Le secteur agricole togolais bénéficie d’un nouvel appui significatif. Le gouvernement, représenté par le ministre de l’économie et des finances, et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé mercredi 28 mai à Abidjan, deux accords de financement d’un montant cumulé de 38,90 millions de dollars US (environ 22,44 milliards FCFA), pour le développement d’infrastructures résilientes au climat dans les Zones spéciales de transformation agro-industrielle.
Le financement, paraphé en marge des assemblées annuelles de l’institution, est constitué d’un don de 16,73 milliards FCFA du Fonds vert pour le climat, administré par le groupe bancaire, et d’un prêt de 5,71 milliards FCFA de l’institution désormais présidée par le mauritanien Sidi Ould Tah. S’il marque une étape importante dans la coopération entre le Togo et la BAD, il s’agit surtout d’une première continentale. “Nous nous réjouissons d’avoir signé ces deux accords car il s’agit du premier financement du Fonds vert pour le climat destiné à soutenir la Zone spéciale de transformation agro-industrielle au Togo et même en Afrique. Il est opportun d’élargir notre soutien à la transformation du secteur agricole tout en tirant parti des technologies d’énergie renouvelable”, a d’ailleurs souligné la vice-présidente du Groupe bancaire chargée du Développement régional, de l'Intégration et de la Prestation de services, Nnenna Nwabufo.
L’aboutissement de ce projet du Fonds vert pour le climat est une nouvelle illustration de la volonté du pays de “promouvoir une croissance inclusive et durable, par la promotion d’une agriculture résiliente au changement climatique, conformément à la vision de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025”, a pour sa part affirmé Essowè Barcola.
Initialement fixées au 10 juillet, les prochaines élections municipales se tiendront une semaine plus tard, soit le jeudi 17 juillet 2025. Ce report, officialisé par un décret du Président du Conseil sur proposition de la CENI, fait suite aux sollicitations formulées récemment par les acteurs politiques.
Cette nouvelle convocation du corps électoral modifie légèrement le calendrier. Ainsi, la campagne électorale s’ouvrira désormais le mardi 1er juillet à 0 heure sur toute l’étendue du territoire national, et s’achèvera le mardi 15 juillet à 23h59. Quant aux forces de l’ordre qui seront déployées pour la sécurisation des opérations de vote, elles voteront par anticipation le lundi 14 juillet, soit trois jours avant le scrutin.
En outre, le nombre de conseillers municipaux et d’adjoints au maire à élire, modifié récemment à la faveur d’un nouveau décret, reste maintenu à son niveau initial de 1527 personnes, conformément aux dispositions légales de 2018.
Les dispositions du 21 mai dernier fixant ce nombre à 1667, entreront en vigueur à compter des élections municipales suivant celles de 2025, a précisé le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, Hodabalo Awate.
Le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement togolais ont trouvé un accord au niveau des services dans le cadre de la deuxième revue du programme économique soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC). Cet accord technique, conclu après des échanges à Lomé et à Washington, ouvre la voie à un nouveau décaissement de 44 millions de droits de tirage spéciaux (DTS), soit environ 58,4 millions de dollars, sous réserve de validation par le conseil d’administration du FMI.
Mis en place en mars 2024, le programme vise à renforcer la soutenabilité de la dette, appuyer une croissance inclusive et accélérer les réformes structurelles. Le FMI salue la résilience de l’économie togolaise, dont la croissance est estimée à 5,3 % en 2024, avec une projection à 5,2 % pour 2025. L’inflation a reculé à 2,6 % en avril 2025, contre plus de 7 % deux ans plus tôt.
Tous les critères de performance ont été atteints à l’exception de celui lié à l’équilibre budgétaire. Selon le FMI, des dépenses imprévues, liées notamment à des aides d’urgence en réponse aux inondations et à des subventions agricoles, ont entraîné une accumulation de dette plus rapide que prévue.
Malgré cela, l’institution reconnaît les avancées réalisées, notamment le renforcement de l’analyse des risques budgétaires et la recapitalisation de la dernière banque publique. Une réforme du cadre des marchés publics est en cours, avec l’engagement de publier les bénéficiaires effectifs. Un audit de gouvernance commandé par les autorités togolaises est également en préparation. La prochaine revue du programme est prévue pour le second semestre 2025.
Une délégation du ministère du Commerce, conduite par le ministre délégué Hounake Kossivi, a effectué mercredi 28 mai, une visite dans les locaux de la société Facam Stairway. Une unité spécialisée dans la production de rubans adhésifs et de produits hygiéniques.
La visite s'inscrit dans la dynamique de promotion du Made in Togo et de l’accompagnement des entreprises locales engagées dans la transformation industrielle. Elle a permis à la délégation d’apprécier les efforts de cette jeune entreprise en matière de production locale et d’innovation industrielle.
Créée en 2023, Facam Stairway développe progressivement ses activités dans la fabrication de produits de première nécessité. Dans son usine multifonctionnelle implantée dans le Grand Lomé (Baguida), elle fabrique des couches pour bébés, des serviettes hygiéniques, du papier toilette et divers articles en papier, contribuant ainsi à réduire les importations dans ce secteur.
« Nous avons vu une organisation qui respecte les normes environnementales et produit des articles de très bonne qualité. Même l’emballage témoigne d’un concept bien pensé. Facam Stairway incarne le type d’entreprise que nous devons promouvoir au Togo », a indiqué le ministre délégué Hounake Kossivi.
Outre la production, Facam Stairway entend jouer un rôle dans la formation professionnelle. Dès septembre prochain, l’entreprise prévoit l’ouverture d’un centre de formation gratuit destiné aux jeunes. « Nous voulons non seulement industrialiser localement la fabrication de ces produits, mais aussi former les jeunes et créer des emplois durables », a souligné Carlos Attivi, directeur général de Facam Stairway.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a participé mercredi 28 mai à Lagos (Nigéria), à la cérémonie commémorative du cinquantenaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). L’événement, placé sous le thème “Plus forts ensemble pour un avenir meilleur”, a réuni des dirigeants des pays membres de l’organisation, ainsi que des personnalités politiques, diplomatiques et économiques du continent, autour du leader nigérian Bola Tinubu, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation.
Ce 28 mai 2025, le Président du Conseil SEM @FEGnassingbe prend part à la célébration des 50 ans de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (@ecowas_cedeao) à #Lagos, au #Nigeria. Depuis 1975, la #CEDEAO incarne l’ambition d’une Afrique de l’Ouest solidaire,… pic.twitter.com/wWIuJcg7jB
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) May 28, 2025
Membre fondateur et actif de la Communauté, le Togo, représenté par le Président du Conseil, a ainsi pris part à toutes les activités de cette cérémonie commémorative, notamment la réactualisation symbolique de la signature du Traité de la Cedeao à l’Institut nigérian des affaires internationales (NIIA), lieu où a été signé le 28 mai 1975, l’acte constitutif.
Pour le Togo qui abrite plusieurs institutions et entités de la Communauté (la Banque d’investissement et de développement (BIDC), l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA), la Carte brune et l’Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures), la célébration du jubilé d’or est l’occasion de faire le bilan, d’évaluer les progrès accomplis et d’en tirer les enseignements.
Mercredi à Lomé, une conférence publique a été organisée, mettant en lumière le rêve et la philosophie des pères fondateurs de la Communauté, et le rôle joué par le Père de la Nation, Gnassingbé Eyadema dans ce sens.
Depuis l’an dernier, le Togo consacre un agenda aux Très petites et moyennes entreprises (TPME). C’est dans cette optique que la 2ème édition de la Semaine nationale des TPME a officiellement été lancée le mardi 27 mai à Lomé.
L'événement, prévu jusqu’au 5 juin dans plusieurs villes du pays, est placé sous le thème : « Développement et compétitivité des TPME togolaises : construire des solutions pour une croissance durable ». Il s'agit d’un cadre de concertation réunissant les entrepreneurs, les partenaires techniques et financiers ainsi que les institutions engagées dans le développement du secteur.
« C’est vrai qu’en tant que gouvernement, nous pouvons faire des choses, mais nous ne pouvons faire que ce qui correspond aux besoins que vous-mêmes identifiez et exprimez », a souligné la ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mazamesso Assih.
Pour cette édition, plusieurs ateliers thématiques, tables rondes et communications techniques sont prévus. La caravane de la Semaine nationale des TPME, après Lomé, marquera des étapes à Tsévié (région Maritime) les 29 et 30 mai, Atakpamé (région des Plateaux) les 1ᵉʳ et 2 juin, Sokodé (région Centrale) les 3 et 4 juin, avant de s’achever à Kara du 3 au 5 juin, couvrant aussi les régions de la Kara et des Savanes.
Pour rappel, au Togo, les TPME représentent plus de 90 % des entreprises formelles. Elles disposent, depuis l’an dernier, d’un livre blanc qui recense les principaux défis du secteur et formule des recommandations concrètes pour orienter les actions en leur faveur.
Cyber Defense Africa, bras opérationnel de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), veut renforcer son équipe. L’institution a lancé, dans ce sens, un recrutement pour pourvoir trois postes.
Les profils recherchés sont respectivement ceux d’un administrateur systèmes, d’un administrateur réseau et d’un spécialiste formation en cybersécurité. Les candidats intéressés peuvent consulter les informations détaillées pour chaque poste sur le portail électronique du ministère en charge de l’économie numérique.
La soumission des candidatures se fait uniquement Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 13 juin 2025 à 23h59 (GMT).
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La Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) a célébré mardi 27 mai à Lomé, le 50ème anniversaire de l’organisation sous-régionale. Un événement spécial a réuni dans ce sens au siège, les dirigeants de l’institution financière et un parterre d’acteurs issus de divers horizons (publics, privés, financiers, assureurs, investisseurs, entrepreneurs…).
L’occasion pour le principal bras financier de l’organisation ouest-africaine de présenter sa mission et sa vision, ses partenariats avec les institutions publiques et privées, et surtout de mettre en lumière sa contribution au développement de la communauté : “Nous ne célébrons pas seulement cinq décennies de collaboration, mais nous réfléchissons également aux progrès accomplis et au chemin à parcourir. Depuis sa création, la CEDEAO a évolué d'un bloc commercial régional à une force formidable pour la croissance économique régionale. En tant qu'Institution de Financement du Développement de la Communauté, la BIDC s'est engagée à financer le développement des infrastructures et à soutenir la croissance du secteur privé dans des domaines clés de l'économie des États Membres, tels que l'énergie, la santé, l'agriculture, l'éducation et les transports”, a détaillé le Secrétaire général de l’institution, Moctar Coulibaly, représentant le Président George Agyekum Donkor lors de la célébration.
Un partenariat nécessaire avec le privé
L’officiel a par ailleurs rappelé le rôle essentiel du secteur privé, dans la construction du développement ouest-africain : “le déficit d'infrastructures auquel est confrontée notre sous-région, estimé à environ 3 milliards USD par an par l'Unité de Préparation et de Développement de Projets (PPDU) de la Cedeao, ne peut être comblé par les seules ressources publiques, en particulier compte tenu du climat économique mondial difficile. Si les institutions publiques jettent les bases, le rôle du secteur privé dans le développement ne peut être sous-estimé. Les partenariats public-privé (PPP) sont apparus comme des mécanismes efficaces pour mobiliser les ressources, partager les risques et fournir des services essentiels”, a-t-il indiqué.
Un appel à l’action
Pour la Banque, la célébration du jubilé d’or doit également être un appel à l’action, afin de renforcer les institutions régionales, promouvoir l’harmonisation des politiques, et investir dans le capital humain.
Pour rappel, les célébrations ont été officiellement lancées depuis le 22 mai dernier à Accra (Ghana), et se poursuivront dans les différents Etats membres.
Le District autonome du Grand Lomé (DAGL) s’engage dans une nouvelle dynamique de gestion urbaine. Une étude visant à mieux encadrer l’urbanisation et protéger les réserves administratives a été lancée le mardi 27 mai à Lomé.
L'opération, prévue sur quatre mois, vise à proposer des solutions concrètes pour limiter les effets de l’urbanisation non planifiée sur l’environnement et les conditions de vie des habitants. Il s’agit en outre d’identifier les anomalies liées aux occupations illicites, d’en analyser les causes et les conséquences, notamment sur les réserves foncières de l’État, et de formuler des mesures d’action adaptées.
« L’étude sur l’urbanisation anarchique et l’occupation des réserves administratives s’inscrit dans la continuité de l’opération de recensement des réserves foncières de l’État, lancée l’an dernier », a précisé Bossa Makagni-Amelété, directrice de la planification stratégique et de l’urbanisme.
Ces dernières années, le gouvernement multiplie les efforts pour renforcer la gouvernance urbaine et améliorer le cadre de vie dans les villes du pays. Dans cette dynamique, un processus d’élaboration de schémas directeurs d’aménagement est en cours dans plusieurs localités, afin de mieux planifier leur développement et garantir une urbanisation harmonieuse.
Les préparatifs pour la 20ème Foire internationale de Lomé ont démarré. Cette année, la réservation des stands, ouverte jusqu'au 31 août 2025, doit se faire exclusivement en ligne via la plateforme baptisée e-FIL, a annoncé le Centre togolais des expositions et foires (CETEF), dans un communiqué.
Cette démarche entièrement numérique vise à simplifier le processus d’inscription et à réduire les délais de traitement. Il s’agit en outre de garantir une organisation plus fluide de l’événement.
« Pour des raisons logistiques et organisationnelles, il est vivement recommandé de faire les formalités d’inscription et de réservation le plus tôt possible », au risque de ne plus avoir de place disponible, a précisé le CETEF.
En rappel, la 20ème Foire internationale de Lomé aura lieu du 28 novembre au 14 décembre.