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Ce jeudi 24 mai 2018, l’agence américaine de développement économique et d’assistance humanitaire USAID a lancé dans la capitale togolaise, un important projet régional dénommé : « Ending Aids in West Africa » (EAWA). Ce projet dont la finalité est de bouter le VIH/SIDA hors de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030, va coûter 10 milliards FCFA environ.

Son objectif est d’accompagner les efforts des gouvernements ouest africains dans l’atteinte des objectifs 90/90/90 à l’horizon 2020 dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA. Grâce à ce projet, 90% des personnes vivant avec le VIH devraient connaitre leur statut sérologique ; 90% des personnes infectées par le VIH et dépistées devraient recevoir un traitement antirétroviral durable ; et enfin 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral devraient avoir une suppression virale durable.

Le constat est en effet, qu’à ce jour, la région ouest africaine semble très éloignée de l’atteinte de ces objectifs fixés par l’ONUSIDA en 2014.

Le projet, pour être plus efficient, se décline en deux composantes essentielles que sont la mise en place des centres pour les populations clés et le développement des partenariats multiformes et multi-acteurs.

Selon David Gilmour, ambassadeur américain en République togolaise, EAWA vient renforcer et transformer la riposte au VIH/SIDA. Ceci au travers d’une technique de ciblage des couches où les taux de prévalence sont les plus élevés et en optimisant les chances pour les pays bénéficiaires du projet d’être au rendez-vous de 2020.

EAWA est mis en œuvre dans six pays dont le Togo (son siège régional), sur la période 2017 à 2022, par l’organisation internationale de santé publique FHI360.

La société américaine Bloomberg New Energy Finance (BNEF) qui aide les professionnels de l'énergie à analyser des niches d’investissements et à générer des opportunités, a dépêché une mission au Togo depuis ce 23 mai. 

Ce séjour de trois jours permettra à BNEF de recueillir des données dans le cadre de la réalisation de l’étude Climatescope 2018, un rapport annuel qui recense les opportunités d’investissement dans les énergies propres, notamment dans une centaine de pays. 

A cet effet, la BNEF a éclairé les autorités du secteur, les partenaires au développement, les membres du secteur privé et les représentants des ONG, sur le processus d’analyse du rapport. Des travaux qui devraient également leur permettre d’améliorer les mécanismes de transformation du secteur des énergies renouvelables pour attirer davantage d’investissements dans le secteur.

Il faut souligner que l’élaboration d’un rapport sur la situation du Togo gravitera autour de quatre critères. Il s’agit de

  • l’attractivité générale du secteur des renouvelables
  • les investissements en énergie propre et le financement du climat
  • les chaînes de valeur du secteur des énergies à faible teneur en carbone
  • et la gestion des questions liées aux gaz à effets de serre.

Mercredi, le conseil national du patronat du Togo (CNP-Togo) s’est doté d’un plan stratégique pour la période 2018-2022. D’une valeur de 5 milliards de FCFA, le plan qui a été soutenu financièrement par le Bureau international du travail (BIT), doit permettre de maximiser le potentiel de croissance des entreprises locales pour une prospérité durable tournée vers la compétitivité.

« Ma conviction est que ce plan stratégique doit permettre au CNP-Togo de jouer pleinement son rôle de développement dans l’environnement économique et social, de concert avec l’Etat, ses partenaires et tous les acteurs impliqués. », a commenté le président du patronat Laurent Coami Tamegnon. 

Ce plan, qui est au cœur de la stratégie de croissance du patronat, favorisera un meilleur accompagnement des entreprises togolaises sur les cinq prochaines années.

Mme Bernadette Legzim-Balouki, la ministre du commerce, a salué l’initiative et a appelé les différentes parties prenantes à veiller à sa concrétisation. Elle a d’ailleurs fait savoir que des mesures législatives et réglementaires doivent être prises pour rendre le secteur public plus efficace.

Le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé se rend ce jeudi à Libreville dans la capitale gabonaise, sur invitation de son homologue Ali Bongo Ondimba.

Dans le cadre de cette visite, les deux chefs d’Etat auront un tête-à-tête au cours duquel, ils se pencheront sur des sujets portant sur la coopération bilatérale et sud-sud. Seront également au menu des discussions, les stratégies de renforcement des relations entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Les deux personnalités, respectivement les présidents en exercice de la CEDEAO et de la CEEAC entretiennent d’excellentes relations et travaillent à renforcer les liens entre leurs peuples. De plus, ils s’impliquent fortement dans la résolution de différentes crises qui perturbent leurs sous-régions respectives.

Pour rappel, le 20 avril dernier, s’est tenue à Lomé une réunion de concertation Cedeao-Ceeac, en prélude à l’organisation d’un sommet conjoint entre les deux institutions d’intégration régionale, en juillet prochain dans la capitale togolaise. Une assise qui planchera sur la paix, la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. 

Conformément aux recommandations de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) et à celles de la Déclaration d’Addis-Abeba (DAAPD), le Togo a présenté un rapport quinquennal sur son plan d’action et de développement, en accord avec sa législation et ses priorités. C’était le mardi 22 mai 2018 à Lomé.

Le rapport de mise en œuvre de la CIPD, 25 ans après, et de la DAAPD, 5 ans après, a été commandité par le ministère de la Planification, avec le soutien du Fonds Mondial pour la Population.

Selon ce rapport, le Togo enregistre plusieurs avancées au niveau de la santé infanto-juvénile, grâce aux efforts du gouvernement togolais en vue d’améliorer le bien-être des populations en général et des couches les plus vulnérables en particulier.

Cependant, le document relève également des défis dans les domaines de la santé maternelle, de la protection sociale et de la contribution au système de santé. Ces défis, a indiqué Yao Kpogo, assistant au Cabinet d’Expertise en Recherche-Action (CERA) en charge de cette mission, portent en outre sur la disponibilité des données statistiques pour apprécier l’état de mise en œuvre des  différents engagements.

Etsri Homevor, Secrétaire Général du ministère de la Planification a, pour sa part, salué les avancées enregistrées et décliné les défis majeurs, notamment le renforcement des actions pertinentes dans divers domaines liés à la réalisation du dividende démographique.

Le document sera soumis fin mai à la Commission Economique pour l’Afrique, comme contribution du Togo à  l’élaboration  du rapport continental de la revue du  programme d’actions de la CIPD et des engagements de  la DAAPD. 

Les agropoles Vo-Zio et de la Kara, le parc industriel d’Adétikopé, le fonds de garantie agricole TIRSAL, le développement rural de la plaine de Djagblé, ou encore des projets dans le domaine de la santé maternelle et néonatale (SMN Muskoka Maritime et Plateaux), ont tous un point commun : ils font l’objet d’une attention particulière de la part de la Cellule Présidentielle d’Exécution et de Suivi (CPES).

Suite au constat qu’il subsiste des goulots d’étranglements empêchant une pleine atteinte des résultats escomptés, en lien avec les attentes importantes des populations, la CPES a été créée par Décret Présidentiel en novembre 2017. Son but est de répondre à un besoin de concrétiser la vision décrite dans le Plan National de Développement et ainsi accompagner une nouvelle étape dans la transformation économique de notre pays.

Cette cellule s’assure de l’obtention des résultats attendus des projets relevant des priorités présidentielles dans les délais impartis et avec le bon niveau de consommation de ressources.

Elle formalise des éléments de compte rendu et de communication autour des projets prioritaires et partage ces éléments avec la population, les parties prenantes et particulièrement les médias.

La Cellule a par ailleurs un lien avec l’ensemble des ministères et agences porteurs des projets qui seront identifiés comme étant prioritaires. Ce partenariat est essentiel pour la Cellule qui n’a pas pour mandat de faire à la place des ministères mais qui a pour mission de les aider à progresser dans les temps pour la réalisation des différents projets.

Elle est également soutenue par le cabinet Tony Blair Institute for Global Change (TBI), une organisation à but non lucratif qui a développé une approche innovante dans l’accompagnement des Etats pour l’accélération de leur développement économique. C’est dans ce cadre que le gouvernement lui a fait appel pour l’accompagner dans ses projets. Cet accompagnement se matérialise par le partage d’expérience ; la mobilisation d’outils et méthodes et la formation des analystes togolais qui appuieront le gouvernement sur trois axes majeurs : l’opérationnalisation de la CPES, la promotion des investissements et l’amélioration  du climat des affaires.

La Cellule est rattachée à la Présidence de la République et est placée sous la responsabilité d’un Coordonnateur National assisté d’une équipe de chargés de projets.

La Gambie pourrait bénéficier d’une enveloppe financière de 1,7 milliard $ de la part des donneurs internationaux, a indiqué mardi, l’agence de presse Bloomberg. Ce montant dont la mobilisation s’inscrit dans le cadre de la Conférence internationale pour la Gambie ayant lieu à Bruxelles, devrait permettre au pays de poursuivre sa « transition démocratique ».

Selon les informations révélées à l’issu de cette conférence qui a réuni plus de 40 pays et une dizaine d’organisations internationales, ce financement devrait s’échelonner sur trois années. A cet effet, 163,9 millions $ devraient être décaissés par l’Union Européenne pour « créer des opportunités en faveur du peuple gambien et renforcer davantage la démocratie ». Ce montant devrait s’ajouter aux 263,3 millions $ octroyés par l’institution à la Gambie, pour la période 2017-2020.

Rappelons qu’en 2017, le pays ouest-africain avait opéré un changement à la tête de son Etat, en portant au pouvoir l’actuel président Adama Barrow, face à l’ancien dictateur Yahya Jammeh.

En février dernier, le gouvernement avait déjà annoncé qu’il souhaitait mobiliser 2,4 milliards $ pour financer son plan de développement.

Moutiou Adjibi Nourou

Le Nigeria mettra sa première centrale nucléaire en service au cours de la prochaine décennie, a annoncé Simon Pesco Mallam, le directeur de la Commission nigériane de l’énergie atomique (Nigatom). « Nous avons une feuille de route qui prévoit que ce soit fait au milieu des années 2020. Nous espérons que la première infrastructure entamera sa phase d’exploitation commerciale et que trois centrales supplémentaires s’y ajouteront dans les 5 à 10 années suivantes.», a affirmé le responsable, rapporte The Guardian.

Le responsable a également rappelé que le Nigeria a un accord de développement nucléaire avec la Russie, mais qu’aucun contrat commercial n’avait encore été signé. Il dément ainsi la rumeur selon laquelle le pays aurait signé avec la Rosatom, la compagnie nucléaire russe, un accord de 20 milliards $. 

Selon M. Mallam, le nucléaire est l’une des solutions au déficit énergétique auquel fait face actuellement, le Nigeria. Mais dans le même temps, les experts sont plus réticents, affirmant qu’il n’a pas encore les moyens de mettre en place un tel projet. 

Gwladys Johnson Akinocho  

Le gouvernement fédéral du Nigeria a réussi à réhabiliter environ 80% des lignes de transmission et de distribution électriques endommagées par le groupe terroriste Boko Haram. Cette opération a été réalisée concomitamment par la Nigeria Delta Power Holding Company et la Transmission Company of Nigeria.

Selon Babatunde Fashola (photo), le ministre nigérian de l’Energie, les transmissions électriques des localités telles que Damboa, Madagali, Maiduguri, Damasak, Gombi, Mubi, Wukari, entres autres, qui ont été affectées par les insurrections ont été réparées et sont désormais fonctionnelles. 

Le coût de ces travaux de réhabilitation est estimé à environ 11 milliards de Nairas (plus de 30 millions $). Avec cette restauration de la fourniture électrique, le gouvernement espère booster la production agricole de la région, ce qui par ricochet participera à la réduction de l’inflation, notamment du coût des denrées alimentaires.

Gwladys Johnson Akinocho

Dix-neuf pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficieront d’un financement de 200 millions $ octroyé par la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’électrification hors-réseau (Ropeg).

Mis en œuvre par le Centre pour les énergies renouvelables et d’efficacité énergétique de la Cedeao (Ecreee), l’initiative permettra le déploiement de systèmes solaires photovoltaïques pour les ménages, les services publics et les infrastructures de production.

L’objectif final étant de permettre aux personnes vivant dans les localités les plus isolées d’avoir accès à des sources d’énergie propre. Sa mise en œuvre se fera en deux phases qui s’étendront sur cinq ans entre 2017 et 2022.

La première phase consistera à soutenir l’accélération du marché des installations solaires électriques. Elle dispose d’une allocation budgétaire de 60 millions $. La seconde dont le coût s’élèvera à 140 millions $, permettra de soutenir et de développer l’offre et la demande sur ces marchés solaires. Ses principaux bénéficiaires seront les importateurs, les distributeurs des matériels énergétiques solaires, ainsi que les utilisateurs finaux de ces équipements.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, le ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, a organisé un atelier de sensibilisation regroupant les entreprises privées, les institutions financières, des partenaires financiers et techniques, des institutions publiques et les acteurs de la société civile.

Les pays bénéficiaires du projet sont la Mauritanie, le Tchad, le République Centrafricaine, le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.

Gwladys Johnson Akinocho