Le Ministre Marc Ably-Bidamon, a rencontré les proches collaborateurs de son cabinet jeudi 03 janvier dernier. L’occasion de faire un bilan sommaire du secteur des Mines et de l'énergie. Selon le ministre, l'année 2018 s'achève sur une note de satisfaction pour le secteur dont il a la gestion.
Selon lui, les résultats sont les fruits des premières retombées de la mise en œuvre de la stratégie d'électrification lancée en juillet 2018. L’objectif de cette feuille de route étant de parvenir à l’horizon 2030, à l’accès à l’énergie pour tous les Togolais.
Dans cette perspective, plusieurs initiatives et projets ont été initiés et continuent d'être exécutés à travers le pays pour permettre au Togo d'être à l'agenda 2030 des Nations-Unies. Cet agenda préconise en son objectif 7 un accès universel aux sources d'énergie.
L'un des piliers centraux de cette vision est lié aux initiatives présidentielles notamment, le projet CIZO qui vise à terme l'électrification de plus de 2 millions de Togolais, via des kits solaires individuels photovoltaïques. On note à cet effet des localités notamment Bavou, Assoukoko, Koutoun et Takpapiéni, qui sont désormais éclairées.
En 2018, c'est près de 10 000 foyers qui ont été électrifiés par BBOXX.
Quant à la CEET, l'année 2018 a été positive en termes de nouveaux raccordements. Sur une prévision de 50 000 branchements, la CEET a réussi à raccorder en 2018 près de 65 000 nouveaux clients, contre 40 000 en 2017, soit un bond de plus de 60 %. Ce qui porte à 44,3 % le taux d'accès à l'électricité au Togo en décembre 2018 contre 38,7 % en 2017.
En définitive, les chiffres de BBOXX associés à ceux de la CEET portent à plus de 45 % le taux d'accès à l'électricité au Togo.
Pour Marc Ably-Bidamon, « ces résultats démontrent à suffisance que les autorités togolaises au premier rang desquelles le Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, œuvrent nuit et jour pour l'atteinte de l'accès à Tous les Togolais à l'énergie d'ici 2030 »
Pour dynamiser le secteur de l'énergie et assouvir les besoins de la population, la construction d'une nouvelle centrale thermique de 65Mw à Lomé, a été lancée. Ce projet structurant et stratégique répond à la double volonté du gouvernement de promouvoir l'économie nationale et de faire face à la demande sans cesse croissante en énergie électrique. « La centrale Kekeli sera donc au service du développement du Togo tout entier et permettra de fournir une énergie électrique additionnelle pour l'équivalent de 263 000 foyers togolais », a précisé le ministre.
Cette volonté du gouvernement, de relever le défi dans le secteur de l'énergie s'est encore manifestée en décembre 2018 quand le gouvernement a procédé au lancement officiel du projet d'électrification rurale phase 3 et phase 4. Ce projet concerne l'électrification de 300 localités à travers le pays.
On remarque également les belles performances de l'Agence Togolaise d’Électrification Rurale des Énergies Renouvelables (AT2ER). En effet, l'Agence continue les travaux de terrain dans le but d’augmenter le taux d'électrification rurale de 7% à 40% d'ici à 2020, et de fournir l'électricité à 300 000 ménages d'ici 5 ans, soit 2 millions d'habitants supplémentaires. Elle s’évertue également à créer 5 centres de formation spécialisés en énergie solaire dans les 5 régions du Togo.
En sus, plusieurs orientations ont été données par les Présidents Faure Gnassingbé et Patrice Talon, pour dynamiser les secteurs de l'énergie. Ces mesures devraient permettre à la Communauté Électrique du Bénin (CEB), de jouer pleine son rôle.
Dans le secteur des mines, plusieurs travaux continuent d'être effectués notamment :
Le ministre s'est réjoui de ce résultat satisfaisant, mais a rappelé à ses collaborateurs la nécessité de maintenir le cap, pour mieux faire en 2019. « Les attentes de nos frères et sœurs sont nombreuses et chacun doit œuvrer pour que ces attentes soient comblées », a plaidé Marc Ably-Bidamon, qui a enfin rappelé que son cabinet est ouvert à toutes suggestions visant l'atteinte des objectifs assignés à son département.
Une délégation ministérielle composée des ministres Ouro-Koura Agadazi et Ninsao Gnofam, respectivement en charge de la pêche et des infrastructures, a constaté ce Mardi 08 Janvier, l’état d’avancement des travaux du nouveau port de pêche à Gbétchogbé, situé à 24 km de Lomé.
Les travaux sont achevés à 93,24%. De plus, le port de pêche devrait être livré en février prochain, a assuré le constructeur. Des résultats qui ont satisfait les ministres.
Pour le ministre en charge de la pêche, Col. Ouro-Koura Agadazi, la prochaine mission consistera à former les acteurs du sous-secteur halieutique, sur la gestion de ce nouveau port de pêche et la définition de normes de gestion. Plus de 20 000 acteurs sont concernés.
Rappelons que ce projet, co-financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Etat togolais, vient en réponse à la réduction de 30% du bassin de l’ancien port de pêche de Lomé, et de l’espace réservé au stationnement des pirogues, due aux travaux de renforcement des capacités du port de Lomé.
Le nouveau port de pêche sera doté, à terme, d’une capacité de 300 pirogues et permettra au Togo d’accroitre sa production halieutique annuelle estimée à 25 000 tonnes, qui pour le moment ne couvre que le tiers des besoins des populations togolaises.
Le secteur halieutique contribue à 4% au PIB agricole, et à 1% au PIB national.
La Société des Postes du Togo (SPT) vient d’annoncer le lancement de son nouveau service de commande, d’achats et de livraison d’Europe, E-Colis.
Ce nouveau service, qui s’inscrit dans la politique d’innovation des services de la société publique, est effectif dans l’espace Schengen. Grâce à l’adresse de E-Colis, basée en France, le client, préalablement détenteur d’un compte, peut commander sur n’importe quel site de e-commerce en Europe.
L’avantage, indique la Poste, est que les colis sont regroupés avant d’être réexpédiés vers le Togo, allégeant ainsi les frais. Autre facilité, les produits commandés sont livrés chez le client en mains propres ou à son réceptionneur désigné que ce soit à Lomé ou à l’intérieur du pays.
L’abonnement du client à E-Colis lui permet de suivre le cheminement de sa commande, grâce à un système de réception d’e-alertes.
Toute personne désireuse de souscrire à ce service gratuit afin de disposer d’un compte, est invitée à s’inscrire sur ce lien : https://www.laposte.tg/ecolis/index.html .
L’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (Uemoa) célèbre ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou, siège de l’institution, le 25ème anniversaire de sa création sous le thème : « 25 ans de progrès vers l'intégration régionale, ensemble pour relever le défi de la circulation des personnes et des biens ».
Ce jubilé d’argent devrait en effet permettre de faire un état des lieux de la libre circulation des personnes et des biens, de relever les obstacles à l’effectivité de ce principe et d’envisager des perspectives heureuses pour l’Union.
Une cérémonie solennelle commémorative, est prévue et sera présidée par le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, Président en exercice de l’Uemoa. Elle enregistrera également la présence du président hôte burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, des membres du Conseil des ministres statutaires, des présidents d’institutions et membres d’organes, ainsi que des représentants d’organisations africaines et internationales.
Rappelons que l’Uemoa est une organisation ouest africaine qui a pour mission, la réalisation de l’intégration de ses pays membres. 08 Etats, ayant tous en commun le Franc CFA, la composent : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.
Une session de formation intermédiaire sur le renforcement du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, se tient depuis le début de la semaine à Lomé.
L’atelier, inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet SAMOUA de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest, se déroule en partenariat avec le Groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA).
Il est destiné aux magistrats, aux gendarmes et policiers, et vise à améliorer leurs connaissances et pratiques d’enquêtes et de poursuites pénales dans ce segment.
11 thématiques, dont l’enquête financière, l’ouverture d’une enquête judiciaire de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, l’interrogatoire en matière financière ou encore la saisie et la confiscation des avoirs criminels, sont au menu de cette session qui s’achève le 11 janvier.
L’objectif du Togo, selon Suzanne Fiawonou, directrice du Centre de formation des professions de justice (CFPJ), « est d’accroitre l’efficacité de son dispositif de lutte, de renforcer les condamnations, les saisies et la confiscation des avoirs criminels et terroristes ».
Il est à souligner que la session de cette semaine fait partie d’un cycle de formations entamé en décembre. La prochaine rencontre, encore plus avancée, se tiendra au mois de février.
90 députés étaient présents ce mardi 08 janvier 2019 au Parlement pour l’ouverture de la première séance plénière de la 6ème législature.
Comme il est de coutume, cette séance a été présidée par le bureau d’âge, emmené par le doyen d’âge, André Johnson. Dans son allocution d’ouverture, André Johnson a rappelé à ses collègues, « l’impérieux devoir » qui est le leur, « de voter des lois justes et équitables qui renforcent le développement socio-économique dans l’intérêt général ».
Le doyen d’âge a également exhorté les élus à « transcender l’esprit partisan » pour s’ «inscrire définitivement et résolument dans une dynamique républicaine ». « L’amour de la patrie et les valeurs nationales doivent guider nos échanges », a-t-il en outre demandé. Et de conclure : « J’en appelle à un sursaut national pour que cette législature marque à jamais l’histoire de notre nation ».
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a accordé, à travers un décret signé le 03 janvier dernier, la grâce présidentielle à 454 détenus sur toute l’étendue du territoire national.
Cette remise de peine, est effective depuis ce mardi 08 janvier 2019, avec la libération, dans 13 prisons civiles, des détenus. A Lomé, où la population carcérale est la plus importante, ce sont 177 personnes qui ont recouvré leur liberté.
Selon Akibou Idrissou, le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DAPR), la mesure « va permettre de décongestionner les cellules et réduire le nombre de détenus en charge ».
Voici la répartition du nombre de détenus libérés dans les prisons civiles de l’intérieur : Tsévié (20), Notsè (13), Mango (09), Sokodé (35), Atakpamé (35), Kpalimé (58), Kanté (06), Kara (13), Dapaong (26), Aného (39), Bassar (15) et Vogan (8).
Le Ghana devrait lancer sa première plantation commerciale de karité cette année. C’est ce qu’a indiqué Joseph Boahen Aidoo, directeur de Ghana Cocoa Board (Cocobod), à l’occasion de la présentation de ses vœux de fin d’année.
D’après les propos du responsable relayés par Commodafrica, la nouvelle plantation devrait être créée à Bole dans le Nord du pays. Cela devrait permettre au pays d’Afrique de l’Ouest de tirer profit d’une matière première qui pousse à l’état sauvage dans plusieurs de ses régions du Nord, du Haut-Ghana oriental et occidental.
De plus, a indiqué le responsable, le Ghana a pour objectif de transformer localement au moins 50% de sa production de cacao.
« Actuellement, nous sommes en mesure de traiter environ 300 000 tonnes de cacao sur le marché intérieur, soit une hausse de 19% par rapport au chiffre précédent de 252 000 tonnes, portant à 34%, le volume total de la production annuelle de cacao (en moyenne 900 000 tonnes) transformée localement.» a-t-il a cet effet déclaré.
Le Ghana prévoit désormais de mobiliser jusqu'à 3 milliards $ sur le marché international de la dette, contre deux milliards initialement signalés dans le projet de loi des finances pour 2019, apprend-on de la stratégie d’endettement à moyen terme publiée par son ministère des finances. Deux tiers de ces ressources serviront à financer son déficit budgétaire tandis que le tiers restant sera affecté au refinancement de la dette.
Le pays, qui doit financer un sérieux déficit public (même s'il reste contenu en dessous de son scénario de référence de 5% du PIB), ne peut malheureusement pas compter sur les banques commerciales locales, dont la qualité des actifs s'est dégradée, accroissant le coût des emprunts et limitant les possibilités d'emprunt à long terme.
Selon des données fournies par l'organisation américaine (basée à Washington) Institue for International Finance (IIF), le Ghana, vers la fin 2018, était le pays frontière qui connaissait l'encours le plus important de créances douteuses par rapport aux volumes globaux de crédits accordés par les banques à l'économie.
Le pays devra demeurer prudent car le marché international des capitaux devient difficile pour des pays africains, dont les devises ont toutes décroché (sauf le Kenya) par rapport au dollar américain en 2018. Dans un tel contexte, le coût du service de la dette internationale pourrait se renchérir et rendre les arbitrages difficiles pour les gouvernements de la région, y compris celui du Ghana.
Idriss Linge
Les six mois de la phase pilote du Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques sont épuisés en décembre 2018. Au bilan, les statistiques affichent 11 768 producteurs impactés directement ou indirectement. Ce qui fait un taux de réalisation de 200% car au départ, 6.000 producteurs étaient ciblés sur les sites pilotes des Zones d’aménagements agricoles planifiées de Sadori dans la préfecture de l’Ôti, de Tagnamboul dans la préfecture de Dankpen, Blitta, Notsè dans la préfecture du Haho et les périmètres irrigués de Kovié dans la préfecture de Zio et d’Agomèglozou dans le Bas-mono. Dans l’ensemble, la réalisation physique de toutes les activités atteint par la phase pilote du MIFA est de 81%.
A l’exécution, le MIFA a appuyé les agriculteurs dans le suivi des itinéraires. Ceci grâce à l’accompagnement des Conseillers d’exploitation agricole (CEA). Cet encadrement de proximité a permis un changement des mentalités et des pratiques dans le secteur agricole, d’abord dans les zones pilotes puis ensuite sur tout le territoire national.
Plusieurs consultations ont été menées avec une cinquantaine d’agrégateurs pour la recherche de débouchés qui s’est matérialisée par la négociation de plus de 10 000 tonnes de riz, 3 500 tonnes de maïs, 10 000 tonnes de manioc et 11 565 tonnes de Soja. Mais la spéculation qui souffre d’écoulement à ce jour est le manioc car la majorité des agrégateurs exige le respect des normes internationales de production et de transformation en matière de qualité. C’est pour cette raison que le MIFA accompagne l’initiative présidentielle sur le manioc en organisant la structuration de la filière.
Toujours dans la logique du bilan des réalisations, 136 coopératives composées de 3914 membres dont 1550 femmes soit 40% disposant de plus de 3000 hectares à cultiver ont été structurées et 5 919 personnes dont 2606 femmes soit 44%ont été mobilisées lors de réunions foraines dans 119 villages.
En termes de perspectives pour la mise en œuvre de la phase d’extension à tout le territoire national, il est recommandé entre autres la création d’une compagnie nationale d’assurance comme filiale du MIFA pour lever les contraintes liées aux compagnies privées.