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Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé, président en exercice de la Cedeao, a reçu en audience jeudi, Aristides Gomes, premier ministre bissau-guinéen.

 Le dirigeant est venu l’informer de l’évolution des préparatifs des élections législatives bissau-guinéennes prévues pour novembre prochain.

A en croire le Chef de l’Etat, la Guinée-Bissau est sur la bonne voie pour une sortie pacifique de cette crise politique qui sévit depuis 2015. « Satisfait de mon entretien avec le Premier Ministre Bissau Guinéen M. Aristides Gomes que j’ai reçu en audience. Je salue l'esprit de consensus qui a prévalu à sa nomination au lendemain du sommet de la Cedeao », a souligné Faure Gnassingbé. Et d’ajouter : « Je demeure persuadé que le peuple frère de Guinée Bissau saura conduire la suite du processus politique à terme en vue d'élections législatives acceptées par tous ».

Pour rappel, par décret présidentiel le 17 avril 2018, José Mario Vaz, président de la République de Guinée-Bissau, nommait Aristides Gomes, comme Premier ministre de consensus. Une nomination qui a reçu la bénédiction des Chefs d’Etat et de gouvernement ayant pris part au sommet extraordinaire de la CEDEAO qui s’est tenu à Lomé en avril.

Le nouveau ministre bissau-guinéen a ainsi, non seulement la lourde mission de piloter l’équipe gouvernementale, mais également de mener les concertations pour parvenir à des élections acceptées de tous.

Au Togo, le ministère de l’Economie et des Finances a enregistré de nouvelles nominations. 

Ainsi, par décret pris en conseil des ministres, Sallah Ayaovi Soeké, Inspecteur Central du Trésor est nommé Inspecteur Général du Trésor.

Quant à Emegnimo Elonyo, Inspecteur Central du Trésor, il est promu au poste de Directeur Général Adjoint du Trésor et de la Comptabilité Publique.

La troisième nomination concerne Atekissim Alimondom, autrefois Inspecteur Central du Trésor. Il vient d'être porté au poste de Directeur du Trésor.

Ces nominations s’inscrivent dans la droite ligne de la réorganisation amorcée le 11 janvier 2018 au sein de ce ministère et qui s’est poursuivie le 07 mars 2018.

Le Conseil des Ministres, tenu le mercredi 30 mai 2018, a donné naissance à une nouvelle structure : l’Agence Education-Développement (AED). Le décret adopté porte création, attribution, organisation et fonctionnement de cette agence.

L’objectif poursuivi à travers la création de l’AED, souligne le gouvernement, « est de mettre en place un cadre permettant aux jeunes tout comme aux adultes de bénéficier de formations en alternance ou en continu, répondant aux besoins nationaux de développement ».

Pour rappel, le Chef de l’Etat, SEM Faure Gnassingbé avait, dans son adresse à la nation, annoncé la création de 10 instituts de formation pour l’Agro-Développement (IFAD) à l’horizon 2022 dans les filières professionnelles prioritaires. Ceci, afin d’accompagner les nouvelles orientations du secteur agricole.

Faut-il le souligner également, cette promesse se matérialise progressivement. D’abord par le lancement de la construction du premier Institut de Formation pour l’Agro-développement (IFAD), dédié à l’aquaculture, à Elavagnon, chef-lieu de la préfecture de l’Est-Mono (Région des Plateaux). Et ensuite, par la pose de la première pierre du second IFAD tourné vers l’élevage à Barkoissi, préfecture de l’Oti (Région des Savanes).

Le Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier (FCPF) alloue 2,93 millions $ au Togo dans le cadre de la mise en œuvre du processus REDD+. 

Ce processus visant à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, est un projet conçu pour permettre à la forêt, et aux arbres en général, de continuer à jouer leur rôle socio-économique et écologique.

La nouvelle enveloppe financière est une réponse favorable à une requête de financement additionnel introduite par le Togo lors de la 24è réunion du comité des participants (PC24) et de la 10è réunion de l’Assemblée des participants du fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), tenues au Laos en septembre 2017.

Ce nouveau financement devrait permettre au Togo de réaliser des études analytiques complémentaires et de développer des scénarios de référence. Une partie de ces fonds devraient, en outre, servir à réaliser un deuxième inventaire forestier national, en 2019, et à mettre en place un système national de surveillance des forêts et mesures de sauvegarde. 

Par ailleurs, il contribuera à renforcer l’inclusion sociale, les capacités de gestion du processus REDD+, la gouvernance et la participation accrue de la société civile, avec un accent particulier sur les groupes vulnérables.

Rappelons que le REDD+ a reçu un premier financement du FCPF et du gouvernement togolais, respectivement à hauteur de 3,8 millions $ et de 422 000 $. Il est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières à travers la Coordination Nationale REDD+.

 

Le Togo vient d’enregistrer un « nouveau vote de confiance » de ses pairs des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). A l’issue, mercredi 30 mai 2018, de la session des ministres des ACP, en prélude à la 43è Réunion du Conseil des Ministres ACP-UE qui débute dans la capitale togolaise ce jeudi 31 mai 2018, le pays a été porté à la présidence du groupe de négociations des ACP.

Ces négociations devront démarrer en août prochain, et ce pour 24 mois, et déboucher sur une nouvelle ère dans les relations ACP-UE. Robert Dussey, patron de la diplomatie togolaise déclare à cet effet : « A partir du mois d’août, le Togo va commencer les discussions au nom des 79 pays, avec l’UE, afin qu’après 2020, nous puissions arriver à un nouvel accord de partenariat ».

En effet, le Togo a la responsabilité de mener à bien ces discussions pendant deux ans avec les partenaires européens. Il s’agira d’abord pour SEM Faure Gnassingbé et son gouvernement, de régler certains problèmes internes à l’UA, notamment la tendance de certains Etats à vouloir se retirer des ACP, ainsi que certaines divergences de vue sur les thèmes de discussions.

Ensuite, d’étendre l’unité d’action aux Caraïbes et au Pacifique, avant de négocier en qualité de président du groupe des ACP, un nouvel accord avec le groupe des 27 de l’Union Européenne. Ce qui, somme toute, est un important défi à relever ; mais une mission dans les cordes du Togo car le pays dispose de ressources humaines qualifiées à cet effet, rassure Robert Dussey.

La construction du 4è Lac est achevée et le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, devrait l’inaugurer demain. Le N°1 togolais devrait être assisté, pour ce faire, de Neven Mimica, Commissaire européen à la Coopération Internationale et au Développement.

Au titre de ce projet, ont été construits des ouvrages d’assainissement et de drainage d’eaux pluviales dans la zone portuaire et ses quartiers environnants. Le tout représente  une capacité de rétention estimée à 300 000 m3, avec un réseau de canalisations de près de 40 km, composé notamment de canaux de décharge, de caniveaux rectangulaires et de canaux trapézoïdaux. 

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Ce dispositif est équipé d’un plan d’eau de 26 hectares qui permettra d’évacuer 780 000 m3. Selon Godfrey Kossi Ehli, coordonnateur du projet, il sagit de protéger les populations des zones concernées, des risques d’inondations en saison pluvieuse.

Le 4è Lac, notons-le, est une composante du PAUT 2 (Projet d’Aménagement Urbain du Togo, 2è phase); une initiative cofinancée par l’Etat togolais à concurrence de 7 milliards FCFA et l’Union Européenne à hauteur de 28,2 milliards FCFA.

Le mardi 29 mai 2018, Bernadette Essossimna Legzim-Balouki, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé (photo) a ouvert, dans la capitale togolaise, la 17è session ordinaire de la Chambre Consulaire Régionale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCR/UEMOA).

Selon elle, le Togo a « pris fait et cause pour l’intégration régionale, qui constitue la voie prioritaire vers le développement des pays ».

« Le Togo ne ménagera aucun effort dans le soutien de vos actions pour la promotion du secteur privé sous régional, qui est le moyen sûr de lutter contre la pauvreté et le chômage » a-t-elle ajouté.

Au cours de cette rencontre, les 56 élus consulaires devront renouveler le Bureau et les Commissions techniques.

Outre le renouvellement de ces instances, ils devront « examiner ensemble les questions liées à leurs finances, à leurs textes et à leur plan d’action », a déclaré Jean-Baptiste Satchivi, président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA.

Notons que la Chambre Consulaire Régionale est le lieu privilégié de dialogue entre l'UEMOA et les principaux opérateurs économiques.

En prélude à la session des ACP-UE qui s’ouvre demain, 31 mai 2018 dans la capitale togolaise, Robert Dussey, à l’ouverture hier de la 107è session du Conseil des Ministres du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), a souligné la nécessité pour les pays ACP de constituer un bloc uni face à l’Union Européenne.

Le patron de la diplomatie togolaise a en effet déclaré : « Nous devons aborder les futures négociations avec l’UE en tant que groupe uni, en tant que pôle de responsabilité collective soudé (…), en raison des spécificités propres à chaque ensemble continental ». Tout en reconnaissant des divergences internes, il exhorte les pays ACP à privilégier « le  sens de l’unité ».

Il a également relevé l’importance de redéfinir le partenariat avec l’Union Européenne, à l’expiration de l’Accord de Cotonou en 2020. L’enjeu, indique-t-il,  « c’est la guerre au manque de développement dans nos pays et à la pauvreté absolue, voire objective ».

De fait, déplore-t-il, « l’état du monde actuel, quasiment comparable à l’état de nature hobbesien, nuit au groupe des ACP et à leurs populations ». Selon Robert Dussey, les pays ACP doivent travailler à l’unisson pour changer cet état insoutenable. « Voilà ce qui doit être l’objet de ce cadre de coopération Sud-Sud que nous voulons et souhaitons », a-t-il fait observer.

Dans la perspective de la mise en œuvre du TIRSAL (Togo Incentive Based Risk Sharing for Agricultural Lending), les principaux acteurs du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche sont en session de formation durant trois jours à Lomé.

Ouverte le mardi 29 mai 2018, cette session de formation, qui s’articule autour du thème : « Stratégies et communication du TIRSAL, le mécanisme incitatif de finance agricole, fondé sur le partage des risques », vise à renforcer les capacités des acteurs togolais sur le projet.

« Aujourd’hui, on a rassemblé tous les directeurs et chefs de projets, qui vont bénéficier pendant trois (03) jours, de l’expertise nigériane …», a indiqué Col. Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Pour les experts nigérians, l’idée est de permettre aux acteurs du projet d’identifier les besoins des agriculteurs, d’envisager la meilleure manière de les aborder, d’examiner le message à leur servir et, surtout, la meilleure réponse à leurs attentes.

« A l’issue de cette formation, les participants iront sur le terrain pour former à leur tour, non seulement les agriculteurs, mais aussi les Ong, les banquiers, les courtiers, les collectivités locales qui gèrent le foncier, pour que tous ces acteurs s’approprient le TIRSAL », a déclaré Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

MTN Ghana, la filiale locale de l’opérateur de téléphonie mobile MTN Group va émettre une offre publique initiale en vue de son introduction sur le Ghana Stock Exchange (GSE), la principale place boursière du pays.

De sources médiatiques, l’opération devrait se dérouler au plus tard le 29 mai 2018. MTN Ghana mettra à la disposition des investisseurs près de 4,64 milliards d’actions ce qui représente 35 % de son capital. L’entreprise souhaite lever à travers cette introduction sur la bourse près de 754 millions $.

La société de téléphonie mobile affirme qu’elle a obtenu toutes les approbations réglementaires dans le cadre de cette opération. Rappelons qu’en 2015 le National Communications Authority (NCA), l’organisme public qui octroie les licences et autorisations pour l’exploitation des systèmes et services de communication avait demandé à l’opérateur d’ouvrir son capital aux investisseurs locaux.

L'ouverture du capital de MTN Ghana attire bien au-delà des frontières de ce pays. Des analystes cités par Bloomberg, estiment en effet, que plusieurs fonds d'investissement ciblant l'Afrique sont en rang de position pour venir tirer avantage de cette entreprise qui évolue aux premières lignes sur son marché avec une part de 55%, et dégage une rentabilité certaine.