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Les rideaux sont tombés le dimanche 08 décembre sur la 19ème édition de la Foire internationale de Lomé (FIL). Les activités, lancées depuis le 22 novembre, se sont achevées sur un nouveau record d’affluence, selon les premiers chiffres communiqués par le Centre des expositions et foires (CETEF). 

Au total, plus de 704.000 visiteurs ont franchi les portes de l’événement sur les bases de tickets et badges, surpassant largement les quelque 600.000 enregistrés en 2023. Autre illustration de l’attractivité de ce rendez-vous forain annuel, le nombre d’exposants, arrêté à 1300 provenant de 24 pays, contre 1200 (issus de 22 pays) lors de l’édition précédente. 

Les rencontres professionnelles ont également été plus dynamiques cette année, avec 680 sessions B2B organisées, qui ont généré 203 promesses de partenariat. 

Pour le Directeur du CETEF, “cette édition a confirmé une chose essentielle : la FIL est plus qu’un rendez-vous commercial. C’est un lieu de convergence des cultures, d’échanges d’idées et de construction de l’avenir”. D’ores et déjà, des innovations inspirées des leçons tirées de l’organisation sont envisagées pour l’année prochaine : “Chaque édition est une opportunité d’apprendre et nous avons identifié des axes d’amélioration et sommes déterminés à mieux répondre aux attentes de nos exposants, partenaires et visiteurs”, a déclaré Alexandre de Souza.

Quelques jours après son adoption par le gouvernement, le projet de budget de l’Etat pour l’année 2025 est désormais à l’étude au Parlement. La commission des finances et du développement économique de l’Assemblée nationale a en effet entamé les travaux dans ce sens, le vendredi 07 décembre. 

L’ouverture des travaux, qui s’est déroulée en présence du ministre de l’économie et des finances, Georges Essowè Barcola, marque le début d’un processus d’analyses approfondies et d’interactions, au cours desquels les députés passeront à la loupe les différentes lignes des prochaines orientations budgétaires. 

Je voudrais nous inviter à ne pas perdre de vue l’objectif qui, à mon avis, peut et doit d’ailleurs retenir notre attention tout au long de l’étude du présent projet de loi de finances : poursuivre l’assainissement de nos finances publiques à travers la recherche d’un juste  équilibre entre la réduction  du  déficit en dessous de la norme communautaire et la préservation des dépenses sociales  dans un environnement économique international marqué par des incertitudes et un marché financier mondial en perpétuelle surchauffe”, a exhorté le président de l’assemblée nationale, Kodjo Adedzé, à l’endroit des élus. 

Projeté à 2394,2 milliards FCFA, (+9,9% par rapport au budget 2024), le prochain budget maintient la priorité au volet social et à l’inclusion des populations, tout en préservant l’accent sur la réponse au défi sécuritaire.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part samedi 07 décembre en France à l’invitation de son homologue, Emmanuel Macron, à la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’édifice, érigé au 12ème siècle a été ravagé il y a cinq ans par un incendie, puis fait l’objet d’intenses travaux de restauration. 

Aux côtés de plusieurs dizaines de dirigeants du monde et d’invités de marque, le leader togolais a assisté aux différentes étapes de cet événement historique : l’ouverture solennelle des portes, l’allocution du président français, l’office de circonstance, le retentissement du grand orgue qui a survécu aux flammes, ou encore le message de soutien du Pape François. 

Ce joyau, témoin d’histoire et de spiritualité, renaît grâce à un élan collectif exceptionnel. Il incarne l’aspiration humaine à surmonter les épreuves et à se surpasser pour reconstruire”, a souligné le chef de l’Etat à l’issue des activités. 

Construite au moyen-âge, la cathédrale de Paris a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 1991. En dehors de sa vocation religieuse, l’édifice est l’un des endroits les plus visités au monde.

L’Office Togolais des Recettes (OTR) effectuera le jeudi 12 décembre prochain, une nouvelle vente aux enchères publiques. L’activité se déroulera sur les bases de l'Unité Spéciale d'Intervention Douanière (USID) à Ségbé et Tsévié.

Au total, 3425 colis de diverses marchandises, dont 41 voitures et 16 motos, tous usagés, seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 5000 FCFA. Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés.

« Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30 le jour de leur achat verront leur adjudication annulée », a précisé l'OTR.

Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies ou en souffrance sous douanes.

Deux ans après son adhésion, le Togo franchit un nouveau cap important dans sa relation avec le Commonwealth. Le pays a en effet scellé jeudi 05 décembre, un cadre général de coopération avec l’organisation. 

L’accord, qui intervient à la suite du sommet des chefs de gouvernement (CHOGM) organisé en octobre dernier, a été signé au Marlborough House à Londres, entre le Premier ministre, Victoire Dogbé et Patricia Scotland, secrétaire-général du Commonwealth. 

Concrètement, ce cadre général de coopération, qui représente une première, définit des domaines prioritaires pour l’appui et l’expertise du Commonwealth au Togo. Il s’agit notamment de l’intelligence artificielle et la transformation digitale, des énergies renouvelables et la finance climatique, le développement des compétences et du capital humain, la négociation des contrats internationaux, la jeunesse, ou encore l’appui au renforcement des capacités des institutions de la Ve République.

Nous allons travailler ensemble avec les équipes du secrétariat général du Commonwealth sur une feuille de route avec des délais bien précis. Je veillerai à ce que chaque département ministériel puisse se mettre au travail pour que nous puissions produire des résultats. Parce que ce que nous recherchons aujourd’hui, ce sont des résultats qui impactent la vie des populations”, a expliqué la cheffe du gouvernement, qui a rappelé les ambitions particulières de l’exécutif pour la jeunesse.  

Le Commonwealth c’est 56 États membres, 2,7 milliards de citoyens et plus de 60% de la population de moins de 30 ans. L’accent que nous mettons sur notre jeunesse est très important, nous pouvons investir dans cette jeunesse”, a pour sa part appuyé la Secrétaire générale, qui a réaffirmé la volonté de l’Organisation de collaborer avec le Togo. 

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La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certaines zones et quartiers de la capitale le dimanche 8 décembre, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques afin d’assurer la continuité de la distribution du courant électrique durant les fêtes de fin d’année.

Les coupures interviendront principalement en journée, de 7 h à 17 h au plus tard. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Les zones et quartiers concernés

Quartier administratif, Zone Grand Marché, Bè, Rodis, Afrique Industrie 1, Afrique Industrie 2, S3P, Plastica, Agoè Fil O Parc, Seth Brothers, Olibokopé, Dévégo et leurs environs.

Au Togo, la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires (DTRF) organise à partir du 16 décembre prochain, une opération foraine de visite technique à Aného. L’activité qui s’inscrit dans une démarche de proximité avec les usagers, vise à faciliter l’accès à ces services aux automobilistes.

Ainsi, jusqu’au 21 décembre, l’opération permettra aux conducteurs de faire inspecter leurs véhicules selon les normes en vigueur. Les frais de visite technique sont fixés à 4000 francs CFA pour les véhicules légers et à 4500 francs CFA pour les poids lourds.

Pour rappel, la DTRF organise également des opérations d’immatriculation des motos dans le but de régulariser leur situation administrative et d’assurer une meilleure traçabilité des véhicules en circulation. Ces campagnes permettent de lutter contre les pratiques illégales, renforcer la sécurité routière et sensibiliser les conducteurs à l’importance de se conformer aux exigences réglementaires.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu jeudi 05 décembre à Lomé, le président du Conseil des ministres et président statutaire du Conseil d’administration de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU), le Professeur Mamadou Seidou. Le responsable, également ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation technologique du Niger, séjourne à Lomé dans le cadre de la 42è session ordinaire du Conseil d’administration de l’institution, qui se tient ce vendredi.

Au cours de l’entretien, l’officiel nigérien a d’abord transmis les salutations des autorités nigériennes, ensuite fait le point sur la situation institutionnelle et académique de l'École, et enfin recueilli les orientations du chef de l’Etat, en vue de relever les défis. “Nous avons bénéficié d’une oreille attentive du chef de l’État et nous apprécions ses conseils et ses orientations. Au cours de nos travaux, nous examinerons le rapport du Comité des experts avant de rentrer dans le fond du sujet essentiellement consacré au renouvellement des quatre principaux responsables de l’école”, a détaillé Mamadou Seidou. 

Fondée en 1975 par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation commune africaine malgache et mauricienne (OCAM) à la suite d’une étude de l’UNESCO sur la nécessité effective d’une institution de formation en architecture et urbanisme, au bénéfice des Etats africains en pleine croissance urbaine, l’EAMAU couvre quatorze (14) pays d’Afrique francophone et est basée à Lomé. 

Elle offre des formations spécialisées dans les domaines de l’architecture, l’urbanisme, la gestion urbaine, le transport et la mobilité en milieu urbain. Les décisions issues de la 42è session ordinaire de son Conseil d’administration doivent notamment permettre de consolider les acquis de modernisation, de développement et de qualité de la formation. 

Une rencontre a démarré depuis jeudi 5 décembre à Kpalimé, réunissant des acteurs de la chaîne pénale pour réfléchir à l’amélioration de la détention préventive. Les travaux, organisés par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), s’inscrivent dans l’axe 1 du projet de consolidation du cadre de prévention de la torture.

Durant deux jours, les participants échangent sur les pratiques actuelles et les moyens pour renforcer les protections contre les abus en détention préventive. Les discussions portent notamment sur les liens entre la détention préventive et la torture, ainsi que sur la nécessité de garantir la présomption d’innocence et les droits fondamentaux des individus tout au long de la procédure judiciaire. L'objectif est de prévenir la torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté.

De fait, « la détention préventive est une mesure qui permet au juge de priver quelqu’un de sa liberté avant même qu’il ne soit condamné. C’est une mesure qui porte atteinte à un droit fondamental, reconnu par tous les instruments internationaux : la présomption d’innocence », a expliqué le président de la CNDH, Ohini Sanvee.

L’initiative bénéficie du soutien du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) à travers le Fonds du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT).

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Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transition énergétique. Le pays a en effet signé, le mercredi 4 décembre, deux accords avec l’association RELP et le groupe chinois Haier. Ces partenariats, conclus en marge du premier Sommet de la Coopération énergétique en Afrique de l’Ouest (WA-ECS), visent à améliorer la capacité de stockage d’énergie solaire et à intégrer des technologies de pointe pour renforcer l’efficacité énergétique nationale.

Un partenariat stratégique avec RELP

Le premier accord, signé avec RELP, spécialisée dans la promotion des énergies renouvelables, prévoit de renforcer le système de stockage d’énergie grâce à des dispositifs modernes, comme les systèmes de batteries (Battery Energy Storage System, BESS). Ces équipements permettront de stocker l’énergie excédentaire produite pendant les heures de pointe solaire et de l’utiliser en période de faible production.

De façon concrète, la collaboration permettra non seulement d’optimiser la production des installations existantes, comme la centrale solaire de Blitta, mais aussi de soutenir les nouveaux projets prévus à Sokodé, Dapaong et Awandjélo (Kara). « Avec RELP, nous allons pouvoir accroître notre capacité de stockage et accompagner notre transition énergétique pour atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans notre mix d’ici à 2030 », a expliqué le ministre en charge de l’énergie, Robert Eklo, qui a signé les accords au nom du Togo.

Technologie avancée et expertise avec Haier

Le second partenariat, conclu avec le groupe chinois Haier, vise à intégrer des solutions technologiques dans les infrastructures énergétiques du Togo. Ce protocole d’accord s’inscrit dans la continuité du Forum Sino-Africain (FOCAC) tenu en septembre dernier à Pékin, où le Togo et la Chine ont renforcé leur coopération stratégique. De fait, Haier apportera une expertise technologique pour le développement de projets photovoltaïques au Togo. Le groupe chinois contribuera également à l’amélioration des systèmes de stockage et de distribution d’énergie.

La signature de ces deux accords fait suite à celui conclu en début de semaine avec la société américaine Nano Nuclear Energy. L’ambition du pays est d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030.

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