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479 nouveaux personnels parmi lesquels 56 filles ont officiellement intégré vendredi les rangs des Forces armées togolaises (FAT). Ceci, lors d’une cérémonie solennelle organisée au Centre national d’instruction (CNI) de Kara. 

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Avant leur intégration, les jeunes soldats issus de la deuxième vague de la Formation Élémentaire Troupe Toutes Armes (FETTA) ont effectué près de huit mois d’intenses formations. Au séjour obligatoire au Centre national d'entraînement commando (CNEC) de Kpewa, et celui d'entraînement aux techniques de tirs opérationnels et de combat (CETTOC) d’Akaba, se sont ajoutées des formations physiques, tactiques, morales et intellectuelles. 

Leur mission désormais, défendre l’intégrité du territoire, protéger les institutions de la République et assurer la sécurité des concitoyens ainsi que de leurs biens, a rappelé la hiérarchie militaire. ”Vous sortez du CNI à l’heure d’innombrables défis sécuritaires multiformes qui marquent le quotidien des populations. Le contexte sécuritaire actuel de la sous-région en général et du Togo en particulier, est, j’espère, bien connu de vous tous : expansion du terrorisme, accroissement des activités criminelles dans nos villes, sur nos routes et dans nos campagnes, ou encore recrudescence de l’extrémisme violent dans nos communautés”, a rappelé le chef d’état-major de l’armée de terre, le Colonel Kassawa Kolemagah. 

Pour rappel, un recrutement général est annoncé pour l’année prochaine, au sein des FAT.

Le Togo accueille à partir de ce lundi, jusqu'au 26 août, la 72ème session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique. L’événement, qui réunira les sommités du secteur de la santé, se déroulera au Centre international des conférences de Lomé.

Durant cinq jours, ministres et représentants de 47 pays africains, experts internationaux et divers intervenants vont définir la politique sanitaire du continent, et faire le point sur les besoins spécifiques de la région. Les travaux, qui seront officiellement lancés par le Président de la République, permettront d’aborder plusieurs thématiques sensibles parmi lesquelles l’assurance maladie universelle, la vaccination, la lutte contre les épidémies, les équipements médicaux, la qualité des soins, la gestion des urgences, ou encore le financement du secteur. 

Au total, 700 participants sont attendus en format hybride (400 en présentiel et 300 en virtuel) pour ce rendez-vous, le premier de cette envergure depuis l’avènement de la pandémie de covid-19. Pour le Togo qui avait déjà organisé l’événement l’année dernière, le choix porté (à l’unanimité) sur Lomé, cette année, se veut non seulement la marque de reconnaissance des efforts et des avancées réalisées dans le domaine de la santé publique, mais également le symbole du rayonnement diplomatique du pays dans la sous-région et sur le continent. 

Dimanche, à la veille de l’ouverture de sommet, une grande “Marche sportive pour la Santé” a été initiée dans la capitale togolaise. L’activité a mobilisé plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles des membres du gouvernement. 

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Derniers adhérents en date au Commonwealth des Nations, le Togo et le Gabon entendent saisir toutes les opportunités qu’offre l’organisation, pour accélérer la mise en œuvre de leurs stratégies respectives de développement. Vendredi à Libreville, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue Ali Bongo Ondimba ont échangé sur le sujet.

L’entretien auquel a participé la Secrétaire générale de l’institution intergouvernementale, Patricia Scotland, a permis de discuter sur l’éventail de possibilités offertes aux membres. “Le Togo et le Gabon sont les tout nouveaux membres. Mais, nous allons nous distinguer par notre dynamisme pour saisir toutes les opportunités”, a déclaré le chef de l’Etat. 

Les deux dirigeants ont en outre fait le point sur la coopération bilatérale en cours de dynamisation depuis l’année dernière, ainsi que d’autres questions régionales et continentales. 

Une réunion de la Grande commission mixte se tiendra prochainement, dans le but d’avancer sur plusieurs dossiers, et matérialiser ainsi l’engagement des deux dirigeants. 

Le ministère du commerce a lancé un concours pour la conception d’un logotype et d’une signature de la marque de conformité aux normes adoptées par le Togo. L’initiative vise à renforcer les capacités opérationnelles de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE) et ses structures techniques.

L’attribution de cette marque à un produit permettra de garantir sa conformité aux normes et règlements adoptées par le Togo et de promouvoir la consommation locale. Ainsi, elle facilitera l’accès des produits togolais au marché international. 

Les dossiers d’informations relatifs au concours sont disponibles au ministère du commerce et les soumissions sont attendues jusqu’au 23 août. Le premier lauréat remportera une cagnotte d’un million FCFA.

En rappel, le Togo dispose depuis l’année d’un logotype pour la promotion des produits locaux.   

Au Togo, l’exécutif veut accélérer la marche de l’action gouvernementale, afin de répondre aux nombreux défis et atteindre les différents objectifs assignés. Le secrétariat général du gouvernement a organisé dans ce sens une réunion jeudi à Lomé avec les directeurs de cabinets et les secrétaires généraux des ministères.  

Au menu des échanges, la feuille de route et son ajustement, la communication gouvernementale, l’éthique dans le service public ou encore les techniques de rédaction administrative. L’objectif visé est notamment d’améliorer les performances collectives, ainsi que la capacité à obtenir des résultats au sein des différents départements de l’administration publique. “Il s’agit de faire encore mieux dans un contexte qui est rendu difficile par la situation économique, mondiale et les différentes crises”, a d’ailleurs expliqué le SGG, Kanka-Malik Natchaba.  

Si elle a été saluée par les différents participants, la tenue de cette session s’inscrit dans l’esprit de gouvernance concertée, prônée par les plus hautes autorités du pays.

Au Togo, les prix de vente du gaz butane connaissent une actualisation. A la suite d’une série de consultations avec les importateurs de gaz, le gouvernement a officiellement dévoilé jeudi les nouveaux tarifs. 

Principale information, la subvention est maintenue jusqu’à un certain niveau pour soulager les populations, en dépit des contraintes budgétaires et de la continuelle hausse des cours sur les marchés internationaux. 

Dans les détails, les bonbonnes de 1 kg se vendront désormais à 790 FCFA, celles de 6 kg à 4.740 FCFA et enfin celles de 12 kg à 9.875 FCFA. Sans l’aide publique, les bouteilles se vendraient respectivement à 892 FCFA, 5.352 FCFA et 11.150 FCFA.   

Plus de 10 milliards FCFA de subventions depuis janvier 

Au Togo, l’approvisionnement en gaz butane est assuré par les opérateurs privés que sont Total Energies, Zener (ex-Sodigaz) ou encore Sanol, et non par le gouvernement comme c’est le cas pour les produits pétroliers. 

Le prix du gaz étant donc fixé par les acteurs du secteur en fonction de leurs coûts d’achat, une subvention étatique (accordée depuis plus de quinze ans désormais) permet de maintenir les prix à un niveau abordable, pour non seulement aider les populations, mais surtout freiner la déforestation en limitant l’utilisation du charbon de bois. 

D’après les données du ministère du commerce, “le montant des subventions accordées par l’Etat de janvier à juillet 2022 se chiffre à 10,4 milliards FCFA, contre une inscription au budget 2022 de 1,6 milliards”.  

La surveillance sera renforcée dans les points de vente afin de s’assurer que les vendeurs ne se livrent pas à la spéculation”, a annoncé jeudi Kodjo Adedze, qui a invité les différents acteurs au patriotisme.

Un peu plus d’un mois après sa nomination, le nouveau président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray a été reçu ce jeudi à Lomé par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Au centre des échanges, le point des politiques et programmes de développement dans l’espace communautaire, ainsi que la situation de la Commission après les dernières réformes institutionnelles. Le diplomate gambien, successeur de Jean-Claude Kassi Brou a également sollicité les orientations du n°1 togolais, dans le cadre de sa nouvelle mission. 

Je m’engage à œuvrer pour le développement de notre sous-région et je continuerai de solliciter l’appui du chef de l’Etat togolais”, a indiqué Omar Touray à l’issue de l’audience.

 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé effectuera ce vendredi 19 août une visite de travail et d’amitié au Gabon. Ce déplacement à Libreville s’inscrit dans le cadre des consultations bilatérales régulières qu’entretiennent les principaux dirigeants des deux pays. 

Au menu de cette visite, la première depuis janvier 2020, un tête-à-tête avec le leader gabonais Ali Bongo Ondimba ainsi que des échanges sur des questions bilatérales, multilatérales et d’intérêt commun. Particulièrement, des sujets liés à la Paix et la Sécurité sur le continent, ainsi la question climatique seront abordés.

Depuis plusieurs années maintenant, l’axe Lomé-Libreville s’est renforcé dans de nombreux domaines, et de nouvelles perspectives de coopération ont émergé l’an dernier, à la faveur des visites respectives des deux cheffes des gouvernements des deux pays, Victoire Dogbé et Rose Ossouka Raponda

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Un an après avoir révisé ses Contributions déterminées au niveau national (CDN), le Togo s’apprête à intégrer ses nouveaux engagements à ses différents outils de planification. Des travaux se sont ouverts dans ce sens mercredi à Lomé. 

Menées par le ministère de l’environnement, le Pnud et les principaux acteurs impliquées, les manœuvres doivent permettre in fine de doter les décideurs et gouvernants d’outils et d’indicateurs facilitant la prise en compte des questions climatiques dans l’élaboration des plans, programmes et projets.

Pour le gouvernement, il s’agit de renforcer les acquis du Togo dans la lutte contre les changements climatiques, dans un contexte surtout marqué par la cherté de la vie et la crise sanitaire, et où les populations sont de plus en plus vulnérables. 

Depuis plusieurs années, “le Togo a remarquablement rehaussé ses ambitions climatiques”, s’est félicité le Représentant résident de l’organisme onusien.

Pour preuve, la prévision de réduction globale des émissions de gaz à effet de serre pour l’horizon 2030 est passée de 31,14% à 50,57%. 

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Des partenaires continuent de se mobiliser pour la construction de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). Pour son expansion, l’infrastructure a bénéficié mardi d’un financement de 145 millions d’euros, soit plus de 95 milliards de FCFA. 

L’appui octroyé par trois institutions financières (Afreximbank, Ecobank Togo et BIA Togo) permettra de construire différentes infrastructures  sur cette plateforme. Dans les détails, elles contribuent respectivement à hauteur de 85 millions d’euros, 45 millions d’euros et 15 millions d’euros. 

La mise en place de la PIA attirera des investisseurs pour développer des activités industrielles et multisectorielles dont la transformation de produits agricoles (coton, soja, anacarde, etc.) et miniers locaux. A termes, plus de 35 000 emplois directs et indirects seront créés. 

Pour rappel, cette zone industrielle est le fruit d’un partenariat entre l’Etat togolais et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), spécialisée dans les zones industrielles intégrées. 

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