L’apprentissage de l’orthographe chez les élèves devrait se consolider. Des instructions ont été données dans ce sens aux directeurs des écoles normales de formation des professeurs, inspecteurs, conseillers pédagogiques et chefs d'établissement par le ministre des enseignements primaire et secondaire à travers une note de service.
Concrètement, des dispositions d’ordre pédagogique seront prises pour renforcer toutes les activités qui concourent à la maîtrise de la langue. Ceci inclura par exemple, l’encouragement à la lecture des œuvres ou des textes qui serviront de supports pour développer les compétences en vocabulaire et en grammaire-conjugaison ainsi que l’introduction de méthodes d’apprentissage diversifiées, notamment les différentes formes de dictées (dictée progressive, dictée reconstituée, dictée à trous, dictée à pièges, dictée parlée ou commentée).
« La maîtrise de la langue par nos apprenants est un devoir qui incombe non seulement aux maîtres ou aux professeurs de Français, mais également à tous les enseignants, quelle que soit la matière apprise », a rappelé Dodzi Kokoroko avant de préciser que « désormais, les corrections des productions et les comptes rendus prendront en compte la forme et le fond des productions, quelle que soit la discipline ».
Cette décision fait suite à des fautes récurrentes constatées dans les productions écrites et orales des apprenants à tous les niveaux d’enseignement. Pour le gouvernement, l’objectif est de garantir une éducation de qualité.
Au Togo, les efforts en faveur d’une éducation inclusive, de qualité et équitable se confirment. Selon le dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim axé sur les besoins financiers de l’Afrique pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et des objectifs climatiques, le pays se classe dans le Top 5 des meilleurs pays du continent en la matière.
Le Rapport Financing Africa de la Fondation Mo Ibrahim sur la mise en œuvre de l'ODD 4 classe le Togo au deuxième rang en Afrique de l'ouest et dans le top 5 sur le continent africain.#ODD#Éducation#GouvTg pic.twitter.com/Xq8b7korJ5
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 3, 2024
Avec un score de 80,1 points (sur 100) sur cet indicateur, le Togo se classe 5ème au général, 2ème dans la sous-région juste derrière le Ghana, et 1er dans l’Uemoa.
Pour l’exécutif, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance des multiples actions engagées, afin d’améliorer significativement et durablement le secteur éducatif. Depuis plus d’une décennie, le pays s’est en effet lancé dans une série d’initiatives, aussi bien sur les plans infrastructurels, que pédagogiques et sociaux.
Depuis 2020, le budget alloué à l’éducation a ainsi connu une hausse de plus de 50%.
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La certification des produits dans le domaine agricole devrait connaître une amélioration. Une formation a commencé dans ce sens ce lundi 4 novembre à l'endroit des acteurs impliqués
La session est initiée par la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE), en collaboration avec le Comité togolais d'Agrément (COTAG). Pendant six jours, il s'agira de renforcer les connaissances des participants sur les procédures de validation des produits aux normes internationales et les méthodes d'échantillonnage selon le Niveau de Qualité Acceptable (NQA).
« Cette formation des acteurs de la certification va permettre de mettre en place le système de gestion de la sécurité sanitaire des aliments », a indiqué Koffivi Lakoussan, directeur général du COTAG, qui a invité les TPME (Très petites et moyennes entreprises) à adopter la certification, car « dans le contexte actuel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), c’est une obligation de se mettre aux normes pour pouvoir être compétitive sur le marché »
L'initiative bénéficie du soutien du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (FSRP Togo), financé par la Banque mondiale.
La capitale togolaise abrite depuis ce lundi 04 novembre, un atelier régional sur la gestion des interventions en cas d'événement de sécurité nucléaire dans les installations dédiées. L’activité, organisée conjointement par le gouvernement et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), réunit une trentaine de responsables de sécurité de centres nucléaires du continent et d’autres parties du monde.
Pendant cinq jours (jusqu’au 08 novembre), les travaux, conduits par des experts de l’Agence, doivent permettre d’améliorer la gestion des interventions, d’harmoniser les procédures, et de renforcer les mécanismes de coordination. Les assises de Lomé seront en outre, l’occasion de partager les expériences des divers Etats membres, et de s’inspirer des bonnes pratiques en la matière.
Pour le Togo, retenu pour abriter la rencontre, il s’agira de réitérer l’engagement du pays sur la question du nucléaire, et de rappeler les différentes initiatives prises depuis l’adhésion à l’AIEA en 2012.
“Les autorités togolaises sont conscientes que la responsabilité de la sécurité nucléaire incombe entièrement à l’État, qui doit assurer la sécurité des matières nucléaires et autres matières radioactives, ainsi que des installations et activités associées relevant de sa juridiction. Je suis convaincu qu’en faisant l’effort permanent d’allier la sécurité nucléaire avec la sûreté, nous pouvons continuer de bénéficier des nombreuses applications pacifiques du nucléaire dans les domaines médical, agricole, industriel, et énergétique, tout en protégeant notre société et notre environnement”, a d’ailleurs insisté le Secrétaire général du ministère de la santé et de l’hygiène publique, Kokou Wotobe, en lançant les travaux.
Pour rappel, depuis 2020, le Togo s’est doté d’une loi sur l’utilisation pacifique du nucléaire. En outre, le pays dispose d’une Autorité de sûreté et de sécurité (ANSSN), dont la mission est de contrôler toutes les activités liées à l'utilisation du nucléaire sur le territoire.
Le Togo dispose désormais d’un Plan d’action pays (PAP) en matière d’innovations et de recherche dans le domaine de l'éducation. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a en effet procédé à la validation de ce référentiel il y a quelques jours.
L’initiative soutenue par l’Union Européenne à travers la Facilité Régionale pour les Enseignants en Afrique (RFTA) vise à améliorer le système éducatif en renforçant les structures existantes et favorisant des pratiques éducatives innovantes. Concrètement, le plan repose sur trois principales composantes : le développement professionnel des enseignants, l’optimisation des ressources humaines et l'amélioration de la gouvernance des établissements scolaires. Le document prévoit également une collaboration entre les enseignants, les formateurs d’enseignants et les partenaires techniques et financiers en Afrique subsaharienne.
Ces dernières années, plusieurs actions fortes ont été engagées par le gouvernement dans le secteur de l’éducation. Entre autres, la hausse du budget alloué depuis 2020, l’instauration de la gratuité des frais d’inscription aux examens scolaires, le recrutement des enseignants et la construction des salles de classes.
Le Togo est désormais membre de la Conférence des présidents des assemblées législatives africaines (COSPAL). Le pays a officiellement rejoint il y a quelques jours l’organisation, à la faveur de la 2ème assemblée générale organisée fin septembre à Accra (Ghana).
Le Togo a rejoint la Conférence des Présidents des Assemblées Législatives Africaines #COSPAL, lors la 2ème Assemblée Générale de l'organisation tenue à Accra au Ghana du 26 au 27 octobre 2024. Mme @DossouMyriam, sixième Vice-présidente de l’Assemblée nationale, a pris part aux… pic.twitter.com/UtzUUJ0QiJ
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 1, 2024
L’assemblée nationale, représentée par sa sixième Vice-présidente, Myriam Dossou- d’Almeida, a signé l’acte au nom de Kodjo Adedze, marquant ainsi l’adhésion du pays. Avec cette entrée, le Togo qui renforce sa diplomatie parlementaire, pourra participer aux activités et aux délibérations de la Conférence.
La COSPAL a été créée en 2020 en tant que plateforme pour faciliter l’intensification des délibérations, de la collaboration et de la coopération entre les présidents des parlements et des assemblées nationales de toute l’Afrique. L’ambition est notamment de relever des défis communs, d’élaborer des stratégies conjointes et de mutualiser les actions. L’organisation est actuellement présidée par le Ghana.
La participation des établissements scolaires à la 19ème foire internationale de Lomé (FIL) sera mieux encadrée. A quelques semaines de l’ouverture du site, le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a dévoilé une série de mesures à observer, afin de mieux organiser le passage des élèves.
Concrètement, les établissements souhaitant faire participer leurs élèves à la Foire devront obtenir une autorisation préalable obligatoire du ministère. Également, ils devront impérativement collaborer avec l’une des neuf agences accréditées par le Centre des expositions et foires (CETEF Togo 2000) afin de faciliter leur participation, et faire appel à un transporteur accrédité.
Interdit aux élèves du préscolaire et du CP, pas de sortie le weekend
Par ailleurs, aucune sortie scolaire ne sera permise le week-end. Les visites des élèves étant désormais limitées aux jours ouvrables, sur une demi-journée, “toute participation à la Foire en dehors des jours de classe se fera sous la responsabilité exclusive des parents”, a précisé le ministère, qui a également mis en garde contre “toute inflation injustifiée des frais d’inscription liés à ces sorties”.
Concernant spécifiquement les élèves, chacun devra obtenir l’autorisation préalable de ses parents ou tuteurs légaux, être habillé en tenue scolaire et demeurer sous la supervision stricte des enseignants et guides désignés.
Enfin, les élèves du préscolaire et du CP1 ne sont pas autorisés à participer à cet événement forain, en raison de leur jeune âge. “Cette restriction est formelle et doit être strictement respectée par les responsables des établissements scolaires”, a insisté le ministère.
Pour rappel, les activités de la Foire se dérouleront du 22 novembre au 8 décembre 2024 sur le traditionnel site du CETEF.
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Au Togo, les efforts se poursuivent afin de rendre la procédure de délivrance du permis de construire plus accessible. Une rencontre a eu lieu dans ce sens le jeudi 31 octobre, réunissant les acteurs impliqués.
Concrètement, il s'agissait pour les participants de faire le point sur les étapes actuelles du processus, d'identifier les obstacles rencontrés et de proposer des actions concrètes pour simplifier les démarches administratives. Les discussions ont notamment porté sur l'allègement des documents requis et la réduction des délais de traitement des demandes.
La démarche, qui fait suite à l'effondrement d’un immeuble à Sagbado dans la commune Golfe 7, vise à renforcer la sécurité des constructions et à prévenir de tels accidents à l'avenir. « Il nous faut nous mobiliser afin de prévenir la survenue de tels sinistres. Face à cela, il est impérieux de mener des réflexions avec les différents acteurs impliqués dans la délivrance de permis de construire et de chercher des stratégies pour amener l’ensemble des concitoyens à mesurer l’importance de se conformer à la réglementation », avait indiqué le directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière, Edoh Komla.
Ces dernières années, plusieurs réformes ont été initiées afin d’assainir le secteur de l’habitat.
Au Togo, les dates des compétitions nationales de football pour la saison 2024-2025 sont connues. La première division (D1) débutera le 15 décembre 2024 et la deuxième (D2) le 12 janvier 2025.
L’annonce a été faite par la Fédération nationale de Football (FTF) qui fixe le budget total de la saison à 988 millions de FCFA. Si la D1 Lonato sera disputée par 14 clubs conformément au classement final de la saison précédente, la D2 regroupera 16.
En parallèle, la FTF a également validé des projets de convention de financement et un règlement pour l’utilisation des fonds alloués par les bénéficiaires, incluant les clubs, ligues et districts. L’objectif est de garantir une transparence financière et d’orienter les subventions vers des initiatives en lien avec les priorités.
Pour rappel, à l’issue des championnats, deux équipes seront reléguées en division inférieure.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le vendredi 1er novembre à Lomé, le président du conseil d’administration du réseau bancaire Afriland First Group, Paul Kammogne Fokam. Au cœur des échanges, l’ambition du groupe de créer au Togo, une nouvelle société régionale d’investissements.
La gouvernance économique du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé ne cesse d’attirer de nouveaux opérateurs économiques et investisseurs étrangers dans notre pays. Le chef de l’Etat a reçu dans cette dynamique, Dr Paul Kammogne Fokam, Président du Conseil… pic.twitter.com/RxfL7iQcDT
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 2, 2024
La nouvelle entité, qui devrait être dénommée ‘Afriland First Holding’ (AFH), couvrira toute l’Afrique de l’ouest, et sera destinée à prendre des participations dans les entreprises et autres projets d’investissement.
“Nous avons l’intention de créer un holding régional pour nos structures bancaires dans toute la sous-région. Le choix du Togo est motivé par la vision du Président de la République qui veut transformer son pays en un lieu où tout le monde peut créer sa propre richesse”, a notamment expliqué le fondateur du groupe à l’issue de son entretien.
Pour le Togo, déjà réputé pour son statut de place financière de premier plan dans la sous-région, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance. Basé à Genève (Suisse) depuis mars 2008, avec des filiales en France et en Chine, Afriland First Group est une initiative portée par des Africains.