrées par les inondations de 2022 et la stratégie à adopter par l’espace communautaire pour mieux accompagner les sinistrés. Dans un second temps, ils examineront les efforts de la Cedeao pour atténuer la crise alimentaire et nutritionnelle des populations, surtout chez les enfants.

D’après le bilan présenté, le Togo a enregistré l'année dernière, 5 décès, 17 blessés et 24 889 victimes, soit 6 717 ménages et plus de 2 098 hectares de cultures dévastées, des suites des pluies diluviennes.

Lire aussi:

Risque d’inondations : la protection civile se prépare

Quelques jours après son récent succès sur le marché financier régional, le Togo initie une nouvelle opération. Dans le viseur du trésor public, 30 milliards FCFA. 

L’opération qui sera bouclée le lundi 24 avril prochain, est une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT). Dans le détail, les BAT, d’une maturité de 182 jours, sont d’un nominal d’un million FCFA, assorti d’un taux d’intérêt multiple. Quant aux OAT, d’un nominal de 10 000 FCFA, elles sont respectivement émises sur 3 et 5 ans, avec des taux d’intérêt de 5,7% 6 %. 

Le Togo qui compte mobiliser 574 milliards FCFA cette année, a levé 113 milliards FCFA sur le marché marché financier régional, au premier trimestre 2023. 

Au Togo, le Port autonome de Lomé va renforcer ses actions en faveur de l’environnement. Cette année, la plateforme va consacrer 60 millions FCFA pour financer plusieurs activités dans le secteur. 

Le plan d’actions environnementales 2023 du port de Lomé dévoilé il y a quelques jours, vise à réduire l’impact environnemental généré par l’exploitation des services portuaires et la décarbonisation de l’infrastructure. Le plan sera aussi consacré à la salubrité du domaine public portuaire et des navires et permettra de gérer de façon durable les pollutions et les nuisances. L’enveloppe servira en outre à renforcer la sécurité et la santé des travailleurs. L’objectif est de “prendre en compte le problème environnemental, dans son ensemble, pour une meilleure gestion” de la plateforme portuaire, a déclaré le directeur général du PAL, le Contre-Amiral Fogan Kodjo Adégnon.  

Certifié ISO 14001 version 2015 pour l’environnement, le Port autonome de Lomé répondra via ce plan d’action, aux exigences imposées par cette norme et devrait être plus compétitif tout en gardant sa place de leader.

Lire aussi:

Trafic global, desserte, chiffres d’affaires..., au Port de Lomé, des voyants au vert depuis 2018

Quatre mois après l’approbation de son éligibilité au programme Compact, le Togo bénéficie de 12 millions $ de la Millenium Challenge Corporation (MCC). L’accord du Fonds de développement du Programme Compact a été signé vendredi 14 avril à Washington, en marge des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI)

L’accord a été signé entre le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya et le Vice-président des opérations du Compact, Cameron Alford. Les fonds permettront au pays de concevoir et formuler des projets qui seront ensuite financés par le Compact, le cas échéant. “Nous sommes conscients que cet accord nous appelle à multiplier les efforts et nous engage à formuler dans les plus brefs délais, les projets du Togo”, a déclaré le ministre. Pour le Compact, le Togo va accélérer l’accès à l’électricité pour tous, la digitalisation des services publics et l’accès à internet. 

En rappel, le Togo met actuellement en œuvre le programme Threshold, entré dans sa phase opérationnelle depuis septembre 2021 et doté d’un financement de 35 millions $. Il est notamment réalisé dans le domaine des TIC et du foncier.

Lire aussi:

MCC : à Washington, le Togo présente ses avancées dans le Threshold

Après les Savanes, la Maritime, les Plateaux et la Centrale, le Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) amorce sa dernière étape. Les activités de cette dernière phase ont été officiellement ouvertes ce lundi 17 avril à Kara.  

C’est parti pour quatre jours d’échanges avec les acteurs sur les défis et les perspectives du secteur. L'initiative permet aussi de dresser l’état des lieux et d’entretenir les producteurs sur la stratégie gouvernementale pour faire de l'agriculture un secteur porteur. Au programme, plusieurs activités connexes et la traditionnelle rencontre entre le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et les agriculteurs.

Pour rappel, le FOPAT sert de cadre d’échanges et d’écoute des acteurs agricoles sur la stratégie gouvernementale. 

Au Togo, la candidature de l’Université de Lomé (UL) a été retenue par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour abriter le prochain cycle du Cours régional de politique commerciale (CRPC). Le choix a été notifié à l’UL, jeudi 13 avril dernier. 

L’Université de Lomé a été sélectionnée parmi d’autres universités du continent à la suite d’une procédure rigoureuse. Elle s’est particulièrement démarquée par son “excellente proposition, très détaillée et très compétitive au niveau du prix”. En effet, le dossier de l’UL a été exhaustif, surtout au niveau de la qualité des infrastructures, des moyens de formation, du personnel administratif et du type de partenariat proposé.

Pour rappel, l’Université de Lomé a entrepris ces dernières années, plusieurs réformes dans le but d’améliorer la qualité de la formation et de s’ouvrir davantage à l’international.

Lire aussi:

Villes durables : le centre d’excellence régional bientôt érigé à l’Université de Lomé

Au Togo, les populations de l’extrême nord du pays, affectées par le débordement de la crise sécuritaire du Sahel dans la région des Savanes, bénéficient à nouveau de l’attention du gouvernement et des partenaires. Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies y a lancé la semaine dernière, la seconde phase de son projet d'assistance alimentaire. 

L’opération mise en œuvre en partenariat avec l’Agence nationale de protection civile (ANPC), grâce à un appui financier de l’Union Européenne à travers son département des actions d'aide humanitaire (ECHO), consiste en des transferts monétaires aux personnes ciblées. Ce qui leur permettra de se procurer elles-mêmes de la nourriture pour répondre à leurs besoins alimentaires et nutritionnels de base. 

Au total, plus de 30 000 personnes, forcées de fuir villages, biens et moyens de subsistance, bénéficieront de ces appuis, prévus jusqu’au 25 avril prochain. Du reste, précise l’organisme onusien, “les femmes enceintes et/ou allaitantes, les enfants de moins de deux ans, recevront un supplément d’aliment nutritif spécialisé et des conseils nutritionnels adaptés à leurs besoins, en plus des transferts monétaires”. 

Selon les experts du Programme, le débordement de la crise sécuritaire a affecté près de 60 000 personnes, parmi lesquelles plus de 27 000 personnes du Burkina Faso, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 32 000 Togolais contraints au déplacement interne.

Lire aussi:

Terrorisme : près de 4 000 personnes déplacées assistées au Togo depuis juin

Au Togo, des informations diffusées depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux font état de l’existence sur le marché togolais, de poissons avariés. Les auteurs reprochaient notamment aux Douanes Togolaises d’avoir laissé passer une cargaison de maquereaux impropres à la consommation, présentés comme étant à l’origine de décès. 

Le dimanche 16 avril, l’institution douanière a formellement démenti ces allégations sur les antennes de la Télévision Nationale (TVT), et apporté des clarifications. 

Nous n’avons pas du tout enregistré, que ce soit cette année ou l’année dernière, une cargaison de cette envergure au Port autonome de Lomé. Nous n’avons pas reçu de conteneurs de produits avariés au Togo”, a précisé d'entrée le Directeur des opérations douanières au niveau de la plateforme portuaire, le Colonel Akaya.   

Les faits ne se sont pas déroulés au Togo et les médias auraient été invités, comme cela se fait souvent”, a ajouté le responsable, avant de rappeler l’une des missions phares dévolues aux services douaniers : “Il s’agit de la sécurité. Cette mission est accomplie à travers tous les contrôles que nous effectuons au cordon douanier, afin de démasquer, constater et relever les envois à risque qui sont soumis à un traitement particulier”. 

L’importation des produits congelés, soumise à une autorisation officielle préalable 

En ce qui concerne l’importation des produits congelés dans le pays, les opérateurs économiques doivent disposer d’une autorisation préalable, accordée par le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage. 

Cette autorisation, explique le Colonel Akaya, tient compte “de la nature de la marchandise, du poids, des références du conteneur et le pays d’origine”.

En outre, “une fois la marchandise importée, une analyse est faite par les services vétérinaires pour constater si le produit est propre à la consommation, ce qui donne droit à un quitus ou un certificat vétérinaire qui permet aux douanes de procéder aux formalités”. 

En cas d’avarie, un protocole se met en place et implique plusieurs acteurs jusqu’à la destruction, sanctionnée par un procès-verbal”, a ajouté l’officier.

Plainte contre X    

La précision faite, l’Office Togolais des Recettes, organisme dont relèvent les Douanes, a annoncé avoir porté plainte contre X, afin que les auteurs de ces allégations répondent de leurs actes. 

Pour rappel, les autorités camerounaises ont annoncé début mars, la saisie et la destruction de 5.600 cartons, soit 5 tonnes de poissons avariés, saisis au Port autonome de Douala et impropres à la consommation.   

Intégralité de l’intervention